Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

4e étape du Giro: Liquigas vainqueur, Nivali en rose


Image © AFP
L'Italien Vincenzo Nibali, le 12 mai 2010 à Cuneo en Italie

Le Giro s'est donné un quatrième leader en quatre étapes, mercredi, à Cuneo, après le succès de la formation Liquigas dans le contre-la-montre par équipes et la prise de pouvoir de l'Italien Vincenzo Nibali.

AFP - le 12 mai 2010, 19h30


Appelé à cinq jours du départ d'Amsterdam pour remplacer son compatriote Franco Pellizotti (accusé de dopage), Nibali a revêtu le premier maillot rose de sa carrière. Mais le jeune Sicilien (25 ans), septième du dernier Tour de France, est mieux qu'un suppléant, au point d'apparaître comme une alternative possible à son coéquipier Ivan Basso, le grand gagnant du jour.
Liquigas, déjà victorieuse de l'exercice en 2007, a fait mieux que les spécialistes (Sky à 13 sec, HTC-Columbia à 21 sec) sur le parcours de 33 kilomètres, bouclé à plus de 54 km/h. Elle a surtout distancé les équipes des candidats à la victoire finale, en premier lieu l'Astana du Kazakh Alexandre Vinokourov.
Omniprésent, "Vino" a battu le rappel de ses troupes dans les larges artères de Cuneo, les temps étant pris sur le cinquième homme de chaque formation. Mais le Kazakh, qui portait le maillot rose au départ de Savigliano, a perdu 38 secondes sur l'équipe victorieuse.
Au bilan, Vinokourov a fait jeu égal avec l'équipe Cervélo de l'Espagnol Carlos Sastre qui a fait mieux que limiter les dégâts en cette journée contrastée (orage pour les derniers partants). "J'espérais prendre un peu de temps aux grimpeurs", a d'ailleurs reconnu le Kazakh qui a été surtout secondé par l'Ukrainien Andriy Grivko.
Au moins "Vino" a-t-il gagné du terrain (43 sec) sur l'Australien Cadel Evans, dont l'équipe BMC a lâché près d'une minute et demie à Nibali et Basso. Pour le champion du monde, irréprochable à titre personnel, les comptes sont accablants. Il est pointé à 1 min 59 sec de Nibali, après quatre journées de course sans la moindre colline à gravir.
Son équipe, qui avait volé en éclats lundi sur les longues lignes droites de Zélande, n'a pu faire mieux cette fois que douzième. Après avoir perdu très tôt deux des ses éléments, elle a conclu à six (avec Santambrogio, Schär, D. Wyss, Murphy, Bookwalter) le parcours fait de longues lignes droites montant légèrement mais constamment jusqu'à la fière cité de Cuneo (Coni en français).
Les Italiens Michele Scarponi (Androni) et surtout Stefano Garzelli (Acqua § Sapone) ont également payé les limites de leur entourage dans cette spécialité. Sans être pour autant complètement hors jeu au regard du programme très montagneux qui les attend en fin de Giro.
Nibali, qui possède désormais 13 secondes d'avance sur Basso, a calmé le jeu à propos d'éventuelles difficultés de cohabitation avec le vainqueur du Giro 2006: "Nous avons chacun notre rôle qui a été fixé avant le départ, nous le respecterons."
"Vincenzo est un coéquipier loyal et je serai heureux de le voir prendre le maillot rose", avait déclaré par avance Basso. "Pour nos adversaires, avoir deux coureurs à marquer est plus compliqué, surtout en troisième semaine".
Jeudi, la 5e étape se dispute sur un parcours de 162 kilomètres entre Novara et Novi Ligure, où le Giro rendra hommage au "campionissimo" Fausto Coppi décédé voici cinquante ans.

[Norton]

Atletico-Fulham, finale de l'Europa League ce soir











Pour sa première édition, l'Europa League, ex-Coupe de l'UEFA, a hérité d'une finale surprenante entre l'Atletico Madrid et Fulham, deux clubs qui n'ont pas le renom de Liverpool et la Juventus Turin qu'ils ont éliminés lors d'un éreintant parcours du combattant.

Pour pouvoir disputer mercredi à Hambourg la première finale
européenne de son histoire, Fulham a entamé sa campagne le 30 juillet par un déplacement en Lituanie.

Le club des beaux quartiers du sud-ouest de Londres, propriété de
l'homme d'affaires égyptien Mohammed Al-Fayed, est tombé ensuite sur de sacrés clients comme le tenant du titre Shakhtar Donetsk, la Juve humiliée 4-1 à Craven Cottage en quart de finale retour et enfin Hambourg qui espérait tant renouer avec son glorieux passé devant son public.

"Cela dépasse tout ce que j'ai réalisé", admet Roy Hodgson, l'entraîneur de Fulham, 12e du Championnat d'Angleterre.

Le cosmopolite technicien anglais a déjà disputé une finale de C3
en 1997 avec l'Inter Milan (perdue aux tirs au but face à Schalke
04), mais "nous n'avions pas eu affaire au même niveau d'adversaires sur notre parcours", rappelle-t-il.

