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Bertarelli, Gautier, Cammas et Ravussin au Challenge Julius Baer

VOILE | La saison des D35 s’ouvre ce week-end avec le Grand Prix du Beau-Rivage Palace. Ils seront douze sur la ligne de départ, à Ouchy.


© KEYSTONE | Alinghi avait remporté le Grand Prix du Beau-Rivage 2009, en octobre dernier, ainsi que la victoire finale au Challenge Julius Baer.


GRÉGOIRE SURDEZ | 08.05.2010 | 00:01


A les entendre, on croirait qu’ils sont venus pour le décor. Le lac, le Mont-Blanc, les vignes, les quais d’Ouchy ou de Genève, le jet d’eau, ce serait pour voir ça que les meilleurs régatiers s’affrontent dans le Challenge Julius Baer. «On est d’abord là pour se faire plaisir», lance Alain Gautier. Mais pas seulement.
Pour sa 7e édition, la compétition dédiée aux fameux D35 a une nouvelle fois attiré la crème des marins. Qu’ils soient d’eau douce ou de mer, ce sont tous des compétiteurs. Le Challenge n’est donc pas une «petite régate entre amis».
Sur des embarcations monotypiques, ce sont bien les hommes qui font la différence. Triple tenant du titre, Alinghi s’attend à un championnat plus serré que jamais. L’objectif d’Ernesto Bertarelli est évidemment de conserver son bien. «Mais c’est plus vite dit que fait, tempère Pierre-Yves Jorand, équipier sur Alinghi. On s’attend à des compétitions extrêmement difficiles. On a participé à des régates d’entraînement avec d’autres équipes, et bien, on peut dire que l’opposition est là.»
Une nouvelle fois, ils seront douze sur la ligne de départ. Un constat qui ravit les organisateurs fiers de constater «que malgré la crise, le Challenge Julius Baer attire toujours les meilleurs. C’est une satisfaction qui démontre toute la valeur sportive de l’épreuve et sa solidité».
Pour ouvrir la saison, la flotte s’offre une parade au large d’Ouchy. Le Grand Prix du Beau-Rivage Palace était habitué à jouer les juges de paix en fin de saison. Il sera cette fois le théâtre des premières escarmouches lémaniques.
Ravussin et les jeunes
Deux nouveaux équipages sont en lice cette année. Ylliam de Pierre-Yves Firmenich sera barré par le prometteur Arnaud Psarofaghis. «On aura besoin de temps pour jouer les premiers rôles», explique le propriétaire qui se réjouit de renouer avec la compétition.
Autre nouveau venu, Zoulou d’Erik Maris. L’équipe, composée de régatiers de premier plan, pourrait bien être la révélation de la saison.
A suivre également, les évolutions de Veltigroup. Stève Ravussin a décidé de miser sur la relève. «Avec les jeunes du Club nautique de Morges, on espère être en mesure de semer le trouble en s’immisçant parmi les cinq premiers de temps en temps.»




Pratique
LES BATEAUX
Alinghi (barreur Ernesto Bertarelli), Okalys-Corum (Loïck Peyron/Nicolas Grange), Julius Baer (Philippe Cardis), Zen Too (Guy de Picciotto/Franck Cammas), Foncia (Alain Gautier), Ylliam (Pierre-Yves Firmenich/Arnaud Psarofaghis), Zebra 7 (Loïc Forestier), Nickel (Frédéric Moura), Zoulou (Erik Maris), Ladycat (Dona Bertarelli), Veltigroup (Stève Ravussin), Banque Populaire (Pascal Bidégorry).
LES HUIT ÉTAPES
Grand Prix Beau-Rivage Palace, aujourd’hui dès 11 h; demain dès 10 h 30.
22 et 23 mai: Real Stone Cup (Gland).
4 et 6 juin: Open de Versoix. 5 juin: Genève-Rolle-Genève. 12 juin : Bol d’Or Mirabaud.
21 et 22 août: Open de Crans.
4 et 5 septembre: Sogeti Cup
la Réserve (Genève).
Du 17 au 19 septembre: Grand Prix Corum (Genève).

