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Masters Cup: Federer et Nadal dans la peau d'outsiders






Pour la première fois depuis des lustres dans un grand tournoi, ni Roger Federer ni Rafael Nadal ne sont les principaux favoris du Masters, qui commence dimanche à Londres. L'étiquette est plutôt portée par le tenant du titre Novak Djokovic et par Andy Murray, leurs poursuivants au classement ATP, le Serbe restant sur deux victoires d'affilée en tournoi, à Bâle et à Paris-Bercy, et le Britannique jouant devant son public.

Nadal peut terminer numéro 1
Federer n'a plus gagné un titre depuis Cincinnati cet été et vient de subir deux échecs en deux semaines, dont un très significatif chez lui en finale à Bâle, sa ville natale, face à Djokovic. Le tirage au sort lui a réservé une poule à sa main l'Espagnol Fernando Verdasco, l'Argentin Juan Martin Del Potro et Murray. Nadal, qui n'a jamais remporté qu'un seul titre sur synthétique en salle, le terrain qui lui convient le moins, a le plus à gagner à Londres. Non seulement le Masters ne figure pas à son palmarès, mais il a aussi une chance, au moins mathématiquement, de récupérer la place de N.1 mondial.

Nadal-Soderling, la revanche
Le Majorquin n'a pas été aidé par le sort, qui lui a réservé comme adversaires Djokovic, Davydenko et Robin Soderling, son tombeur à Roland-Garros. Le Suédois a récupéré in extremis un ticket grâce au forfait de l'Américain Andy Roddick.

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MASTERS

Juan Martin del Potro: «J’aimerais être le nouveau Federer»


Image © Keystone
Après sa victoire aux Etats-Unis, Juan Martin del Potro avait été reçu en héros dans sa ville de Tandil.

Juan Martin del Potro a gagné l’US Open une semaine avant de fêter ses 21 ans. Ensuite, il a failli perdre la tête. Il raconte
Fabiano Citroni - le 21 novembre 2009,
Le Matin Dimanche


