Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/02/2010, 12h28
Cinq coques, deux géants, une coupe
33e COUPE DE L’AMERICA | Lundi matin débute enfin sur l’eau, à Valence, le match entre le defender suisse et le challenger américain, après d’interminables arguties juridiques. Revue des forces en présence.
ALINGHI
Alinghi 5 n’est pas sorti du port hier. Démâté la veille après une journée d’entraînement sous la pluie, le catamaran a subi un check-up complet pour vérifier une dernière fois en détail les zones sensibles d’une «machine» qui devra démontrer dès lundi toute sa fiabilité sur un parcours «offshore» de près de 80 kilomètres.
Analyse des performances, briefings en série, séance matinale de condition physique, les membres du team n’ont pas le temps d’aller faire du lèche-vitrines en ville. Tout le monde reste concentré sur le seul objectif attendu depuis plus de deux ans: régater enfin contre le challenger américain.
Certes, Alinghi ne dispose plus de la même avance sur son rival qu’il y a six mois et les conditions de vent, impossibles à prédire avec exactitude en hiver, laissent planer le doute sur le résultat de ce duel. Pour s’encourager, Alinghi veut se souvenir que, sur treize affrontements face à Oracle dans la Coupe de l’America depuis 2002, il a gagné onze fois!
Les atouts du catamaran
La nouveauté d’Alinghi 5, véritable «bête de régate», réside dans sa structure originale avec des câbles. Les designers ont remplacé la coque centrale par un réseau de câbles en carbone qui supporte les efforts de compression par le mât et de traction par l’étai et les bastaques. Le bateau est donc plus léger d’au moins trois tonnes par rapport au trimaran d’Oracle. Il est taillé pour le petit temps et privilégie le cap avec une VMG (rapport de vitesse avec l’angle relatif) très favorable. Un atout notamment pour le long parcours de 20 milles nautiques aller et retour programmé lundi. La fiabilité
«La difficulté de ce match vient du fait qu’il y a une part d’inconnue sur la fiabilité de ces bateaux surpuissants, reconnaît Pierre-Yves Jorand (Alinghi). On n’a jamais pu vraiment les tirer à fond, comme en course. On va voir s’affronter deux bateaux très différents. Oracle, plus long, plus large, plus lourd, avec une aile rigide, va jouer sur sa vitesse et sa puissance. Alinghi, plus léger, avec environ 1800 m2 de voile au portant, est taillé pour le petit temps. On peut envisager des petits pépins réparables en course. Mais si on a des problèmes liés à la structure du bateau ou à une déchirure de voile, il sera difficile de terminer la régate. Les 150 capteurs de fibre optique répartis sur tout le bateau vont nous donner de précieuses informations afin de connaître nos performances et les limites du bateau.» L’avis de Loïck Peyron
«Alinghi 5 est un vrai produit suisse. C’est le premier bateau de ce type sur lequel on a à la fois la sensation d’accélération et de puissance, cette impression d’être capable de foncer tête baissée. L’accélération est assez foudroyante et on se trouve rapidement à la vitesse maximale. En quelques mois, la machine a beaucoup évolué. Il y a eu un échange productif et intelligent entre tous les membres de l’équipe. Passionnant.»
ORACLE
L’opération de charme est réussie. BMW Oracle n’a plus rien (ou presque) à cacher. La base américaine située dans le port commercial de Valence est désormais largement ouverte aux journalistes et aux photographes.
L’impressionnante aile rigide qui repose sur un tapis roulant défie les lois du gigantisme nautique. Avec le soutien illimité de Larry Ellison, le défi américain est le symbole même de la Coupe de l’America: démesuré, un peu fou et créateur d’une technologie de pointe qui dépasse l’imagination.
L’aile du trimaran d’Oracle, deux fois plus grande que celle d’un Boeing 747, pourrait devenir l’arme absolue face au catamaran poids plume d’Alinghi. Sur un long parcours de trois heures en pleine mer, le pari de la fiabilité d’un tel engin est risqué.
