Toutes New sportives autres que la moto

[danlos]

C'est pas trop mal pilote chez Ferrari ou Ducati, une petite semaine de vacances avec ski, chiens de traineau, course sur glace, il y a pire. Bon c'est vrai les pauvres, le matin ils ont des obligations, répéter les mêmes choses aux journalistes "Je vise le titre, mon coéquipier est le plus gentil, on a une bonne voiture/moto..."

[Norton]

COUPE DU MONDE WENGEN

Julien Lizeroux: «C'est le dernier lieu où j'ai vu mon frère vivant»

Image © Michel Perret
Confidence au coin du feu pour le skieur français: «Je sais que mon frère ne reviendra pas, mais il est parti en faisant ce qu'il aimait...»

Vice-champion du monde du super-combiné, Julien Lizeroux, vainqueur du slalom d'Adelboden, est à Wengen dans un endroit chargé d'émotion. S'il s'impose ici, ce sera pour son frère Yohann, décédé en 2008 lors d'une épreuve de base-jump.
Christian Maillard - le 14 janvier 2010,
Le Matin


Après avoir enflammé, dimanche dernier, le chaudron d'Adelboden, Julien Lizeroux (31 ans) a toujours le feu aux fesses! Devant la cheminée, à l'hôtel, le slalomeur français s'exprime, avec passion, sur son métier. S'il aime Wengen, cette station est, surtout, pour lui, un endroit chargé d'émotion. C'est, en effet, ici, sur la face ouest de la Jungfrau, que son frère, Yohann, a perdu la vie, en juillet 2008, après s'être élancé d'une paroi rocheuse, alors qu'il effectuait du base-jump. Confidences au coin du feu.
Quand vous êtes monté, lundi, de Lauterbrunnen, dans le petit train, on imagine, Julien, qu'il y a dû y avoir des souvenirs qui ont émergé. Avez-vous regardé par la fenêtre, sur le côté, là où votre frère s'est tué?
Je crois que je regarderai sur le côté à chaque fois que je monterai ici. Après, bien sûr, il y a des souvenirs, de l'émotion. Mais je ne dirai pas que je suis triste, au contraire. Je suis toujours content de venir ici. Déjà, c'est endroit que j'ai toujours adoré. Et je reviendrai toujours ici avec plaisir. Parce que c'est le dernier endroit où j'ai vu mon frère vivant...
Vous étiez proche de lui?
Oui, nous étions très proches. Je pense au décès de mon frère tous les jours. Mais pas trop avant les courses. C'est le lendemain que c'est dur, lorsque la pression retombe. Le petit coup de fil avec lui me manque. Je sais que ça ne reviendra pas, mais il est parti en faisant ce qu'il aimait. Tous ces moments m'aident à digérer...
Votre maman, «Pitchoune», est très présente, près de vous. C'est important qu'elle soit là...
Sa présence me fait plaisir. On partage des supermoments ensemble. Il y a aussi son mari, Daniel, mon beau-père, qui est là. Cette semaine, ils ont garé leur mobile-home au camping de Lauterbrunnen. Ils prennent le train tous les matins. Mon père, Pierre, ma petite soeur ainsi que ma belle-mère viennent aussi de temps en temps me soutenir quand ils peuvent. De pouvoir partager ces moments forts avec ceux qu'on aime, avec sa famille, qui plus est lorsqu'il y a en plus de bons résultats, c'est sûr que cela fait plaisir. Après, ils viennent tous ici, à Wengen, parce que c'est encore plus particulier...
Après vos succès à Kranjska Gora, à Kitzbühel et à Adelboden, on se dit que vous ne gagnez que les belles. Wengen vous permet de réviser vos classiques?
