Le feuilleton de la reprise de l’écurie Sauber a connu hier un nouvel épisode, avec l’annonce de son rachat par celui qui l’a fondée, voici 31 ans, et qui l’a menée jusqu’en F1 où elle officia de 1993 à 2005, date à laquelle elle devenait BMW. Jusqu’au retrait de la firme de Munich, décidé cet été.
Cet ultime épisode remet sur les rails l’équipe basée à Hinwil, avec deux conséquences: les installations d’avant-garde (soufflerie, supercomputer, etc) restent fonctionnelles, l’essentiel des emplois est préservé (250 sur 388), et Peter Sauber reprend les commandes… même si c’est contre son gré! «Je ne tenais pas vraiment à sortir de ma retraite, admet-il, mais je devais tout faire pour assurer la survie de l’écurie…». A Hinwil, on remarque d’ailleurs que les difficiles tractations de ces trois derniers mois lui ont redonné goût: «Il est à nouveau motivé à 100%», assure Hanspeter Brack, son porte-parole. Pourquoi tant de hâte?
Mais, en lançant par e-mail, hier matin à 10 h 03 une convocation pour une conférence de presse tenue deux heures plus tard au siège de l’écurie, BMW trahissait une urgence suspecte. A Hinwil pourtant, on voit les choses simplement: «La signature de l’accord de vente entre BMW et Sauber est intervenue hier soir (lisez jeudi) à 23 h 45, après un marathon légal de presque 24 heures non-stop, et nous avons jugé qu’il n’y avait aucune raison d’en retarder l’annonce. Cela nous aurait reportés à lundi prochain, en laissant tout un week-end de spéculations et de rumeurs inutiles…». Voilà, en revanche, qui ressemble bien à Peter Sauber.
Il n’en reste pas moins que, depuis fin juillet et l’abandon brutal du programme F1, BMW a fait preuve d’une maladresse rare – pour ne pas parler d’arrogance. Ainsi, Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, aurait été prévenu au dernier moment du retrait de BMW, et il l’a très mal pris. Par la suite, BMW a refusé la première tentative de rachat de Peter Sauber, jugeant l’offre financièrement trop basse. La rancœur d’Ecclestone
L’affaire s’est faite quelques semaines plus tard avec le mystérieux fonds d’investissement Suisse à capitaux orientaux QADBAK, présenté comme le sauveur, et dont Peter Sauber se portait garant.
Cette seconde décision accentuait la rancœur d’Ecclestone, qui voulait forcer BMW à vendre Sauber à certains «amis» du projet malaisien qui reviendra l’an prochain en F1 sous le nom de Lotus. Comme par hasard, la FIA de Max Mosley donnait peu après la place de BMW sur la grille 2010 à Lotus plutôt qu’à QADBAK Sauber! Et les doutes qui surgissaient alors rapidement au sujet d’un personnage de QADBAK déjà impliqué dans divers scandales financiers en Angleterre n’étaient certainement pas innocents.
Mi-novembre, les premières rumeurs d’un échec de la vente de l’écurie à QADBAK arrivaient sur le tapis. Elles ont été confirmées hier par la reprise de Peter Sauber. BMW ne donne aucune indication, et Hinwil refuse d’alimenter la polémique: «La reprise de BMW Sauber par QADBAK était soumise à certaines conditions, et celles-ci n’étaient plus remplies», se limite à dire Peter Sauber.
L’une d’elles était l’assurance d’être accepté parmi les 13 équipes inscrites, ce qui n’est pas encore le cas. Raison pour laquelle la revente de l’écurie à Peter Sauber ne sera effective que lorsque la FIA aura officialisé son inscription. «Viable et acceptable»
Peter Sauber se dit toutefois confiant, et l’arrivée au pouvoir du nouveau président de la FIA, Jean Todt, avec qui il a toujours entretenu d’excellentes relations, n’est pas étrangère à la bonne résolution de ce déplorable «micmac».
