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JO 2010: Cologna rate son coup


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Un jour sans, un matériel peu performant et une équipe de Suède roublarde. Il n'en fallait pas plus pour que Dario Cologna échoue samedi au 13e rang de la double poursuite (30 km) des JO de Vancouver.
le 21 février 2010,
LeMatin.ch & les agences



Sacré lundi dernier en 15 km, Cologna s'attaquait à son épreuve de parade avec des envies de doublé. Il n'en a rien été. Dans le peloton de tête jusqu'à quatre kilomètres de l'arrivée, le Grison a soudain lâché prise: "J'étais à la limite depuis un moment. Il m'a simplement manqué de l'énergie pour aller jouer les médailles", a regretté le fondeur du Val Müster, relégué à une minute du vainqueur Marcus Hellner.
Disputée dans des températures printanières (près de 10 degrés) et donc sur une neige molle, ce 30 km s'est avéré être un sacré défi pour les servicemen. A ce petit jeu, les Suisses n'ont pas eu la main heureuse au moment du choix des skis et du fartage. Sans jeter la pierre à qui que ce soit, Cologna a relevé que ses skis de skating étaient "corrects sans être parfaits".
En course, il n'y avait toutefois pas photo entre la plupart des favoris et Cologna, constamment distancé dans les descentes. "On ne peut pas toujours faire les bons choix", a commenté le Grison, dont le matériel avait été une des bases de son triomphe lors du 15 km.
La concurrence s'est aussi avérée trop forte pour Cologna, et notamment celle venue de Suède. Après les 15 km de classique, bouclés avec Cologna au 2e rang dans un peloton massif, les Scandinaves ont envoyé un échappé (Johan Olsson) dès les premiers mètres en skating. Après avoir contrôlé le peloton des poursuivants (par Anders Södergren notamment), les Suédois ont attendu l'emballage final pour lancer une deuxième et décisive attaque (Marcus Hellner).
Cette tactique, digne d'une équipe cycliste, a soulevé l'admiration des observateurs. "Les Suédois ont fait un sacré bon boulot", a noté Cologna. "On savait qu'ils allaient essayer de fermer la course. Pour les en empêcher, il aurait fallu combler l'écart avec l'échappé. Mais je n'avais pas la force pour y arriver", a continué le Grison.

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JO 2010: Cologna rate son coup

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Un jour sans, un matériel peu performant et une équipe de Suède roublarde. Il n'en fallait pas plus pour que Dario Cologna échoue samedi au 13e rang de la double poursuite (30 km) des JO de Vancouver.
le 21 février 2010,
LeMatin.ch & les agences


Sacré lundi dernier en 15 km, Cologna s'attaquait à son épreuve de parade avec des envies de doublé. Il n'en a rien été. Dans le peloton de tête jusqu'à quatre kilomètres de l'arrivée, le Grison a soudain lâché prise: "J'étais à la limite depuis un moment. Il m'a simplement manqué de l'énergie pour aller jouer les médailles", a regretté le fondeur du Val Müster, relégué à une minute du vainqueur Marcus Hellner.
Disputée dans des températures printanières (près de 10 degrés) et donc sur une neige molle, ce 30 km s'est avéré être un sacré défi pour les servicemen. A ce petit jeu, les Suisses n'ont pas eu la main heureuse au moment du choix des skis et du fartage. Sans jeter la pierre à qui que ce soit, Cologna a relevé que ses skis de skating étaient "corrects sans être parfaits".
En course, il n'y avait toutefois pas photo entre la plupart des favoris et Cologna, constamment distancé dans les descentes. "On ne peut pas toujours faire les bons choix", a commenté le Grison, dont le matériel avait été une des bases de son triomphe lors du 15 km.
La concurrence s'est aussi avérée trop forte pour Cologna, et notamment celle venue de Suède. Après les 15 km de classique, bouclés avec Cologna au 2e rang dans un peloton massif, les Scandinaves ont envoyé un échappé (Johan Olsson) dès les premiers mètres en skating. Après avoir contrôlé le peloton des poursuivants (par Anders Södergren notamment), les Suédois ont attendu l'emballage final pour lancer une deuxième et décisive attaque (Marcus Hellner).
Cette tactique, digne d'une équipe cycliste, a soulevé l'admiration des observateurs. "Les Suédois ont fait un sacré bon boulot", a noté Cologna. "On savait qu'ils allaient essayer de fermer la course. Pour les en empêcher, il aurait fallu combler l'écart avec l'échappé. Mais je n'avais pas la force pour y arriver", a continué le Grison..