Pour moi, une victoire en Coupe du monde, pour être basic, c'est 100 points. C'est une victoire. Maintenant, j'adore le mois de janvier parce qu'on est vraiment dans des endroits complètement différents, des atmosphères qui sont différentes où le point commun à tout ça, c'est la fête du ski. Il n'y a que des passionnés qui viennent nombreux. Courir où il y a 25 000 personnes en bas, ça fait plaisir. C'est pour cela qu'on s'entraîne toute l'année.
Vice-champion du monde du super-combiné à Val-d'Isère, vous disputez aujourd'hui cette épreuve avec quelles ambitions?
C'est une épreuve que j'adore. J'ai toujours été performant dans cette discipline depuis que je suis gamin. Parce que je suis un bon slalomeur et je n'ai pas peur en descente. J'arrive à limiter la casse au niveau de l'écart. J'ai fait des podiums en combiné en minimes, en cadets, en juniors et en seniors. J'adore la descente, mais je n'ai pas les qualités nécessaires pour être devant sur la Coupe du monde dans cette épreuve. Je joins donc l'utile à l'agréable. Il y a des points à marquer, des places à prendre sur les podiums. Le supercombiné est une discipline qui m'a permis d'atteindre les 400 et les 500 points, ce qui me donne des meilleurs dossards. C'est surtout une discipline qui m'a permis de ramener des médailles. Je trouve qu'il n'y a pas assez de super-combinés dans la saison...
En cette année olympique, on parle beaucoup de Vancouver: c'est une pression supplémentaire?
Pour moi, j'aborde toutes les courses les unes après les autres avec autant d'importance les unes que les autres. De toute façon, si on veut arriver performant en février, il faut arriver en confiance. Et pour être performant sur le mois de janvier, ça tombe bien, puisque c'est là où il y a le plus de courses. Après, pour les gens, la pression, ça sonne comme quelque chose de négatif ou de péjoratif. Moi, j'adore ce stress au départ des courses. C'est pour cela qu'on s'entraîne et qu'on aime le sport. C'est pour ça qu'il y a autant de sensations quand ça se passe bien. Quand je suis au départ d'une course, je suis tout seul. Je cours pour moi, pas pour les autres...
Actuellement, vous donnez l'impression que rien ne peut vous arriver: comment expliquez-vous cet état de grâce?
Je pense que l'état de grâce, c'est quelque chose qui n'est pas voulu. Mais je m'entraîne dur pour cela. J'ai réussi, depuis trois saisons, à avoir une constance très régulière. Et, surtout, je suis dans le top 10 quasi à chaque fois. Je peux vraiment m'appuyer là-dessus pour prendre encore plus de risques. Et quand j'en prends et que ça passe, on voit ce que ça donne!
Vous avez déclaré, après votre deuxième médaille d'argent de Val-d'Isère, que vous étiez l'homme le plus heureux du monde. C'est toujours le cas?
Je suis en pleine santé et je crois que c'est le plus important. Je gagne ma vie en faisant ce que j'aime le plus au monde, être sur des skis. Donc, quand on est dans des endroits comme ici, où tout est réuni pour la compétition de haut niveau, oui... Je pense que je ne suis peut-être pas l'homme le plus heureux du monde, mais, en tout cas, je ne suis pas loin.

