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Battue 6-5 par le Canada en 1/2, l'équipe de Suisse féminine de curling jouera pour le bronze



25.02.2010 21:16



Mirjam Ott ne disputera pas une 3e finale olympique d'affilée. La skip bernoise et ses équipières ont perdu 6-5 face aux favorites canadiennes en 1/2. Les Suissesses devront battre la Chine vendredi pour se parer de bronze. Les Davosiennes n'ont pas à rougir de cette défaite, dont l'issue s'est jouée sur la dernière pierre. Elles ont fait jeu égal avec Cheryl Bernard et Cie jusqu'au dernier end, entamé avec un avantage de 2 points pour celles-ci. Mirjam Ott manquait le coche sur la dernière pierre de l'ultime end, comme ce fut d'ailleurs le cas lors de la finale des Européens en 2009. (SWISS TXT)

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Curling: les Suisses s'inclinent en demi-finales


Image © KEYSTONE
L'équipe de de Suisse n'a rien à se reprocher.
L'équipe de Suisse masculine a été battue en demi-finale des Jeux olympiques. La formation articulée autour de Markus Eggler s'est inclinée 7-5 face à la Norvège. Pour la médaille de bronze, les Helvètes défieront la Suède.
le 26 février 2010,
LeMatin.ch & les agences


Simon Strübin, Markus Eggler, Jan Hauser et Ralph Stöckli n'ont rien à se reprocher. Face à une équipe norvégienne qui a réalisé un match parfait, les Bâlois se sont battus avec leurs armes. "C'est toujours plus facile d'admettre une défaite lorsque l'adversaire joue à un tel niveau, concède Stöckli. De notre côté, nous avons fait un excellent match et il ne nous a finalement pas manqué beaucoup pour les battre."
Menés 4-1 après cinq ends, les Suisses sont revenus au score grâce à un coup double lors de la sixième manche. Auparavant, Ralph Stöckli avait manqué l'occasion de donner l'avantage à ses couleurs lors d'un troisième end perdu. Sur la dernière pierre, il a raté un "take out" et a du même coup offert un point aux Nordiques. Au lieu de 2-1, le score passait à 0-2.
"Nous devons désormais penser à notre prochaine match contre la Suède. Physiquement et moralement, tout le monde se sent très bien, rassure Ralph Stöckli. Nous avons encore une chance de décrocher une médaille et face à une équipe très jeune comme la Suède, nous allons tout faire pour y parvenir.

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drame

Décès du lugeur géorgien: le CIO admet une responsabilité morale


Image © KEYSTONE


Le CIO a une «responsabilité morale» dans la mort du lugeur Nodar Koumaritachvili, a déclaré jeudi son président Jacques Rogge. Le Géorgien est décédé accidentellement le 12 février lors d'un entraînement.
le 25 février 2010,
LeMatin.ch & les agences


La mort de Koumaritachvili, qui s'est tué après avoir été éjecté de la piste olympique de Whistler, a provoqué une vive polémique sur la dangerosité du tracé, jugé trop rapide par certains.
Un premier rapport de la Fédération internationale a pointé du doigt une erreur de pilotage de l'athlète même si, après l'accident, des mesures ont été prises pour relever les protections dans le virage concerné. Les départs des courses ont également été abaissés pour diminuer la vitesse des concurrents.
«Si vous prenez cela d'un point de vue juridique, le CIO n'est pas légalement responsable de la piste. Il s'agit de la fédération internationale mais nous avons une responsabilité morale», a déclaré Rogge à la presse. «Le tracé de la piste est de la responsabilité de la fédération internationale, la construction de la piste est de la responsabilité du Covan (comité d'organisation des Jeux), le déroulement de la compétition est entre les mains de la fédération internationale et le CIO doit s'assurer que nous avons de bons Jeux», a-t-il ajouté.
«Ce n'est donc pas une responsabilité en termes juridiques, c'est une responsabilité morale.»
Prié de dire qui était responsable précisément de la mort du lugeur géorgien, le Belge a répondu: «Tout le monde». «La mort de Koumaritachvili laissera une ombre sur les Jeux. Elle fera partie des Jeux, tout comme ce qui s'était passé à Munich (en 1972), tout comme ce qui s'était passé à Atlanta (en 1996)», a-t-il ajouté. Des activistes palestiniens avaient pris plusieurs membres de la délégation israélienne en otages à Munich avant d'en tuer onze. Un policier allemand et cinq preneurs d'otages avaient été tués dans l'assaut. En 1996 à Atlanta, un attentat à la bombe avait fait un mort et une centaine de blessés.
Jacques Rogge a précisé qu'il attendait le rapport de l'enquête de police sur la mort du Géorgien et qu'il avait demandé aux fédérations de luge et de bobsleigh de revoir leurs règlements sur les infrastructures et les processus de qualification des athlètes. Il a ajouté que le CIO avait écrit aux organisateurs des Jeux de Sotchi 2014 pour s'assurer que la sécurité serait prépondérante dans la construction de la piste.

