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GP D’ITALIE

Motocyclisme: Victoire de Stoner - Chute de Pedrosa


Image © Keystone
Casey Stoner

Casey Stoner offre à Ducati un succès de prestige. Rossi encore battu par son équipier Lorenzo. Sévère chute de Daniel Pedrosa.
Jean-Claude Schertenleib - le 31 mai 2009,
Le Matin


Forces en présence:
Blessé au Mans, Sete Gibernau espérait revenir immédiatement, mais il a dû modifier son plan de bataille, conséquence de son opération de la clavicule gauche (double fracture). Pour le reste, Lorenzo débarque en Toscane tout auréolé de sa victoire au Mans… mais aussi du triomphe du «Barça» en finale de la Ligue des champions de football, qui s’est déroulée le mercredi soir précédant le GP, à Rome.

Essais:
Valentino Rossi a bien préparé son affaire. Son but? Aider son copain Loris Capirossi à se hisser en première ligne, pour qu’il puisse ensuite se placer entre Rossi et Lorenzo. De la théorie à la pratique, il n’y a qu’un pas… jusqu’à la dernière seconde des qualifications, lorsque Lorenzo signe la pole position devant Stoner et Capirossi; du coup, c’est Sa Majesté qui se retrouve en deuxième ligne et fort contrariée. Des soucis physiques pour Dani Pedrosa (8e), qui s’est fracturé un petit os de la jambe droire… lors d’une ruade de sa Honda! Des soucis encore et toujours pour Hayden, qui ne bat que Mika Kallio.

Départ:
Coup de tonnerre dès le tour d’entrée en piste, puisque l’homme de la pole position, Jorge Lorenzo, tombe sur la piste mouillée. Il ramène sa moto à son stand et part avec celle de réserve. Pedrosa surgit de la troisième ligne et vire en tête devant De Puniet et Vermeulen, qui va bientôt prendre la tête. Vermeulen boucle le premier tour avec 60 millièmes d’avance sur Dovizioso et 62 sur Stoner, qui va passer sur la ligne droite.

2e tour:
Rossi est à 1,472 du trio Stoner - Vermeulen - Dovizioso.

4e tour:
Dovizioso est en tête, Toseland est le premier à rentrer à son stand. Melandri a passé Lorenzo pour la cinquième place et Rossi est l’homme le plus rapide en piste.

6e tour:
Rossi a passé Vermeulen, il va ensuite s’offrir Stoner. Au passage sur la ligne, son retard sur Dovizioso est très exactement de 901 millièmes. Dans la même ronde, Melandri signe le tour le plus rapide de la piste, pour bientôt se retrouver dans le sillage de Stoner… et le passer un tour plus tard: il y a trois Italiens en tête du GP d’Italie!

8e tour:
Rossi a pris la tête, De Puniet et Hayden changent de moto, puisque la trajectoire commence à sécher.

9e tour:
Melandri est deuxième! Dovizioso change à son tour de moto, comme Capirossi et Vermeulen, Edwards et De Angelis.

10e tour:
Melandri a passé Rossi. Toseland, qui a été le premier à changer de pneus, tourne trois secondes au tour plus rapidement que les leaders. Chute d’Alex De Angelis. Rossi, Lorenzo, Melandri et Elias passent à leur tour par la case «stands».

11e tour:
Chute de Takahashi. C’est maintenant Dovizioso qui mène devant Stoner (à 2,943), Melandri (à 3.309), Lorenzo, Capirossi et Rossi.

Mi-course (12 tours):
Toujours Dovizioso. Stoner est deuxième, à 1,918, avec Capirossi dans sa roue. Melandri a des problèmes avec sa deuxième Kawasaki et a plongé à la sixième place, juste devant Toseland, qui tourne toujours 2 secondes au tour plus rapidement que les autres avec ses pneus qui ont déjà atteint une bonne température de fonctionnement.

13e tour:
Décidément, la poisse colle toujours aux basques de Pedrosa, qui tombe lourdement.

14e tour:
Stoner est le nouveau leader devant… Capirossi, pointé à 534 millièmes de la Ducati.

16e tour:
C’est magique, puisque Capirossi-l’Ancien est en tête, sous les yeux de Kevin Schwantz, le pilote mythique de Suzuki.

