Toutes New sportives autres que la moto

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AUTOMOBILISME

Prost, prénom Nicolas. fils de...


Image © Yvain Genevay


Pas toujours facile de se nommer Prost quand on choisit la même carrière que papa. Nicolas, 28 ans, se confesse.
Jean-Claude Schertenleib - le 08 décembre 2009, 20h49
Le Matin


RENCONTRE
ROMANEL-SUR-LAUSANNE

Nicolas, être le fils de..., c'est tout avantage, non?
Au début, c'est vrai que ça ouvre des portes. L'attention se focalise certainement plus sur un jeune pilote qui fait ses gammes et qui s'appelle Prost.
Donc, que du bonheur?
Attention, la situation est plus complexe que cela. Le nom Prost ouvre des portes, c'est clair, mais on va aussi regarder de beaucoup plus près l'évolution du fils de... Et, là, il n'y a qu'une recette: être rapide. Sinon, bonjour les quolibets!
Cela peut donc devenir un désavantage?
Dans la mesure où il y a tellement d'attention sur soi, oui. Si les résultats ne viennent pas, on commencera de dire: «Voyez, on parle trop de lui, juste parce qu'il est le fils d'Alain Prost.» Il a donc fallu que je commence de gagner pour que l'on oublie un peu mon nom.

Quand vous étiez gamin, il a toujours été évident que vous deviendriez un jour, comme papa, pilote automobile?
J'ai toujours voulu être un sportif d'élite. J'ai pratiqué le ski, le football, le golf... jusqu'à la révélation.
La révélation?
Quand j'ai goûté aux sports mécaniques ( formule Campus, en 2003 ), j'ai compris que c'était le domaine où j'étais le plus à l'aise.
Et qu'ont dit vos parents?
Ils ne m'ont jamais poussé pour que je choisisse la même discipline que papa, mais ils ont accepté mon choix.
Et, aujourd'hui, il doit être plutôt content, papa Alain?
Alors ça, il faut lui demander!
Etre fils d'un des plus grands champions de l'histoire, c'était comment?
Quand papa a mis un terme à sa carrière, j'avais à peine 10 ans. Je ne suis pas sûr que je réalisais vraiment ce qu'il représentait pour le public. Et puis...
Et puis?
Eh bien, nous habitions déjà en Suisse depuis longtemps. Et, dans ce pays, il y a un immense respect de la vie privée.
Oui, mais à l'école, on devait bien vous chambrer quelques fois, non?
Bien sûr, il y a eu quelques bagarres homériques. Mais rien de bien grave.
A vous entendre, cette célébrité familiale aurait été plus difficile à vivre ailleurs?
J'ai l'impression. Vous savez, la Suisse est très particulière pour cela. A l'époque, il y a des fans de papa qui sont venus jusque dans notre village et qui cherchaient notre maison. Ils se sont approchés de voisins directs, et ceux-là ne savaient même pas qu'un champion de formule 1 vivait juste à côté.
Et aujourd'hui, le rôle de papa Alain dans votre carrière?
Premièrement, il travaille beaucoup, donc il ne m'accompagne que rarement sur les circuits. En plus, il a un peu peur de déranger s'il vient.
Il craint que l'intérêt se focalise trop autour de lui?
Il sait surtout que dans ce métier il faut savoir tracer tout seul son chemin.
Mais il vous donne quand même quelques conseils?
Oui, mais certainement plus sur les attitudes à avoir dans certaines circonstances, sur des choix stratégiques importants - quelle catégorie choisir, quelle équipe -, que sur le pilotage.

Ce sont donc plus des conseils père-fils...
... que pilote à pilote, oui.