Ingénieur rusé, manager méticuleux, Russell Coutts rêve de faire la nique à son ex-employeur, Ernesto Bertarelli. L’action en justice sur la légalité ou non des voiles du bateau suisse s’éteindrait alors d’elle-même.
Pourquoi une aile rigide?
En novembre 2009, une semaine après un démâtage par 9 nœuds de vent, Oracle dévoile un mât aile rigide d’une dimension exceptionnelle. Alinghi accuse le coup. Il ne dispose plus désormais de l’avance technologique de son catamaran. «Les Américains ont sorti une arme redoutable, qui produit une puissance égale à une voile mais avec moins de traînée, dit Pierre-Yves Jorand, membre du team Alinghi. Les qualités de l’aile rigide se situent dans sa réaction à annuler très vite la portance et à faire accélérer le bateau plus brutalement. Ce sera particulièrement efficace dans les manœuvres de la phase de départ. Oracle a fait un bond en avant, qui rendra la régate beaucoup plus serrée.» La parole à Joseph Ozanne, l’ingénieur qui a conçu l’aile
«Une voile classique doit trouver sa forme par l’intermédiaire de trois points seulement (écoute, drisse, amure), ce qui n’est pas idéal pour atteindre le meilleur rendement aérodynamique. L’aile permet d’avoir à tout moment et partout, sur toute sa hauteur, la forme que l’on juge optimale. Les réglages à opérer ne sont pas forcément plus nombreux, mais ils sont très fins.» L’avis de Russell Coutts
«Naviguer avec cette aile rigide, c’est comme réapprendre à marcher! Réglages, manœuvres, maintenance, entretien, réparation, tout est vraiment différent. Il a été possible d’augmenter l’envergure de l’aile, afin d’accroître sa puissance pour les vents faibles, qui sont plus favorables au catamaran d’Alinghi.»
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/02/2010, 15h36
Citation:
Envoyé par webamanu
Il a besoin d'aller voir un psy le gars !
Ah excusez moi, y'a Jésus qui me dire qu'il faut passé a table. Je t'ai entendu seigneur, j'arrive !
ça peut choquer la première fois mais pas mal de joueur notamment en Nouvelle Zelande ne veulent pas jouer le dimanche. Lors de la coupe du monde 1995, un joueur des All Blacks avait préféré ne pas jouer la finale de la coupe du monde car elle avait lieu un dimanche alors que c'est le rêve de tout joueur
On ne peut pas toucher le jackpot à chaque fois ! Après avoir bénéficié d'une chance insolente lors du tirage au sort du tour préliminaire de la Coupe du monde 2010, la Suisse n'a pas été vraiment vernie à Varsovie pour la campagne de l'Euro 2012. Elle affrontera l'Angleterre, la Bulgarie, le Pays-de-Galles et le Montenegro.
le 07 février 2010,
LeMatin.ch
Ottmar Hitzfeld mesurera très vite l'ampleur de la tâche qui l'attend. Même si Fabio Capello pourrait lâcher la barre après la Coupe du monde en Afrique du Sud, l'Angleterre demeure une équipe très largement supérieure à la Suisse comme l'a démontré le match amical à Wembley il y a deux ans. Le score de 2-1 n'a pas reflété l'emprise presque totale exercée par les Anglais qui avaient trouvé sur leur route un Diego Benaglio en état de grâce.
Ce tour préliminaire, auquel cinquante-et-une équipes participeront, qualifiera quatorze formations pour le tour final en Pologne et en Ukraine: les neuf vainqueurs de groupe, le meilleur deuxième et les quatre vainqueurs des barrages qui opposeront les autres formations classées à la deuxième place de leur groupe. Cette campagne débutera le 3 septembre prochain. Elle s'achèvera le 15 novembre 2011. «Rien ne nous empêche de viser une qualification directe»
Placée dans le chapeau 2, la Suisse devra vraiment évoluer à son meilleur niveau pour justifier son rang. Avec la Bulgarie, une équipe à la recherche d'un passé glorieux, le Pays-de-Galles, capable de piéger n'importe qui, et le Montenegro, une équipe «nouvelle» emmenée par Vucinic et Jovetic, deux joueurs de premier plan du Calcio, la Suisse affrontera trois adversaires contre lesquels elle ne possède pas vraiment une grande marge.