Sauber va pouvoir aller de l’avant, car si la construction de la future monoplace – à moteur et boîte de vitesses Ferrari - s’est poursuivie comme si de rien n’était, il reste à en déterminer les sponsors, puis les pilotes. Rien n’a filtré sur les montants en jeux, «mais c’est une solution viable pour l’écurie et acceptable pour BMW» résume laconiquement Sauber.
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
29/11/2009, 12h06
Rugby - Test-matchs
29/11/2009 - 10:08Les raisons d'une marée noire
Dépassés, les Bleus n’ont pas su endiguer la marée noire qui s’est abattue sur Marseille samedi soir. Voici, en quelques points, les principales raisons de cette défaite (12-39), que certains qualifient même de naufrage.
L’un des "gros regrets" de Marc Lièvremont après la défaite contre les All Blacks tenait dans l’absence d’essais côté français. Les Bleus ont eu des occasions mais ils ne les ont jamais concrétisées. Pire, ils ont laissé leurs adversaires franchir la ligne à cinq reprises et leur infliger un cinglant 39-12. Pourquoi ? Parce qu’ils ont péché dans des secteurs clé. Réponse en détails.
Une défense débordée
C’était flagrant samedi à Marseille : dès qu’ils accéléraient le jeu, les All Blacks prenaient la défense française de vitesse. Au centre du terrain, les franchissements, de Nonu notamment, ont fait très mal aux Bleus.
"Nous ne les avons pas assez pressés dans nos montées défensives", analyse le flanker Fulgence Ouedraogo. "On ne se replaçait pas assez vite, on n’a pas mis assez de pression sur Carter notamment, qui a fait un grand match. Il a fait un peu ce qu’il voulait. Il jouait en avançant à chaque fois et après c’était dur de combler les espaces. Il aurait fallu monter avec beaucoup plus d’agressivité pour ne pas les laisser manœuvrer." Mais les ballons arrivaient aussi très vite sur les extérieurs et les Néo-Zélandais ont pu exploiter de nombreux surnombres. Le pilier Nicolas Mas confirme : "Les ballons arrivaient vite sur les ailes, ils ont mis beaucoup de rythme et cela nous a un peu déstabilisés".
Des difficultés dans la conservation du ballon "C’est là qu’il faut qu’on soit plus performant : dans la conservation du ballon. Cela les aurait empêchés de jouer."Damien Traille, au moment d’analyser la défaite des siens, insistait avant tout sur le nombre hallucinant de munitions rendues par les Bleus et dont les Blacks se sont délectés. Le jeu au pied, notamment, a été déficient, mais les Français ont aussi rendu des ballons à l’impact ou dans les rucks. Un véritable hara-kiri. "Ils ont su utiliser nos ballons perdus, poursuit l’arrière biarrot. On savait que c’était leur points fort et ça n’a pas loupé, notamment en première mi-temps. On s’est trop vite débarrassé du ballon et on a pris un essai qui nous a fait mal (Muliaina, 23e, après un coup de pied inopportun de Clerc NDLR)."
La bataille des rucks perdue
Les Français avaient en partie construit leur victoire contre l’Afrique du Sud sur leur domination dans les zones de rucks. Agressifs en diable, ils avaient ralenti les ballons des champions du monde et les avaient empêché de jouer. Ils avaient d’ailleurs récupéré de nombreuses munitions sur des turn-over. Samedi à Marseille, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Ce sont les Blacks qui sont sortis gagnants du combat au sol. "Nous avons perdu la bataille des rucks, nos sorties de balles étaient ralenties et nous n’avons pas contesté le ballon. Nous ne les avons pas agressés" , déplorait le capitaine Thierry Dusautoir devant les journalistes en conférence de presse. L’entraîneur des avants Didier Retière lui ne parlait pas d’un manque d’agressivité mais plutôt d’une énergie mal canalisée : "Nous avons été présents dans le combat, nous avons essayé de déplacer le jeu mais nous nous sommes usés dans ces phases de combat stériles et eux ont mis de la vitesse derrière. Nous avons laissé trop de forces dans ce secteur. Cela s’est par exemple ressenti sur les soutiens. Les joueurs n’étaient plus réactifs à ce niveau."
