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PATINAGE ARTISTIQUE

Brian Joubert: «J’ai pleuré, ça m’a fait beaucoup de bien»


Image © KEYSTONE
Après son échec aux JO, Brian Joubert a fait un acte de contrition.

«Toutes les personnes qui pensent que je suis un petit con ont raison», a avoué le patineur français après les propos polémistes tenus par le le président de la Fédération française des sports de glace.
le 19 février 2010, LeMatin.ch & les agences


Les larmes et la confession de Brian Joubert ont alimenté jeudi la chronique d’une deuxième journée sans médaille pour la France aux JO de Vancouver.
Relégué en 18e position après un programme court massacré, Brian Joubert a encore chuté sur le quadruple de son programme libre du patinage artistique jeudi soir et mal atterri sur le triple axel. Mais cette fois avec le sourire.
"J’ai le sourire, car c’est fini, je me suis battu comme j’ai pu, je vais pouvoir tourner la page", a déclaré le Français, champion du monde 2007 mais toujours maudit aux Jeux olympiques.
"Après l’entraînement de ce matin, j’ai craqué, j’ai pleuré, ça m’a fait beaucoup de bien", s’est épanché Joubert au micro de France 2. "J’ai envie de repartir sur de bonnes bases, il fallait que cette compétition se termine". Brian Joubert s’est mis à nu par la parole avant de se flageller.
"Toutes les personnes qui pensent que je suis un petit con ont raison", a-t-il dit, n’en voulant pas à Didier Gailhaguet le président de la Fédération française des sports de glace de l’avoir ainsi traité. "Il me l’a dit en face, venant de sa part ce n’était pas méchant. Il me soutient. Il faut que j’entende certaines choses".
"Il faut sauver le soldat Brian de la situation dans laquelle il se trouve", avait déclaré Gailhaguet le matin du programme libre.
"J’ai eu un mauvais comportement ces dernières années, il faut que je travaille, si j’ai été con il ne faut plus que je le sois", a repris le triple champion d’Europe, 14e aux JO de Salt Lake City en 2002 et 6e à ceux de Turin en 2006.
"Ce n’est pas un problème sur la glace, j’aime toujours autant patiner", a-t-il précisé. "Mais j’ai voulu tout diriger, je n’ai pas écouté mes proches et du coup j’ai fait des erreurs. Ils m’ont laissé faire pour me mettre au pied du mur. Ils m’ont laissé faire des bêtises, n’en faire qu’à ma tête, il n’y avait pas moyen de discuter."
"Je n’oublierai pas ces JO, ils sont derrière désormais. J’ai 25 ans et pas envie de terminer ma carrière", a conclu Brian Joubert.
Il devra se méfier d’une concurrence désormais nationale. Florent Amodio, sur son programme d’Amélie Poulain a enchaîné les triples et montré un sens artistique réel. Il a totalisé 210.30 points sur les deux programmes contre 200.22 à Joubert. Amodio termine en 12e position du concours olympique, Brian Joubert à la 16e place.
Dans l’épreuve du half-pipe du snowboard remportée par l’Australienne Torah Bright, Sophie Rodriguez a entrevu le podium. Elle était troisième après le premier run de la finale, mais en voulant sortir le grand jeu dans le 2e run pour contrer le retour des gros bras, a finalement chuté.
"Si j’avais plaqué mon 2e run, cela aurait été un coup de chance car je ne l’avais jamais essayé", a déclaré la Française de 21 ans, qui a chuté en tentant un incroyable 1080, une figure à triple rotation. "La cinquième place c’est déjà génial". Mirabelle Thovex a été éliminée en qualifications.
Le biathlon avait la possibilité de battre son record des quatre médailles conquises à Turin en profitant du 15 km femmes et du 20 kilomètres hommes. Mais il a piétiné.
Après trois erreurs au tir et donc trois minutes de pénalité, Martin Fourcade a fini 14e et premier Français en 50:55.4 minutes, à deux minutes et demi du vainqueur le Norvégien Emil Hegle Svendsen.
Marie-Laure Brunet, la médaillée de bronze de la poursuite, a fini 12e du 15 km en 42:44.4 minutes après deux fautes au tir alors que la Norvégienne Tora Berger l’a emporté en 40:52.8 minutes après une cible manquée.
"J’aurais aimé une deuxième médaille, mais je fais deux fautes, il me manque un peu d’attention, ça me frustre", a déclaré la compagne de Vincent Jay deux fois médaillé à Vancouver.
Marie Marchand-Arvier s’est classée 10e du super-combiné du ski alpin remporté par l’Allemande Maria Riesch. Sandrine Aubert, troisième de la manche de slalom, a révisé sa discipline de prédilection.
"Ma manche n’était pas parfaite, surtout au niveau de l’intensité", a expliqué la spécialiste des piquets. "Le slalom va être une super course, très longue comme je les aime. Il suffira de mettre l’énergie et l’intensité qu’il faut. Le secret (de la réussite) va être de changer de rythme, on va s’entraîner une semaine. Depuis deux semaines, on était avec les descendeuses, il y a eu des petits soucis hier, ce n’était pas facile à gérer".