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tennis

Dubaï: Federer forfait à cause d'une infection pulmonaire


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Le Suisse Roger Federer, victime d'une infection pulmonaire, a déclaré forfait pour le tournoi de tennis de Dubaï, qui commence ce dimanche, a annoncé l'ATP, l'Association des joueurs de tennis professionnels.
le 21 février 2010, 14h46
LeMatin.ch & les agences



"Il souffre d'une infection pulmonaire", a déclaré Stephen Duckett, un officiel du circuit ATP. "Il a consulté un médecin qui lui a recommandé un repos d'une quinzaine de jours".
Selon le site internet de l'ATP, le numéro un mondial, quadruple vainqueur (2003, 2004, 2005, 2007) et finaliste en 2006 d'un tournoi qu'il n'avait pas disputé l'an dernier, a attrapé cette infection il y a quelques jours.
Son retour sur les courts après sa quatrième victoire à l'Open d'Australie fin janvier, est désormais fixé au tournoi d'Indian Wells (11-21 mars), en Californie, toujours selon le site.
L'Espagnol Tommy Robredo, 17e mondial, prend la place de Roger Federer dans le tableau, et rencontrera au 1er tour le Français Julien Benneteau, qui disputait la finale du tournoi de Marseille dimanche.
Ceci entraîne l'apparition dans le tableau du Tchèque Jan Hernych, le meilleur perdant (lucky loser) des qualifications.

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vancouver

JO 2010: la piste de bob sous le feu des critiques


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Chef de la délégation suisse aux JO de Vancouver, Gian Gilli s'est montré critique envers la piste de bobsleigh. «Nous y avons perdu deux pilotes sur blessures (Beat Hefti et Daniel Schmid). Ces installations de Whistler sont vraiment sujettes à la controverse», a regretté le Grison lors d'une conférence de presse dans la ville hôte des Jeux.
le 21 février 2010,
LeMatin.ch


«Des athlètes se préparent pendant des années pour la compétition de leur vie. Et tout leur travail est ruiné car la sécurité n'est pas assurée», a poursuivi Gian Gilli à propos de la piste à sinistre réputation depuis la mort d'un lugeur géorgien au début des JO.
Le freineur britannique éjecté en bob à 2
Trois accidents ont été enregistrés samedi sur la piste de glace de Whistler lors de la première manche de la compétition de bob à 2. Ils ont impliqué les engins du Liechtenstein, de Grande-Bretagne et d’Australie.
Dans la deuxième manche, c’est l’un des grands favoris, Canada-1, piloté par Lyndon Rush, qui s’est retourné lui aussi. Rush et son freineur Lascelles Brown s’en sont sortis indemnes.
Aucune blessure sérieuse n’a été enregistrée pour les six compétiteurs victimes des accidents de la première manche.
Les bobsleigh du Liechtenstein et de Grande-Bretagne se sont retournés à environ cinq virages de l’arrivée. Dan Money, le freineur du bob britannique, a été éjecté de son engin, et s’est entaillé le mollet. Le bob australien a été accidenté peu après le départ en raison de la difficulté de son pilote Jeremy Rolleston à s’installer rapidement dans le cockpit.
"La piste est rapide, la plus rapide du monde", a déclaré Money qui n’avait jamais été accidenté auparavant. "C’est une piste technique. Si vous commettez une erreur à haute vitesse, ça peut devenir très mauvais".
Le pilote britannique John Jackson a été victime d’écorchures aux épaules après avoir été compressé dans le châssis retourné de son engin.
"Je ne peux porter ma combinaison car j’ai des écorchures au dos", a expliqué Jackson.
Michael Klingler et Thomas Duerr du Luxembourg restent en compétition. Comme ils n’ont pas fini la manche, les Britanniques et les Australiens ne participeront pas à la deuxième manche.
Les résultats provisoires du bob à 2 après les deux premières manches disputées:
1. Allemagne 1 (Andre Lange, Kevin Kuske), 1:43.31.
2. Allemagne 2 (Thomas Florschuetz, Richard Adjei), 1:43.42.
3. Russie 1 (Alexsandr Zubkov, Alexey Voevoda), 1:43.81.
4. USA 1 (Steven Holcomb, Curtis Tomasevicz), 1:43.93.
5. Suisse 1 (Ivo Rueegg, Cedric Grand), 1:43.94.
6. Canada 2 (Pierre Lueders, Jesse Lumsden), 1:44.06.
7. Russie 2 (Dmitry Abramovich, Sergey Prudnikov), 1:44.43.
8. Lettonie 1 (Edgars Maskalans, Daumants Dreiskens), 1:44.48.
9. Roumanie 1 (Nicolae Istrate, Florin Cezar Craciun), 1:44.60.
10. Allemagne 3 (Karl Angerer, Gregor Bermbach), 1:44.66.
11. USA 2 (John Napier, Steven Langton), 1:44.73.
12. USA 3 (Mike Kohn, Nick Cunningham), 1:45.18.
13. Pays-Bas 1 (Edwin van Calker, Sybren Jansma), 1:45.20.
14. Italie 1 (Simone Bertazzo, Samuele Romanini), 1:45.21.
15. Rép. tchèque 1 (Ivo Danilevic, Jan Stoklaska), 1:45.32.
16. Pologne 1 (Dawid Kupczyk, Marcin Piotr Niewiara), 1:45.36.
17. Autriche 2 (Juergen Loacker, Christian Hackl), 1:45.41.
18. Monaco 1 (Patrice Servelle, Sebastien Gattuso), 1:45.57.
19. Italie 2 (Fabrizio Tosini, Sergio Riva), 1:45.67.
20. Slovaquie 1 (Milan Jagnesak, Petr Narovec), 1:46.34.
21. Canada 1 (Lyndon Rush, Lascelles Brown), 1:46.37.
22. Japon 1 (Hiroshi Suzuki, Ryuichi Kobayashi), 1:46.54.
23. Australie 1 (Christopher Spring, Duncan Harvey), 1:47.55.
NR. Australie 2 (Jeremy Rolleston, Duncan Pugh), DNF.
NR. Liechtenstein 1 (Michael Klingler, Thomas Duerr), DNS.
NR. GB 1 (John Jackson, Dan Money), DSQ.
NR. Autriche 1 (Wolfgang Stampfer, Juergen Mayer), DSQ.