Les mauvais lancements de jeu
En début de match, la mêlée française a été dominatrice. Elle a même récolté une pénalité dès le premier affrontement direct des deux packs, à la 2e minute de jeu. Pourtant, les Bleus n’ont jamais su réellement mettre à profit les bons ballons captés en touche ou en mêlée et la prise de la ligne d'avantage n'a été qu'épisodique sur les premiers temps de jeu. Au contraire des Blacks, qui ont notamment marqué le premier essai à la 8e minute sur leur première touche dans les 30 m tricolores. La mêlée française si performante lors des deux premiers tests, a ensuite été bien maîtrisée par ses adversaires. "Elle nous a permis de bénéficier de quelques pénalités et de bras cassés mais c’est vrai que ça ne leur a pas fait aussi mal qu’aux Sud-Africains", avouait le pilier le plus capé de l’histoire du rugby français, Sylvain Marconnet. "Ils se sont nourris de nos fautes."
On apelle ça prendre une leçon de rugby ...
Dernière modification par Texas Terror ; 29/11/2009 à 12h09.
Meilleure attaque: Stade français - 355 points
Meilleure défense: Perpignan- 194 points
Meilleur réalisateur: James (Clermont) - 145 points
Meilleur buteur: James (Clermont) - 145 points
Meilleur marqueur: Fall (Bayonne), Gasnier (Stade français), Nalaga (Clermont) - 5 essais
Comme souvent au mois de novembre, le Top 14 est partiellement faussé par l'absence des internationaux. Si Toulouse a su s'en tirer à domicile face à Montauban, il n'en a pas été de même pour le Stade fançais. Les Parisiens ont subi face à Toulon leur 3e défaite à domicile cette saison.
EN HAUSSE : Brive
Après six tentatives infructueuses, Brive a enfin gagné en déplacement. Un succès sans bavure (3-25) à Montpellier, avec le bonus offensif en prime. Beaucoup plus rigoureux, les Corréziens ont dépollué leur jeu. Ils ont aussi profité du non-match des Héraultais, qui se sont peut-être vus trop beaux après leurs quatre victoires consécutives. Emmené par un super Alexis Palisson, auteur de deux essais et 16 points au total, le CAB dépasse du coup son adversaire du jour au classement pour se hisser à la 9e place. Une victoire particulièrement bienvenue avant d'affronter trois très gros morceaux, Toulouse, Clermont et Perpignan.
EN BAISSE : Stade français
Battu à domicile par Toulon (18-22) de façon un peu cruelle avec cet essai refusé (logiquement) à Julien Arias sur arbitrage vidéo à la dernière seconde, le Stade français a effectué une bien mauvaise opération lors de cette 14e journée. Les Parisiens étaient, il est vrai, privés de 18 joueurs vendredi soir et les Toulonnais eux-mêmes ont reconnu qu'ils avaient profité des circonstances pour signer un gros coup. Mais au-delà des causes, il y a les conséquences. Le Stade français s'est incliné pour la troisième fois à la maison. En huit matches, cela fait tout de même beaucoup. Comme il n'a toujours pas gagné à l'extérieur, son bilan est aujourd'hui négatif: 5 victoires pour 6 défaites. Si la saison régulière s'arrêtait maintenant, Paris ne serait pas qualifié pour les phases finales.
LE JOUEUR : Aurélien Rougerie (Clermont)
Au moment même où le XV de France se faisait gentiment détruire par les All blacks à Marseille, Aurélien Rougerie participait à la première victoire de Clermont depuis un mois et demi. Succès face à Bourgoin auquel le capitaine de l'ASM a pris une part active. Aligné au centre de l'attaque auvergnate, il a été omniprésent, étant notamment à l'origine du deuxième essai clermontois. Boudé par l'équipe de France, Rougerie peut se concentrer à 100% sur son club. A l'heure où les cadors du championnat sont dépouillés par les sélections, ce n'est pas l'ASM qui s'en plaindra...
