Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Rugby - Six nations
La France domine l'Irlande

Après son succès en Ecosse 18-9 la semaine dernière, le XV de France a poursuivi victorieusement sa route dans le Tournoi des Six Nations en battant 33-10 samedi après-midi au Stade de France, l'Irlande championne d'Europe en titre.


La France a battu l'Irlande 33-10. (Photo: Reuters)


Invaincus depuis douze matches, les Irlandais qui n'ont plus gagné à Paris depuis 2000 étaient menés 17-3 à la pause.
Bien que privée de ballons, la France a ouvert le score sur une pénalité de Morgan Parra (17e) puis inscrit le premier essai de la partie par William Servat alors que l'Irlande jouait à 14 après l'expulsion temporaire de Cian Healy. Morgan Parra transformait et offrait dix longueurs à son équipe (10-0, 27e).
Ronan O'Gara réduisait le score sur une pénalité (30e) mais la France rajoutait un essai par Yannick Jauzion (32e). Parra passait la transformation si bien que malgré les tentatives musclées des Irlandais pour réduire la marque, le XV tricolore menait 17-3 à la pause.
En début de seconde période, la France manquait deux occasions d'essai mais maintenait une énorme pression sur les Irlandais déboussolés. Les Tricolores enfonçaient alors le clou par un essai en coin de Clément Poitrenaud que Parra transformait (58e). Puis Parra passait un drop avant la réaction irlandaise et le premier essai du XV du Trèfle signé David Wallace (63e). O'Gara transformait avant une nouvelle pénalité réussie par Parra (70e) puis un drop de Frédéric Michalak concluait la belle victoire française (78e).

[Norton]

Rugby - Six nations
Le pays de Galles s'impose grâce à une fin de match folle

Mené 24-14 à cinq minutes de la fin, le pays de Galles a inscrit deux essais en toute fin de match pour arracher face à une Ecosse malheureuse sa première victoire dans le Tournoi des Six nations 2010, samedi à Cardiff lors de la 2e journée.


Les Gallois, en rouge, sont passés à un doigt de la défaite. (Photo: AFP)


Profitant d'une première mi-temps catastrophique des locaux, notamment en défense, les Ecossais ont rapidement inscrit deux essais par John Barclay (9) et Max Evans (20, 3-12).
Les Gallois ont dominé la seconde période, mais leurs erreurs individuelles répétées et la défense écossaise, les ont longtemps empêchés d'en récolter plus que l'essai de Lee Byrne (14-21, 56).
Les exclusions temporaires de deux Ecossais, le talonneur Scott Lawson (74) et l'ouvreur Phil Godman (80), ont toutefois permis aux Gallois de renverser une situation qui semblait perdue, avec une pénalité de Stephen Jones (80) et des essais de Leigh Halfpenny (77, 21-24) et de Shane Williams (80+2, 31-24).
Après ce match longtemps laborieux, le pays de Galles, battu lors de la 1re journée en Angleterre, tentera de confirmer cette victoire miraculeuse contre la France le 26 février à Cardiff.
Battue d'emblée par la France à domicile, l'Ecosse ira le 27 février en Italie pour essayer de décrocher sa première victoire dans le Tournoi.

[Norton]

«Je n’en reviens pas !»

Marin Dorin a pris la 3e place du sprint féminin (DPPI)
Marie Dorin a offert à la France la première médaille des JO en remportant le bronze en biathlon dans le sprint 7,5 km. Une belle surprise pour la jeune Iséroise qui rayonnait de bonheur après la course.
par Sandie Tourondel, le 14-02-2010