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Formule 1: Hülkenberg le plus rapide

Berne | Nico Hülkenberg (Williams) a réussi le meilleur temps du deuxième des quatre derniers jours d'essais privés de Formule 1. Sur le circuit de Barcelone, l'Allemand a devancé Fernando Alonso (Esp/Ferrari) et Pedro de la Rosa (Esp), qui a une nouvelle fois démontré l'étonnant potentiel de la Sauber.


ats | 26.02.2010 |


Nico Hülkenberg (Williams) a réussi le meilleur temps du deuxième des quatre derniers jours d'essais privés de Formule 1. Sur le circuit de Barcelone, l'Allemand a devancé Fernando Alonso (Esp/Ferrari) et Pedro de la Rosa (Esp), qui a une nouvelle fois démontré l'étonnant potentiel de la Sauber.
Au cours de ces tests disputés, une fois n'est pas coutume, dans des conditions athmosphériques idéales, Hülkenberg a devancé Alonso de 14 millièmes. Le pilote "rookie" de chez Williams s'est payé le luxe de devancer deux autres champions du monde de la discipline: Michael Schumacher (All/Mercedes) et Lewis Hamitlon (McLaren), respectivement 7e et 8e.
Les "nouvelles" écuries sont toujours autant à la peine. Jarno Trulli et sa Lotus ont terminé la journée avec le 10e chrono à un peu moins de cinq secondes du meilleur, tandis que Timo Glock et sa Virgin ont fini onzième à 5''328.
Barcelone. 2e des 4 journées d'essais de F1: 1. Nico Hülkenberg (All/Williams) 1'20''614 (99 tours). 2. Fernando Alonso (Esp/Ferrari) à 0''014 (134). 3. Pedro de la Rosa (Esp/Sauber-Ferrari) à 0''359 (114). 4. Vitantonio Liuzzi (It/Force India) à 0''442 (90). 5. Sebastian Vettel (All/Red Bull) à 0''644 (125). 6. Jaime Alguersuari (Esp/Toro Rosso) à 0''957 (104). 7. Michael Schumacher (All/Mercedes) à 1''075 (85). 8. Lewis Hamilton (GB/McLaren) à 1''538 (93). 9. Robert Kubica (Pol/Renault) à 4''298 (53). 10. Jarno Trulli (It/Lotus) à 4''910 (70). 11. Timo Glock (All/Virgin) à 5''328 (52).

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L'équipe de Suisse de bob à 4 a pris les 2e et 3e rangs des séances d'entraînement de jeudi


26.02.2010 08:21


L'équipe de Suisse de bob à 4 semble tout à fait dans le coup sur la piste olympique de Vancouver. Le quatuor Ivo Rueegg/Thomas Lamparter/ Beat Hefti/ Cédric Grand a pris les 2e et 3e rangs des 2 manches d'entraînement de jeudi. En retrait mercredi (4e et 12e) l'embarcation helvète monte en puissance.

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slalom

Pression maximale sur les skieurs autrichiens


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"Le ski n'est pas si différent de la vie. On ne peut pas toujours rester au sommet", a lâché Raich, le numéro 1 autrichien.