L'ESSAI : Ibrahim Diarra (Castres)
Le Castres Olympique est toujours sur son petit nuage. Les tarnais ont corrigé Biarritz vendredi à Pierre-Antoine, inscrivant trois essais. Le dernier, celui du bonus, fut aussi le plus beau, comme une réponse à ceux qui reprochaient aux CO d'être un leader restrictif, ne proposant pas assez de jeu. Tout est parti d'un ballon de récupération dans les 22m castrais. Teulet a lancé le contre, bientôt relayé par McIntyre. Ce dernier a percé avant de trouver Chris Masoe intérieur, lequel a ensuite offert le ballon sur sa gauche à son compère de la troisième ligne Ibrahim Diarra pour une course de 25 mètres vers la terre promise. Un mouvement magnifique de fluidité.
LA STAT : 6
A part la victoire, il n'y aura pas grand chose à retenir du tout petit match livré par le Racing devant Albi, à Colombes. Mais ces quatre points sont bons à prendre pour les Ciel et Blanc, qui ont tout de même signé face à la lanterne rouge leur 6e victoire consécutive, un record cette saison dans le Top 14. Pas mal, pour un promu, même si les hommes de Pierre Berbizier ont joué cinq fois à domicile au cours de cette série. Reste qu'à la faveur de la défaite du voisin parisien, le Stade français, le Racing se hisse dans les six premiers pour la première fois depuis trois mois. Il peut partir tranquille à Biarritz pour y disputer mercredi un match en retard où il aura tout à gagner.
LA DECLA : Guy Novès (Toulouse)
"On a fait jouer des joueurs blessés, des revenants, on a du faire avec ce qu'on avait et finalement on s'en sort, on a pris quatre points". Très remonté en début de semaine lors d'un entretien accordé à notre site, le manager toulousain redoutait à juste titre la venue de Montauban. Privé de 20 joueurs, le Stade a finalement obtenu une victoire précieuse.
Eternel outsider, Nikolay Davydenko (no 6) tient enfin un grand titre. Le Russe a remporté le Masters de Londres en dominant en finale l'Argentin Juan Martin Del Potro (no 5) 6-3 6-4.
le 29 novembre 2009,
LeMatin.ch & les agences
Battu lors de son premier match de la semaine par Novak Djokovic, Davydenko n'a plus rien lâché depuis, s'offrant le scalp de tous les vainqueurs des Grands Chelems 2009: Rafael Nadal en poule, Roger Federer en demi-finale et finalement Del Potro.
Cette consécration est méritée pour le joueur de Volgograd, modèle de régularité avec notamment cinq participations consécutives au Masters. Le contemporain de Federer (28 ans) n'a aussi rien volé en finale où, plus métronome que jamais, il a dégoûté Del Potro. Seules alertes, les trois balles de break contre lui étaient sauvées de main de maître: coup droit gagnant, ace, service-volée.
Après 1h23 de match, Davydenko bouclait la partie la plus courte du Masters sur une dernière faute de son adversaire. D'habitude peu expressif, il laissait exploser sa joie au moment de devenir le premier Russe sacré dans un Masters. On rappellera aussi qu'il avait été battu l'an dernier à Shanghaï en finale de cette même compétition par Djokovic.
Paradoxalement, c'est un début de saison raté qui a favorisé son succès lors du dernier tournoi de l'année. Blessé au talon gauche, Davydenko n'avait quasiment pas joué jusqu'en avril, lui permettant d'économiser des forces par rapport à des rivaux qui sont arrivés "grillés" au Masters.
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
29/11/2009, 17h56
Première victoire du couple Loeb au Rallye du Var
AUTOMOBILISME | Sébastien et Séverine Loeb (Citroën C4 WRC) ont remporté dimanche le 55e Rallye du Var, leur toute première victoire en couple dans un rallye officiel.