Remporter l’US Open était son rêve de gosse. Alors il dit que ce succès a peut-être changé sa vie. Mais lorsqu’on l’observe lors de la présentation des joueurs participant au Masters et qu’on l’écoute répondre aux questions de la presse argentine, mais aussi internationale, on constate que ce succès ne lui est en tout cas pas monté à la tête. Juan Martin del Potro est toujours ce grand garçon d’à peine 21 ans qui affiche un sourire crispé lorsque les flashs crépitent et qui a du mal à vous regarder dans les yeux lorsqu’il vous parle.
Plus jeune joueur présent à Londres, l’Argentin est également le plus réservé. Voir le plus sage. «Vous participez au Masters, vous êtes une star du tennis», lance un journaliste. Del Potro, un peu gêné: «S’il y a des stars, alors il y a des superstars comme Federer et Nadal. J’apprends beaucoup d’eux. Juste derrière, on trouve Djokovic et Murray. Je viens après ces quatre.» Fausse modestie? Ce n’est pas le genre de la maison. Delpo, son diminutif, est un type bien. «J’ai encore beaucoup à apprendre pour être comme eux. Je dois emmagasiner de l’expérience. Je me sens déjà tellement privilégié d’être ici. Même si je crois que ceux qui sont présents l’ont bien mérité.»
C’est sûr, JMDP – ATP 5 – n’a pas volé sa place dans le tournoi des maîtres. A New York – faut-il le rappeler? – il a fait tomber Nadal en demi et le roi Federer en finale. C’est cette fameuse victoire qui «a peut-être changé ma vie». Développement: «J’étais un bon sportif, je suis devenu un joueur de tennis qui a gagné un Grand Chelem. Je suis toujours le même, mais j’ai l’impression qu’on me regarde d’une autre façon. On me reconnaît plus dans la rue. C’est agréable, bien sûr, mais ça peut faire tourner la tête.»
L’Argentin sait de quoi il parle. Durant le mois qui a suivi son sacre à l’US Open, il a presque failli la perdre. «Ça a été de la folie dans mon pays. J’étais sollicité de toute part. Télé, radio, photo, c’était impressionnant. Je ne m’y attendais pas. J’ai même eu droit à une réception dans ma ville de Tandil (environ 100 000 habitants). J’ai fait le tour de la ville sur un camion de pompiers. Tout le monde était dans la rue, je me sentais très heureux. Mes cheveux se sont dressés sur la tête.»
Il s’isole avec son coach
Fêter, c’est bien, mais se remettre au boulot, ça l’est encore plus. «J’ai décidé de m’isoler avec mon coach pour m’enlever l’US Open de la
tête. J’avais besoin de retrouver un
peu de sérénité. A Tokyo (début octobre), ce n’était pas encore ça. Ce qui explique ma défaite au premier tour. Puis je n’ai pas pu défendre mes chances à Shanghai et à Paris-Bercy en raison de blessures. Ici, je ne suis pas au top physiquement, mais dans ma tête, au moins, tout est rentré dans l’ordre.»
Un journaliste insiste: «vous êtes beaucoup plus connu et riche. De nouveaux amis ou des jolies filles pourraient vous tourner autour. Est-ce difficile de ne pas céder à
la tentation, de ne pas se laisser distraire?» «Bien sûr qu’il peut y avoir des tentations, répond del Potro. Mais je suis quand même
un type tranquille et mon entourage, mon coach, sont là pour moi. J’ai peut-être gagné l’US Open, mais j’ai toujours le même entraîneur et la même famille. Au-delà de ça, j’ai très envie d’apprendre, de progresser. Je me concentre donc sur le tennis.» Apprendre, progresser, mais sans brûler les étapes. Del Potro a (de nouveau) la tête sur les épaules. «Oui, je veux arriver au sommet, mais je ne veux pas me rendre fou pour cela. Chaque chose en son temps.» Premier objectif, donc: devenir «numéro 3 ou 2» mondial. «En fait, vous pourriez devenir le nouvel Agassi ou le nouveau Safin», pronostique un journaliste. Del Potro: «Pour le coup, je préfère devenir le nouveau Sampras ou le nouveau Federer.» Et le jeune Argentin d’éclater de rire, fier de sa réponse.
Aujourd’hui, en milieu d’après-midi, il aura l’honneur de disputer le premier match du Masters. Face à lui, Andy Murray, soutenu par 17 500 spectateurs. Ça fait peur? «Mais non, pas du tout. Au contraire, c’est excitant. Et être là, c’est déjà génial.»

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L'équipe suisse de beachsoccer comme les M17

En finale! | La magnifique aventure de l'équipe de Suisse à la Coupe du monde de beachsoccer continue: elle s'est qualifiée pour la finale, demain soir contre le Brésil.


© KEYSTONE | Après la Russie en quart de finale (photo) la Suisse a battu l'Uruguay en demi-finale.


SI | 21.11.2009 |


Les Helvètes emmenés par l'irrésistible Dejan Stankovic ont surclassé l'Uruguay 7-4 en demi- finale. Ils défieront le Brésil demain soir à Dubaï pour soulever le trophée.
La Suisse n'a jamais tremblé dans cette rencontre qu'elle a rapidement pris à son compte pour mener 3-0 après 20 minutes de jeu. Le grand artisan de cette performance n'est autre que Stankovic. Avec quatre nouveaux buts au compteur, dont un magnifique ciseau retourné, il conforte sa place de meilleur marqueur de la compétition.
En finale, la tâche sera autrement plus compliquée puisque la Suisse retrouvera le triple tenant du titre brésilien. La sélection «auriverde» n'a laissé aucune chance au

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Rugby, XV de France, France-Samoa

Une bonne récréation

François Trinh-Duc a inscrit deux essais face aux Samoa (DPPI) Coincé entre les chocs face à l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, le match face aux Samoa samedi soir au Stade de France a permis aux Français de répéter leur gamme (43-5). Qu’on se le dise, après les Boks, les Bleus sont prêts à défier les Blacks !
par Aurélien Billot, le 21-11-2009