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GP d'Espagne

Les Red Bull à l'aise


Image © Keystone
Sebastian Vettel a battu le record de la piste en 1' 19"965

La première journée d'essais du Grand Prix d'Espagne a confirmé que les Red Bull de Sebastian Vettel et de Mark Webber seront bien les favorites sur les circuits rapides
Luc Domenjoz - le 07 mai 2010, 22h21
Le Matin



Le circuit de Catalunya se pose comme une sorte de prototype des circuits rapides, avec ses longues courbes très exigeantes envers les châssis. Pour réussir de bons chronos sur ce type de tracé, il est essentiel de disposer d'une monoplace parfaitement équilibrée, mais dont les appuis ne gênent pas trop la vitesse de pointe dans la longue ligne droite.
C'est exactement le genre de piste qui permet aux Red Bull de s'exprimer, d'exploiter à fond les appuis aérodynamiques mis au point par le directeur technique, Adrian Newey - un génie transfuge de McLaren et embauché à prix d'or (on parle de dix millions de dollars par an, soit bien plus que n'importe lequel des pilotes de l'écurie).
Problèmes de fiabilité
Lorsqu'elle a été présentée, la Red Bull RB6 s'est immédiatement posée comme un bijou de mécanique, à la finition incroyablement soignée. Le fond plat, en particulier, a fait l'objet d'un design extrêmement complexe faisant pâlir d'envie certaines équipes adverses.
Et qui fonctionne à la perfection: sans ses problèmes de fiabilité, Sebastian Vettel aurait dû s'imposer lors des trois premiers Grands Prix de la saison. Et il pourrait bien y parvenir ce week-end. Hier, en tout cas, il a explosé le chronomètre: «Nous avons quelques nouveautés sur la voiture ici, analyse-t-il, mais rien d'aussi spectaculaire que certaines autres équipes. Chez nous, les changements sont répartis un peu partout, et ça marche! Cela dit, je me méfie des McLaren. Je n'ai pas l'impression qu'elles roulaient à fond...»
Au chrono, Sebastian Vettel devance Mark Webber. Derrière eux, c'est le gouffre puisque le troisième, Michael Schumacher concède plus d'une demi-seconde à l'Australien.
Fernando Alonso, en tout cas, est consterné par la vitesse des Red Bull: «Ils sont vraiment très rapides. Personne n'est en mesure de signer de pareils chronos! Je croise les doigts pour que nous trouvions un truc sur notre voiture, mais aussi pour qu'ils commettent des erreurs de réglage! Dans des conditions normales, on va avoir la vie dure ce week-end!»
Ce week-end, et probablement aussi sur chaque circuit aux caractéristiques similaires: Istanbul, Silverstone, Spa, Suzuka et autres Interlagos semblent taillés pour les qualités de cette incroyable Red Bull RB6.


Les chronos
Montmelo. Grand Prix d'Espagne. Essais libres 1: 1. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, 1'21''134 (206,547 km/h). 2. Button (GB), McLaren-Mercedes, à 0''538. 3. Schumacher (All), Mercedes, à 0''582. 4. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 0''877. 5. Vettel (All), Red Bull-Renault, à 0''892. 6. Rosberg (All), Mercedes, à 0''936. 7. Kubica (Pol), Renault, à 1''068. 8. Alonso (Esp), Ferrari, à 1''124. 9. Petrov (Rus), Renault, à 1''263. 10. Kobayashi (Jap), Sauber-Ferrari, à 1''358. 11. Buemi (S), Toro Rosso-Ferrari, à 1''454. 12. Massa (Bré), Ferrari, à 1''841. 13. Di Resta (GB), Force India-Mercedes, à 1''896. 14. Alguersuari (Esp), Toro Rosso-Ferrari, à 1''976. 15. Liuzzi (It), Force India-Mercedes, à 2''150. 16. Barrichello (Bré), Williams-Cosworth, à 2''178. 17. Hülkenberg (All), Williams-Cosworth, à 2''337. 18. Kovalainen (Fin), Lotus-Cosworth, à 4''195. 19. Trulli (It), Lotus-Cosworth, à 5''110. 20. Glock (All), Virgin-Cosworth, à 5''206. 21. Di Grassi (Bré), Virgin-Cosworth, à 5''560. 22. Klien (Aut), HRT- Cosworth, à 6''116. 23. Senna (Bré), HRT-Cosworth, à 6''618. 24. De la Rosa (Esp), Sauber-Ferrari, aucun temps. 24 pilotes en lice.