«Nous nous retrouvons dans un groupe très intéressant, très varié, souligne Ottmar Hitzfeld. Nous affronterons des équipes qui jouent un tout autre football que le nôtre. L'Angleterre est le favori mais rien ne nous empêche de viser une qualification directe. Je ne suis pas mécontent de figurer dans un groupe à cinq équipes et non à six». La Suisse est, effectivement, versée dans l'un des trois groupes à cinq équipes. Sa campagne ne comprendra donc, avant un éventuel barrage, que huit rencontres. Capello et son avenir
Absente de l'EURO 2008 en Suisse et en Autriche mais remise sur le bon chemin par Fabio Capello, l'Angleterre se profile comme l'un des favoris de la prochaine Coupe du monde. L'entraîneur italien a imposé une discipline nouvelle. Il n'a, ainsi, pas hésité une seconde à retirer le capitanat à John Terry, coupable de trop de frasques dans sa vie privée. Il peut, par ailleurs, compter sur un joueur d'exception en la personne de Wayne Rooney. Seul nuage au- dessus du ciel de Londres: l'avenir incertain de Fabio Capello. L'Italien aura-t-il le désir de prolonger l'aventure après l'Afrique du Sud ?
Demi-finaliste de la Coupe du monde 1994, la Bulgarie présente des solistes brillants, comme le Mancunien Dimitar Berbatov, mais son collectif n'est pas sa première force. Son ultime participation à une phase finale remonte à l'EURO 2004 au Portugal. Le Pays-de- Galles n'a, pour sa part, plus joué un seul grand tournoi depuis la Coupe du monde 1958 en Suède. Privé désormais du légendaire Rayan Giggs, qui a mis un terme à sa carrière internationale il y a trois ans déjà, l'entraîneur John Toshack misera sur la vélocité de Craig Bellamy et le talent de la dernière merveille d'Arsenal Aaron Ramsey. A la tête du Montenegro depuis... samedi, le Croate Zlatko Kranjcar est sans doute persuadé que son «joyau» Stevan Jovetic, «bourreau» de Liverpool cet automne en Ligue des Champions, peut lui permettre de brouiller bien des cartes dans ce groupe. L'Allemagne en danger
Comme le jeu demande toujours de désigner un «groupe de la mort», il convient de s'attarder sur la composition du groupe A. Finaliste malheureuse en 2008 devant l'Espagne, l'Allemagne se frottera à la Turquie, à l'Autriche, à la Belgique, au Kazakhstan et à l'Azerbaïdjan. Ce n'est pas gagné d'avance pour la «Mannschaft».
Groupe A: Allemagne, Turquie, Autriche, Belgique, Kazakhstan, Azerbaïdjan.
Groupe B: Russie, Slovaquie, République d'Irlande, Macédoine, Arménie, Andorre. Groupe C: Italie, Serbie, Irlande du Nord, Slovénie, Estonie, Iles féroé.
Groupe D: France, Roumanie, Bosnie-Herzégovine, Biélorussie, Albanie, Luxembourg. Groupe E: Pays-Bas, Suède, Finlande, Hongrie, Moldavie, Saint-Marin.
Groupe F: Croatie, Grèce, Israël, Lettonie, Géorgie, Malte.
Groupe G: Angleterre, SUISSE, Bulgarie, Pays de Galles, Montenegro.
Groupe H: Portugal, Danemark, Norvège, Chypre, Islande.
Groupe I: Espagne, République tchèque, Ecosse, Lituanie, Liechtenstein.
Modus: les neuf vainqueurs de groupe directement qualifiés pour la phase finale avec les pays organisateurs Ukraine et Pologne. Le meilleur deuxième également qualifié directement (dans les groupes de six équipes, les points remportés contre le dernier du classement annulés). Les huit autres deuxièmes en barrage aller-retour pour les quatre dernières places.