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JO 2010: Cologna rate son coup

Ca confirmerais la thèse qui voudrait que ce n'est pas lui le tireur.

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Ca confirmerais la thèse qui voudrait que ce n'est pas lui le tireur.

Très bonne

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Bob à deux: triomphe allemand, les Suisses au pied du podium


Image © KEYSTONE
L'équipage suisse Ivo Rüegg/Cédric Grand a fini quatrième.

Le pilote allemand Andre Lange a remporté son quatrième titre olympique dimanche à Whistler, en devançant son compatriote Thomas Florschuetz. L'équipage suisse Ivo Rüegg/Cédric Grand finit quatrième.
le 22 février 2010,
LeMatin.ch & les agences


Les Suisses ont été maudits jusqu'au bout dans l'épreuve de bob à 2 des JO de Vancouver. Après les blessures des pilotes Beat Hefti et Daniel Schmid à l'entraînement, l'équipage Ivo Rüegg/Cédric Grand a échoué à la quatrième place, lors d'une compétition remportée par l'Allemand Andre Lange.
Cinquièmes samedi avec un retard déjà conséquent sur le top 3, les Suisses devaient s'en remettre à un petit miracle pour accrocher une médaille. Las pour eux, il n'a pas eu lieu. Ils n'ont ni pu améliorer significativement leurs chronos, ni compter sur un fléchissement de leurs rivaux.
Au total des quatre manches, le pilote schwytzois et son pousseur genevo-valaisan ont échoué à 34 centièmes de la médaille de bronze du Russe Alexander Zubkov, un écart important à ce niveau. «C'était bouché devant. Et comme de notre côté nous n'avons pas livré des manches parfaites, cela n'était pas possible de prétendre à mieux», a reconnu le Genevois Cédric Grand.
A la lecture des temps, c'est à la poussée que les Suisses ont laissé filer le podium. «La poussée n'a jamais été notre point fort», a noté Grand. «Samedi, nous avons manqué d'agressivité. Et aujourd'hui (dimanche), c'est au niveau de la glisse que nous avons peiné. Notre choix de patins s'est avéré peu judicieux», a-t-il expliqué. Retour d'Hefti
Dominateurs en Coupe du monde avec Hefti et Rüegg, le bob helvétique n'a pas confirmé lors du grand rendez-vous de la saison. «C'est difficile à digérer. Mais il faut accepter et aller de l'avant», a lâché Grand, véritable abonné aux quatrièmes places dans les événements majeurs (2x aux JO, 4x lors de Mondiaux).
Il reste le bob à 4 (vendredi et samedi) pour corriger le tir. «C'est notre meilleure chance. Hefti s'entraîne à nouveau et il pourrait être rétabli (réd: en tant que pousseur) pour la compétition. Nous ferons tout pour revenir avec la médaille», a assuré Grand, médaillé de bronze dans cette épreuve en 2006 à Turin. Et de 4 pour Lange
Sur la redoutable piste de Whistler Mountain, la victoire est revenue à Andre Lange. A 36 ans, l'Allemand dispute sa dernière compétition. Son palmarès compte dorénavant quatre titres olympiques, auxquels s'ajoutent neuf victoires aux Mondiaux, huit aux Européens et 46 succès en Coupe du monde.
Associé à Kevin Kuske, Lange pointait au deuxième rang après la manche initiale de samedi, avant de signer les meilleurs chronos sur les trois suivantes. Sa victoire est claire et nette, avec 22 centièmes d'avance sur ses compatriotes Thomas Florschütz/Richard Adjei.