Envoyée spéciale à Vancouver
Sport24.com : Marie, qu’est-ce cela représente pour vous de ramener la première médaille de la France ?
Marie Dorin : Je ne pensais pas avoir une médaille en individuel, ça fait vraiment bizarre, c’est trop bien ! J’espère qu’il y en aura encore pleins dans d’autres disciplines. Je n’étais pas attendu et c’est bien que ça m’arrive ! Je n’en reviens pas. Je suis vraiment contente d’offrir la première médaille à la France.
Sport24.com : Comment s’est déroulée votre course ?
Marie Dorin : J’ai fait une bonne course, j’ai bien tiré, bien skié, je ne sais pas quoi dire d’autre. Malgré la pluie, les conditions sont bonnes, je n’ai pas été gênée. Ils ont salé la piste donc ça tient bien. J’ai eu la chance de partir devant et je pense que c’était une bonne chose.
Sport24.com : Etiez-vous stressée avant le départ ?
Marie Dorin : Non pas forcément, j’avais plutôt l’impression d’avoir accompli mon objectif, celui d’être aux JO. Forcément au départ j’étais un peu tendue avec le dossard sur le dos car on se dit que c’est important et que c’est la course olympique. Quand je suis partie je n’y ai pas trop pensé. J’ai essayé de faire le mieux possible mais j’avais les jambes qui faisaient mal !
Sport24.com : Sur quoi avez-vous fait la différence ?
Marie Dorin : Le tir a toujours été mon point fort et il y a des choses qui ne s’expliquent pas ! J’ai énormément travaillé sur la vitesse de tir pour encore m’améliorer et pour renforcer mes points faibles en ski. Aujourd’hui je fais un 10/10 au tir, je n’avais pas beaucoup de pression alors j’ai fait abstraction de tout. Mais, ce 100% n’est pas une surprise, c’est plus le résultat global qui en est une !
Sport24.com : Ce podium a-t-il la même saveur que votre premier en Coupe du Monde à Khanty-Mansiysk en 2009 ?
Marie Dorin : Je suis aussi contente et c’est encore une surprise car je ne pensais pas faire un podium aux JO. J’ai eu les mêmes sensations que lors de mon premier podium en Coupe du Monde. C’est la première fois que je participais à un événement comme celui-ci, je ne savais pas trop à quoi m’attendre même si je sais comment se passent les courses et qu’on avait déjà skié ici.
Sport24.com : Mardi aura lieu la poursuite, comment l’abordez-vous ?
Marie Dorin : Pour l’instant, je n’y pense pas, je vais essayer de rester calme et de profiter de cette médaille. Je serais sûrement beaucoup plus stressée car je vais partir dans de bonnes conditions. Mais je vais me battre jusqu’au bout. Je n’ai plus rien à perdre, ma saison est remplie ! Et il y a une autre course que j’aimerais réussir, ce sera le relais. Pour l’instant, je ne vais pas commencer à annoncer une autre médaille. Je vais faire du mieux que je peux.

[Norton]

14/02 09h34 - JO 2010, Patinage
Contin : «J’ai la rage»

6e du 5000m en patinage de vitesse, le Français Alexis Contin voulait une médaille.



«Je suis déçu, je ne me suis jamais caché que je voulais une médaille et c’était possible aujourd’hui (ndlr : samedi). J’étais le premier des très forts à partir et je savais que c’était à moi de fixer la barre. Après, tout le monde a pu se caler sur ma course. Le podium se joue à 1’’5, l’argent à 2’’, sur 5000m c’est rien. J’avais les jambes. Je viens de louper une médaille olympique. J’ai la rage», a confié Alexis Contin au micro de RMC.

[Pasky]

Envoyé par Norton

... Marie Dorin a pris la 3ème place du sprint féminin..

Je ne la connais pas, je ne connais pas sa discipline, je ne savais même pas qu'elle était aux J.O., mais je viens de voir une interview d'elle, sa joie, son bonheur et son sourire font vraiment plaisir à voir.
Cela change des stars blasées..

[Texas Terror]

Je complete l'info de norton sur le rugby :

Rugby - 6 Nations

12/02/2010 - 16:14Leçon de Français






L'équipe de France a frappé un grand coup au Stade de France ce samedi en metttant un terme à la série de douze rencontres sans défaite de l'Irlande 33-10. Ultra-dominateurs, les Bleus ont livré un match brillant et ridiculisé par moments des champions d'Europe apathiques.

La tentation est grande. Vous dire que les Irlandais sont sortis verts de rage de leur confrontation face à la France ce samedi nous brûle la plume. Dominés, malmenés, par moments ridiculisés, les hommes de Declan Kidney ont encaissé un sérieux coup d'arrêt dans leur belle série de douze matchs sans défaite. Stoppés par des Bleus flamboyants. S'ils ont inscrit trois essais, les Français le doivent en grande partie à la très belle prestation de leurs avants. Le pack tricolore a encore été grand.
Et c'est encore plus marquant cette fois, face à l'un des meilleurs paquets du monde. Avec son huit de devant percutant, sa défense impeccable et une charnière qui prend confiance, le XV de France a donné une leçon de rugby au champion d'Europe.
Pourtant, au quart d'heure de jeu, le Stade de France se demandait à quelle sauce le coq allait être mangé. Ultra-dominateurs, les Diables verts avaient déjà volé trois ballons sur des lancers tricolores et imposaient leur rythme à leurs hôtes, qui semblaient complètement dépassés. Seule la défense du XV de France tenait bon et empêchait ses adversaires de concrétiser leurs temps forts.