La France tombe dans un groupe (facile) à mon avis.....
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/02/2010, 17h52
Citation:
Envoyé par Norton
Qualifications pour l'Euro 2012
La Suisse affrontera l'Angleterre et la Bulgarie
La France tombe dans un groupe (facile) à mon avis.....
oui et non, ils n'ont pas réussi à gagner contre la Roumanie lors des qualifs pour la coup)e du Monde et la Bosnie a failli se qualifier pour la coupe du monde, c'est vrai les français auraient pu prendre pire comme par exemple l'Allemagne ou l'Angleterre mais bon avec cette équipe de bras cassés tout est possible
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/02/2010, 20h07
Citation:
Envoyé par danlos
oui et non, ils n'ont pas réussi à gagner contre la Roumanie lors des qualifs pour la coup)e du Monde et la Bosnie a failli se qualifier pour la coupe du monde, c'est vrai les français auraient pu prendre pire comme par exemple l'Allemagne ou l'Angleterre mais bon avec cette équipe de bras cassés tout est possible
c'est sure que part rapport a l'equipe de france de hand-ball
les footballeurs passe pour une belle equipe de bras cassée
Qui fait quoi sur le catamaran «Alinghi 5»? Les rôles de chacun en détail...
«Commençons par l'arrière du bateau, avec l'afterguard (cellule arrière), propose le coach d'Alinghi, Pierre-Yves Jorand. Celle-ci est composée du barreur, évidemment, mais aussi du stratège, du tacticien et du navigateur. Avant même le départ, ils sont accompagnés d'un météorologue qui quitte ensuite le navire. On se souvient des images où certains balançaient ces fameuses boîtes d'informations, voire qui se jetaient à l'haut. (Rires.) On procédera plus en douceur.»
Le barreur (Ernesto Bertarelli/Loïck Peyron): c'est le pilote, il doit exploiter au mieux le potentiel du bateau. Lorsque la coque au vent se lève, il doit maintenir un angle constant
pour voler à la hauteur optimale. Le stratège (Murray Jones): il doit lire le futur à long terme en pensant la course dans son ensemble et anticiper par rapport à la météo, à son équipage, à son adversaire, au plan d'eau. Le tacticien (Brad Butterworth): grâce aux informations fournies par le stratège, notamment en fonction de la météo, et à son feeling, il décide des manoeuvres, empannages
ou virements, à effectuer. Le navigateur (Juan Vila): il analyse les chiffres, détermine la position exacte du bateau sur le plan d'eau et en regard de l'adversaire. Il transmet ces infos capitales aux autres membres de la cellule arrière. «Ensuite, au centre du bateau, il y a les régleurs, poursuit Pierre-Yves Jorand, le régleur de grand-voile (Pierre-Yves Jorand lui-même) et le chariot (Warwick Fleury), puis vers le cockpit avant le régleur de foc (Nils Frei) et le régleur de gennaker (Simon Daubney). Ils sont évidemment chargés d'optimiser la vitesse
du bateau.» En communication avec la cellule arrière, ils règlent les voiles en fonction du vent, de sa direction, de sa force. «Enfin, il y a quelques électrons libres et les équipiers avant, conclut Pierre-Yves Jorand, le numéro 1, le pont-avant et le piano, dont le travail est capital pour les manoeuvres.» Le numéro 1 (Piet Van Nieuwenhuijzen): tout à l'avant, on le voit souvent à l'extrémité du bout dehors. Il hisse et affale les voiles. Durant le prédépart, il annonce la distance qui sépare le bateau de la ligne. Le pont avant (Curtis Blewett): Il assiste le numéro 1 en participant aux envois et aux affalages. Si besoin est, il grimpe au mât. Il doit aussi déplacer les voiles sur le trampoline. Le piano (Francesco Rapetti): Il coordonne les drisses (cordages servant à hisser ou affaler les voiles). Il doit aussi lever et abaisser les dérives (partie immergée dépassant de la coque).