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Ligue des champions: Marseille et la Juventus sortis manu militari
(AFP) – Il y a 7 heures
PARIS — L'exploit n'a pas eu lieu à Marseille, logiquement battu et éliminé par le Real Madrid (1-3), tandis que le Bayern a su en créer un en venant fesser et doubler la Juventus Turin (4-1), mardi lors de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions.
Alors qu'aucune des huit équipes jouant à domicile ne s'est imposée, Français et Italiens sont reversés en Europa League.
Groupe A:
Maccabi Haïfa (ISR) - Bordeaux (FRA) 0-1: Déjà qualifié et assuré de finir en tête, Bordeaux était venu à Haïfa sans réel enjeu et avec son équipe B. Le Maccabi n'en a pas profité, contrairement à Jussie qui profitait d'une erreur précoce de Masilela pour marquer. Ensuite, les Girondins, toujours invaincus, ont géré tranquillement devant une équipe démobilisée qui finit sans le moindre but ni le moindre point inscrit.
Juventus Turin (ITA) - Bayern Munich (GER) 1-4: Cruelle désillusion pour la Juve, en position favorable avant le match et mise sur orbite par le 1er but européen de la saison de Trezeguet, avant de finalement s'incliner lourdement devant le Bayern, miraculé et qualifié à sa place !
Les Bavarois ont commencé à renverser le score grâce à un penalty de leur gardien Butt, avant d'accélérer en 2e période. Les réalisations d'Olic, Gomez et Timoshchuk vont sûrement laisser des traces dans l'équipe de Ferrara...
Car la qualification en Ligue Europa des Turinois, trahis pas Marchisio sur le 2e but du Bayern, a plus des allures de sanction que de récompense...
Groupe B:
Wolfsburg (GER) - Manchester United (ENG) 1-3: "MU", qui n'en avait pas vraiment besoin et achève tranquillement sa promenade de santé à la 1re place, peut remercier son vétéran Owen, auteur de trois buts en fin de périodes (44, 83, 90). Entre-temps, l'égalisation de Dzeko (56), son 4e but, n'a pas pesé lourd.
Besiktas (TUR) - CSKA Moscou (RUS) 1-2: Buteurs, Krasic et Aldonin sont les héros d'une soirée russe achevée triomphalement malgré le but turc de Bobo. Grâce à eux, le CSKA double Wolfsburg, battu par Manchester et finalement 3e, et achève la 1re phase à la 2e place du groupe.
Groupe C:
Marseille (FRA) - Real Madrid (ESP) 1-3: Malgré sa bonne volonté, l'OM n'a pu réaliser l'exploit sur lequel il misait. Proprement dominés, les Olympiens ont craqué sur les coups de pied arrêtés, à commencer par un coup franc direct de ce diable de Ronaldo, finalement auteur d'un doublé après les avoir déjà fait souffrir à Santiago Bernabeu.
Après de nombreuses occasions manquées, Albiol, à la réception d'un corner, doublait même la marque d'un Real à peine ralenti par l'égalisation (11e) d'un Lucho... en manque de réussite sur un penalty provoqué par Niang.
Zurich (SUI) - Milan AC (ITA) 1-1: Un moment devant, Zurich aura donc parfaitement joué son rôle d'arbitre, même si l'OM, finalement devancé par Milan, n'a pas su en profiter.
Malgré l'ouverture du score de Gajic, un penalty de Ronaldinho a permis à l'équipe de Leonardo, tous deux ex-Parisiens, de tenir son rang à Zurich qui a fini à dix.
Groupe D:
Atletico Madrid (ESP) - Porto (POR) 0-3: Dans le groupe où tout était déjà joué, Porto, déjà qualifié, n'a pas traîné, pliant la rencontre dans le premier quart d'heure. Un petit but de Bruno Alves (2e), suivi du 3e de Falcao (14e) dans l'épreuve, a suffi, avant que Hulk ne scelle la marque.
Chelsea (ENG) - Apoel Nicosie (CHY) 2-2: Assurés de la 1re place, les Anglais, avec une moitié d'équipe inexpérimentée, ont mis le même délai pour se régler que Porto pour crucifier un peu plus l'Atletico. Dans l'intervalle, Zewlakow a cru qualifier l'Apoël pour la Ligue Europa en ouvrant la marque (6e). Mais Drogba et Essien ne l'entendaient pas ainsi, permettant à Chelsea de virer en tête à la pause. L'égalisation de Mirosavljevic permet à Nicosie, finalement 4e, de relever la tête.