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SKI ALPIN

Silvan Zurbriggen décroche le bronze du super-combiné


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Silvan Zurbriggen.

Après Défago, le Valaisan offre une deuxième médaille au ski suisse, surtout grâce à une descente remarquable. Bode Miller sacré.
LAURENT GUYOT / WHISTLER - le 22 février 2010,
Le Matin


Le titre olympique de Didier Défago lui faisait envie. Silvan Zurbriggen a bien failli rejoindre le skieur de Morgins au terme d’un super-combiné au suspense
insoutenable.
Pourtant en lieu et place d’or, c’est de bronze que le vice-champion du monde de slalom 2003 s’est paré. Brillant lors d’une descente négociée avec beaucoup de panache, le Haut-Valaisan de 38 ans s’est crispé dans un slalom pourtant taillé à sa mesure. Son entraîneur, Bertrand Dubuis, le reconnaissait juste après le verdict. «C’est une belle médaille mais pas la bonne... même si je peux paraître gourmand. Ce n’était pas le vrai Silvan dans ce slalom. Il n’a pas osé envoyer.»
Avec comme conséquence le succès et surtout un tout premier titre olympique pour Bode Miller, déjà présent à trois reprises sur le podium (bronze en descente, argent en super-G), qui est venu lui arracher des larmes d’émotion. Présent sur les hauteurs de Creekside, Gian Gilli, le chef de la délégation de Swiss Olympic, s’est, lui, réjoui de cette récompense. «Après une saison avec plus de 20 podiums, nos skieurs méritent vraiment de récolter ici des médailles. Alors aujourd’hui, je suis vraiment très heureux pour Zurbriggen comme je l’étais lundi pour Défago.» 
Une matinée réussie
Plus tôt dans la journée, le carré d’as helvétique s’était mis en évidence sur la Dave Murray. Seul Sandro Viletta avait perdu tout espoir de figurer dans le tiercé final. Le slalomeur de Valbella était relégué à 2’’57 sur une descente peu en rapport avec ses qualités techniques. Même si Silvan Zurbriggen avait, lui, retrouvé, l’espace d’une manche chronométrée, toutes ses facultés de coureur polyvalent. Bien dans sa tête et dans sa peau, le citoyen de Glis-Brigue s’était même payé le luxe de devancer d’un petit centième le médaillé de bronze de la descente, à savoir Bode Miller.
Quant à Carlo Janka, il n’avait laissé qu’une demi-seconde à Aksel Lund Svindal, auteur d’une manche matinale parfaite malgré des conditions de visibilité délicates. Avant de terminer chocolat (4e) mais avec la confiance qui devrait lui permettre d’être là, mardi, pour jouer le podium en géant.
Champion olympique de descente, Didier Défago, lui aussi, s’était souvenu des pièges à éviter. Même si le skieur de Morgins avait lâché 54 centièmes à son dauphin et champion olympique du super-G. «Je me suis senti à l’aise une fois de plus sur cette piste. J’ai réussi une bonne manche. Il y a de quoi être satisfait, même si je n’étais pas très propre dans toute la partie supérieure. J’ai vraiment voulu tout lâcher dans la manche de slalom. Il n’y avait pas de calcul à effectuer. C’était ça passe ou ça casse.»
Et cela a cassé. Obligé d’attaquer à outrance, le Valaisan s’est retrouvé en sursis par deux fois. Avant d’être éjecté du tracé lors de son arrivée dans le mur final.