Notions de base
Le vainqueur est désigné au meilleur des trois manches prévues le 8, le 10 et le 12 février (dates de réserve du 14 au 25 février).
La première et la troisième manche consistent en un aller-retour de 40 milles. La deuxième manche consiste en un triangle équilatéral de 39 milles.
Si une manche est annulée, abandonnée ou reportée, elle est disputée le jour de course suivant.
En cas d’égalité, si aucun bateau ne termine la course (par avarie ou disqualification), la manche est recourue.
Le tirage au sort effectué hier permet à USA 17 d’entrer à tribord (droite). Il aura donc la priorité dans la phase de départ.
La météo prévue
«Une zone dépressionnaire circulera sur l’Espagne aujourd’hui, explique Monsieur Météo de la TSR, Philippe Jeanneret. Elle ne sera pas forcément très active et risque de toucher davantage Barcelone que Valence, où les précipitations seront plus sporadiques. Elles pourraient néanmoins déréguler les vents. On peut s’attendre à un vent de sud, sud-ouest, d’une force de six à douze nœuds, avec d’éventuelles rafales à quinze nœuds.» Autrement dit, la course a toutes les chances de partir ce matin.
Le petit lexique
Abattre: s’écarter du lit du vent.
Au portant: au vent arrière (naviguer en s’éloignant du vent).
Au près: au vent de face (naviguer en remontant vers le vent).
Au vent: d’où vient le vent.
Bâbord: à gauche du bateau.
Bâbord amures: le vent arrive du côté gauche du bateau.
Drisses: cordages utilisés pour hisser les voiles.
Ecoutes: cordages destinés à tendre et à fixer la base d’une voile.
Empanner: tourner par vent arrière.
Lof: manœuvre consistant à se rapprocher du lit du vent.
Mille: unité de mesure marine (1,852 kilomètre).
Nœud: un mille marin parcouru en une heure (1,852 km/h).
Poupe: arrière du bateau.
Proue: avant du bateau.
Tribord: à droite du bateau.
Tribord amures: le vent arrive du côté droit du bateau.
Virer: tourner par vent de face.
VPP: «velocity prediction program» (logiciels et calculs permettant aux designers de déterminer la vitesse optimale d’un voilier). L’idéal, sur l’eau, est d’essayer d’atteindre ces chiffres théoriques (vitesses cibles).
VMG: «velocity made good» (valeur, en nœuds, exprimant la capacité d’un voilier à rallier un point donné). On les établit selon les forces de vent et les angles.
Wing: «aile» (voile rigide utilisée par Oracle articulée par des volets mobiles).
La Nouvelle-Orléans a vécu un jour historique, dimanche à Miami: pour la première fois en 43 ans d’existence, son équipe de football américain des Saints a enlevé le Superbowl.
le 08 février 2010,
LeMatin.ch & les agences
Les Saints du quaterback Drew Brees ont dominé les Colts d’Indianapolis (31-17), emmenés par le quaterback Peyton Manning, quatre fois élu meilleur joueur de la Ligue (NFL) et déjà titré dans le Superbowl 2007.
"Nous avions une ville entière dernière nous, peut-être même un pays entier. Tout ça devait arriver, c’est le destin", a réagi Brees. Les deux artistes de la passe se sont livré un duel aérien splendide mais c’est Manning qui a craqué à la fin de ce 44e Superbowl.
A moins de quatre minutes du terme du match, alors que les Saints venaient de prendre l’avantage au score pour la première fois grâce à un touchdown de Jeremy Shockey sur une passe courte de Brees (24-17), Manning a lancé une passe pourtant précise qui a été interceptée par la défense de La Nouvelle-Orléans.
Tracy Porter a alors capté le ballon à 74 yards de l’en-but d’Indianapolis pour s’en aller marquer le touchdown qui a crucifié les Colts (31-17). Ces derniers n’ont pas su combler leur retard lors des trois dernières minutes de jeu, échouant à seulement 3 yards de la ligne d’en-but des Saints.