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L’Inter et Barcelone prennent le bon wagon

LIGUE DES CHAMPIONS | Les Italiens et le tenant du trophée participeront au printemps aux 8es de finale.


© AP | Samuel Eto’o a mis sur orbite l’Inter dès la demi-heure de jeu grâce à une inspiration géniale de Balotelli.


SI | 10.12.2009 |


Il n'y a pas eu de tremblement de terre dans le groupe F de la Ligue des champions. Détenteur du trophée, le FC Barcelone, qui s'est imposé 2-1 à Kiev, et l'Inter Milan, qui a battu 2-0 Rubin Kazan, ont obtenu leur qualification pour les 8es de finale.
Malgré une entame de match catastrophique avec l'ouverture du score de Milevskiy à la… 2e minute sur une bourde de Victor Valdés, les Catalans ont imposé leur extraordinaire jouerie pour redresser la barre. L'égalisation survenait à la 33e avec Xavi, qui surgissait sur un centre d'Abidal pour conclure une action collective une fois encore digne du manuel.
Ce but changeait tout. Barcelone aurait pu être éliminé en s'inclinant 2-0. Mais la réussite de Xavi redonnait un matelas confortable aux Catalans, qui ont parfaitement géré la suite de la rencontre. C'est le nouveau Ballon d'Or Lionel Messi qui inscrivait le but de la victoire à la 86e en trouvant, sur un coup-franc, la lucarne de Shovkovskiy.
Balotelli comme Ronaldo
A San Siro, face au Rubin Kazan dans le match qui était vraiment pour lui celui de tous les dangers, Jose Mourinho a pris tous les risques. Il a, en effet, aligné Sneijder en soutien direct des trois attaquants, Eto'o, Milito et Balotelli, qui fut l'homme du match.
Ce choix de miser sur l'attaque à outrance n'a pas payé tout de suite. Les Russes furent, en effet, les plus dangereux en début de match avec une occasion en or pour Karadeniz.
La délivrance pour l’Inter tombait à la demi-heure. Après un raid côté gauche du capitaine Zanetti, Balotelli, remettait le ballon en retrait pour Eto'o, qui fusillait le malheureux Ryzhikov.
Les Milanais pliaient l'affaire à la 64e minute sur un coup franc extraordinaire de Balotelli, dont la violence de la frappe n'avait rien à envier à celle de Ronaldo la veille à Marseille. Les Russes étaient k.-o. Ils ne méritaient pas ce voyage au tapis dans la mesure où ils furent extrêmement séduisants lors du premier quart d'heure de cette seconde période.
José Mourinho aura ainsi droit à une deuxième chance ce printemps en Ligue des champions à la tête de l’Inter. Eliminés l’an dernier en 8e de finale par Manchester United, les Milanais ont-ils vraiment les moyens de viser le titre? Tout dépendra peut-être de l’humeur de Mario Balotelli, le nouveau prodige du calcio. Capable de toutes les folies, le No 45 de l’Inter est capable de forcer à tout moment la décision. Il reste à espérer que l’idée de l’associer à Milito et à Eto'o sera reconduite.
Dynamo Kiev - FC Barcelone 1-2 (1-1)
Valery Lobanovski. 16 873 spect. (guichets fermés).
Buts: 2e Milevskiy 1-0. 33e Xavi 1-1. 86e Messi 1-2.
Inter Milan - Rubin Kazan 2-0 (1-0)
Giuseppe Meazza. 52 000 spect.
Buts: 31e Eto’o 1-0. 64e Balotelli 2-0.