Confirmer après un exploit n’est d’ordinaire pas une spécialité française. Et pourtant, une semaine après s’est offert le scalp des Champions du monde sud-africains à Toulouse (23-10), les hommes de Marc Liévremont n’ont fait qu’une bouchée des Samoa samedi soir au Stade de France (43-5). Un large succès qu’ils doivent en grande partie à une entame de rêve qui les a vus franchir la ligne à trois reprises en moins d’un quart d’heure. Par Szarzewski d’abord, qui s’échappait du regroupement comme un filou pour ouvrir le score (7-0, 3e), par Clerc ensuite, qui profitait d’un petit coup de pied à suivre de Médard pour inscrire son 23e essai international (14-0, 7e), par Jauzion enfin à la réception d’un coup de pied par-dessus de Parra (21-0, 13e) ! Asphyxiés, les Samoa avaient toutefois l’occasion de réduire la marque par trois fois dans la foulée (16e, 22e, 25e), mais Lui ne connaissait pas la même réussite que Parra, auteur jusque-là d’un 100% sur ses transformations.
Le doublé pour Trinh-Duc
Dans la lignée du demi de mêlée clermontois, tout réussissait aux Français. Même l’arbitrage vidéo qui accordait un nouvel essai aux Bleus sur un ballon porté par on ne sait qui (28-0, 32e). Même s’il n’avait pas fait le plein (54 000 spectateurs), le Stade de France pouvait déjà célébrer ses protégés qui poursuivaient la fête avec un énième essai de Fall, bien servi par Bonnaire au pied (33-0, 37e). A ce rythme-là, on imaginait presque que le record de points inscrits dans un match par le XV de France pouvait tomber (Ndlr : 87-10 contre la Namibie en 1987)… Mais la deuxième période allait finalement s’avérer moins généreuse en essais. Trinh-Duc avait beau s’offrir un doublé (61e, 67e) pour faire grimper la score à 43-0, le jeu était plutôt côté samoan. Ces derniers étaient d’ailleurs logiquement récompensés dans les dernières minutes avec un essai du Castrais Tekori à la suite d’une longue séquence de pilonnage de la ligne française (43-5, 74e). Malgré ce petit coup de moins bien sur la fin, c’est bien avec un capital confiance au plus haut que les Français se présenteront face à La Nouvelle-Zélande dans une semaine à Marseille.

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L’Ecosse bat l’Australie

L’Ecosse et l’Irlande ont respectivement dominé l’Australie (9-8) et les Fidji (41-6) samedi en test-matches.





Grâce à des essais d’Earls (18e et 62e), O’Driscoll (45e) et Kearney (67e), l’Irlande a atomisé les Fidji (41-6). Dans le même temps, l’Ecosse a pris le dessus sur l’Australie (9-8), malgré un essai inscrit à la dernière minute par Cross, Giteau manquant la transformation de la victoire

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L'Angleterre à la peine, l'Ecosse à la fête

Ugo Moyne à la lutte avec Dan Carter
© AFP/Adrian Dennis

Dans son antre de Twickenham, le XV de la Rose s'est incliné 6 à 19 contre la Nouvelle -Zélande.

Battu par l’Australie et poussif contre l’Agentine, l'Angleterre rêvait d'un exploit face aux Blacks. Mais ces derniers ont dominé la rencontre grâce à un essai de Cowan et une belle réussite au pied de Dan Carter qui effectuait son retour. L'Afrique du Sud s'est imposée 32-10 en Italie. Victoire du pays de Galles face à l'Argentine (33-16).
L'Ecosse a, elle, mis fin à une série de 16 défaites consécutives contre l'Australie (9-8). Enfin, l'Irlande a littéralement étrillé les Fidji (41-6).