Ne jamais abdiquer
Si Hodgson, élu manager de l'année en Angleterre, a appris à son
équipe, redoutable en contres avec Duff et Zamora à la finition, à ne jamais abdiquer, son homologue sur le banc de l'Atletico, Quique Sanchez Flores, a relancé en seulement sept mois les "Rojiblancos".

Quand il a remplacé Abel Resino fin octobre, l'Atletico se traînait
dans les profondeurs du Championnat d'Espagne et avait compromis ses chances en Ligue des champions avec un nul et deux défaites.

Sous sa direction, l'autre club de la capitale espagnole s'est
installé dans le milieu de tableau de la Liga et s'est surtout qualifié
pour les finales de l'Europa League et de la Coupe du Roi le 19 mai.

Il peut maintenant offrir à l'Atletico son premier trophée depuis
1996 au terme d'un parcours où son équipe n'a remporté que deux de ses 14 matches européens, mais a écarté notamment Valence et Liverpool grâce aux buts marqués à l'extérieur par l'Uruguayen Diego Forlan.

"Fulham est une équipe qui joue très bien ensemble, sa défense est très solide", admire l'ancien joueur de Manchester United.

Une certitude, après les sacres des nouveaux riches, russe (Zenit
Saint-Pétersbourg en 2008) et ukrainien (Shakhtar Donetsk en 2009), la C3, qui souffre toujours de la comparaison avec la Ligue des champions, reviendra à l'une des vieilles puissances européennes. (belga)












12/05/10 15h57

[Norton]

Les frères de Justine Henin condamnés


Thomas et Justine Henin.
Le tribunal correctionnel de Marche-en-Famenne a condamné mercredi les frères de Justine Henin. Thomas Henin écope d'une peine de deux ans de prison, avec un sursis probatoire de cinq ans pour la moitié. Il lui est aussi interdit d'exercer une activité commerciale durant six ans.

Thomas Henin travaillait comme employé dans une agence bancaire. Il a détourné des prêts au préjudice de clients, pour un montant total de 200.000 euros.

Son frère David est condamné à une peine de travail de 300 heures, et à une interdiction d'exercer une activité commerciale durant trois ans. David était lui poursuivi pour recel - il a perçu 100.000 euros dans l'aventure. Les deux frères devront payer 273.000 euros au banquier.

Le tribunal n'a pas ordonné l'arrestation immédiate de Thomas Henin, malgré la demande du parquet. (Ch.D.)

[Norton]

Nadal qualifié pour les huitièmes de finale à Madrid






L'Espagnol Rafael Nadal s'est qualifié pour les huitièmes de finale du Masters 1000 de Madrid en battant le qualifié ukrainien Olexandr Dolgopolov Jr. en deux sets 6-4, 6-3 mercredi. Il s'agit de la onzième victoire en onze matches cette saison sur terre battue pour le N.3 mondial, qui redeviendra le dauphin de Roger Federer au classement mondial s'il atteint, comme en 2009, la finale à Madrid.

Vainqueur à Monte-Carlo et à Rome, le Majorquin a cependant laissé une impression mitigée pour son entrée en lice dans la capitale espagnole face au 62e mondial, fils d'Oleksandar, ancien 504e à l'ATP. Armée d'une magnifique queue de cheval, Oleksandar junior a bousculé Nadal au début du deuxième set avant de laisser filer l'Espagnol vers sa 165e victoire sur terre battue depuis 2005 (contre 6 défaites). Il rencontrera le géant américain (2,06 m) John Isner en huitièmes de finale. (afp/chds)

Vlà vous avez de la lecture pour ce soir.......................

[Norton]

automobilisme

La crise? Mercedes ne connaît pas

Image © Keystone


La marque allemande inaugure un tout nouveau centre d'hospitalité dans le paddock. La folie des grandeurs existe encore.
Luc Domenjoz - le 12 mai 2010,
Le Mattn

