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Une cinquième finale AS Roma-Inter Milan en six ans


L'AS Roma et l'Inter Milan, qui sont déjà à la lutte aux deux premières places du championnat, s'affronteront également en finale de la Coupe d'Italie, le 5 mai au stade Olympique de Rome, et ce pour la cinquième fois au cours des six dernières années.

Il y a une semaine, l'Inter avait obtenu sa qualification en s'imposant sur la pelouse de la Fiorentina (0-1, après avoir gagné 1-0 à l'aller à Milan). Mercredi, elle a été imitée par la Roma. Certes, celle-ci s'est inclinée sur le terrain de l'Udinese (1-0), mais elle est qualifiée grâce à son succès à l'aller (2-0).

Après avoir maîtrisé leur adversaire lors des 45 premières minutes, les Romains ont eu beaucoup plus de mal en seconde période, l'Udinese devenant intenable après l'ouverture du score par Sanchez (81). Mais ils sont parvenus à résister jusqu'au bout aux assauts des Frioulans.

Cette qualification, obtenue sans un certain nombre de titulaires laissés sur le banc en début de match (le défenseur Juan, le milieu Pizarro, les attaquants Vucinic et Totti), permet en tout cas aux Giallorossi de continuer à rêver au doublé coupe-championnat.

Depuis 2005, toutes les finales de la Coupe d'Italie ont opposé l'Inter et la Roma, sauf celle de 2009 remportée par la Lazio contre la Sampdoria. Les Milanais l'ont emporté en 2005 et 2006, les Romains en 2007 et 2008. En championnat, le club de la capitale possède un point d'avance sur son rival milanais à quatre journées de la fin.

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AUTOMOBILISME

Quatre femmes aux 500 miles!


Image © Keystone


Un candidat à la qualification (22-23 mai) sur dix sera une candidate. Dont une jeune Vaudoise...
le 22 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences


Indycar Indianapolis
Quatre femmes font partie des quarante pilotes qui tenteront de se qualifier les 22 et 23 mai pour les 500 miles d'Indianapolis, une des courses automobiles les plus célèbres du monde, comptant pour le Championnat nord-américain d'IndyCar.
Si les Américaines Danica Patrick et Sarah Fisher ainsi que la Vénézuélienne Milka Duno et la Vaudoise Simona de Silvestro parviennent à se qualifier pour la grande course, qui aura lieu le 30 mai, il s'agira alors d'un record.
Quatre anciens vainqueurs
Parmi les participants aux qualifications de cette épreuve quasi centenaire (elle a été créée en 1911), on trouve également quatre anciens vainqueurs: le Brésilien Helio Castroneves, tenant du titre, le Néo-Zélandais Scott Dixon, l'Anglais Dan Wheldon et l'Ecossais Dario Franchitti.
Castroneves convoitera cette année une quatrième victoire, qui le ferait égaler le record des Américains A. J. Foyt, Al Unser et Rick Mears.
Parmi les participants étrangers, il y aura notamment les Canadiens
Paul Tracy et Alex Tagliani, Sebastien Saavedra, un Colombien de 19?ans, ainsi que le pilote belge Bertrand
Baguette, qui court sa première saison en IndyCar.