Plus tôt dans la journée, le Japon avait maté le Canada 27-6.
Mauvaise passe pour l'Angleterre
Sous un temps "so british", entre pluie et nuages, la Nouvelle-Zélande s'est offert sa troisième victoire en autant de test-match (19-6). Face à des Anglais décevants, les Blacks ont fait respecter la logique sans trembler. Si les hommes de Martin Johnson inscrivaient la premiers points de la rencontre, sur une pénalité de Jonny Wilkinson (15e), la première période se résumait à un duel de buteur. Un duel dont Dan Carter, qui effectuait son retour après une suspension pour plaquage haut, allait sortir vainqueur avec quatre pénalités - et une transformation - au compteur contre seulement deux pour son homologue anglais. Cette performance de Carter lui permet d'ailleurs de surpasser Andrew Mehrtens comme marqueur le plus prolifique de la Nouvelle-Zélande (980 points en 65 sélections). Il fallait cependant attendre la seconde période pour assisté au premier et unique essai de la rencontre, signé immy Cowan (56e). En face, l'Angleterre, trop indisciplinée et adepte d'un jeu trop stéréotypé, n'était jamais en mesure de répliquer. Ce nouveau revers du XV de la Rose, le deuxième en trois matches, pourrait bien coûter la tête de Martin Johnson et Rob Andrews à la tête de la sélection britannique. De son côté, la Nouvelle-Zélande, forte de cette nouvelle victoire, abordera confiante sa prochaine étape, face aux Bleus.

L'Italie manque de précision
L'Afrique du Sud s'est, elle, ressaisie une semaine après sa défaite contre la France en maîtrisant (32-10) une équipe d'Italie indisciplinée et manquant de réalisme. Les champions du monde n'ont pas eu à forcer face à des Italiens qui se sont eux-mêmes pénalisés dès l'entame de match avec l'exclusion de Favaro pour un plaquage à retardement sur Fourie du Preez et qui se sont montrés aussi inefficaces au but que l'ouvreur bok Morné Steyn. En supériorité numérique, ils ont d'abord infligé aux Italiens un 12-0 par deux essais de Bryan Habana. Le métronome Morné Steyn était en revanche complètement déréglé, envoyant sur le poteau une pénalité de 30 mètres face aux perches, manquant une transformation, puis une autre pénalité en fin de mi-temps. Heureusement, côté italien ni l'ouvreur Craig Gower ni l'arrière Luke McLean ne profitaient de son infortune. Imprécis au pied, Gower se rattrapait à la main en délivrant une passe subtile pour Garcia qui filait à l'essai (31e). Mais plus le match avançait, plus les espaces se creusaient côté italien et du Preez (52e), sur un service de Rossouw, puis Olivier (72e), scellaient le sort d'une Italie trop approximative.

Ca va mieux pour les Gallois !
Après une victoire peu convaincante face aux Samoa (17-13) le week end dernier, le Pays de Galles s'est rassuré en prenant nettement le dessus sur l'Argentine (33-16) au Millenium Stadium de Cardiff. "C'est une bonne victoire pour nous. Il nous faut encore être plus précis et meilleurs techniquement car nous avons eu de la chance que l'Argentine s'éteigne par moment. Maintenant, nous avons hâte de rencontrer l'Australie", a confié l'ouvreur gallois Stephen Jones à la fin du match. Les joueurs de Warren Gatland, emmené par Jones en parfait chef d'orchestre, n'ont jamais été inquiétés par les Sud-Sméricains. Et ont profité de leurs erreurs pour inscrire trois essais dont un doublé de l'ailier Shane Williams, en pleine forme et revenu à son meilleur niveau. Face au réalisme britannique, les Argentins, derrière le joueur du match, Fernandez Lobbe, ont affiché leur puissance mais ont peiné à refaire leur retard. Rodriguez a inscrit les 16 points de son équipe, profitant notamment d'une faute de Davies pour inscrire un essai (60e). Mais cinq minutes plus tard, une inspiration de Shane Williams donnait une plus grosse ampleur à la victoire du Pays de Galles.