[Norton]

Dakar 2010
Sainz creuse l'écart

L'Espagnol Carlos Sainz a fait montre de toute son expérience pour gagner la 12e étape du Dakar-2010.


Carlos Sainz a distancé de 52'' son coéquipier et principal adversaire Nasser Al-Attiyah.


Carlos Sainz a distancé de 52'' son coéquipier et principal adversaire Nasser Al-Attiyah, qui a l'inverse a souffert lors d'une journée capitale dans sa quête de la victoire.
Sainz, qui aurait pu être affaibli par sa difficile journée de mercredi, quand, victime de deux crevaisons lentes, il avait vu son avance sur le Qatarien diminuer de moitié, pour passer à 4'28'', s'est au contraire employé à assommer la concurrence dès les premiers mètres de la spéciale.
Parti sur une rythme extrêmement rapide, il distançait de plus de 2' le Français Stéphane Peterhansel (BMW), pourtant très rapide, dans les 204 premiers km de la spéciale. Mais il prenait surtout 4'19'' à Al-Attiyah. L'Espagnol paraissait inarrêtable.
Il levait pourtant le pied en cours de course, l'écart avec le Qatarien s'amenuisant progressivement. Au deuxième check-point (CP2, km 363), l'avance de Sainz s'était réduite à 3'46'', puis à 2'24'' au CP3 (km 412), pour passer à 52'' à l'arrivée.
Sainz peut s'estimer heureux. Son mauvais rang de départ, qui lui faisait craindre d'être ralenti par les concurrents le précédant - les équipages s'élançant dans leur ordre d'arrivée de l'étape précédente -, ne l'a au final en rien gêné.
Mieux, le double champion du monde des rallyes (1990 et 1992) aux 26 succès dans cette discipline, a montré qu'il n'avait en rien perdu son coup de volant. Il donne même l'impression, par cette deuxième victoire sur le Dakar-2010, qu'il est en mesure de contrôler la course de bout en bout.
«Né dans le sable»
Nasser Al-Attiyah, à l'inverse, en est pour ses frais. Le Qatarien, qui devait absolument reprendre du temps sur Sainz, en a perdu.
Il peut toutefois se consoler en se disant qu'il a limité la casse. Revenu en fin d'étape à moins d'une minute de Sainz, il a encore la course à sa portée. D'autant que le début de l'étape de vendredi emmènera les concurrents dans les dunes de sable gris du désert du Nihuil, un terrain qui lui est a priori favorable.
«Nasser est né dans le sable. Quand il veut s'amuser, il va dans des dunes. Il en a des kilomètres et des kilomètres à disposition. C'est un avantage par rapport à nous», observait Lucas Cruz, le coéquipier de Carlos Sainz.
Despres lève le pied
En moto, le leader Cyril Despres a bel et bien levé le pied, cherchant à sécuriser son succès final. Jeudi, le Français (KTM) a perdu 17' sur le gagnant du jour, le Chilien Francisco Lopez (Aprilia), devenu son dauphin.
«C'était vraiment une belle étape avec beaucoup de chaleur dans le final. Une spéciale très technique, physique. Je m'en suis bien sorti, a estimé Lopez. Le parcours profitait à ma machine. Mais que ça a été difficile. Pour une des dernières étapes du Dakar, ça a été une des plus physiques.» Despres reste premier au général, plus d'une heure devant le Chilien.

[Norton]

Rallye - WRC
Kimi Räikkönen fait ses premiers tours avec Citroën

Kimi Räikkönen, champion du monde de F1 en 2007 sur Ferrari, a fait ses premiers tours de roues au volant de la Citroën C4 près de Versailles.


Kimi Räikkönen a été champion du monde de F1 en 2007 sur Ferrari. (Photo: Keystone)


Le Finlandais pilotera cette voiture cette saison en Championnat du monde WRC.
A 30 ans, Räikkönen est intégré depuis le mois dernier au Citroën Junior Team, financée par Red Bull, aux côtés du Français Sébastien Ogier, champion du monde Junior-WRC en 2008. Mardi, il était à Versailles pour visiter les installations de Citroën Racing. Il a pu prendre le volant d'une Citroën C4 WRC sur une piste d'essai en terre située sur le camp de Satory, près de Versailles. Parcourant une cinquantaine de kilomètres, le pilote du Citroën Junior Team s'est familiarisé avec sa nouvelle monture.
«J'ai beaucoup apprécié ce premier contact concret avec l'équipe. J'ai pu essayer plusieurs choses sur la voiture, c'était intéressant de voir comment elle réagissait en modifiant les différents réglages. Je suis désormais impatient de reprendre le volant de la C4 !», a-t-il déclaré à sa sortie du cockpit.

[Norton]

Schumacher veut regagner le titre mondial avec Mercedes








L'Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde de F1 sorti de sa retraite par Mercedes, veut recoiffer la couronne mondiale "peut-être pas dès la première saison" mais dans les trois années de son contrat avec l'écurie allemande, a-t-il indiqué dans la presse jeudi.

"Dans notre projet à long-terme avec Mercedes, nous avons établi un objectif clair: je veux redevenir champion du monde", a expliqué "Schumi" au quotidien allemand Bild, en marge de sa séance d'essais sur le circuit de Jerez au volant d'une monoplace du championnat GP2.
"Peut-être que cela n'arrivera pas dès la première saison, mais si on considère les trois saisons (de son contrat, NDLR), cela parait quelque chose de réaliste", a-t-il ajouté.