Huit fois médaillée à Turin en 2006, l'équipe masculine d'Autriche n'est pas encore montée sur le podium aux JO de Vancouver. Reste le slalom de samedi pour éviter une débâcle historique.
le 26 février 2010,
LeMatin.ch & les agences

Après les échecs dans les premières épreuves, la presse autrichienne s'était défoulée en parlant du "plus grand fiasco de tous les temps", de "gifle en pleine figure" ou de "risée". Dans ces conditions, dire que Benjamin Raich et ses coéquipiers sont sous pression relève de l'euphémisme.
Par chance pour la moribonde "Wunderteam", il reste le slalom, leur meilleur discipline sur le papier avec le quatuor Raich, Reinfried Herbst, Manfred Pranger et Marcel Hirscher. "On ne pourra tirer de véritable bilan qu'après cette course", a prévenu Raich, qui s'était imposé en slalom à Turin devant deux compatriotes (Herbst et Schönfelder).
Le No 1 autrichien a toutefois reconnu que les joutes italiennes semblaient bien lointaines. "Le ski n'est pas si différent de la vie. On ne peut pas toujours rester au sommet", a lâché Raich. "Notre équipe est bonne, mais elle n'est plus aussi compétitive qu'il y a dix ans. Le ski en Autriche est le sport numéro un et le public veut nous voir toujours en haut de l'affiche", a continué le leader de la Coupe du monde.
Zurbriggen serein
Si l'heure est la crise en Autriche, elle est à la satisfaction en Suisse. Après les titres de Didier Défago (descente) et Carlo Janka (géant), ainsi que la médaille de bronze de Silvan Zurbriggen (super-combiné), les Jeux des hommes de Martin Rufener sont d'ores et déjà réussis.
Réussis, mais pas finis. Avec Zurbriggen, une médaille est encore envisageable. Le Valaisan aborde cette ultime épreuve dans des conditions optimales. Après avoir décroché en tremblant sa médaille en super-combiné, le coureur de Brigue pourra se lâcher samedi. Outre un esprit détendu, Zurbriggen attaquera le slalom avec de prometteuses références dans la discipline, lui qui a terminé deux fois au 2e rang cet hiver (Alta Badia et Schladming).
"Avec ma médaille en super-combiné, je ne pouvais pas mieux préparer mon slalom. J'ai un poids en moins. Je pourrai me présenter sans pression au départ, en me disant que tout n'est que du bonus", avait relevé Zurbriggen après le super-combiné.
Actuel No 4 mondial en slalom, Zurbriggen peut aussi se flatter de ne pas avoir connu d'élimination cette saison dans la discipline, en huit courses. Parmi les cadors, seul Julien Lizeroux peut en dire autant. "Ma régularité a différentes causes. J'ai d'abord trouvé les bons réglages de matériel cet été. Le fait de m'entraîner avec les deux Didier (Cuche et Défago) a renforcé ma confiance. J'ai finalement trouvé une bonne alchimie avec mes coaches Mauro (Pini), Bertrand (Dubuis) et Roland (Platzer)", avait expliqué le Valaisan.

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Les Suédoises, comme à Turin

Curling | Alors que le Canada avait la victoire au bout de la dernière pierre, c'est finalement la Suède qui s'impose. Comme en 2006.


© KEYSTONE | La Suédoise Anna Le Moine exhulte. Forcément.


si | 27.02.2010 | 09:40


La Suède, déjà titrée à Turin en 2006, a remporté la finale du tournoi olympique dames de curling face au Canada 7-6 après un end supplémentaire. Le dénouement de la partie fut terrible pour Cheryl Bernard, la skip canadienne, qui avait la victoire à portée de main lors du 10e et du 11e end.
Le trimphe suédoise s'est décidé lors d'un end supplémentaire, alors que tout semblait perdu pour les Scandinaves menées 6-4 et dans une très mauvaise posture dans la dixième et dernière manche. Mais une erreur de la skip canadienne Cheryl Bernard, lors de son dernier lancer, remettait les Suédoise dans la partie (6-6). Anette Norberg ne laissait pas passer l'aubaine: dans la onzième manche, elle arrachait la victoire.
Exploit unique
Pour la Suédoise de 43 ans, il s'agit d'un exploit unique. Jamais une équipe n'était parvenue à conserver son titre depuis l'introdution du curling féminin au programme olympique en 1998.
Désormais double championne olympique, double championne du monde (2005, 2006) et septuple championne d'Europe, Annette Norberg peut se targuer de posséder un palmarès unique. Ses équipières Eva Lund, Cathrine Lindahl et Anna Le Moine étaient également présentes lors de la campagne victorieuse en 2006 face à la Suisse en finale.
Si la victoire des Scandinaves n'est pas véritablement une surprise, la Suède ne partait pas favorite: lors de la phase de poule en début de compétition, les Canadiennes avaient nettement dominé les Suédoise 6-2. Mais ces dernières ont fait preuve de fébrilité vendredi. La pression sans doute pour Cheryl Bernard qui disputait, à 43 ans, sa première compétition internationale.