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SKICROSS

«Big Mike» offre une cinquième médaille d’or à la Suisse


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Mike Schmid

Grandissime favori de la nouvelle discipline olympique, le Bernois Mike Schmid a brillamment assumé son statut.
EMMANUEL FAVRE - le 22 février 2010,
Le Matin


Dans son Oberland natal, Mike Schmid n’aura plus l’image de spécialiste d’une discipline rustique, contraint de suer sur les chantiers pour boucler des fins de mois difficiles pendant l’été. Anonyme avant les JO, «Big Mike» sera désormais reconnu en tant que champion olympique. En tant que colosse ayant assumé son statut de grandissime favori d’une épreuve spectaculaire adoptée par un public enthousiaste. En tant que force de la nature qui a réussi à vaincre son pire ennemi, l’accident. Avec sa puissance et sa technique n’a-t-il pas dominé les qualifications et mené les quatre duels éliminatoires de bout en bout? 
Le Bernois, qui a franchi la ligne d’arrivée dans un silence de cathédrale (le Canadien Delbosco venait de chuter), permet à la délégation de Swiss Olympic d’égaler le nombre de médailles d’or conquises dans des Jeux olympiques d’hiver. A Calgary (1988) et à Turin (2006), les athlètes suisses s’étaient parés à cinq reprises du plus beau des métaux. Il reste une semaine pour faire mieux.
Pionniers olympiques
En accédant à la plus haute marche du podium de skicross, Mike Schmid a prolongé une tradition bien helvétique dans les nouvelles disciplines olympiques. Depuis 1998, en effet, les athlètes suisses ont pris l’habitude de s’illustrer dans les sports inscrits pour la première fois dans le calendrier des JO. A Nagano, cet honneur était revenu aux snowboardeurs (or pour Gian Simmen en half-pipe, bronze pour Ueli Kestenholz en géant). A Sydney (2000), Brigitte McMahon (or) et Magali Messmer (bronze) les avaient imités en triathlon. A Salt Lake City (2002), Philipp Schoch s’était imposé dans le slalom parallèle de snowboard.
La question est désormais de savoir si, comme les spécialistes du snowboard ont réussi à le faire, la Suisse restera dominante en skicross dans les prochaines années. Ou si, comme cela fut le cas en triathlon, elle redeviendra plus discrète quand la concurrence sera plus féroce qu’aujourd’hui.

[Norton]

JO-2010: Martin Fourcade en argent, 8e médaille pour la France


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Le Français Martin Fourcade sur le podium du Mass-strat de biathlon où il a décroché la 2e place le 21 février 2010.

Mal parti avec deux pénalités dès son premier passage sur le pas de tir, le Français Martin Fourcade a décroché dimanche à 21 ans une improbable médaille d'argent dans la mass-start des jeux Olympiques 2010 grâce à un superbe final.

AFP - le 22 février 2010,


Le biathlon français a confirmé dimanche aux Jeux de Vancouver sa réputation de grand pourvoyeur de médailles, avec l'argent arraché par Martin Fourcade à l'issu d'un final éblouissant dans l'épreuve de départ groupé.
Grâce à cette 2e place, la France a enfin débloqué son compteur de médailles, après quatre jours sans podium, et comptait dimanche à la mi-journée (heure de Vancouver) huit médailles, dont cinq pour le seul biathlon.
Derrière Martin Fourcade, le tir groupé des Français ouvre en outre des perspectives réjouissantes en vue du relais: Vincent Jay termine 8e et Simon Fourcade, le frère aîné, 14e. Tous les deux sont restés à la bagarre avec les meilleurs pendant toute la course.
Chez les dames, Sandrine Bailly est la mieux classée, avec une septième place. Marie-Laure Brunet, après avoir longtemps été à la lutte pour une médaille, termine, 15e juste devant Marie Dorin (16e).
Le biathlon éclipsera donc la modeste prestation de Julien Lizeroux dans le super-combiné. Avec plus de 4 secondes de retard sur le meilleur, le Suédois Aksel Lund Svindal, Lizeroux avait hypothéqué ses chances dès la descente. Malgré un slalom agressif, il termine très loin des meilleurs, et notamment du vainqueur, Bode Miller.
En skicross, la journée s'est terminée sans médaille pour les quatre Français en lice. Xavier Kuhn et Ted Piccard ont été éliminés sur chute dès les 8es de finale. Sylvain Miaillier a ensuite été sorti en quarts, et Enak Gavaggio en demi-finale.
Enfin, les danseurs Isabelle Delobel/Olivier Schoenfelder et Nathalie Pechalat/Fabian Bourzat étaient engagés dans le programme original en fin de soirée. Delobel et Schoenfelder, qui tentent l'incroyable pari d'un retour au plus haut niveau quatre mois et demi après l'accouchement de la danseuse, ont réalisé une très modeste performance sur la danse imposée vendredi, terminant 6e avec six points de retard sur les leaders, Domnina et Shabalin, champions du monde en titre.

Bravooooooooo