"J'ai réussi à repousser les effets de l'âge"
L'Allemand, âgé de 41 ans depuis le 3 janvier, a assuré qu'il ne songeait aucunement à faire son retour en F1 avant que Ferrari ne le sollicite pour remplacer Felipe Massa cet été et que Ross Brawn, son ancien ingénieur en chef chez Benetton et Ferrari, ne le contacte cet automne. "Quand je venais sur les Grands Prix, je m'ennuyais plus que je n'étais frustré (de ne pas courir)", a-t-il assuré.

En ce qui concerne ses douleurs au cou, séquelles d'une lourde chute en moto, qui l'avaient obligé à renoncer à remplacer Massa, Schumacher a assuré qu'il ne ressentait rien d'anormal. "Je n'ai jamais réussi par le passé à muscler cet endroit de mon corps de telle façon que je n'ai jamais rien ressenti. Avoir une petite raideur, c'est complètement normal", a souligné Schumacher, vainqueur de 91 GP durant sa carrière interrompue en octobre 2006.

L'ancien pilote Ferrari a également assuré ne pas se sentir dépassé par son âge: "Apparemment, j'ai réussi à repousser en arrière les effets de l'âge, je dois avoir de bons gènes", a-t-il souligné. "Je m'entraîne même moins qu'avant, mais je suis plus efficace et je cible mieux ce que je fais", a conclu "Schumi" dont le premier GP au volant d'une Mercedes le 14 mars est attendu avec impatience en Allemagne.

[Norton]

Ski

Wengen: Miller devance Janka et Zurbriggen sur le podium


Image © KEYSTONE
Bode Miller a privé Janka et Zurbriggen d'un doublé helvétique.

Bode Miller a fêté son retour sur le podium en privant les Suisses d'un doublé lors du super-combiné de Wengen.
le 15 janvier 2010,
LeMatin.ch & les agences


Vainqueur pour la première fois depuis 22 mois (descente de Kvitfjell en mars 2008), l'Américain a renoué avec la victoire en devançant le Grison Carlo Janka et le Valaisan Silvan Zurbriggen.
Impressionnant lors de la descente matinale, Miller a tenu le choc l'après-midi et, une fois n'est pas coutume, terminé un slalom sans connaître l'élimination. Pour la 32e fois sur la plus haute marche du podium et la deuxième fois à Wengen (succès en descente en 2007 et 2008), le coureur du New Hampshire avait longtemps tergiversé cet été sur une éventuelle retraite. Ce n'est que fin septembre qu'il avait finalement décidé de rempiler.
Même battus, les Suisses peuvent se féliciter de l'entame de la 80e édition des courses du Lauberhorn. Tenant du titre, Carlo Janka se consolera avec ce 6e podium de l'hiver. Quant à Silvan Zurbriggen, il a terminé pour la troisième fois au 3e rang du super-combiné de Wengen. Après une descente ratée (22e), Didier Défago a surpris en bien en slalom pour prendre la 9e place finale.

[Norton]

McEnroe: «Les pires adversaires de Federer, ce sont ses enfants!»

TENNIS | Roger Federer affrontera au premier tour de l’Open d’Australie Igor Andreev. Tel est le verdict du tirage au sort, orchestré vendredi par un certain John McEnroe.


© AP-a | John Mc Enroe.