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ATP Estoril

Federer passe sans encombre


Image © Keystone
Roger Federer affrontera le tenant du titre, l'Espagnol Albert Montanes. Un vrai test pour le Bâlois
Le numéro un mondial s'est qualifié pour les demi-finales en battant le Français de 32 ans Arnaud Clément (7-6 6-2)
le 07 mai 2010, 22h18
Le Matin


Roger Federer a franchi sans briller ni être trop inquiété (7-6 6-2) l'obstacle représenté par Arnaud Clément en quarts de finale du tournoi ATP 250 d'Estoril. Sa demi-finale face à l'Espagnol Albert Montanes, tenant du titre, sera son premier vrai test de la semaine.
Le premier set contre Clément (ATP 83) fut émaillé de nombreuses fautes directes: 25 pour le Bâlois, 28 pour le Français, qui finit par lâcher prise en fin de tie-break (9/7) sur un service gagnant du numéro un mondial, après avoir eu une balle de set en sa faveur à 6-5 dans ce jeu décisif.
Mauvais début
Federer avait perdu d'entrée son service dans la manche avant de recoller tant bien que mal face à l'ancien No 10 mondial (en 2001), qui tente à 32 ans de retrouver ses meilleures sensations. Scénario inverse dans le deuxième set, avec un break d'entrée du Bâlois, qui parvint ensuite à stabiliser et à varier son jeu devant un Clément fatigué. «J'ai mal commencé la partie et commis trop de fautes dans la première manche. Je n'ai pas présenté du beau tennis. Arnaud est un adversaire coriace, j'ai dû lutter car il sait ce que j'aime et n'aime pas dans le jeu.»
En demi-finales, le maître affrontera Albert Montanes, qui n'a égaré que dix jeux pour arriver à ce stade. L'Espagnol, frais et proche de son meilleur niveau (ATP 34 actuel), est un vrai spécialiste de la terre battue, surface sur laquelle il a remporté trois titres: Bucarest et Estoril en 2009, Amersfoot en 2008. Même s'il n'a jamais battu Federer en trois affrontements, il devrait constituer un de ces tests dont le Bâlois à encore besoin à quinze jours de Roland-Garros.

Wawrinka souffre
Stanislas Wawrinka (ATP 23) s'est livré à un véritable thriller face à Viktor Troicki (ATP 39) en quart de finale à Belgrade.
A l'issue d'une partie longue de 3h15, le Vaudois s'est imposé 7-5 6-7 (3/7) 7-6 (8/6), après avoir notamment sauvé deux balles de match. Contre le Serbe, Wawrinka a apporté une nouvelle preuve de sa confiance en cette saison de terre battue. Mené 6-4 dans le tie-break décisif, le No 2 helvétique n'a pas joué «petit bras» en allant sauver ces deux balles de match au filet. Miné, Troicki commettait dans la foulée deux fautes directes et offrait la partie au Vaudois.
Au prochain tour, Wawrinka affrontera John Isner, qui le devance de deux rangs dans la hiérarchie mondiale (ATP 21).