L'Ecosse, 27 ans après
Les Ecossais ont créé la sensation face à l'Australie qu'ils ont battu 9-8. Leur dernière victoire face aux Wallabies remontait à 1982. Antant dire que Murrayfield a exulté au coup de sifflet final. L'Australie a pourtant dominé quasiment toute la partie mais était menée 9-3 à quelques secondes de la fin. Un essai de Tom Cross dans les ultimes instants a redonné de l'espoir aux hommes de Connolly mais l'échec de la transformation par l'ouvreur Matt Giteau n'a pas permis aux Wallabies d'inverser la tendance. C'était alors une explosion de joie dans les travées de Murrayfield. Pour l'Australie, qui visait le Grand Chelem lors de ces test-matches d'automne, la rencontre à Cardiff contre les Gallois samedi prochain revêt désormais d'une importance capitale pour éviter l'humiliation d'une tournée sans victoire.

L'Irlande atomise les Fidji
Une semaine après leur match nul arraché à la dernière minute face à l'Australie (20-20), les Irlandais se sont cette fois imposés largement devant les Fidji (41-6). Les Fidji ont fait illusion 18 minutes avant que Keith Earls n'inscrive le premier de ses deux essais. Huit minutes plus tôt, Johnny Sexton, le grand espoir du rugby irlandais, avait lancé les siens sur le chemin de la victoire avec une pénalité. Earls, O'Driscoll, Kearney et Horgan ont ensuite ajouté quatre essais à la promenade de santé irlandaise. Comme en face, les Fidjiens étaient trop limités offensivement, l'écart s'est vite creusé, surtout que Sexton a livré un parfait 7 sur 7 au pied. De quoi aborder plus sereinement la prochaine échéance face l'Afrique du Sud

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Jacques Vabre: Guillemot-Caudrelier ne lâchent rien
(AFP) – Il y a 12 heures
PARIS — Marc Guillemot et Charles Caudrelier (Safran) en monocoques, défendaient toujours samedi leur première place dans la Transat Jacques Vabre, et cinglaient en mer des Caraïbes vers l'arrivée à Puerto Limon (Costa Rica), 800 milles devant eux (un mille = 1,852 km).
Au classement de 17h00, leurs poursuivants immédiats Kito de Pavant et François Gabart (Groupe Bel) n'avaient pas été localisés, mais, au pointage précédent, ils étaient toujours à environ 70 milles des leaders, prenant et perdant des milles au gré des sautes de vent.
A bord du bateau de tête, l'ambiance semblait au beau fixe samedi, et le rythme soutenu: "C?est agréable, soufflait Caudrelier, ça glisse bien, on a de bonnes conditions. On ne peut pas rêver beaucoup mieux pour une arrivée. En revanche, même s?il fait chaud, c?est toujours le ciré, car il y a de l?embrun! Pour l?instant c?est zéro relâche d?autant qu?on ne maîtrise pas tout. Au portant, ça change vite, de temps en temps, c?est nous qui gagnons quelques milles, et parfois c?est Groupe Bel. Plus on aura un matelas important d?ici l?arrivée, mieux ça ira !".
En multicoques, Franck-Yves Escoffier et Erwan Leroux (Crêpes Whaou!) ont, sauf accident, course gagnée, mais leur pari de reprendre 112 milles à Safran pour passer la ligne en tête semble encore hasardeux. "Il y a peu de différence de vitesse avec les monocoques, du coup on a du mal à revenir. D?autant que l?on est obligé de tirer des bords de vent arrière pour aller jusqu?à l?arrivée", a expliqué Erwan Leroux à la vacation de midi.
Les premiers pourraient couper la ligne lundi ou mardi.
Les positions samedi à 17h00 (16 h 00 GMT)
(Attention: Groupe Bel, en deuxième position mais non localisé à 17h00, ne figure pas sur ce classement NDLR)
Monocoques IMOCA (parcours: 4730 milles)
1. Marc Guillemot-Charles Caudrelier (Safran/FRA) à 808 milles de l'arrivée
2. Mike Golding-Javier Sanso (Mike Golding yacht racing/GBR-ESP) à 280,6 milles des premiers
3. Michel Desjoyeaux-Jérémie Beyou (Foncia/FRA) 530,8
4. Yves Parlier-Patchi Rivero (1876/FRA-ESP) 706,4
5. Alex Pella-Pepe Ribes (W Hotels/ESP) 914,8
6. Roland Jourdain-Jean-Luc Nélias (Veolia Environnement/FRA) 916,9
7. Dee Caffari-Brian Thompson (Aviva/GBR) 937,7
8. Arnaud Boissières-Vincent Riou (Akena Verandas/FRA) 1055,6
9. Samantha Davies-Sidney Gavignet (Artemis/GBR-FRA) 1237,4
Multis 50 (parcours: 5050 milles)
1. Franck-Yves Escoffier-Erwan Leroux (Crêpes Whaou!/FRA) à 920,7 milles de l'arrivée
2. Victorien Erussard-Loïc Fequet (Guyader pour urgence Climatique/FRA) à 1.468,5 milles des premiers
3. Lalou Roucayrol-Amaür Alfaro (Région Aquitaine-Port Médoc/FRA) à 1.700,9
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FC Barcelone
Henry sifflé à son entrée en jeu à Bilbao