17e tour:
Stoner a repris la tête. Rossi, cinquième, revient sur Lorenzo.

19e tour:
Lorenzo passe Dovizioso, il est troisième.

21e tour:
Stoner a augmenté son avance à 1,448 sur Capirossi, qui va se faire passer par Lorenzo un peu plus loin. Rossi est quatrième, devant Dovizioso.

22e tour:
Rossi a passé son copain Capirossi.

Arrivée (23 tours):
Stoner entame la dernière ronde avec 980 millièmes d’avance sur Lorenzo, il ne va pas commettre d’erreur. Sur la ligne, Rossi résiste au retour de Dovizioso.

Championnat:
Stoner prend le commandement, pour quatre points devant Lorenzo et neuf par rapport à Rossi. Derrière, c’est le grand écart, puisque le malheureux Pedrosa est à 24 longueurs de Rossi.

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GP D’ITALIE

Motocyclisme: Victoire de Smith en 125. Krummenacher 13e

Après un premier tour difficile, le Zurichois Randy Krummenacher remonte jusque dans les points. Aegerter dix-neuvième, au terme d’un week-end difficile.
Jean-Claude Schertenleib - le 31 mai 2009LeMatin.ch


Forces en présence:
On le pressentait depuis quelques semaines, on l’imaginait de plus en plus fortement deux semaines plus tôt au Mans: le projet Haojue - Maxtra, à l’origine - présenté en grande pompe à Shanghai il y a douze mois, est plus que remis en questions. A l’avant-veille des essais, le team dirigé par Gary Taylor a annoncé le forfait de son équipe pour ce GP d’Italie, afin de «poursuivre le développement de la machine». Cinq pilotes italiens disposent de wild cards.

Essais:
Blessé au Mans, le jeune Américain Cameron Beaubier participe à la première séance d’essais libres, le vendredi soir, mais la douleur (poignet gauche) est encore trop importante; le team KTM décide de le laisser au repos jusqu’à Barcelone. On retrouve les hommes forts en bagarre pour la pole et seul l’Anglais Redding parvient à s’intercaler au milieu de l’invincible armada du team Bancaja Aspar (pole pour Smith, Simón troisième, Gadea quatrième). Coup de chapeau au Français Johann Zarco, septième.

Départ:
La pluie a cessé pour le premier départ du jour. Redding a les meilleurs réflexes, mais il est immédiatement surpris par Simón. Au terme du premier tour, Simón compte 255 millièmes d’avance sur Redding, que suivent Iannone, Terol, Smith et un très bon Zarco.

2e tour:
Iannone prend la tête.

3e tour:
C’est maintenant Terol qui pointe au commandement. Les onze premiers ne sont séparés que par 2 secondes. Les deux Loncin chinoises de Masbou et Koyama ont déjà abandonné.

6e tour:
Iannone, qui était en tête, doit renoncer (souci mécanique). Smith se retrouve du coup avec une avance de 1,084 sur le groupe de chasse. Emmené par Simón, Redding et Terol. Au même moment, Olivé et Vazquez tombent.

9e tour:
Sous l’impulsion de Simón (on ne se fait pas de cadeaux au sein du team Aspar!), le contact est rétabli avec le leader, puisqu’ils sont trois (Smith, Simón et Terol) désormais roues dans roues. Un peu plus loin, chute de Webb, qui se battait pour la quatrième place.

Mi-course (10 tours):
Terol mène (pour 26 millièmes) devant Simón. Smith est troisième (à 2 dixièmes). Derrière, le trou est creusé: Redding est à 3,8 secondes, en bagarre avec Marquez, Espargaró, Cortese et Zarco.

14e tour:
Rassurez-vous, on ne s’est pas endormi: devant, Smith, Simón et Terol roulent toujours ensemble (dans un mouchoir de 3 dixièmes de seconde) et la bagarre est somptueuse pour la quatrième place, mais désormais à près de 6 secondes (Cortese mène le groupe).

18e tour:
Smith et Terol ont lâché Simón, qui perd beaucoup de temps.

Arrivée (20 tours):
Le dernier tour sera chaud, comme toujours. Smith résiste à Terol, Simón est troisième à 7 secondes et c’est Espargaró qui s’offre la quatrième place (Cortese tombe dans le dernier virage, relève sa moto et se classe dixième).