En sets
Estoril. Tournoi ATP (450 000 euros/terre battue).
Quarts de finale: Roger Federer (S/1) bat Clément (Fr) 7-6 (9/7) 6-2. Montanes (Esp/4) bat Cuevas (Uru/8) 6-4 6-3. García-López (Esp/5) bat Martín (Esp) 6-0 2-0 (abandon). Gil (Por) bat Machado (Por) 4-6 7-6 (7/1) 6-3.

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Rallye - WRC - NZL

Le retour de Loeb


Sébastien Loeb (Citroën) a opéré un retour en force dans l'ES 12 et relégué Miko Hirvonen (Ford) et Sébastien Ogier (Citroën) à plus de 22 secondes au scratch. Il signe son quatrième meilleur temps consécutif. Au classement général, Ogier est toujours devant et accroît son avance sur le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford) (+12"6). Loeb, lui, a avalé les kilomètres pour ne plus pointer qu'à deux secondes d'Hirvonen et réussir son pari de rentrer dans le trio de tête. Dani Sordo (Citroën), actuellement troisième, est à 15"3.
Le grand perdant de la journée, c'est sans doute Petter Solberg (Citroën). Leader après la première journée, il a eu la lourde tâche d'ouvrir la route et a logiquement perdu du temps. Après trois spéciales sur huit, il n'était plus que 4e, à 25 secondes d'Ogier mais tout près de Dani Sordo (Citroën C4), 3e.

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Grand Prix d’Espagne

07 mai 2010 11:34; Act: 07.05.2010 12:19
Ferrari supprime le code-barres

Ferrari a décidé de ne plus afficher le tant décrié «code-barres» sur ses bolides. Il était considéré par des médecins comme une publicité subliminale pour une marque de tabac.






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Face au scandale sur la publicité subliminale pour du tabac que ferait le code-barres sur le capot moteur de ses voitures de Formule 1, Ferrari a décidé de le remplacer par un rectangle rouge et blanc. moins...Face au scandale sur la publicité subliminale pour du tabac que ferait le code-barres sur le capot moteur de ses voitures de Formule 1, Ferrari a décidé de le remplacer par un rectangle rouge et blanc. Bildstrecke nochmals anschauen
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Face au scandale sur la publicité subliminale pour du tabac que ferait le code-barres sur le capot moteur de ses voitures de Formule 1, Ferrari a décidé de le remplacer par un rectangle rouge et blanc.



«En accord avec Philipp Morris International, nous avons décidé de modifier la livrée de nos voitures dès le Grand Prix de Barcelone», a déclaré Ferrari dans un communiqué. «Cette décision a été prise afin d’éviter toute spéculation concernant ce qui est appelé code-barres, qui n’a jamais été destiné à faire référence à une marque de tabac. Nous voulons donc mettre un terme à cette histoire ridicule et nous concentrer sur des choses plus importantes que des allégations sans fondements.» Le code-barres est par contre toujours présent sur les habits du personnel et des pilotes de la Scuderia.
Ferrari espère ainsi mettre un terme à une polémique née la semaine dernière. Des médecins britanniques avaient accusé l’écurie de Maranello de faire de la publicité subliminale. Et attiré l’attention de la FIA, Fédération Internationale de l’Automobile, sur un code-barres présent sur les voitures, ainsi que sur les équipements et les vêtements du personnel, qui rappellerait étrangement les paquets de Marlboro.

L’industrie du tabac n’a plus le droit d’exposer sa marque sur les bolides de Formule 1. Mais Philipp Morris, propriétaire de Marlboro, fait encore partie des sponsors de la Scuderia jusqu’en 2011.
Pour calmer les esprits, Luca Cordero di Montezemolo, le président de Ferrari, était intervenu en personne lundi. «Franchement, je trouve cet argument injustifié. Il est à la limite du ridicule de prétendre que la couleur rouge et un motif ressemblant à un code-barres puisse inciter les gens à fumer», avait-il dit aux médias.
(atk)

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Un Giro très ouvert sans favori unique







Le Tour d'Italie, qui veut chasser ses fantômes de dopage, part samedi d'Amsterdam pour une 93e édition à haute tension, très ouverte en l'absence d'un favori unique.