OLIVIER BREISACHER, MELBOURNE | 15.01.2010 |


«Croyez-moi, pour un tennisman au sommet de son art, il n’existe pas d’adversaire plus difficile que ses propres enfants! Cela chamboule tout. Par chance, Roger Federer a déjà battu tous les records possibles avant de devenir père!»
Tel est l’avis de John McEnroe, invité de marque au tirage dans les grands salons de Melbourne Park pour les premiers jours de l’Open d’Australie (18-31 janvier). La légende américaine du tennis a orchestré une bonne partie du tirage au sort masculin. Il a rappelé que devenu père à l’âge de 27 ans, il n’avait plus jamais gagné le moindre tournoi du Grand Chelem dans sa carrière.
«Mais bon, Roger Federer est un joueur fascinant, le meilleur de l’histoire, précise Big Mac. Lui, il a encore quelques victoires majeures en réserve…»
John McEnroe a offert un adversaire délicat à Roger Federer pour le premier tour. Souvent déroutant, le Russe Igor Andreev (ATP 36) avait notamment poussé dans ses ultimes retranchements le Bâlois à l’US Open 2008 (très difficile victoire en cinq sets).
Quatre autres Suisses sont engagés à Melbourne. Stanislas Wawrinka (ATP 19) en découdra d’abord avec l’Argentin Guillermo Garcia-Lopez (ATP 43), Marco Chiudinelli (ATP 56) avec une wild carte australienne Marinko Matosevic (ATP 184). En cas de succès, il aurait rendez-vous au 2e tour avec Novak Djokovic!
Chez les dames, Timea Bacsinszky (WTA 51) affrontera une qualifiée pour obtenir le droit de défier Maria Sharapova (WTA14). De son côté, Stefanie Voegele (WTA 74) croisera le fer avec la Hongroise Melinda Czink (WTA 37).

[Norton]

dakar 2010

Victoire de Peterhansel

Image © Keystone
Peterhansel s'est imposé dans cette avant-dernière étape

Le Français s'impose, le suspense subsiste au général
le 15 janvier 2010,
Le Matin



Le Français Stéphane Peterhansel (BMW) a remporté dans la catégorie autos la 13e et avant-dernière étape du Dakar 2010, disputée entre San Rafael et Santa Rosa (Arg) et longue de 725 km, dont 368 de spéciale. Le Qatarien Nasser al-Attiyah (Volkswagen) a terminé 2e et revient sur Carlos Sainz (Esp) au général.
Al-Attiyah a concédé 1'21'' à Peterhansel et repris 2'32'' au leader du classement. Le Qatarien ne compte plus que 2'48'' de retard sur Sainz au général, à la veille de l'arrivée de l'épreuve à Buenos Aires. Cela promet une passe d'armes homérique pour la 14e et dernière étape samedi.
Le Français Guerlain Chicherit, qui avait arraché une roue de sa BMW jeudi, s'est rassuré en réalisant le 3e temps, s'intercalant entre les deux leaders. Le troisième du général, l'Américain Mark Miller (Volkswagen) a fini 5e du jour, devant son coéquipier Giniel de Villiers.
En moto, le Norvégien Pal Ullevalseter (KTM) s'est imposé, mais le Français Cyril Despres (KTM), 2e à 43'', garde largement la tête du classement général avec 1 h 04' d'avance sur lui.

Résultats
Dakar-2010. 13e étape, San Rafael - Santa Rosa (Arg) sur 725 km, dont 368 de spéciale)
Autos: 1. Peterhansel/Cottret (Fr/BMW), 2h58'25. 2. Al-Attiyah/Gottschalk (Qat/All/Volkswagen) à 1'21. 3. Chicherit/Thoerner (Fr/Su/BMW) à 3'45. Général: 1. Sainz/Cruz (Esp/Volkswagen) 45h49'42. 2. Al-Attiyah/Gottschalk (Qat/All/Volkswagen) à 2'48. 3. Miller/Pitchford (EU/AfS/Volkswagen) à 31'48
Motos: 1. Ullevalseter (No/KTM) 3h27'05. 2. Despres (Fr/KTM) à 43''. 3. Coma (Esp/KTM) à 2'46. Général: 1. Despres 49h38'44. 2. Ullevalseter à 1h04'12. 3. Lopez Contardo à 1h08'34.

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Alinghi s'entraîne sur l'eau, prêt au départ le 8 février

Valence | Le maxi-catamaran d'Alinghi a effectué son premier entraînement au large de Valence, où est prévu début février son duel en multicoques contre Oracle pour la 33e Coupe de l'America.


© EPA | Coucher de soleil espagnol sur des voiles suisses (ou américaines?): c'était il y a quelques heures à Valence.