Championnat:
Smith prend la tête pour 3,5 points, devant Simón. Iannone et les autres sont lâchés, à plus 25 longueurs.

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GP D’ITALIE

Motocyclisme: Pasini s’impose sous la pluie - Lüthi quatrième


Image © Keystone
Thomas Lüthi à la quatrième place

La course 250 cm3 marquée par un duel à la limite de la régularité entre Bautistá et Simoncelli.
Jean-Claude Schertenleib - le 31 mai 2009
Le Matin


Forces en présence:
Il n’y a pas eu d’accord entre Gabor Talmacsi et le propriétaire de son team, Jorge «Aspar» Martinez. L’ancien champion du monde 125 est donc absent… sur la piste, même si on le voit beaucoup dans le paddock, où il cherche des solutions pour rebondir. Son Aprilia est confiée à l’un de ses compatriotes, Balasz Nemeth, un total inconnu. Autre absent: Aitor Rodriguez (blessé au Mans) est remplacé par Daniel Arcas. Le team CIP Moto-GP 250 aligne, comme à Jerez et au Mans, un deuxième pilote: le champion de France 125 en titre, Valentin Debise.

Essais:
Cela va vite, très vite même dans la catégorie, puisque le samedi matin, Marco Simoncelli devient l’homme le plus rapide de l’histoire du circuit du Mugello en 250, un temps qu’il ne parviendra pas à répéter l’après-midi lors des qualifications. Bautistá a fait mieux (pour 14 millièmes) que le champion du monde, Barberá (en pole l’an dernier) et Aoyama complètent la première ligne. Suivent Debón (qui est venu s’excuser auprès de Lüthi de son erreur du Mans) et… Lüthi, côtes à côtes en deuxième ligne.

Départ:
Il pleut à nouveau alors que les pilotes sont installés en pré-grille. La nervosité est palpable. Simoncelli vire en tête devant Barberá, Aoyama et Bautistá. Le champion du monde boucle le premier tour avec 3,076 d’avance (!) sur Barberá, suivi de Faubel et Aoyama. Chute de Cluzel.

2e tour:
Simoncelli a doublé son avance. C’est Aoyama qui est maintenant deuxième.

4e tour:
Pasini est désormais deuxième, à 6,454 de Simoncelli.

6e tour:
Chute de Pesek, qui était sixième. Bautistá est maintenant deuxième, il est revenu à 3,464 de Simoncelli.

7e tour:
Il n’y a plus que 1,250 d’écart entre Simoncelli et Bautistá. On remarque le retour de Lüthi, désormais sixième après un premier tour difficile.

9e tour:
Bautistá passe Simoncelli sur la ligne!

Mi-course (10 tours):
Bautistá, Simoncelli et Pasini ne sont séparés que par 830 millièmes et glissent de plus en plus. Pour la quatrième place - à plus de 11 secondes - Aoyama voit revenir sur lui Lüthi.

11e tour:
Bautistá et Simoncelli se sortent mutuellement! Pasini peut rire de l’opération, puisqu’il se retrouve en tête avec 5,310 d’avance sur Simoncelli. Bautistá reprend la piste en troisième position, à plus de 9 secondes.

13e tour:
Bautistá a la rage, il tourne deux secondes au tour plus vite que Pasini et est surtout revenu à 1,419 de Simoncelli.

14e tour:
Lüthi a trouvé l’ouverture sur Aoyama.

16e tour:
Bautistá est revenu dans la roue de Simoncelli alors que son patron, «Aspar» Martinez, fait de grands gestes pour tenter de le calmer.

17e tour:
Grosse alerte pour Bautistá, qui retombe… sur sa selle!

19e tour:
Ce n’est pas fini, puisque Simoncelli est revenu à 9 dixièmes de Pasini.

Arrivée (21 tours):
147 millièmes entre les deux hommes à l’attaque du dernier tour, c’est de la folie pure entre les deux Italiens, qui se passent et se repassent. Pasini a le dernier mot pour 117 millièmes. Bautistá est troisième, Lüthi quatrième.

Championnat:
Bautistá augmente son avance sur Aoyama (7 points), Simoncelli remonte à la troisième place et Lüthi doit encore plus regretter les 20 points que Debón lui a volés au Mans deux semaines plus tôt.