Des prétendants vulnérables: les trois coureurs qui disent venir pour gagner affichent tous des points faibles. L'Espagnol Carlos Sastre (Cervélo), le vainqueur du Tour 2008 qui excelle sur la durée, a tout à redouter de la première semaine. L'Australien Cadel Evans (BMC), l'éternel second des grands Tours qui a changé de statut l'an dernier en devenant champion du monde, s'appuie sur un entourage sans grande expérience. L'Italien Ivan Basso (Liquigas), la première chance italienne, avoue un degré de forme moins avancé qu'espéré. Même le coriace Alexandre Vinokourov (Astana), plus secret dans ses réelles ambitions, possède son talon d'Achille.

A 36 ans, le Kazakh découvre le Giro, ses cols à très fort pourcentage, sa façon de courir qui laisse la part belle tant aux petites formations qu'aux équipes des sprinteurs. Faute de grand favori, d'autres coureurs se prennent à viser très haut. Que peut bien faire l'Italien Vincenzo Nibali, appelé en renfort à côté de Basso après le retrait forcé de son coéquipier Franco Pellizotti ? Et son compatriote Michele Scarponi (Androni), qui ambitionne le podium... au minimum ? . Une course piégeuse d'emblée: après le contre-la-montre d'ouverture, entre le Rijskmuseum et le stade olympique d'Amsterdam (8,4 km), les deux premières étapes en ligne s'annoncent à risques.

A cause d'un parcours souvent urbain dimanche, des possibilités de bordure en front de mer lundi, avant le retour en Italie pour le contre-la-montre par équipes dans le Piémont. Les grimpeurs craignent cette première séquence, qui se prolonge par les chemins de terre de Toscane à l'approche de Montalcino (7e étape). Mais ils ont l'embarras du choix pour s'exprimer par la suite. Avec de grandes ascensions (Zoncolan, Plan de Corones, Mortirolo, Gavia) réparties sur les huit dernières journées de course dans le nord de la péninsule, pour terminer par un contre-la-montre conduisant le 30 mai aux arènes de Vérone. Des équipes telles que Rabobank, qui évolue à domicile, Garmin-Transitions (Millar, Vande Velde) et Sky (Wiggins) jouent leur Giro dans cette première partie de course.

Pour des candidats au maillot rose, c'est aussi la possibilité de prendre les devants. Philippe Mauduit, le directeur sportif de Sastre, ne s'y trompe pas: "Vinokourov est le grand favori des deux premières semaines." . Une histoire récente plombée: les organisateurs annoncent un effort sans précédent, la "course la plus contrôlée de l'histoire du cyclisme". Car le palmarès des dernières éditions est gâchée par des affaires de dopage touchant ses principaux acteurs, a posteriori le plus souvent.

Du podium du Giro du Centenaire l'année passée, seul le vainqueur, le Russe Denis Menchov, est passé au travers les mailles du filet de l'antidopage. L'Italien Danilo Di Luca (2e) a été contrôlé positif pendant le Giro, et donc déclassé. Son compatriote Franco Pellizotti (3e) a été rattrapé plus tardivement. Au départ d'Amsterdam, où le ciel hésitait vendredi entre grisaille et pluie, une ribambelle d'absences (Di Luca, Pellizotti, Ricco, Rebellin, Sella) s'explique par les conséquences du dopage. Les autres (Contador, A. Schleck, Armstrong, Menchov) ont préféré se consacrer exclusivement cette année au Tour de France. (afp/mb)

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Grand Prix d'Espagne: pole-position pour Mark Webber

Formule 1 | Les Red Bull confirment leur domination en ce début de saison, prenant la pôle pour la cinquième fois en autant de Grands Prix. Les Sauber devant Buemi, 14e.