[philguerin]

Photo magnifique de cette Suèdoise qui est elle même très belle... çà aide les photographes quand les filles sont belles...

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Jeux de Vancouver

50 km classique de ski de fond: la dernière pour Northug


Image © Keystone


Le Norvégien Petter Northug, toujours dans l’attente d’une médaille d’or individuelle, et l’Estonien Andrus Veerpalu, titré en 2002, devraient se disputer le dernier titre olympique individuel de ces JO-2010 sur l’épreuve-reine du ski de fond, le 50 km classique, demain à Whistler.
le 27 février 2010,
LeMatin.ch & les agences

Comme le marathon pour les JO d’été, le 50 km messieurs marque traditionnellement la journée de clôture des JO d’hiver.
Disputée en style libre aux JO-2006, l’épreuve retrouve son pas historique, celui qui a fait la légende de ce sport et des Bjorn Daehlie, Vladimir Smirnov ou autres Sixten Jernberg.
La distance est considérée comme la "reine" des épreuves de ski de fond. C’est une épreuve peu disputée sur le circuit de Coupe du monde et les deux heures d’effort proposent généralement une course d’usure.
"Ca reste un défi mental en plus d’un défi physique. Dès qu’il y a un relâchement mental, on saute du groupe et ensuite on se retrouve seul contre un groupe, et c’est impossible de revenir", relate le Français Vincent Vittoz, qui entend profiter du changement de règlement.
"Le fait de pouvoir changer de skis tous les 10 km peut nous permettre de tenter des coups au niveau du fartage", raconte Vittoz. Et les techniciens français des sports nordiques ont prouvé depuis le début des JO qu’ils étaient très efficaces.
A 24 ans, le Norvégien Petter Northug est déjà champion du monde en titre. En cas de succès, il serait le troisième fondeur de l’histoire à cumuler les titres olympique et mondial de cette discipline.
Champion olympique en sprint par équipes, médaillé d’argent en relais et médaillé de bronze en sprint, Northug a réussi ses JO mais un titre individuel, et donc une quatrième médaille, mettrait son bilan à la hauteur de son talent.
Andrus Veerpalu, premier Estonien champion olympique aux JO d’hiver, en 2002, s’est spécialement préparé pour cette course. Avec le Suisse Dario Cologna et le Tchèque Lukas Bauer, Veerpalu sera sur les spatules de Northug.

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Jo de Vancouver

Les Suisses limitent la casse en bob


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Seulement huitième après la manche initiale de bob à quatre, l'équipage du pilote Ivo Rüegg a grimpé de quatre rangs à l'issue de son deuxième passage. Le podium est à 25 centièmes avant d'attaquer les deux dernières manches (samedi dès 22h en Suisse).
le 27 février 2010,
LeMatin.ch & les agences


Il n'y a pas eu photo entre les deux parcours des Suisses: 51''31 pour leur première descente, 51''13 pour leur seconde. Une progression qui s'explique principalement par une poussée plus efficace du trio Beat Hefti/Thomas Lamparter/Cédric Grand.
Sur la piste de Whistler, théâtre une nouvelle fois de nombreux chavirements, tout reste possible. Pour preuve, même le grand favori Andre Lange a failli se retourner lors de la deuxième manche. Actuel troisième, l'Allemand a aussi limité la casse, mais il devra cravacher pour remporter un cinquième titre olympique consécutif. La faute à l'Américain Steven Holcomb, qui compte 0''40 d'avance sur le Canadien Lyndon Rusch, 0''44 sur Lange et 0''69 sur Rüegg.
Sous une neige incessante, Holcomb a signé les deux meilleurs chronos du jour. Grâce à sa prestation, les Etats-Unis peuvent rêver à la médaille d'or, un sacre qui leur échappe depuis les JO de St-Moritz en 1948. Champion du monde en titre, le pilote de Park City revient de loin. Il y a quelques années, une maladie des yeux avait failli le rendre aveugle.
Déjà quatrièmes en bob à 2 (Rüegg/Grand), les Suisses devront prendre tous les risques samedi pour déboulonner le trio de tête et éviter une nouvelle désillusion. Pour mémoire, les bobeurs helvétiques sont toujours revenus avec au moins une médaille depuis les JO d'Innsbruck en 1964.