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Une entrée réussie

23 avril 2010 - GERARD JORIS - Aucun commentaire
PATROUILLE DES GLACIERSLes premières courses se sont parfaitement déroulées, hier, entre Zermatt, Arolla et Verbier. De bon augure avant la grande bataille de la nuit prochaine.
Sept cent treize patrouilles au départ de Zermatt (261) et d'Arolla (452), 28 patrouilles qui ont abandonné ou qui ont été disqualifiées pour s'être présentées aux contrôles en dehors des délais (22 au départ de Zermatt et 6 au départ d'Arolla), 36 patrouilles qui ont terminé à deux: les deux premières courses de la Patrouille des Glaciers 2010 a donné le bon ton. «Tout s'est parfaitement déroulé» confie le commandant de la PDG, Ivo Burgener, après une bonne nuit de récupération passée à la caserne de Sion. «Tous les coureurs avec lesquels j'ai parlé à l'arrivée sont unanimes. Ils n'ont connu aucun souci. Les tracés sont très bons. La descente de Plan Bertol, pour les patrouilles qui venaient de Zermatt, et celle du col de Riedmatten s'est passée sans problème. Les patrouilleurs ont fait preuve de respect et d'un bel esprit de camaraderie. D'une manière générale, je suis très satisfait. Il nous reste à améliorer encore un peu le balisage dans la descente Les Ruinettes-Verbier pour la course de samedi.»
Content, le commandant de la PDG l'était et avec raison. Les patrouilleurs qui franchissaient l'arrivée approuvaient. «De notre côté, nous n'avons pas connu de problèmes» confiait Didier Bonvin, qui faisait équipe avec Steve Locher et le jeune skieur d'Evolène, Vincent Gaspoz. «Les températures étaient idéales. Il ne faisait pas froid. Le long du barrage des Dix, la neige était super. Nous avons bien glissé en skating. L'approche du couloir de la Rosablanche est, en revanche, très longue. C'est un passage très corsé de la course.»
Steve Locher abondait dans le sens de son aîné. «A part quelques crampes chez Vincent, tout s'est bien passé» reconnaissait l'entraîneur de ski du Centre de performance de Brigue. «Nous restons des compétiteurs. Nous visions un bon chrono. Avec un temps de 4h55', nous sommes contents. Avec Didier. nous avons amélioré notre chrono de 2008 de 16 minutes.»
Victoire française

La victoire sur le parcours Zermatt-Verbier (53 km et 110 km effort) a souri à l'équipe française du Team Tavon. Adrien Boisier, Eric Brunet et Stéphane Baud ont bouclé leur pensum en 8 h 33'13''. Refusés à la Pierra Menta par les organisateurs pour références insuffisantes, les trois copains de Brison et du Mont-Saconnex, près de Cluses, ont fait un joli pied de nez à ces derniers. «Nous leur avons montré que nous méritions d'être admis au départ de la Pierra Menta» lâchait Adrien Boisier avec un large sourire. «Nous sommes bien parti, mais Eric (Brunet) a connu quelques problèmes avec les chaussures entre Staffel et Schönbiel» surenchérissait Stéphane Baud, «Nous avons bricolé avant de s'encorder et tout a bien été ensuite. Nous avons bien géré notre course jusqu'à l'arrivée. Nous visions le podium avec un chrono de 8 heures environ. On gagne en 8 h 33'. On n'en demande pas plus. Si les conditions restent les mêmes, le record sera battu, samedi.»
Chez les dames, le meilleur temps sur le grand parcours a été réalisé par Astrid Pfammater de Mund, Bea Kuonen de Brigue et Muriel Haenni de Payerne. Les trois femmes ont franchi l'arrivée en 12 h 44'30''.
Les courses se poursuivront la nuit prochaine. Les favoris devraient arriver à Verbier, demain matin, entre 9h et 9h30.

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Football

Pronostics: Platini ne voit pas la France gagner le Mondial


Image © AFP
Michel Platini souhaite voir un pays "européen" soulever la Coupe du monde.

Le président de l'UEFA estime dans un entretien accordé au Groupe Hersant Média, à paraître à partir de vendredi, que la France passera le 1er tour du Mondial-2010, mais qu'elle ne remportera pas le tournoi.
le 23 avril 2010,
LeMatin.ch & les agences


"Je ne la vois pas gagner, je la vois passer le premier tour, déclare le patron de l'UEFA. Après, ils (les Bleus) joueront soit l'Argentine soit le Nigeria. L'équipe de France n'est pas actuellement la meilleure équipe du monde, ni dans les trois meilleures équipes du monde, mais elle fait partie de ces équipes, comme l'Argentine, l'Allemagne, l'Italie, le Portugal, la Hollande, qui vont être difficiles à battre."
"Il y a de bonnes individualités dans ce groupe, mais soyons clairs, il n'y a pas de grande individualité, ajoute Platini. Je pense tout simplement que la France a perdu une grande génération."
Michel Platini, qui souhaite voir un pays "européen" soulever la Coupe du monde, cite trois grands favoris pour le tournoi.
"Pour moi, il y a trois équipes qui sont au-dessus: l'Espagne, l'Angleterre et le Brésil, affirme-t-il. Elles ont les meilleures équipes, les meilleurs joueurs et ce sont elles qui jouent le mieux. Après, on peut imaginer un deuxième cercle avec l'Allemagne, l'Italie, l'Argentine."
Le président de l'instance européenne revient également sur le cas du sélectionneur Raymond Domenech, qu'il a soutenu après le fiasco de l'Euro-2008. Pour Platini, "il y a un problème Raymond" mais "un problème de personnalité, pas de technicien".
"Où il a été nul, c'est après l'Euro avec son annonce (sa demande en mariage) qui a heurté toute la France, explique l'ancien meneur de jeu et capitaine des Bleus. Les gens étaient peinés, tristes, et lui, il arrive avec sa phrase. Il le sait, il l'a reconnu, il a fait une connerie et puis voilà. Avant d'être soi même, on est l'entraîneur de l'équipe de France. On se doit à toute la famille française du foot."