© KEYSTONE |


si | 08.05.2010 | 16:35


Pour la cinquième fois en autant de Grand Prix cette saison, une Red Bull partira en pole-position au GP d'Espagne. L'Australien Mark Webber s'est montré le plus rapide lors des essais qualificatifs sur le circuit de Catalogne, lui qui avait déjà signé la pole au GP de Malaisie début avril.
Son coéquipier allemand Sebastian Vettel, auteur des trois autres pole-positions de l'année, pointe à un dizième. Les deux pilotes n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires, Lewis Hamilton sur McLaren se classant troisième à près d'une seconde de Webber. Le Britannique partage la deuxième ligne avec la Ferrari de l'Espagnol Fernando Alonso.
De son côté, Sébastien Buemi s'élancera en 14e position sur la grille, soit son deuxième moins bon résultat lors des qualifications depuis le GP inaugural au Bahreïn (15e). Maigre consolation pour le Vaudois, il a devancé d'une place Jaime Alguersuari, son coéquipier espagnol chez Toro Rosso.
En revanche, les Sauber se portent un peu mieux, comme en témoignent la 10e place du Japonais Kamui Kobayashi et la 12e de l'Espagnol Pedro de la Rosa.
F1, GP d'Espagne. Essais qualificatifs: 1. Mark Webber (Aus), Red Bull-Renault, 1'19''995. 2. Sebastian Vettel (All), Red Bull-Renault, à 0''106. 3. Lewis Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, à 0''834. 4. Fernando Alonso (Esp), Ferrari, à 0''942. 5. Jenson Button (GB), McLaren-Mercedes, à 0''996. 6. Michael Schumacher (All), Mercedes, à 1''299. Puis: 10. Kamui Kobayashi (Jap), Sauber-Ferrari, à 1''989. 12. Pedro de la Rosa (Esp), Sauber-Ferrari. 14. Sébastien Buemi (S), Toro Rosso-Ferrari.

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Espagne: Folle journée, le Barça tout près du titre
(AFP) – Il y a 6 heures
MADRID — Le Barça, successivement champion virtuel puis à deux doigts de se retrouver 2e, n'est plus qu'à un pas du titre de champion d'Espagne après sa victoire capitale à Séville samedi (3-2) lors de la 37e journée.
Le Real Madrid, contrarié par l'Athletic Bilbao jusqu'à la mi-temps (1-1), a fini par faire exploser son adversaire (5-1), réduit à 10 en début de match. Cette victoire était indispensable pour éviter le sacre du Barça dès samedi.
Le Barça sera champion le week-end prochain s'il gagne à domicile face à Valladolid, quel que soit le résultat du Real, qui ira à Malaga.
"Le plus important est d'avoir gagné", a déclaré le défenseur brésilien du Barça Dani Alves sur la chaîne La Sexta, ajoutant que son équipe avait "une semaine entière pour préparer le match" contre Valladolid. Du luxe après avoir joué très souvent cette saison tous les trois jours.
"Si nous gagnons à Séville nous aurons fait un pas de géant" vers une deuxième Liga d'affilée, avait déclaré le président du Barça Joan Laporta à quelques heures du coup d'envoi.
"On a fait un pas très important mais nous devons encore souffrir", a prévenu l'entraîneur Josep Guardiola après le match, voulant tacler tout triomphalisme.
Tout a très bien commencé pour le leader et champion en titre avec un but de Messi dès la 5e minute, son 32e de la saison en Liga. Puis Bojan l'a imité avec un but à la 28e. Le Barça jouait excellemment bien et Séville était débordé.
En seconde période, le troisième attaquant de poche du Barça, Pedro, marquait le 3e (62e), environ 5 minutes après l'exclusion de Konko (second carton jaune, 56e) et tout semblait plié.
Mais Séville, qui n'avait plus rien à perdre, s'est lâché et est revenu à 3-2 en quatre minutes, par Kanouté (68e) puis Luis Fabiano (71e).
Le Barça a alors eu plusieurs occasions de mener 4-2 mais il est toujours resté sous la menace d'une égalisation qui l'aurait condamné à la 2e place.
De son côté, le Real a encore souffert mais a fini par s'imposer très largement. Comme d'habitude, c'est Cristiano Ronaldo qui a lancé son équipe en transformant un penalty logique pour une main d'Amorebetia, assortie en revanche d'une exclusion sévère (22e).
A 11 contre 10, le Real se faisait reprendre en laissant Yeste se promener dans sa défense (40e).
L'Athletic a tenu jusqu'à la 77e minute, semblant alors devoir offrir le titre au Barça. Mais le but d'Higuain a fissuré le barrage, qui a ensuite explosé: Ramos (80e), Benzema (81e) puis Marcelo (89e) marquaient.
Dans le bas du tableau, tout est ouvert, puisque Valladolid (2-1 contre Santander) et Xerez (3-2 face à Saragosse) ont gagné. Personne n'est encore en D2.
Résultats de la 37e journée du Championnat d'Espagne de football disputée samedi:
Getafe - Malaga 2 - 1
Sporting Gijon - Atletico Madrid 1 - 1
Valladolid - Racing Santander 2 - 1
FC Séville - FC Barcelone 2 - 3
Tenerife - Almeria 2 - 2
Villarreal - Valence 2 - 0
Xerez - Saragosse 3 - 2
Espanyol Barcelone - Osasuna 2 - 1
Deportivo La Corogne - Majorque 1 - 0
Real Madrid - Athletic Bilbao 5 - 1