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«Le Bon, la Brute et le Truand»: sale temps pour les icônes de Gillette

SPORT-BUSINESS | Coïncidence? La réputation de Tiger Woods et de Thierry Henry est durement touchée. Pas celle de Roger Federer.


© AP | Champions sans reproches? Roger Federer, Thierry Henry et Tiger Woods ont présenté en grande pompe dans les quartiers généraux de Procter Gamble à Boston en février 2007 le lancement de la campagne de pub la plus onéreuse de l’histoire: Gillette Champions.


Olivier Breisacher | 10.12.2009 |


«Woodsgate» pour l’un, «imperfection au mainsculin» pour l’autre: que ne lit-on plus sur les heurs et malheurs de Tiger Woods et de Thierry Henry, deux gloires salement atteintes dans leur popularité et, sans doute, dans leur valeur commerciale. Convaincus de tromperies dans des registres, il est vrai, différents.
Tout a débuté en février 2007. Racheté par Procter Gamble deux ans plus tôt, le leader mondial du rasoir lance la campagne de sponsoring la plus onéreuse de son histoire. Son nom de code: Gillette Champions, présentée en grande pompe depuis les quartiers généraux de Boston.
Au sommet de la pyramide, trois champions parmi les champions, trois icônes adulées dans le monde entier pour leur excellence et leur rayonnement: Roger Federer, Tiger Woods et Thierry Henry.
«Valeurs humaines»
«Le nom de Gillette doit être associé à ce qui se fait de mieux, expliquaient officiellement ses patrons américains en février 2007. Ces trois sportifs ont prouvé qu’ils ont tous les attributs pour être les meilleurs à la fois dans leur discipline, mais aussi en dehors, pour les actions caritatives, leur implication sociale ou leur envie de relayer les véritables valeurs humaines de leur sport et de leur personnalité.»
Novembre 2009: le cours des événements s’est accéléré pour deux de ces trois stars. La main de Thierry Henry, le «tricheur» lors du désormais célèbre France - Irlande, a terni (définitivement?) son image policée. L’accident de voiture de Tiger Woods devant sa maison le 27 novembre a enclenché une avalanche de révélations sur le premier milliardaire du sport professionnel: mariage de façade, violent conflit avec sa femme, trompée, accident de voiture, enquêtes de police et blâme, repentir officiel de Woods et, annonces chocs quotidiennes de prétendues maîtresses. Dix, selon les derniers chiffres relayés par les journaux.
Ironie du sort, l’annonce de l’accident de Tiger Woods en Californie a été rendue public le même jour que la défaite de Roger Federer au Masters de Londres (face à Nikolay Davydenko). Mais que chacun se rassure, le Bâlois conserve son auréole, sur et en dehors des courts. Irréprochable, à tous les niveaux. Et même défenseur solidaire des causes douteuses, comme en témoigne son soutien prononcé à Thierry Henry, «qui n’est pas responsable des errements de l’arbitrage…»
Reste que, selon la majorité d’experts en communication, les dégâts devraient rester marginaux pour Gillette. Après tout, le public n’est-il pas friand de ces scandales de stars? N’apprécie-t-il pas la version mastérisée de Le Bon, de la Brute et du Truand? Qui n’a pas tiqué sur le trucage de la photo officielle du site internet Gillette France, avec la raquette de tennis de Federer, le club de golf de Woods, mais, soudainement, sans le ballon dans la main d’Henry?
Interpellé, Procter Gamble use toujours de la même réponse. «Nous n’avons pas pour habitude de commenter les affaires privées des ambassadeurs avec lesquels nous collaborons», nous explique Irène Kaempfen, responsable de la communication de la firme en Suisse. En France et outre-Atlantique, le message est identique. Pour le meilleur, comme pour le pire.. Mais aussi pour s’éviter de nouvelles moqueries ou préserver une image de marque…