[Norton]

Möller mord sa médaille... et se casse une dent

VANCOUVER 2010 | Un champion de luge allemand s’est cassé une dent en mordant, pour une photo, dans la médaille d’argent remportée lundi aux jeux Olympiques de Vancouver, rapporte le quotidien Bild Zeitung.


© KEYSTONE | Le moment le plus dangereux de la carrière d'un médaillé olympique: dans quelques secondes, David Möller (à gauche) va imiter ses camarades et croquer sa médaille...


AFP | 18.02.2010 |


"Lors de la cérémonie, les photographes voulaient que nous mordions dans nos médailles. Et j’ai cassé un morceau de mon incisive supérieure", raconte David Möller, 28 ans, au journal.
"Ce n’est pas dramatique et cela n’a pas fait mal", a-t-il ajouté.
Möller, qui a remporté sa première médaille olympique en luge monoplace, a pu faire immédiatement réparer sa dent grâce à un dentiste au service de l’équipe allemande.

[Norton]

Tour d'Oman: victoire finale pour Fabian Cancellara

Berne | Fabian Cancellara a remporté la première édition du Tour d'Oman, achevé vendredi au cours d'un contre-la-montre individuel long de 18,6 km. Le Bernois de la Saxo Bank a toutefois été battu de 17 secondes dans son exercice favori par le Norvégien Edvald Boasson Hagen.


ats | 19.02.2010 | 14:51


Fabian Cancellara a remporté la première édition du Tour d'Oman, achevé vendredi au cours d'un contre-la-montre individuel long de 18,6 km. Le Bernois de la Saxo Bank a toutefois été battu de 17 secondes dans son exercice favori par le Norvégien Edvald Boasson Hagen.
Au général, Cancellara devance finalement un Boasson Hagen qui monte lui aussi en puissance en ce début de saison. Malgré sa défaite du jour, le Bernois peut se montrer heureux et surtout optimiste pour la suite de son programme. "Je n'avais pas souffert comme cela sur un contre-la-montre depuis longtemps", a avoué le champion du monde de la spécialité.

[ZEN66]

Envoyé par Norton

Möller mord sa médaille... et se casse une dent

VANCOUVER 2010 | Un champion de luge allemand s’est cassé une dent en mordant, pour une photo, dans la médaille d’argent remportée lundi aux jeux Olympiques de Vancouver, rapporte le quotidien Bild Zeitung.


© KEYSTONE | Le moment le plus dangereux de la carrière d'un médaillé olympique: dans quelques secondes, David Möller (à gauche) va imiter ses camarades et croquer sa médaille...