Le Français Thierry Henry, cible de vives critiques depuis son contrôle de la main contre l'Eire mercredi, était remplaçant samedi avec le FC Barcelone à Bilbao (1-1), lors de la 11e journée du Championnat d'Espagne, et a été sifflé lors de son entrée en jeu.

Henry est entré sur la pelouse à la 84e minute du match, à la place de Xavi, meilleur joueur de l'Euro-2008 remporté par l'Espagne, dont la sortie du terrain s'est faite en revanche sous l'ovation du public basque.
Défendu par son entraîneur, Josep Guardiola, et par celui de l'Athletic Bilbao, Joaquin Caparros, Henry ne s'est pas montré sur la pelouse de San Mamés lors de l'échauffement du Barça avant le coup d'envoi.
Le capitaine de l'équipe de France ne semblait toutefois pas particulièrement tendu lors de son arrivée à Bilbao samedi en fin de matinée et il discutait normalement avec ses équipiers, selon la radio Cadena Ser.
Une vive polémique entoure la qualification de la France pour le Mondial-2010 après un barrage contre l'Eire remporté grâce à un but décisif amené par une faute de main d'Henry non signalée par l'arbitre.
Malgré les réclamations de l'Irlande et même la suggestion de Henry lui-même, la FIFA a déclaré vendredi qu'il n'était pas question de rejouer le match retour.
«C'est évident qu'il y a main et je crois qu'elle est instinctive. J'ai la certitude absolue que l'arbitre ne la voit pas», avait affirmé vendredi l'entraîneur du FC Barcelone, «Pep» Guardiola.
«On entend vraiment des horreurs sur ce but. C'est le football. Rejouer le match? Sanctionner Henry ? Est-ce qu'on est devenu fou ?», s'était pour sa part interrogé le technicien de l'Athletic Bilbao Joaquin Caparros.
L'attaquant français est qualifié par la presse internationale et irlandaise de «tricheur» et accusé d'avoir volontairement contrôlé de la main le ballon lors de l'action ayant abouti au but français, synonyme de qualification.

[philguerin]

après la fin de carrière loupé de Zidane avec son coup de boule le voici rejoint par Henry et son coup de main.... pas facile de partir en retraite on dirait....

[webamanu]

Tarquini et SEAT champions


Pour la première fois de sa carrière, Gabriele Tarquini (SEAT Leon TDI) est devenu champion du monde de WTCC, le constructeur espagnol Seat étant couronné chez les constructeurs. A 47 ans, l'Italien devient le plus champion du monde FIA de l'histoire. Yvan Muller (SEAT Leon TDI) est son dauphin.