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Curling/Européens: Sept sur huit pour les Suissesses

Aberdeen | Les Suissesses sont assurées d'une médaille avant même les play-off aux Championnats d'Europe à Aberdeen (Eco). L'équipe de Davos terminera à coup sûr le tour préliminaire à l'une des deux premières places après son succès 7-6 devant le Danemark, ce qui lui garantit au minimum le bronze.


ats | 09.12.2009 |


Les Suissesses sont assurées d'une médaille avant même les play-off aux Championnats d'Europe à Aberdeen (Eco). L'équipe de Davos terminera à coup sûr le tour préliminaire à l'une des deux premières places après son succès 7-6 devant le Danemark, ce qui lui garantit au minimum le bronze.
Mirjam Ott et ses coéquipières se sont imposées au terme d'une partie très tendue, remportant leur septième succès en huit parties. Tard mardi soir, elles avaient déjà battu l'Italie (10-6) et se détachent irrésistiblement en tête du classement.
Tenantes du titre, les Suissesses peuvent maintenant décompresser un peu pour leur dernière rencontre du Round Robin, sans enjeu, en attendant les play-off, qui détermineront la couleur de leur médaille. Grâce à ce parcours quasi sans faute jusqu'à présent, elles ont aussi l'assurance de pouvoir évoluer dans leur composition actuelle aux JO de Vancouver.
L'équipe de Suisse masculine a poursuivi son redressement en prenant le meilleur (6-5) sur l'Ecosse, championne d'Europe et du monde en titre. Le dernier match en soirée face au Danemark sera décisif quant à une éventuelle participation aux play-off réunissant les quatre premiers.

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Ski alpin

Val d'Isère: tous les regards sont sur Carlo Janka


Image © KEYSTONE
Carlo Janka

De quoi est encore capable le skieur grison? La question agite le Cirque blanc, alors que la caravane fait halte de vendredi à dimanche à Val d'Isère, station fétiche de Janka.
le 10 décembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


Si Janka a tout raflé le week-end dernier à Beaver Creek (EU) avec trois victoires en autant de jours, c'est bien à Val d'Isère qu'il a commencé à faire parler de lui en Coupe du monde. La "Face de Bellevarde" a été le théâtre de quasiment toutes ses premières: 1er top 10 (8e en super-combiné, février 2008), 1re victoire (géant, décembre 2009) et 1res médailles aux Mondiaux (or en géant et bronze en descente, février 2009).

Tenir le choc

A l'aise sur la très pentue piste savoyarde, on peut se demander si Janka le sera aussi avec son nouveau statut de leader de la Coupe du monde. Jusqu'ici, tout le laisse à penser. Sur ses skis ou devant les médias, le Grison affiche une impassibilité qui ne peut pas être mieux résumée que par son surnom d'"Iceman". Pour un coureur de 23 ans et avec seulement 54 courses de Coupe du monde au compteur, tant de calme est bluffant. Reste à savoir s'il en sera toujours ainsi.
Sa capacité à tenir le choc physiquement soulève aussi des questions. Alignés dans toutes les disciplines (slalom excepté) et pas encore rodé à la gestion d'une saison complète, Janka devrait normalement fléchir à un moment ou un autre cet hiver. D'autant plus si on se rappelle qu'il avait vu sa préparation physique de cet été gâchée de mai à août par un virus. Conscients de ce problème, ses entraîneurs pensent à lui faire zapper quelques courses (par exemple à Val Gardena), histoire de ne pas le griller avant le grand rendez-vous des JO de Vancouver en février.
Comme à Beaver Creek, Janka peut égaler Hermann Maier, l'Autrichien étant le seul a avoir remporté trois courses de suite à Val d'Isère. Un "hat trick" que Maier avait réussi en deux éditions (une course en 1998, deux en 2000).
Moins de pression pour les Didier
Actuellement, le "buzz" Janka éclipse les performances de Didier Cuche et Didier Défago, pourtant eux aussi en verve. Ni le Neuchâtelois ni le Valaisan ne devraient toutefois regretter cet engouement: ce week-end, c'est leur jeune coéquipier qui sera le plus épié et qui devra répondre à la majorité des sollicitations médiatiques.
Les deux Romands ont débarqué à Val d'Isère avec des souvenirs bien différents. Lors des Mondiaux de février, Cuche avait glané l'or en super-G et l'argent en descente. De son côté, Défago était rentré bredouille. La descente s'était avérée particulièrement amère pour le Morginois, éliminé alors qu'il bénéficiait des meilleurs temps intermédiaires.
Val d'Isère (Fr). Coupe du monde messieurs. Vendredi 11 décembre: super-combiné (11h super-G et 14h slalom). Samedi: super-G (10h30). Dimanche: géant (10h15 et 13h15).