SI/AFP | 15.01.2010 |


Le patron du syndicat suisse Ernesto Bertarelli en a profité pour accuser à nouveau les Américains de vouloir gagner la Coupe devant les tribunaux plutôt que sur l'eau.
«S'ils veulent la Coupe au tribunal à New York, qu'ils m'appellent et je l'apporte. S'ils veulent démontrer qu'ils sont les meilleurs sur l'eau, nous les attendons le 8 février, parce que mon bateau et mon équipe sont prêts», a-t-il affirmé devant les médias.
Le duel au meilleur des trois manches doit en principe débuter le 8 février à Valence, mais de nombreux désaccords sur son organisation demeurent entre les deux syndicats.
Voiles suisses, selon Alinghi
M. Bertarelli a aussi réaffirmé que les voiles d'Alinghi avaient bien été fabriquées en Suisse, à Villeneuve plus précisément. Oracle affirme qu'elles viennent des Etats-Unis, ce qui contrevient aux règles de l'épreuve et a demandé à la Cour suprême de l'Etat de New York de trancher.
«Si la justice américaine déclare nos voiles illégales, c'est comme si on demandait à Roger Federer de défendre un titre sans sa raquette. Oracle gagnerait la Coupe en justice, car sans nos voiles, nous ne pouvons pas régater», a dit le milliardaire genevois.
Les Américains ont toutefois annoncé que dans ce cas, ils seraient prêts à donner du temps à Alinghi pour fabriquer de nouvelles voiles. La décision du tribunal est attendue avant le 8 février.
Le catamaran Alinghi 5 a navigué pendant environ deux heures ce vendredi en fin d'après-midi, barré par M. Bertarelli. Les spécialistes français des multicoques Loïck Peyron et Alain Gautier font partie de l'équipe suisse à Valence.
Le trimaran géant d'Oracle, avec une voile rigide de plus de 50 m, doit commencer à s'entraîner en début de semaine prochaine.

Belle cette photo........

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Descente de Wengen: Carlo Janka s'offre le Lauberhorn

Berne | A 23 ans, Carlo Janka est en train d'épuiser tous les superlatifs. Lors de la deuxième descente du Lauberhorn de sa carrière à Wengen, le Grison s'est imposé en mettant une claque à tous ses adversaires.


si | 16.01.2010 | 13:53


A 23 ans, Carlo Janka est en train d'épuiser tous les superlatifs. Lors de la deuxième descente du Lauberhorn de sa carrière à Wengen, le Grison s'est imposé en mettant une claque à tous ses adversaires.
Le phénomène d'Obersaxen a devancé de 66 centièmes le Canadien Manuel Osborne-Paradis et de 82 centièmes le vétéran liechtensteinois Marco Büchel, qui s'offre à 38 ans un podium inespéré pour son dernier Lauberhorn. Didier Cuche (5e) et Didier Défago (7e) sont aussi dans le top 10, mais loin de leur jeune compatriote.
Alors qu'il n'a fait que l'an dernier ses débuts à Wengen en Coupe du monde, Janka présente un bilan incroyable sur la piste bernoise. En quatre courses, il a accumulé deux victoires (descente 2010 et super-combiné 2009), une deuxième place (super-combiné 2010) et un douzième rang (descente 2009).
Son palmarès de l'hiver est tout aussi bluffant avec huit podiums, dont quatre victoires, en quinze courses. En l'absence de Benjamin Raich samedi et en attendant le slalom dominical, Janka reprend la tête au classement général de la Coupe du monde avec 68 points d'avance sur l'Autrichien.
Après Défago l'an dernier, mais aussi Bruno Kernen (2003), William Besse (1994), Franz Heinzer (1992), Toni Bürgler (1981), Peter Müller (1980) et Roland Collombin (1974), Janka est devenu le huitième Suisse à triompher sur la plus longue descente du circuit.
Coupe du monde à Wengen. Descente: 1. Carlo Janka (S) 2'32''23. 2. Manuel Osborne-Paradis (Can) à 0''66. 3. Marco Büchel (Lie) à 0''82. 4. Werner Heel (It) à 0''83. 5. Didier Cuche (S) et Andrej Jerman (Sln) à 0''86. 7. Didier Défago (S) à 1''38. 8. Peter Fill (It) à 1''47. 9. Klaus Kröll (Aut) à 1''60. 10. Georg Streitberger (Aut) à 1''63. 11. Patrick Küng (S) à 1''73.