Depuis sa création il y a six ans, le championnat du monde WTCC a toujours rendu son verdict à Macao. 2009 n'a pas dérogé à la tradition. Mais à l'inverse de 2008, Gabriele Tarquini (SEAT Leon TDI) a devancé Yvan Muller (SEAT Leon TDI). A 47 ans, l'Italien devient le plus vieux champion de l'histoire de la FIA. "Ça faisait très longtemps que je l'attendais", s'est exclamé le Transalpin, à l'issue d'une course interrompue au drapeau rouge à trois tours du terme, suite à un accident spectaculaire entre Felix Porteiro (BMW), Franz Engstler (BMW) et Andre Couto (Seat Leon). "J'étais concentré dans ma voiture, prêt à repartir. Quand j'ai vu tout le monde sourire et certains pleurer, j'ai compris que la course ne repartirait pas", a expliqué Gabriele, qui occupait alors la 5e place.



Un an après avec goûté au sacre mondial, Yvan Muller termine cette fois à la place du battu. Quatrième sur la grille lors de la course 2, l'Alsacien a rapidement dépassé son coéquipier Tiago Monteiro mais n'a rien pu faire face aux BMW sur un circuit où il est quasiment impossible de dépasser. Tout sourire sur le podium, le champion du monde 2008 a confié qu'il n'était "pas trop déçu". "Gabriele (Tarquini) est un ami et un grand champion. Il y a beaucoup de respect entre nous. On a vécu de belles émotions ensemble tout au long de la saison. Bien sûr, j'aurais préféré gagner mais quite à ne pas gagner, je préfère que ce soit Gabriele le champion", a déclaré Muller, avec une grande dignité.



BMW fait la grimace
Détendu et heureux, le visage du Français contraste avec ceux de ses deux prédécesseurs à l'arrivée de la course 2. Malgré le doublé de BMW (Farfus devant Müller), le constructeur allemand a laissé échapper pour la deuxième année consécutive les deux couronnes mondiales. Eliminé de la course au titre pilote lors de la première manche, Augusto Farfus s'était laissé dépasser pour terminer 8e et partir en pole lors de la course 2. Stratégie payante mais inefficace puisque les SEAT n'ont pas commis d'erreur. "C'était une saison fantastique. Malheureusement, nous n'avons pas été compétitifs lors des toutes premières courses. Nous nous attendions à remporter au moins l'un des deux championnats", a admis le Brésilien, auteur de six victoires en 2009.



Même son de cloche chez son coéquipier allemand Jörg Müller qui parle "d'émotions mélangées". "Nous sommes assez tristes. Nous voulions tout fait pour ramener le titre constructeurs", a avoué "l'animal". Qu'il s'agisse de Farfus ou de Müller, les deux pilotes ont aussi évoqué leur avenir en WTCC, avec la même réponse : "Je ne sais pas mais j'espère rester chez BMW". L'avenir du constructeur allemand est toujours incertain pour la saison 2010, tout comme celui de SEAT qui prendra une décision dans le courant de la semaine prochaine. Des rumeurs de plus en plus insistantes envoient néanmoins Yvan Muller chez Chevrolet, à la place de Nicolas Larini, qui a annoncé son départ samedi.



Muller, la boîte après "la boîte"
La saison s'est donc terminée sur un bémol. Trois nouveau pilotes vont passer par le centre hospitalier. Si Andre Couto et Felix Porteiro se sont sortis indemnes du carton de la course 2, l'état de Franz Engstler était plus préoccupant. Cet incident s'ajoute à celui de vendredi où Yvan Muller, Gabriele Tarquini et James Thompson avaient été évacués sur une civière. Si le Britannique n'a pas pris le départ dimanche, les deux pilotes SEAT ont serré les dents durant les deux courses. "J'ai mal partout", a assuré le Français après la deuxième manche. "C'est quand même amusant de se retrouver maintenant avec Gabriele après avoir passé notre vendredi ensemble à l'hôpital. Maintenant on va aller dans un club boire un bon verre."


Ambiance tout aussi détendue pour Tarquini qui réalise seulement qu'il est passé tout prêt de l'échec. "J'ai été deux fois à l'hôpital vendredi ! Quand j'ai vu dans quel état était la voiture, je me suis dit que le championnat était terminé. Mais l'équipe a fait un travail fantastique, tout était réparé et la voiture fonctionnait super bien", a conclu le nouveau champion du monde.



Eurosport - Damien SIMONART