Une défense de fer
Les Français se faisaient une peur… bleue à la 17e après un slalom et un coup de pied dans la défense de D'Arcy. Seul un rebond très heureux permettait à Clerc d'aplatir dans son en-but avant le centre du Leinster. Sûrement un déclic pour les hommes de Marc Lièvremont. Ils réagissaient immédiatement avec une percée d'Harinordoquy et une première incursion dans les 22 mètres adverses. Healy se rendait coupable d'une obstruction sur Parra, sanctionnée d'un carton jaune, et ce dernier se faisait justice en ouvrant le score (18e) complètement contre le cours du jeu.
Les Bleus étaient lancés. L'abominable croc-en-jambe de Flannery sur Palisson – qui était contraint de laisser sa place à Malzieu – ne faisait que les motiver un peu plus. A 15 contre 14, ils inscrivaient le premier essai de la rencontre par Servat après avoir enfoncé sept mêlées à cinq mètres (28e, 10-0). O'Gara avait beau répliquer deux minutes plus tard, les Français maîtrisaient désormais leur sujet. Dominateurs en mêlée fermée et sur les rucks, ils alternaient parfaitement le jeu et Jauzion concrétisait un nouveau temps fort (31e, 17-3). Et leur défense se révélait toujours aussi efficace, résistant à cinq minutes de pick and go rageurs des Irlandais juste avant la pause.

Trinh-Duc s'installe
La deuxième mi-temps était du même accabit. Guidée par un Trinh-Duc excellent – et probablement auteur de son meilleur match international -, la France continuait de se créer des opportunités face à des Irlandais eux-mêmes étonnés de leur inconsistance. O'Driscoll, gêné par un souci à une jambe, était muselé et ses coéquipiers subissaient, incapables de trouver des solutions face à la maîtrise française. A l'heure de jeu, Poitrenaud inscrivait le troisième essai tricolore après une passe chistéra décroisée de Bastareaud. A 24-3, la démonstration prenait des airs de véritable leçon de rugby pour les Irlandais.

Wallace sauvait l'honneur à la 65e mais la botte de Parra, puis de Michalak, continuaient de sanctionner les fautes adverses. 33-10, score final. Les Bleus, que l'on attendait après une timide victoire en Ecosse, ont frappé un grand coup… sur la tête des champions d'Europe qui n'avaient pas été secoués de telle façon depuis au moins deux ans.

[Texas Terror]

Rugby - 6 Nations

12/02/2010 - 16:17Williams sauve le pays de Galles





Incroyable retournement de situation à Cardiff : le pays de Galles, mené jusqu'à 12 points et dominé par l'Ecosse, a su revenir dans la partie et s'imposer 31-24 grâce à un essai à la dernière seconde de Shane Williams. L'ailier supersonique a d'ailleurs été impliqué sur les trois essais des siens.

Terrible, dramatique, cruel… Les superlatifs manquent pour qualifier l’issue du match pour les Ecossais. Incroyable dénouement qui a vu les Gallois, menés 9-18 à la pause, l’emporter dans les arrêts de jeu. Les visiteurs avaient tout fait pour s’offrir un vrai exploit à Cardiff… Mais en face, il y avait Shane Williams ! A bientôt 33 ans, l’ailier sacré meilleur joueur du monde en 2008 a prouvé qu’il avait encore des cannes de feu et qu’il était toujours aussi décisif pour sa sélection. Mais les Gallois ont souffert…

Après le refus de l’Ecosse de fermer le toit du Millennium Stadium, Warren Gatland avait accusé ses adversaires de vouloir pratiquer un jeu restrictif : "Dan Paks va se charger de donner de longs coups de pied dans les angles du terrain, Chris Cusiter en donnera de petits dans la boîte et Sean Lamont portera le ballon au centre du terrain".
Difficile de lui donner tort… Sauf que le technicien néo-zélandais n’avait peut-être pas prévu que les Ecossais le feraient à merveille pendant que ses troupes bafouillaient leur rugby. Dès le début de match, la gestion du jeu des visiteurs était remarquable.