Parti dimanche matin, sous une pluie battante et sur des routes détrempées, avec 34 secondes de retard sur le Belge Pieter Tsjoen (Ford Focus WRC), Loeb n'a eu besoin que de deux épreuves spéciales, La Garde Freinet (ES9, 10 km) et Vidauban (ES10, 32 km), pour reprendre les commandes du rallye.
Le sextuple champion du monde, dominateur depuis le départ, avait perdu la tête du rallye samedi en fin de journée à la suite d'une erreur de pointage de sa copilote d'épouse, sanctionnée par trois minutes de pénalité.
Le couple Loeb a ensuite bouclé tranquillement la 11e et dernière spéciale (Collobrières, 33 km)... en signant quand même son 10e temps scratch, puis est rentré au port de Sainte-Maxime pour monter sur le podium final.
Derrière les Loeb, Stéphane Sarrazin (Peugeot 207 S2000), meilleur temps dans l'ES9 et auteur d'une belle remontée, a pris la 2e place, devant Patrick Henry (Peugeot 307 WRC), battu de trois points par Canivenq pour le titre de champion de France.
Classement final:
1. Sébastien Loeb-Séverine Loeb (FRA/Citroën C4 WRC) 2 h 31:17.6
2. Stéphane Sarrazin-Jacques-Julien Renucci (FRA/Peugeot 207) à 1:56.5
3. Patrick Henry-Magali Lombard (FRA/Peugeot 307 WRC) 2:27.1
...
29. Robert Kubica-Michal Kusnierz (POL/Renault Clio R3) 16:37.3
54. Daniel Elena-Olivier Campana (MON-FRA/Citroën C2 R2 Max) 23:31.7
Le Canadien Manuel Osborne-Paradis s'est imposé dans le super-G de Lake Louise. Il signe ainsi son deuxième succès en Coupe du monde en devançant deux Autrichiens: Benjamin Raich et Michael Walchhhofer. Les Suisses ont placé 3 des leurs dans les dix.
Un jour après la démonstation helvétique en descente, le super-G n'a pas autant convenu aux protégés de Martin Rufener. Carlo Janka, sixième et meilleur Suisse, a une nouvelle fois fait preuve d'une constance qui le propulsera forcément vers les sommets de la hiérarchie mondiale. Le deux Didier ont su la jouer placé, ils terminent dans les dix. Didier Défago a pris la neuvième place malgré une trajectoire un peu trop directe à l'entrée du "Fall Away". Didier Ciche a quant à lui terminé dixième, au terme d'une course solide.
Un nouvel incident a émaillé la course. Après la terrible chute de T.J. Lannning la veille en descente, c'est John Kucera qui a connu un écart coupable. Le Canadien, champion du monde de descente, a chuté lourdement lors d'un virage à grande vitesse et a dû être évacué par hélicoptère.
Lake Louise (Can). Coupe du monde messieurs. Super-G: 1. Manuel Osborne-Paradis (Can) 1'32''93. 2. Benjamin Raich (Aut) à 0''24. 3. Michael Walchhofer (Aut) à 0''62. 4. Erik Guay (Can) à 0''75. 5. Robbie Dixon (Can) à 0''79. 6. Carlo Janka (S) à 0''86. Puis: 9. Didier Défago (S) à 0''95. 10. Didier Cuche (S) à0''99. 16. Tobias Grünenfelder (S) à 1''29. 20. Ambrosi Hoffmann (S) à 1''70. 29. Patrick Küng (S) à 2''24. 32. Silvan Zurbriggen (S) à 2''33. Eliminés notamment: Cornel Züger (S). Marco Büchel (Lie). John Kucera (Can). Stefan Goergl (Aut). Hannes Reichelt (Aut).
Le Canadien Manuel Osborne-Paradis s'est imposé dans le super-G de Lake Louise. Il signe ainsi son deuxième succès en Coupe du monde en devançant deux Autrichiens: Benjamin Raich et Michael Walchhhofer. Les Suisses ont placé 3 des leurs dans les dix.