AFP | 18.02.2010 |


"Lors de la cérémonie, les photographes voulaient que nous mordions dans nos médailles. Et j’ai cassé un morceau de mon incisive supérieure", raconte David Möller, 28 ans, au journal.
"Ce n’est pas dramatique et cela n’a pas fait mal", a-t-il ajouté.
Möller, qui a remporté sa première médaille olympique en luge monoplace, a pu faire immédiatement réparer sa dent grâce à un dentiste au service de l’équipe allemande.

qui sont cons ! et non c'était pas une médaille en chocolat

[Pasky]

Möller, c'est cassé une incisive!!
Quelqu'un aurait une dent conre lui ?

[danlos]

Envoyé par Pasky

Möller, c'est cassé une incisive!!
Quelqu'un aurait une dent conre lui ?

c'est surtout ça qui m'a bien fait rire quand j'ai entendu cette histoire

[medol]

Svindal s’impose dans le Super-G


Le Norvégien Aksel Lund Svindal a été sacré champion olympique de super-G vendredi à Whistler.Il s’est imposé devant les Américains Bode Miller et Andrew Weibrecht.
Svindal a tiré les bonnes lignes pour dévaler la piste Dave Murray, plutôt glacée, en une minute 30,34 secondes, en gérant des trajectoires compliquées.Le Norvégien a fait preuve de technicité et de maîtrise pour s’imposer dans ce Super-G qu’il a géré à la perfection. Il a devancé l’Américain Bode Miller de 28 centièmes et au autre Américain, Andrew Weibrecht, qui a créé la sensation en prenant la troisième place d’une course ultra serrée, les 13 premiers se tenant en moins d’une seconde..


Déjà rassuré par sa médaille de bronze en descente, le Norvégien a tenté le tout pour le tout pour aller chercher sa première médaille d’or olympique. "A l’évidence, je n’avais plus de pression après ma première médaille. Je ne pouvais que mieux faire", a déclaré Svindal.


Svindal, qui a bénéficié des conseils en course de l’équipe canadienne, ne s’est jamais laissé déborder sur une piste très exigeante à laquelle de nombreux favoris n’ont pas résisté. Le Suisse Carlo Janka, star du début de saison, a pris la huitième place à 0"49, devant son compatriote Didier Cuche, 10e à 0"72. Le champion olympique de descente, le Suisse Didier Defago, a terminé 15e à 1"09. Le meilleur Français, Adrien Théaux, a pris la 13e place à 0"59 du podium.


Déclarations :
Aksel Lund Svindal (NOR/1er) : "Ma course n’était pas parfaite mais elle était bien. J’avais entendu que Bode Miller menait et Weibrecht était troisième, et ces gars-là ne ralentissent pas, ils attaquent. J’ai fait une erreur peu après le départ, mais j’ai réussi à conserver la vitesse. Aujourd’hui, tout le monde a fait des erreurs, et la différence s’est faite parce que j’ai réussi à conserver de la vitesse. J’ai travaillé et j’ai réussi à être là au bon moment. J’avais déjà l’argent, et cela ne pouvait qu’aller mieux. Je voulais m’amuser, prendre du plaisir en course, et être à l’affût. Je me suis bien préparé et je suis en pleine forme".
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Désolé pour mon absence ces derniers jours mais chaque soir je suis devant France Télévisions pour regarder les J.O (je ne veux rien rater) !

[medol]

La déception du curling tricolore

Au lendemain d’une nette défaite contre les champions olympiques canadiens, les Français se sont inclinés (4-3) face à des Américains bien soutenus par leurs supporteurs. Un revers amer pour l’équipe de France, qui a longtemps tenu le match dans sa main.