Et pour son retour sous le maillot national, l’ouvreur Dan Parks se montrait irréprochable. Il excellait ainsi dans ses coups de pied de déplacement et l’occupation du terrain. Un jeu simple, pas forcément flamboyant mais diablement efficace. Quand Parks ouvrait au large, c’était pour effectuer du jeu à une passe, comme sur le premier essai du match de John Barclay (9e). Servi à hauteur sur les 22 mètres adverses, le troisième ligne profitait des mauvais plaquages de deux défenseurs pour transpercer le rideau local et marquer (7-0).
Les hommes d’Andy Robinson réalisaient une première mi-temps exemplaire. Quasiment aucune erreur, au contraire de Gallois qui offraient un spectacle confus, composé de nombreuses failles en défense (six plaquages manqués sur 32 au bout de 25 minutes) et d’oublis sur des supériorités numériques au large. Au plus grand bonheur des Ecossais.

Les Ecossais ratent le break !
Les difficultés galloises étaient essentiellement dues à l’énorme performance des visiteurs au sol et dans les rucks, ralentissant chaque sortie de balle des diables rouges. Et les équipiers du capitaine Cusiter se permettaient de marquer sur presque chacune de leurs intrusions dans les 30 mètres locaux. A la 20e, sur un renversement de jeu, Dan Parks donnait un subtil coup de pied dans le dos de la défense galloise. Et Max Evans, entré temporairement à la place de son frère, aplatissait en coin. L’Ecosse menait alors 15-3. Un double événement sur cette action puisque Chris Paterson ratait la transformation. Son premier coup de pied raté dans le Tournoi depuis trois ans, mettant un terme à une série de 35 réussis consécutivement.

La 100e sélection de l’arrière avait d’ailleurs un goût amer puisqu’il sortait ensuite sur blessure, touché aux côtes, à la 30e. Mais Dan Parks, décidément en état de grâce, prenait le relais à la perfection. Le plus bel exemple était son drop passé de 45 mètres à la 66e minute.
Le tournant de la rencontre intervenait à la 44e minute. Les Ecossais avaient l’occasion de tuer le match. Brown inscrivait l’essai du break… Un essai refusé pour un en-avant de Sean Lamont largement évitable. Et le reste du second acte était dominé par le pays de Galles. Des joueurs locaux qui avaient du mal à percer l’héroïque défense adverse. Seul Shane Williams parvenait à mettre en défaut le bloc écossais. Et de quelle manière ! C’est lui qui créait les décalages sur les deux premiers essais des siens. A la 55e, après avoir navigué dans la défense adverse et éliminé deux défenseurs, il fixait pour servir sur un plateau Lee Byrne (14-21). Sur le deuxième (77e), il semblait pris mais parvenait à se libérer et à débloquer la situation… En bout de ligne, Halfpenny marquait (21-24). La fin de match offrait un suspense effroyable. Surtout que les Ecossais étaient réduits à treize après les cartons jaunes de Lawson (74e) et Godman (79e).

Et l’impensable dix minutes plus tôt survenait à la 82e minute. Au terme d’une action interminable, les Gallois profitaient de leur supériorité numérique pour inscrire leur troisième essai. Par l’intermédiaire de qui ? Shane Williams bien sûr. En brandissant le bras en signe de victoire, et surtout de libération, il franchissait la ligne d’en-but. Et délivrait tout un stade !

Les 10 dernieres minutes d'un match incroyable,l'Ecosse mène de 10 pts.

[Norton]

Trop Ford, cet Hirvonen !

Gilles Festor (Sport24.com)
14/02/2010 | Mise à jour : 14:53 Réagir

Mikko Hirvonen remporte le Rallye de Suède et prend les commandes du championnat Crédits photo : DPPI
Mikko Hirvonen a pris la tête du Championnat du Monde en remportant le Rallye de Suède devant Sébastien Loeb, impuissant dimanche, et Jari-Matti Latvala. Le Finlandais était tout simplement au-dessus ce week-end.