[pechos1]

Luthi un pilote que j'apprecie et qui a beaucoup de talent

[chrisgaz]

je le trouve meme plus percutant cette année que l année derniere, il a démarré doucement, et ce fait de plus en plus voir au fur et a mesure que la saison avance.... c est cool...

[manu94600]

L'an passé il n'a pas eu de chance aussi, souvent blessé bref il avait accumulé les merdes.

Mais cette saison ça va mieux !

[Pasky]

Un peu HS, mais juste pour faire remarquer que les résumés des courses sont, à mon avis bien fait. Pour une fois que le journaliste (Jean-Claude Schertenleib ) fait son son métier et rien que son métier , qui est rappelons le, d'informer, il le fait très bien, c'est net, précis, propre, pro.
Bravo.

[Norton]

Plaisir de lire vos avis.......................

[Norton]

gp D'ITALIE MUGELLO

Simoncelli: «Irresponsable»?


Image © Keystone
Pour Marco Simoncelli, c'est clair, les juges ne prennent pas les mêmes décisions pour les pilotes espagnols que pour les autres

Le champion du monde 250 cm3 sera suspendu pour une course à sa prochaine action litigieuse. Le principal intéressé croit au complot!
Jean-Claude Schertenleib - le 01 juin 2009
Le Matin



«Pour avoir conduit de manière irresponsable, vous êtes condamné à une amende de 5000 dollars et à un avertissement; à votre prochaine incartade, vous serez suspendu pour une course»: dimanche soir, l'Italien Marco Simoncelli, champion du monde 250 cm3 en titre, est sorti tout penaud du bureau de la direction de course, qui siégeait sur le circuit du Mugello. Parce qu'il a poussé - volontairement, comme le clamait dimanche ( «Le Matin» d'hier) l'Espagnol Alvaro Bautistá - un adversaire en pleine course, l'Italien est à nouveau dans l'oeil du cyclone. Comme il y a douze mois, lorsqu'il avait eu maille à partir avec Hector Barberá, un autre Ibère fougueux.
Simoncelli s'est excusé
Deux semaines après l'erreur d'un troisième Espagnol, Alex Debón, sur la personne de Thomas Lüthi au Mans, les pilotes sont-ils devenus fous? N'ont-ils plus le moindre pour-cent de normalité, comme le clamait hier la maman de Tom, Silvia Lüthi? «Je me suis excusé. J'ai juste fait une erreur d'évaluation», expliquait dans la soirée Simoncelli. Qui s'en est immédiatement pris à l'impartialité des juges: «Les commissaires utilisent des mesures d'évaluation différentes entre les pilotes espagnols et les autres. J'ai déjà vu Barberá et Bautistá effectuer des manoeuvres beaucoup moins correctes que la mienne, mais elles ont été aussitôt considérées comme de simples faits de course.»
Alors, complot au sein d'un système totalement noyauté par les Espagnols? Une chose est avérée: Dorna, la société ibérique qui gère les GP, a acquis ses droits auprès de la Fédération internationale contre d'importantes sommes d'argent. Et c'est encore Dorna qui paie l'Association des teams pour que celle-ci lui fournisse un plateau organisé. De là à imaginer que... Il y a un pas que Simoncelli a franchi, dimanche soir.



Pourquoi Simoncelli a été averti
Après avoir visionné les images à plusieurs reprises, la direction de course, un collège formé d'un représentant de la FIM (la Fédération internationale), d'un représentant de Dorna (la société qui gère le championnat du monde), d'un représentant de l'IRTA (l'Association des teams de GP) et du représentant des coureurs (l'ancien champion du monde Franco Uncini), a estimé que Marco Simoncelli avait contrevenu à l'article 1.21.2 du règlement des championnats du monde de courses sur route.
Ledit article dit: «Les coureurs doivent conduire d'une manière responsable, qui ne représente aucun danger pour les autres compétiteurs ou participants, soit sur la piste ou dans la voie des stands. Toute infraction à cette règle sera sanctionnée par l'une des pénalités suivantes: pénalité de temps; amende; passage par la voie des stands; disqualification; retrait de points au championnat; suspension.»

[webamanu]

Allez Marco t'en fait pas. Paie ton du et rejoint le WSBK l'an prochain !