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..Pronostics: Platini ne voit pas la France gagner le Mondial

Putain comment qu'il est fort le Platini
C'est moi qui suis mauvaise langue ou je peux dire qu'il n'est pas le seul ?

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PATROUILLE DES GLACIERS

Une famille en or


Image © Jean-Guy Python
Le célèbre et difficile passage de la Rosablanche, avec le lac des Dix et, plus au loin, le Cervin
Florent Troillet et ses coéquipiers Martin Anthamatten et Yannick Ecoeur ont remporté la 14e Patrouille des Glaciers en pulvérisant le record de l'épreuve. Sa soeur Marie a fait de même aux côtés d'Emilie Gex-Fabry et de Nathalie Etzensperger. Historique
Gaëlle Cajeux - le 24 avril 2010, 23h18
Le Matin Dimanche



8h52 hier matin à Verbier. La foule est dense pour applaudir cet exploit historique: Florent Troillet, Martin Anthamatten et Yannick Ecoeur franchissent la ligne d'arrivée de la 14e Patrouille des Glaciers moins de six heures après avoir quitté Zermatt. Les trois gardes-frontière du Swiss Team, vainqueurs devant les patrouilles Italie 1 (Manfred Reichegger, Matteo Eydallin, Pietro Lanfranchi) et Sovalco-mjd (Jean-Yves Rey, Jean-Daniel Masserey, Rico Elmer), abaissent le record de l'épreuve à 5h52 précisément. Soit 25 minutes de moins que l'ancien!
Fantastique. Surréaliste. Surhumaine. La performance est telle qu'elle bluffe même son auteur, Florent Troillet. «On arrive sous les 6 heures, c'est vraiment incroyable! C'était inimaginable pour nous, avant le départ. Nous avons eu la chance de bénéficier de conditions parfaites. Et le fait de courir devant toute la famille, tous les amis, ça nous a poussés. Cette ambiance sur la Patrouille est extraordinaire.» Comme le Bagnard. «Florent est tellement fort... Courir avec lui, c'est presque courir avec une machine, lance son coéquipier Martin Anthamatten. C'est un vrai moteur, il nous a tiré tout le long.»
Classement général de la Coupe du monde
Dans la forme de sa vie, Florent Troillet conclut ainsi une saison parfaite. Seul athlète en activité à avoir gagné la Mezzalama, la Patrouille des Glaciers et la Pierra Menta - les Grands Chelems du ski-alpinisme - et à posséder un titre de champion du monde en individuel, il remporte en plus, avec cette prouesse entre Zermatt et Verbier, le classement général de la Coupe du monde de ski alpinisme. «C'est formidable ce qui m'arrive cette année...», convient-il. Expliquant que là-derrière, il y a «énormément de travail et une motivation terrible». Il ajoute: «Il faut aussi un petit peu de chance et, surtout, de bons coéquipiers. Vraiment. Bravo à Yannick et Martin! Ils se sont battus comme des fous, ils ont croché jusqu'au bout.»
Dans l'effervescence de la victoire, Florent Troillet n'a encore pas pu avoir de nouvelles de sa soeur Marie, en course avec Nathalie Etzensperger et Emilie Gex-Fabry. «Quoi? Elles sont en tête? Alors là c'est une merveilleuse surprise!» Les Italiennes, Francesca Martinelli, Silvia Rocca et Roberta Pedranzini partaient en effet ultrafavorites. Mais les Suissesses ont su faire la différence dans les descentes, profitant de leur connaissance du tracé. A 9h40, Marie imite donc son grand frère. Elle arrive victorieuse à Verbier et établi avec ses coéquipières du Swiss Team le nouveau record féminin: 7h41.
Premier doublé familial de l'Histoire
Marie et son aîné signent le premier doublé familial de l'histoire de la Patrouille des Glaciers. «Je n'ai jamais osé rêver de cela, avoue Marie. Je savais que Florent pouvait gagner, mais moi pas. Surtout pas après les problèmes que j'ai eus.» Depuis la PdG 2008, la jeune femme de 27 ans a subi plusieurs opérations aux genoux en raison de tendinites chroniques et n'a pu reprendre l'entraînement qu'en automne 2009. «J'ai suivi un programme personnalisé (marche, vélo, peaux de phoque, ski de fond) que j'avais établi avec Steve, mon entraîneur, et Florent. Il a beaucoup d'expérience et me coache bien. On part souvent s'entraîner ensemble.» Frère et soeur s'entendent «comme des jumeaux». Ils racontent volontiers comment, gamin, ils partaient seuls en peau le mercredi après-midi. «On attaquait la montée derrière la maison qui ne faisait pas plus de 300 m de dénivelé, mais pour nous c'était déjà pas mal. Il n'y avait pas de rivalité. On se motivait. On voulait toujours faire la même chose que l'autre. Pas moins en tout cas.»
Entre Florent et Marie, l'égalité est parfaite aujourd'hui. «Oui, il y a sans doute quelque chose d'un peu génétique à la base, parce que c'est vrai que les sports d'endurance, c'est assez notre truc, sourit Florent. Mais après, c'est quand même beaucoup de boulot. Tout n'est pas donné.» Mais pour le moins inspiré. Entre Zermatt et Verbier, ils ont tout deux dépassé leur père Jean-Louis, 62 ans, qui participait à sa 11e PdG. Et bénéficié du ravitaillement de leur mère Marie-Pierre, déjà vainqueur de cette course mythique en 1994. Leur petit frère Emmanuel, guide de montagne, les a également ravitaillés. «Nos parents sont des modèles. Petits, on allait les voir à la Patrouille. L'ambiance était géniale, alors on a suivi...»