Brees a été désigné l’incontestable homme du match avec 32 passes réussies sur 39 tentées pour 288 yards gagnés, dont 2 passes de touchdown (pour Pierre Thomas et Shockey). Manning n’a pas démérité avec 31 passes réussies sur 45 tentées pour 333 yards gagnés, dont 1 de touchdown. Mais c’est son lancer intercepté qui va rester dans les mémoires des fans d’Indianapolis, pétrifiés.
Le père de Peyton Manning, Archie, était le quaterback des Saints dans les années 70 et ses deux fils (Peyton et Eli, quaterback des New York Giants) ont grandi dans la ville surnomméeaux Etats-Unis "Big easy", où la fête s’annonçait dantesque dans la nuit de dimanche à lundi.
Pour une population frappée de plein fouet en août 2005 par un ouragan qui a tué plus de 1.000 habitants, forcé des centaines de milliers d’autres à l’exil et noyé la ville à 80%, la saison des Saints a été un vrai conte de fées.
La meilleure attaque de la NFL a entamé la saison par 13 matches sans défaite avant de baisser le pied en décembre. La magie a continué d’opérer en play-offs en janvier, avec un succès contre Dallas en finale de la Conférence nationale, qui a offert à l’équipe un ticket pour son premier Superbowl.
Dimanche au coup de sifflet final, des milliers de gens sont descendus dans les rues du Quartier Français, l’âme festive de la ville, en hurlant le cri de ralliement des Saints, devenu fameux dans tout le pays: ""Who dat ? Who dat say dey gonna beat dem Saints!" (Qui ça ? Qui dit qu’ils vont battre les Saints").
Alinghi et Oracle doivent patienter avant de se lancer à l'assaut de la 33e «Cup» de l'histoire de la compétition. Le départ a en effet été retardé, à cause du manque de vent.
rédaction online - le 08 février 2010,
LeMatin.
La 33e Coupe de l'America oppose, au meilleur des 3 manches (lundi, mercredi et éventuellement vendredi), le catamaran du défenseur suisse Alinghi au trimaran du challengeur américain Oracle, qui s'affrontent en «match race» avec des équipages pouvant aller de 7 à 16 navigants, à partir de lundi 10h, au large de Valence. La course: 10h21 - La régate devrait avoir lieu, le vent devant peu à peu se lever. Mais il faudra sans doute attendre une bonne grosse demi-heure, soit pas avant 11h00. 10h07 - Pour l'instant, le vent n'est pas suffisamment établi sur toute la zone de course. Le jury a donc décidé d'attendre avant de lancer le départ, initialement prévu à 10h06. 09h41 - Nils Frei, Alinghi: «Nous avons hâte d'aller régater. Je pense que nous avons eu de bonnes séances d'entraînements ces dernières semaines et nous avons confiance en la météo. Nous avons vraiment hâte d'y être. Nous allons beaucoup apprendre aujourd'hui. Nous allons voir comment vont les bateaux. Jusqu'à maintenant, ils nous ont observés et nous les avons observés, mais nous ne sommes pas sûrs à 100% de ce qu'il va se passer sur l'eau. Ces bateaux sont énormes et rapides. C'est quelque chose de nouveau pour tout le monde. Nous avons pu améliorer le bateau et tous les jours nous gagnons en vitesse. C'est de la haute technologie et c'est très, très intéressant.»
Murray Jones, Alinghi: «Il y a pas mal de vent prévu, entre 5 et 12 noeuds. Nous verrons quand nous y serons. Cela change toujours beaucoup ici à Valencia et cela dépend où nous sommes sur le plan d'eau. Nous allons prendre le départ et nous verrons.»
Russell Coutts, Oracle: «Nous sommes prêts à courir. Il y aura quelques averses aujourd’hui qui vont faire tourner le vent. Nous nous attendons à un vent assez variable et il sera très important d’être toujours là où il y a le plus de pression.» 09h01 - Le départ de la première manche sera donné peu après 10h00 au large de Valence (Esp).