Le suspense a tourné court. Revenu à 16''6 de Mikko Hirvonen samedi soir, Sébastien Loeb avait laissé entrevoir un final de folie dimanche avec cinq spéciales en guise de dessert. Il n'en a rien été. Le champion du monde en titre a jeté l'éponge dès la deuxième spéciale du jour. Un chrono matinal mal négocié et un contact avec un mur de neige dans l'ES18 ont eu raison de ses ambitions. Mais avant cette belle frayeur, Loeb s'était presque fait une raison dans l'ES17 remportée, certes, mais la prise de risque ne s'était pas avérée payante (0''2 de repris sur Hirvonen). 18 points pour débuter la saison, qui plus est en Suède où il n'est jamais facile de s'illustrer face aux Scandinaves, ce n'est finalement pas si mal pour «Seb».
Ford devant Citroën
Mikko Hirvonen s'impose pour la première fois de sa carrière en Finlande. Une première amplement méritée pour le Finlandais un cran au-dessus de la concurrence ce week-end malgré une entame un peu difficile vendredi. Le dauphin de Loeb en 2009 a tranquillement pu dérouler ce dimanche, sans pression, pour signer deux temps scratch (ES18 et ES19) et devancer l'Alsacien de 42''3. Mais il n'était pas le seul à avoir levé le pied en fin de parcours puisque les cinq premiers du classement général ont rapidement affiché leurs intentions de conserver leur rang. Lauréat de la dernière édition en 2008, Jari-Matti Latvala a pu assurer un podium (+1'15''4) tout bénéfice pour Ford au classement Constructeurs, devant Dani Sordo (+2'41''6) qui n'a pas tenté le diable. Sébastien Ogier, premier pilote non officiel, s'offre une magnifique 5e place (+2'41''3) venue récompenser ses longues séances d'essais sur neige cet hiver dans les environs de Gap.
Grönholm et Solberg au travers
Trois pilotes latins dans les cinq premiers en Suède, voilà une hiérarchie qui détonne. En revanche pas de Marcus Grönholm (23e) à l'horizon. Le géant finlandais a profité de l'apathie du top 5 pour signer quelques belles places d'honneur dimanche mais pas de temps scratch. Le bilan du quintuple vainqueur du Rallye de Suède est décevant. On ne ressort pas de deux ans de retraite sans laisser quelques plumes derrière soi. Petter Solberg n'a pas été à la fête non plus (9e à 10'17''5) au volant d'une C4 qu'il n'a jamais réussi à maîtriser. On sera plus indulgent avec Kimi Räikkönen qui a payé son apprentissage par une nouvelle faute qui a endommagé sa roue avant droite dans l'ES19. Au pays de la neige et de la glace, «Iceman» achève son bizutage dans les profondeurs du classement (30e), loin des points, mais il est à l'arrivée. Avec un bon bagage d'expérience supplémentaire pour la prochaine manche au Mexique début mars.
Le film des spéciales :
Classement de l'ES17 :
1. Loeb (Fra, Citroën) en 11'11''3
2. Hirvonen (Fin, Ford) à 0''2
3. Grönholm (Fin, Ford) à 5''8
4. Sordo (Esp, Citroën) à 10''0
5. Latvala (Fin, Ford) à 10''2
...
7. Ogier (Fra, Citroën) à 15''1
Classement de l'ES18 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) en 13'13''2
2. Loeb (Fra, Citroën) à 7''3
3. Latvala (Fin, Ford) à 11''0
4. Sordo (Esp, Citroën) à 17''2
5. Grönholm (Fin, Ford) à 19''4
6. Ogier (Fra, Citroën) à 21''0
Classement de l'ES19 :
1. Hirvonen (Fin, Ford) en 5'52''9
2. Grönholm (Fin, Ford) à 5''3
3. Loeb (Fra, Citroën) à 8''4
4. Latvala (Fin, Ford) à 8''8
5. Sordo (Esp, Citroën) à 9''3

6. Ogier (Fra, Citroën) à 21''0

Classement de l'ES20 :
1. Latvala (Fin, Ford) en 10'59''6
2. Hirvonen (Fin, Ford) à 1''0
3. Loeb (Fra, Citroën) à 5''62
4. Sordo (Esp, Citroën) à 7''4
5. Grönholm (Fin, Ford) à 10''4
...
7. Ogier (Fra, Citroën) à 17''1