Rosablanche: une vie à 3160 mètres
Dès que vous dépassez les 3000 mètres d'altitude, tout devient différent. Les efforts, les paysages, les rencontres... Le poste de la Rosablanche (3160 m) n'échappe pas à la règle. Situé en surplomb de la dernière grosse difficulté de la Patrouille des Glaciers, il représente la délivrance pour les patrouilleurs encore capables de penser à ce moment de la course. En revanche, il représente le paradis absolu pour tous les passionnés de montagne. Hier matin, ils étaient près de 300 à avoir effectué le déplacement à peaux de phoque et à profiter de la magie des Alpes. Agglutiné au sommet de l'impressionnant couloir qui amène sur site, le nombreux public n'a eu de cesse d'encourager tous les participants, sans exception. «A ce moment de l'épreuve, cette aide morale leur fait du bien, commente Manu Pernet, venu non seulement voir la course, mais également ravitailler des amis. Le site est majestueux, le temps superbe. Que demander de mieux? Nous passons un superbe samedi.» Les plus courageux ont même décidé d'effectuer le déplacement la veille et de dormir directement sur place. Une expérience inoubliable pour Pierre-Yves Sauvageat et son fils Eric. «J'ai déjà participé deux fois et demie à la PdG en tant que concurrents. Deux fois et demie, car j'étais de l'une des éditions qui avait été interrompue. Un peu comme cette année. J'ai décidé de bivouaquer à la Rosablanche pour goûter une nouvelle fois à l'ambiance de l'intérieur. Pour mon fils, c'était la première fois. Nous ne pouvons pas vraiment dire que nous avons bien dormi, mais l'ambiance y était», explique le papa.
«Après neuf jours, nous avons la tête qui pique...»
Mis à part les civils, quasi en vacances à la neige, il y a toute une population qui a travaillé très dur pendant près de trois semaines: les militaires. Ils étaient en charge de montrer les équipements, de faire la trace et surtout de donner vie au campement. Afin de faciliter l'accès aux patrouilleurs, ils ont creusé dans la neige plus de 3200 marches. «Nous avons pu travailler dans des conditions idéales, explique le sergent-major Georges Dominiconi, chef de la maison. Nous venons de passer notre huitième nuit de suite dans le poste. Je peux dire que cette année, l'hôtel de la Rosablanche était un quatre étoiles. Nous allons encore essayer de faire mieux pour l'édition 2012. Mais à plus de 3000 mètres d'altitude, les étoiles sont difficiles à gagner.»
«La tête commence à piquer»
Du côté de l'intendance, Alexandre Willener et Olivier Monnet se sont occupés de la cuisine. Loin d'être des professionnels, ils ont assuré le coup avec la subsistance qui leur avait été fournie depuis la plaine. «La plupart des plats, nous n'avions qu'à les faire réchauffer. Dans ces conditions, il n'est pas plus compliqué de cuisiner à 3000 mètres, qu'au niveau de la mer. En revanche, après plus d'une semaine, nous sommes contents de rentrer chez nous. Nous avons la tête qui commence à piquer», lance dans un éclat de rire Alexandre Willener. Pour la dernière soirée, militaires et civils ont quasi partagé la couche. Au réveil, à voir la mine de certains occupants du poste, cette ultime veillée a dû être particulièrement animée. Il n'empêche que dans deux ans, tous devraient être à nouveau au rendez-vous. Au risque que la Rosablanche soit victime un jour de son succès. Claude-Alain Zufferey