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Hand - ChM (F)

La France qualifiée

L'équipe de France a joliment décroché son billet pour le tour principal des championnats du monde grâce à son large succès sur l'Allemagne, jeudi à Wuxi (29-15), lors de la 5e et dernière journée du groupe A.


Troisième victoire consécutive pour les Bleues, qualifiées pour le tour principal.(AFP)


Un succès sinon rien. Les filles d'Olivier Krumbholz n'avaient pas le choix. Avec deux victoires pour deux défaites, les Bleues devaient obligatoirement s'imposer pour ne pas avoir à faire précipitamment leurs bagages. Malgré des débuts pénibles - premier but du match marqué par Allison Pineau après 5 minutes -, les Françaises se sont appliquées à ne pas reproduire les schémas des deux premiers matches face au Brésil et au Danemark. Rapides, percutantes, solides en défense, elles ont rapidement pris les devants (4-1). A la mi-temps pourtant (10-10), l'affaire était loin d'être entendue. Sans doute remontées par le discours de leur coach, qui n'avait pas mâché ses mots, mercredi, malgré leur succès sur le Congo (29-22), les Bleues ont passé la surmultipliée au retour des vestiaires.

5 buts encaissés en seconde période


Emmenées par Claudine Mendy (6 buts), Alison Pineau (5) et Katty Piéjos (5) notamment, elles ont aligné les buts. Les Allemandes, écoeurées par une Amandine Leynaud insubmersible (17 arrêts), ont elles perdu pied, encaissant un sévère mais logique 19-5. Impuissantes. Loin de leur meilleur niveau depuis les trois coups de la compétition, les Tricolores ont retrouvé leur jeu au moment opportun.Une performance qui les envoie à Yangzhou, théâtre de la deuxième phase de l'épreuve, à compter de samedi. Inespéré. La Russie, l'Autriche et l'Angola, ses futures adversaires, sont prévenues. «On a commencé par de mauvaises prestations mais on a beaucoup discuté et on a relevé la tête, s'est réjouie Katty Piéjos sur Sport +. On devait combattre. C'est ce qu'on a fait. L'expérience des anciennes joueuses a aidé les jeunes».

«C'est la stupeur d'avoir réussi enfin un tel match et une telle défense, a renchéri Olivier Krumbholz. Elles en avaient ras le bol de ne pas réussir ce qu'elles voulaient faire. L'Allemagne n'a jamais trouvé de solution. On les a étouffées (...) On a retrouvé des Françaises qui avaient du culot (...) C'est un grand moment. Il y a eu encore quelques échecs au tir, mais il y a eu aussi tellement de belles choses qu'on va les oublier». La France, grâce à ce succès, partira avec un capital de deux points - les résultats du 1er tour entre équipes qualifiées étant conservés - et pourrait espérer une place dans le dernier carré. En attendant, elle va savourer. - J.G. (avec AFP)

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Sports
JO2012: nouvelles épreuves en tennis et cyclisme