Ils ont inscrit le premier point de la rencontre, ils ont mené (3-1) à l’attaque de la dernière manche, et pourtant ils ont perdu. Les Français ont longtemps tenu dans leur main leur deuxième succès de ce tournoi olympique face aux Etats-Unis, lors de leur quatrième match. Mais une superbe pierre dans le dernier coup américain de cette 9e manche a ramené leurs adversaires à leur hauteur grâce à deux points, les joueurs d’André Ferland ratant la mire sur une pierre si importante.
Obligés de disputer une dernière manche décisive, les Tricolores ont été poussés dans leurs derniers retranchements, demandant d’ailleurs deux temps-morts pour affiner une stratégie qui s’est révélée perdante. Car sur la dernière pierre du match, les USA disposaient de trois pierres dans le cercle et les Français étaient donc obligés de s’infiltrer entre deux d’entre elles pour finir plus près. Mais le coup de Thomas Dufour est resté trop court. Pour le plus grand bonheur des supporteurs américains, bien évidemment en plus grand nombre que les Français qu’on cherche encore dans les tribunes. La désillusion est terrible, le coup très dur. Car avec désormais trois défaites, la France se trouve dos au mur.
"Forcément, on ressort d’un tel match déçu", avouait Thomas Dufour, le skip de l’équipe et donc dernier à lancer sa pierre. "En plus, on avait un peu dominé tout le match. C’est décevant qu’à la fin on se fasse subtiliser cette dernière manche. On rate quelques coups sur la dernière mène. On sait qu’il y a toujours des coups possibles, mais c’est simplement nous qui ne mettons pas les nôtres. Ils font quelques belles pierres alors que nous on fait des pierres plutôt moyennes. On aurait fait une ou deux pierres magnifiques sur la dernière manche, on était bon." Abattus, les Français ne l’étaient pas totalement car il leur reste encore quelques espoirs de poursuivre leur parcours, avec encore cinq matches à disputer, dont deux samedi et deux dimanche. "On va s’accrocher, on est là pour ça. Mais ça devient plus dur", admet le skip de l’équipe.

[Norton]

Simon Amman survole les JO: encore une médaille d'or

VANCOUVER | Simon Ammann a "tué" le concours de saut au grand tremplin des JO de Vancouver 2010 dès la première manche. Il remporte la seconde.


© Keystone | Simon Amman.


si | 20.02.2010 | 21:50


Le désormais quadruple champion olympique a remporté une seconde médaille olympique aux JO de Vancouver.

C'est fait.........c 'est net......

Je vais serrer

[Norton]

Saut à skis

Simon Ammann seul dans la légende


Image © Keystone
Simon Ammann entre dans l'histoire avec quatre médaille d'or en épreuves individuelles
Magistral sur le grand tremplin, Simon Ammann remporte une quatrième médaille d'or olympique. Le voilà au Panthéon de son sport. Après un premier saut à 144 mètres, le Saint-Gallois a réalisé une deuxième manche peut-être moins spectaculaire, mais toujours devant ses adversaires
Grégoire Surdez - le 20 février 2010,
Le Matin Dimanche