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20 KM DE LAUSANNE

Allan Ndiwa et Tsige Worku les plus forts


Image © Keystone
Le vainqueur des 20 km hommes, le Kenyan Allan Ndiwa, a l'arrivée

L'Ethiopienne d'Echallens Tsige Worku et le Kényan basé en Nouvelle-Zélande Allan Ndiwa ont remporté la 29e édition des 20 km de Lausanne, marquée par une participation record (18 181 inscrits). Troisième, la Valaisanne Magali Di Marco-Messmer a réussi une belle performance
Jacques Wullschleger - le 24 avril 2010, 21h10
Le Matin Dimanche



La chaleur, enfin là, a incommodé passablement de coureurs et d'athlètes femmes. Sur le parcours et surtout à l'arrivée, le service sanitaire a eu du boulot. L'épreuve reine a consacré une reine: Tsige Worku, 28 ans, au mari Suisse, d'Echallens. Hier, elle s'est offert une jolie promenade. «Après 10 km, je me suis retournée et je n'ai plus vu personne», dit l'intéressée, à la course féline et volontaire. Depuis quelques mois Tsige Worku est dans l'attente d'un passeport suisse. «Je pense le recevoir dans un ou deux mois. Beaucoup de personnes me soutiennent et m'aident», souligne la citoyenne du Gros-de-Vaud, sympathique, et qui parle le français comme il se doit. Représentera-t-elle la Suisse aux Européens de cet été à Barcelone? «C'est mon voeu le plus cher. Si je peux y aller - la balle est dans le camp des autorités - ce sera sur 5000 m ou sur le marathon. J'ai déjà réalisé les minima.»
Pour Magali Di Marco-Messmer, la course a aussi été belle. Son temps? 1h12'55. Elle espérait descendre sous les 1h15'. «Comme c'était mes premiers 20 km, je n'avais pas de repère. Maintenant, j'en ai un, sur lequel je vais pouvoir me fixer. Ce chrono va me donner envie de continuer à courir», dit l'athlète de Troistorrents, qui va pouvoir préparer sereinement deux triathlons, discipline qu'elle va pourtant délaisser progressivement.
Chez les messieurs, Tolossa Chengere, Ethiopien requérant d'asile, athlète du Lausanne-Sport mais habitant Epalinges, a terminé 2e, derrière le Kényan Ndiwa, à 6 secondes. «Je ne connais pas le vainqueur. Mais moi, je suis très content de ma performance», dit le protégé de Jean-François Pahud. «J'aime ce parcours, que je connais par coeur. A Lausanne, c'est comme chez moi en Ethiopie. Je m'y sens bien. Au bord de la route, les gens m'ont encouragé «Allez Chengere! Allez Chengere. Ils étaient partout, à gauche, à droite. C'était très bien», ajoute l'athlète au maillot bleu, toujours dans l'attente d'un permis l'autorisant à sortir de Suisse et d'y rentrer. Mais là, que font les autorités? Qu'attendent-elles pour lui remettre ce sésame, qui lui permettrait de travailler ailleurs qu'ici, de se mesurer à la concurrence, forcément plus forte? En Suisse, Tolossa Chengere, homme sans histoire, a tout gagné ou presque. Dans ce beau pays, il tourne en rond.