Classement de l'ES21 :
1. Latvala (Fin, Ford) en 13'19''1
2. Hirvonen (Fin, Ford) à 4''8
3. Loeb (Fra, Citroën) à 10''4
4. Grönholm (Fin, Ford) à 12''2
4. Sordo (Esp, Citroën) à 17''5
...
11. Ogier (Fra, Citroën) à 17''34''4
Classement général final:
1. Hirvonen (Fin, Ford) en 3h09'30''4
2. Loeb (Fra, Citroën) à 42''3
3. Latvala (Fin, Ford) à 1'15''4
4. Sordo (Esp, Citroën) à 2'41''6
5. Ogier (Fra, Citroën) à 4'15''3
...
9. Solberg (Nor, Citroën) à 10'17''5
20. Grönholm (Fin, Ford) à 23'30''8
30. Räikkönen (Fin, Citroën) à 38'37''2
Le rallye de Suède en images :

[Norton]

Combine nordique - Vancouver 2010

14/02/2010 - 10:53 Lamy-Chappuis: "Être bon le jour J"




AFP
Sur un nuage cette saison en Coupe du monde, Jason Lamy-Chappuis dispute sa première épreuve olympique ce dimanche sur le petit tremplin (19h). Après quelques jours d'entraînement, le Français a hâte d'en découdre et reste concentré sur son objectif : décrocher la médaille d'or.
JASON LAMY- CHAPPUIS , vous disputez l'épreuve sur le petit tremplin ce dimanche. Comment s'est passé cette semaine d'entraînement ?
J.L-C. : Les entraînements se sont très bien passés, j'ai fait quelques réglages au début, et le dernier entraînement je fais troisième et premier. C'est super d'être dans le coup: la confiance est là. Concernant le fond, les conditions ne sont pas faciles. La neige est plutôt mouillée avec la pluie qui tombe tous les jours, donc la piste est plus lente et plus difficile: ça rend le fartage encore plus important mais Adrien Mantez et Fabrice Guy font du bon boulot et en plus on s'entraide avec les fondeurs et biathlètes.
Il paraît que vous avez eu un souci avec vos skis, quand vous êtes arrivés à Vancouver ?
J.L-C. : Oui pendant le trajet en avion, les skis ne sont pas arrivés à Vancouver. La compagnie nous a dit qu'avec toutes les équipes de ski arrivant à peu près en même temps, ils n'ont pas pu faire rentrer tous les skis dans l'avion. On les a eus par le vol d'après (le lendemain). Tout est rentré dans l'ordre heureusement.
Dans quel état d'esprit êtes-vous, vous et vos coéquipiers, à quelques heures de votre entrée aux J.O. ?
J.L-C. : Il y a du stress mais c'est pour tout le monde pareil, il va falloir être bon le jour J. J'ai hâte d'y être. Même si je suis attendu, j'essaie de rester concentré sur ce que j'ai à faire, c'est le meilleur moyen de ne pas céder à la pression. Concernant mes coéquipiers, Je trouve que qu'ils vont de mieux en mieux depuis quelques semaines et le "par équipes" est aussi un bel objectif, notre 4ème place l'année dernière aux Mondiaux de Liberec nous a montré qu'on était dans le coup.
Vous êtes clairement favori de l'épreuve sur le grand tremplin. Allez-vous en garder sous le pied, sans le vouloir ?
J.L-C. : Non je ne garderai rien sous le pied. Une course aux Jeux Olympiques reste une course incroyable et on n'a pas le droit de gérer. Je devrai tout donner. Sans arrière pensée. Et de toute façon, après cette course, on aura une semaine pour se reposer. Alors, je me donnerai à fond, sans hésiter.
Comment allez-vous meubler cette semaine entre les deux épreuves ?
J.L-C. : Il n'y encore rien de prévu officiellement. On va peut-être aller voir un match de hockey à Vancouver. On va peut-être faire une randonnée aussi, mais ce n'est pas sur. De toute façon on va aller encourager nos compatriotes français quelque part. C'est sûr !
Vous comptez cinq victoires cette saison en Coupe du monde. Vous allez remporter le globe, c’est désormais une certitude. En 1992, Fabrice Guy gagne le globe, décroche six victoires (en huit courses) et est sacré à Albertville . Que de similitudes…
J.L-C. : Ce n'est pas encore joué mathématiquement pour le globe, mais oui c'est vrai, qu'il y a beaucoup de similitudes. Mais Fabrice et moi sommes quand même deux personnes différentes et on ne peut pas comparer je pense.

[Norton]

Alinghi c'est fini............