Un jour après la démonstation helvétique en descente, le super-G n'a pas autant convenu aux protégés de Martin Rufener. Carlo Janka, sixième et meilleur Suisse, a une nouvelle fois fait preuve d'une constance qui le propulsera forcément vers les sommets de la hiérarchie mondiale. Le deux Didier ont su la jouer placé, ils terminent dans les dix. Didier Défago a pris la neuvième place malgré une trajectoire un peu trop directe à l'entrée du "Fall Away". Didier Ciche a quant à lui terminé dixième, au terme d'une course solide.
Un nouvel incident a émaillé la course. Après la terrible chute de T.J. Lannning la veille en descente, c'est John Kucera qui a connu un écart coupable. Le Canadien, champion du monde de descente, a chuté lourdement lors d'un virage à grande vitesse et a dû être évacué par hélicoptère.
Lake Louise (Can). Coupe du monde messieurs. Super-G: 1. Manuel Osborne-Paradis (Can) 1'32''93. 2. Benjamin Raich (Aut) à 0''24. 3. Michael Walchhofer (Aut) à 0''62. 4. Erik Guay (Can) à 0''75. 5. Robbie Dixon (Can) à 0''79. 6. Carlo Janka (S) à 0''86. Puis: 9. Didier Défago (S) à 0''95. 10. Didier Cuche (S) à0''99. 16. Tobias Grünenfelder (S) à 1''29. 20. Ambrosi Hoffmann (S) à 1''70. 29. Patrick Küng (S) à 2''24. 32. Silvan Zurbriggen (S) à 2''33. Eliminés notamment: Cornel Züger (S). Marco Büchel (Lie). John Kucera (Can). Stefan Goergl (Aut). Hannes Reichelt (Aut).
dis moi Norton c'est le fils du Grand Zurbriggen que j'ai connu???
au départ j'ai cru qu'il y avait eu une raz de marré suedois... çà serait pas plutôt (CH)à la place de (S)?
Champion du monde en titre, le Canadien John Kucera a été opéré d’une fracture du tibia et du péroné de la jambe gauche à la suite de sa chute dans le super-G de Coupe du monde de Lake Louise.
le 30 novembre 2009,
LeMatin.ch & les agences
Le champion du monde en titre de descente, dont la lourde chute avait entraîné une longue interruption de course, a été opéré à l’hôpital de Banff et sera absent aux jeux Olympiques de Vancouver (12-28 février), a également indiqué l’ACA, qui ajoute que le jeune homme de 25 ans se concentrera sur sa rééducation afin d’être prêt pour le début de la saison 2010/2011.
Parti avec le dossard 16, Kucera, qui avait fini 2e à Lake Louise la saison dernière et avait remporté cette épreuve fin 2006, est tombé en négociant un virage dans le mur. Déposé sur une civière, il avait ensuite été hélitreuillé en bas de la piste pour recevoir les premiers soins.
Samedi à Lake Louise, Kucera avait pris la 6e place de la descente.
Sa grave blessure intervient 24 heures après celle de l’Américain TJ Lanning lors de la descente. Ce dernier, transporté lui aussi à l’hôpital de Banff, s’est cassé une vertèbre du cou et s’est disloqué le genou gauche mais sans dommage ligamentaire, selon des informations de la Fédération américaine.
L’Américain de 25 ans attendait dimanche d’être transporté vers un hôpital de Vail, dans le Colorado. "Ce sont des blessures sérieuses mais la fracture vertébrale a été faite sans déplacement et ne semble pas requérir une opération à l’heure actuelle", a indiqué le médecin de l’équipe des Etats-Unis Richard Quincy.
Le descente et le super-G de Lake Louise étaient les deux premières épreuves de vitesse de la saison.
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
29/11/2009, 08h19
mange un castor tu sauves un arbre
Mode linéaire