Les chronos
Lausanne. 29e édition des 20 km. 18 181 inscrits pour les différentes courses de 2 km, 4 km, 10 km et 20 km, record.
20 km. Messieurs: 1. Ndiwa (Ken) 1h00'49. 2. Chengere (Eth/Epalinges) 1h00'55. 3. Berhe (Ery) 1h01'11. 4. Nesero (Eth) 1h01'18. 5. Kibiok (Ken) Puis: 12. Aigroz (Château-d'Oex) 1h07'25.
Dames: 1. Worku-Christ (Eth/Echallens) 1h11'32. 2. Kangogo (Ken) 1h12'03. 3. Di Marco-Messmer (Troistorrents) 1h12'55. 4. Hrbec (Glion) 1h14'27. 5. Zeller-Ambühl (Weissenburg) 1h15'43.
10 km. Messieurs: 1. Cox (GB) 31'24. 2. Heiniger (Yverdon) 31'34. 3. Fournier (Ste-Croix) 31'40. 4. Felfele (Ery) 33'04. 5. Aubry (Cortaillod) 33'18.
Dames: 1. Dufour (Boussens) 37'12. 2. Jones (Lausanne) 38'10. 3. Von Kaenel ((Thoune) 39'20. 4. Diem (Pully) 40'03. 5. Langel (La Sagne) 40'48.

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LA PERSONNALITÉ DE LA SEMAINE

Une nouvelle balafre pour Franck Ribéry


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Franck Ribéry a eu des relations avec Zahia Dehar, qui n'est pas sans avoir quelque ressemblance troublante avec son épouse, Wahiba
Franck Ribéry a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec une jeune prostituée de 16 ans et risque la prison. Un gros couac dans la carrière de celui qui reste l'un des joueurs les plus adulés du monde
Bertrand Monnard - le 24 avril 2010, 22h10
Le Matin Dimanche
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Thierry Henry en disgrâce à Barcelone, Franck Ribéry (27 ans) est aujourd'hui la seule star internationale du foot français. A l'heure des footballeurs mannequins à la Ronaldo, il est aussi un joueur atypique avec sa gueule cassée, sa fameuse balafre qui lui barre la joue.
Son père était terrassier à Boulogne-sur-Mer, Ribéry a réussi sa carrière en alternant gloire et cabosses. Cette balafre, contractée lors d'un accident de voiture à l'âge de 2 ans, il n'a jamais voulu l'effacer, comme un résumé de sa vie. «Petit, je me cachais dans mon coin pour pleurer. Ça m'a endurci. On ne touchera jamais à ma cicatrice, si on fait ça, ce n'est plus moi.»
Désormais, une autre balafre entache sa carrière et celle-là est plus pernicieuse. Vingt-sept ans, marié à Wahiba, converti à l'islam, père de deux fillettes de 5 et 3 ans, Ribéry a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec une prostituée mineure à l'époque, ce qu'il ignorait. Vu le physique de la demoiselle, ce n'est pas une surprise.
«Ils peuvent tout s'acheter»
Agée aujourd'hui de 18 ans, Marocaine, Zahia Dehar, bimbo blonde, a des formes plus qu'appétissantes et peut-être pas totalement naturelles. Ses photos dénudées, la vidéo où elle se dandine vêtue de quelques grammes de tissu s'arrachent aujourd'hui sur le Net.
A la police, elle a raconté qu'elle avait fricoté avec plusieurs joueurs de l'équipe de France, Karim Benzema, Sidney Govou, et Franck Ribéry. «Je les aime tous, ils m'ont traitée avec respect, ils m'ont gâtée, je ne leur ai rien dit sur mon âge», a-t-elle confié à un tabloïd anglais.
Ribéry avait connu Zahia en 2009, elle avait alors 16 ans. Avoir des relations sexuelles avec une mineure est passible de 3 ans de prison.
L'affaire n'étonne pas Jérôme Jessel, auteur de «Sexus footballisticus», une enquête sur les rapports entre les footballeurs pros et le sexe, la prostitution notamment. «Jeunes, richissimes, ils peuvent tout s'acheter, la fille est un objet de consommation comme une montre ou un bolide», explique-t-il dans Le Monde.
Cette affaire pour Ribéry arrive au pire moment. Après avoir été l'idole du public munichois, il connaît une période en demi-teinte avec le Bayern. Blessures à répétition, problèmes relationnels avec l'entraîneur Louis Van Gaal, il n'a marqué que six buts cette saison et cédé son trône de superstar de l'équipe au Hollandais Arjel Robben. Les supporters lui reprochent surtout ses contacts avancés avec le Real Madrid. Selon Marca, le journal espagnol, Real aurait pourtant renoncé à l'engager en raison - notamment - de ses écarts conjugaux.
De plus, Ribéry, à moins de deux mois de la Coupe du monde, se profilait comme un possible futur capitaine de l'équipe de France, en cas de méforme persistante de Thierry Henry. «J'ai envie d'être capitaine, ce maillot me transcende», avait-il confié au Monde. Aujourd'hui, on voit mal Raymond Domenech lui faire cet honneur.
Mercredi, malgré les circonstances, Van Gaal l'a néanmoins aligné lors du choc contre Lyon en Champions League. Après 37 minutes, nerveux, Ribéry a commis une véritable agression sur Lisando, ce qui lui a valu l'expulsion. A l'entraînement, le lendemain, il a refusé de parler à la presse. «Il était triste, il s'est excusé pour ce qu'il a fait», a raconté Daniel Prarnjic, milieu de terrain croate. Epilogue d'une semaine noire.
Origines modestes
Fonceur infatigable, jamais économe de ses efforts, capable d'accélérations foudroyantes, mais aussi farceur à ses heures, Ribéry a toujours été un joueur atypique, adulé par le public. Par moments, d'autres stars comme Ronaldo donnent le sentiment de s'économiser, de se regarder jouer, Ribéry jamais. C'est comme si, même devenu star, il avait gardé en lui quelque chose de vrai, de généreux, lui venant peut-être de ses origines modestes, dans ce monde de frime et de paillettes.