Qui est Simon Ammann? Comment qualifier le sauteur du Toggenburg? Un génie? Un oiseau? Un peu les deux à la fois sans doute. Hier soir, sur le grand tremplin de Whistler, il a une nouvelle fois mêlé l'instinct et le talent pour surclasser la concurrence. En s'imposant devant le Polonais Adam Malysz et l'Autrichien Gregor Schlierenzauer - le même podium qu'au tremplin normal - il décroche sa quatrième médaille d'or individuelle aux Jeux olympiques. Le voilà désormais seul au sommet de son sport. Le Finlandais Matti Nykänen a aussi une collection qui pèse le même poids. Mais l'un de ses titres a été conquis avec l'aide de ses coéquipiers. Simon Ammann devient pour l'occasion, le sportif suisse le plus titré des Jeux d'hiver. Il laisse derrière lui une certaine Vreni Schneider, un autre talent fou irremplaçable.
Il est difficile de prendre la mesure de l'exploit réalisé par «Simi». Combien sont-ils les champions qui ont raté leur rendez-vous avec l'histoire? Combien sont-ils, ces femmes et ces hommes, qui ont défrayé la chronique d'un sacre attendu? Simon Ammann n'est pas de ceux-là. Rarement, un homme n'avait été autant attendu au sommet de l'Olympe. Rarement un athlète n'avait dû soutenir le poids d'une telle pression. Rarement aussi, il n'avait dû faire face à de sombres tentatives de déstabilisation d'adversaires aux abois, impuissants face au phénomène.
Simon Ammann a fait fi de toute cette agitation malsaine. Au sommet du tremplin de Whistler, une tornade aurait pu souffler, elle ne l'aurait pas empêché d'accomplir son destin. Comme un Roger Federer qui claque une volée gagnante. Comme un Michael Phelps qui noie ses adversaires. Comme un Usain Bolt qui ridiculise le chronomètre et ses poursuivants. Désormais, on dira aussi comme Simon Ammann.
Sans trembler
Simon n'a jamais tremblé. Dès son premier saut (144 mètres), Adam Malysz, Gregor Schlierenzauer et autres Andy Kofler ont reçu une grosse claque sur la joue gauche. A peine le picotement s'était-il estompé que le bougre leur infligeait le même châtiment corporel sur l'autre face de leurs visages déconfits. Un deuxième saut moins stratosphérique de 138 mètres mais qui constituait une nouvelle fois la meilleure longueur de la manche.
Pourquoi, le phénomène du Toggenburg est-il si fort dans une discipline où le moindre grain de sable peut se transformer en rocher? Lui, parle d'un puzzle qu'il a mis plus de trois ans à reconstruire. Une période douloureuse vécue entre son premier doublé olympique de Salt Lake City (2002) et son naufrage de Turin (2006). Libre dans sa tête, débarrassé de cette image de Harry Potter devenue encombrante et ridicule quand on est un adulte.
Pourtant, il parlera encore de magie au bas du tremplin. «Que dire? commence-t-il. J'étais évidemment nerveux avant le deuxième saut. Mais, ici, sur ce tremplin, je ressens une sorte de force magique. C'est incroyable!» C'est ça Simon Ammann.


Le choix de l'attaque à outrance
Simon Ammann a répondu d'emblée a tout les empêcheurs de sauter en rond. Il va loin. Si loin qu'il en est réduit à se poser des questions d'ordre tactique quand les autres n'ont pas le temps de penser à autre chose que de tirer au maximum leurs sauts. Lui, il a ce luxe de la réflexion dans une discipline qui privilégie pourtant l'instinct. «Dois-je raccourcir mon vol et assurer une réception en telemark qui me procurera un maximum de points au niveau des notes de style?» se demande-t-il entre deux nuages. Ou alors, «J'irais là où le vent m'emportera et advienne que pourra.» Hier soir, il a apporté une réponse cinglante dès son premier saut. Simi a fait le choix de l'attaque à outrance. Un bond phénoménal de 144 mètres qui a assommé ses adversaires. Le problème, quand on va dans des contrées inconnues, c'est que le choc est rude au moment de l'impact. La piste s'aplanit, la pente diminue fortement, et le corps est soumis à un choc violent. Tans pis, c'est tellement jouissif d'aller là où les autres ne vont pas. Avec une avance confortable de sept points sur son dauphin, le polonais Adam Malysz, quel choix fit-il pour le deuxième saut? Celui du vol, du plaisir. Evidemment.





RÉSULTATS
JO 2010. Ski nordique. Saut à skis. Grand tremplin
Or: Simon Ammann (S) 283,6 (144 m/138 m).
Argent: Adam Malysz (Pol) 269,4 (137 m/133,50 m).
Bronze: Gregor Schlierenzauer (Aut) 262,2 (130,50 m/136 m).

4. Kofler (Aut) 261,2 (131,50 m/135 m). 5. Morgenstern (Aut) 246,7 (129,50 m/129,50 m). 6. Neumayer (All) 245,50 (130 m/130 m). 7. Hajek (Tch) 240,6 (128 m/129 m). 8. Kasai (Jap) 239,2 (121,50 m/135 m); 9. Kranjec (Sln) 233,7 (118,50 m/135,50 m). 10. Loitzl (Aut) 230,3 (129,50 m/121,50 m). Puis: 24. Küttel (S) 204,9 (121,50 m/119 m).

Que dire de plus?????