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Rallye - WRC - NZL

Ogier reprend la tête !


Sébastien Ogier est à deux doigts de remporter le premier rallye de sa carrière en WRC.(REUT)


Le chassé-croisé continue en tête du rallye de Nouvelle-Zélande. Alors qu'il avait cédé sa place de leader au profit de Sébastien Loeb (Citroën C4) à l'issue de l'ES18, Sébastien Ogier (Citroën C4) a repris son bien après l'ES19. Le jeune Français a signé le cinquième temps de la spéciale, 22''1 de retard sur Petter Solberg (Citroën C4), mais il a profité d'une sortie de route de Loeb, qui a perdu 48''3 sur le Norvégien en heurtant un arbre, sans abimer sa mécanique, pour le dépasser à deux spéciales de la fin.

Le sextuple champion du monde est le grand perdant de l'ES19, puisqu'il dégringole au quatrième rang, à 21''7 d'Ogier. Latvala (Ford Focus) est deuxième, à 5''6 du leader, Peter Solberg monte sur le podium, avec 16''7 de retard. La fin de l'épreuve néo-zélandaise s'annonce passionnante.

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Le Stade de Genève devrait goûter à la Ligue 2!

FOOTBALL | Selon "L'équipe", la Ligue française de football a accepté que le FC Thonon joue à la Praille la saison prochaine. Une solution provisoire et encore soumise à l'aval de la Fédération.


© KEYSTONE-archive |


SI | 08.05.2010 | 15:25


La Ligue Nationale du football français a donné son aval à Evian-Thonon-Gaillard pour jouer la saison prochaine au Stade de Genève. Le club du Chablais a obtenu le mois dernier sa promotion en L2.
La Ligue Nationale conditionne toutefois son accord à l'engagement du club de bâtir d'ici trois ans un nouveau stade. Cette saison, Evian-Thonon-Gaillard a disputé ses rencontres au stade Joseph-Moynat d'Evian. Cette enceinte, qui ne peut contenir que 5000 spectateurs, ne répond pas aux critères de la L2.
Il reste à la Fédération Française de Football (FFF) à valider ce dossier d'ici la fin juin. Selon le quotidien «L'Equipe», l'UEFA et l'ASF ne s'opposent pas à cet «exil» en Suisse