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VOILE

Le tour du monde à la voile en solitaire, à 16 ans


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Photo du 7 octobre 2009 montrant Jessica Watson à bord de son bateau, dans le port de Sydney
Une adolescente australienne s'apprête à achever le mois prochain son tour du monde en solitaire à la voile, devenant la plus jeune navigatrice à réussir cet exploit.
le 26 avril 2010, 09h57
LeMatin.ch & les agences


Après plus de six mois en mer, Jessica Watson est de retour dans les eaux australiennes et navigue à l'est de Sydney. A 16 ans, elle a affronté, durant son périple, une sérieuse tempête dans l'Atlantique et des creux de 10 mètres, au large de l'Australie.
"Pour le moment, tout va bien", a déclaré lundi son porte-parole, Andrew Fraser, précisant que Jessica parcourait environ 110 milles nautiques par jour.
"Si elle continue à ce rythme, elle sera de retour dans les deux semaines", a-t-il ajouté.
Jessica Watson a quitté le port de Sydney le 18 octobre 2009, faisant fi des mises en garde, qui la dissuadaient d'entreprendre ce périlleux voyage de 23.000 milles nautiques sans escale, à bord de son bateau tout rose de 10,23 mètres.
Aux Etats-Unis, une autre adolescente Abby Sunderland avait tenté l'aventure mais elle avait été contrainte d'abandonner.
Sur son blog, Jessica Watson a récemment raconté qu'elle avait dû faire face à une mer démontée avec des creux de dix mètres au sud de l'Australie, et que son bateau s'était retrouvé à l'horizontale.
Si elle va jusqu'au bout de son périple, l'adolescente deviendra la plus jeune navigatrice à avoir accompli un tel tour du monde. Le record est pour le moment détenu par un jeune Australien, qui avait réalisé l'exploit en 1999, à seulement 18 ans.

[fazer72]

Envoyé par Norton

VOILE

Le tour du monde à la voile en solitaire, à 16 ans

Bonjour le tempérament, la gamine