REUTERS | 10.12.2009 |


LAUSANNE (Reuters) - Un tournoi de double mixte et des épreuves masculines et féminines de cyclisme sur piste ont été ajoutés au programme des Jeux olympiques de Londres en 2012, annonce le Comité international olympique (CIO).
Ces changements ont été décidés par souci de renouvellement du programme et par volonté d'accroître le nombre de femmes participant aux épreuves olympiques, a précisé le CIO.
En cyclisme, les hommes perdent la poursuite individuelle, la course aux points et l'américaine mais obtiennent l'omnium, un concours de cinq épreuves différentes. Les femmes perdent la poursuite individuelle et la course aux points mais disputeront la vitesse par équipes, le keirin, la poursuite par équipes et l'omnium.
Un tournoi de double mixte se disputera en tennis, sans augmenter le nombre de participants, "afin de fournir aux hommes et aux femmes une occasion supplémentaire de concourir ensemble sur le même terrain de sport", a précisé le CIO.
Karolos Grohmann, version française Bertrand Boucey

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Cyclisme

Armstrong: 2 ans encore


Image © Keystone
L'Américain, ici sous les couleurs d'Astana, prendra sa retraite fin 2011.

Le septuple vainqueur de la Grande Boucle poursuit sa carrière sportive.
le 10 décembre 2009,
LeMatin.ch & les agences


Lance Armstrong prendra définitivement sa retraite à la fin de la saison 2011 et fera tout son possible pour remporter un huitième Tour de France d'ici là.
L'Américain a repris la compétition en 2009 après plus de trois ans de retraite sportive.
A 38 ans, il a constitué une nouvelle équipe, RadioShack, et emmené avec lui bon nombre de ses anciens équipiers de la formation Astana, au sein de laquelle il a difficilement cohabité avec l'Espagnol Alberto Contador cette année.
Stage en Arizona
«Après 2011, je prendrai ma retraite», a dit Armstrong, cité hier par La Gazzetta dello Sport, alors qu'il effectue un stage d'entraînement en Arizona. «Cette équipe n'a pas été construite autour de moi, j'ai 38 ans. Nos objectifs vont au-delà d'Armstrong», a-t-il ajouté. L'Américain a fini troisième du Tour de France 2009 remporté par Contador.
«Alberto a un talent incroyable, il est meilleur que tout le monde à la fois sur le vélo et mentalement. Je ne suis pas idiot, ce sera dur de le battre. Certains disent que c'est impossible, nous verrons bien», a déclaré Armstrong, qui a imputé à un «choc de personnalités» les tensions entre les deux hommes.

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Formule 1
Senna élu meilleur pilote de l'histoire de la F1 par ses pairs

Ayrton Senna a été désigné meilleur pilote de tous les temps lors d'un sondage effectué par le magazine Autosport auprès de 217 actuels ou anciens pilotes.

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Dossier: Formule 1




Sacré en 1988, 1990 et 1991, Ayrton Senna a remporté 41 victoires et 65 pole positions en 162 GP. (Photo: Keystone)


Le Brésilien, triple champion du monde décédé en 1994, a devancé deux pilotes plus titrés, Michael Schumacher (7 couronnes mondiales) et Juan Manuel Fangio (5).
Sacré en 1988, 1990 et 1991, Ayrton Senna a remporté 41 victoires et 65 pole positions en 162 GP. Ses luttes contre Alain Prost appartiennent à la légende du sport automobile. Le Brésilien est décédé le 1er mai 1994 à Imola (It) lors du Grand-Prix de Saint-Marin dans le virage de Tamburello. Il avait 34 ans.
Le double champion du monde espagnol Fernando Alonso est le mieux classé des pilotes encore en activité (9e), loin devant le Britannique Lewis Hamilton (17e, sacré en 2008), le Finlandais Kimi Räikkönen (22e, 2007), l'Allemand Sebastian Vettel (26e) et Jenson Button (30e malgré son sacre cette saison).