GP de Monaco
De notre envoyé spécial à Monaco
Le bon vieux temps des roulottes et des sandwichs avalés dans un coin du garage est bel et bien révolu. Depuis une quinzaine d'années, les écuries de formule 1 rivalisent de dépenses pour s'offrir des structures de plus en plus somptueuses, qui n'ont plus de motorhomes que le nom.
Après le fantastique «Brand Center» inauguré par McLaren en juillet 2007 - 3 étages, 28 bureaux, et un coût estimé à 50 millions de francs suisses -, Mercedes fait tout aussi fort avec son nouveau motorhome inauguré hier. Trois étages, quatre salles de réunions, une magnifique terrasse occupant toute la surface du toit et dominant le port de Monaco: la marque à l'étoile n'a pas fait le détail en s'offrant la plus volumineuse de toutes les structures qui trônent dans le paddock.
Un outil de travail
En période de crise, ce signe extérieur de richesse ne constitue-t-il pas une provocation? «Pas du tout», rétorque Nobert Haug, le patron de la compétition de Mercedes. «Ce motorhome est un outil de travail, rien de plus. C'est avant tout un endroit destiné à notre équipe, à nos mécaniciens et ingénieurs. Nous avons voulu créer une ambiance où ils se sentent bien, où ils puissent se reposer et se restaurer afin qu'ils puissent ensuite retourner travailler en pleine forme. Vous savez, ces gens travaillent parfois 20 heures par jour sur les circuits. Il est important qu'ils aient ce genre d'endroit à disposition pour retrouver du courage.»
Selon Norbert Haug, tout a été pensé pour minimiser les coûts. La structure nécessite pourtant 14 semi-remorques pour la transporter... «Nous avons réalisé ce projet en deux mois seulement, puisque nous l'avons attaqué à la mi-mars, poursuit Norbert Haug. Je ne veux pas en révéler le coût total, mais disons que ça ne dépasse pas les deux millions d'euros.»
Un montant largement sous-estimé, selon les spécialistes. Mais à l'époque où les constructeurs automobiles réduisent leurs effectifs, il ne serait sans doute guère de bon ton d'annoncer le coût réel de cette nouvelle fantaisie...
Selon Mercedes, le coût de ce nouveau motorhome ne dépasse pas 2 millions d'euros. Mais il se murmure que le montant est bien supérieur. Jad Sherif

[Norton]

hockey sur glace

Ces p'tits Suisses? Ils sont grandioses!

Image © Keystone


L'équipe pétrie par Sean Simpson épingle le Canada de belle manière. C'est historique: les Helvètes n'avaient encore jamais battu la sélection à la feuille d'érable dans un Mondial.
Thomas Dayer - le 12 mai 2010,
Le Matin


CANADA - SUISSE 1-4 (1-2 0-1 0-1)
Ils ont le sourire au moment de se resserrer autour de Tobias Stephan. Ils jubilent intérieurement lorsque le drapeau rouge à croix blanche effectue son ascension, quand retentit leur hymne. Ils ont de quoi jouir, ils ont de quoi être fiers. Eux, oui, eux, ces p'tits Suisses, qui avaient été serinés par les interrogations sur les défections, ont ajouté une brillante ligne aux livres d'histoire helvétique.
JO de Turin en 2006
Pour la première fois, ils ont battu le Canada dans le cadre d'un championnat du monde. C'est la deuxième fois seulement qu'ils épinglent les ambassadeurs de la feuille d'érable en compétition officielle. Tout le monde s'en rappelle: ils y étaient déjà parvenus aux JO de Turin, en 2006 (2-0). Hier, après avoir assuré leur place au tour intermédiaire grâce à des succès contre la Lettonie et l'Italie, ils ont épaté la galerie en cueillant une victoire surprenante et méritée qui les rapproche des quarts de finale.
Au diable, les remarques ironiques sur le visage prétendument peu attractif de la sélection de Sean Simpson. Hier, les recrues du coach ont fait preuve d'un caractère inouï pour étouffer les volontés adverses. À n'en pas douter, ce tour de force porte la patte de l'entraîneur qui avait mené les Zurich Lions à leur succès en Ligue des Champions et en Victoria Cup.
Car la Suisse ne s'est pas seulement contentée de prendre les devants puis d'enduire ses arrières de béton. Certes, compacte dans le jeu défensif, elle s'est montrée difficile à malaxer pour des adversaires pourtant talentueux à l'image de John Tavares ou Steven Stamkos. Elle a aussi pu s'appuyer sur un Tobias Stephan très inspiré. Et puis elle ne s'est pas déstabilisée malgré le but encaissé vingt-six secondes seulement après le 0-2.
Mais plus fort encore, et bien que la statistique des tirs cadrés soit favorable au Canada (32-18), elle a su se montrer créative dans ses développements offensifs. Totalement décomplexée, elle s'est ainsi créé davantage de chances de but tranchantes. La triplette exclusive formée de Thomas Déruns, de Martin Plüss et d'Ivo Rüthemann a été particulièrement efficace. Quant à Andres Ambühl, il a bénéficié de la complicité du gardien Chris Mason pour inscrire le troisième but suisse. «J'ai tenté le coup car j'ai vu qu'il n'y avait personne, sourit le Grison. J'avais déjà marqué une réussite similaire avec Davos.»
Ils ont le sourire, ceux qui ont porté la Suisse en tête de son groupe. Ils ont été grandioses, au nez et à la barbe des impies. Grandioses, ils peuvent le rester dans leur humilité.

[Norton]

Forlan offre l'Europa League à l'Atletico Madrid


Avec deux buts et une incessante activité, Diego Forlan a été le grand artisan du sacre madrilène.
Dans une Nordbank Arena (Hambourg) copieusement garnie (49.000 âmes) malgré l'absence du HSV, l'Atletico Madrid a fait honneur à son statut de favori en remportant la première édition de l'Europa League. Les hommes de Quique Flores ont fait la différence au cours de la deuxième prolongation (115e) grâce à une déviation victorieuse de l'inévitable Forlan (2-1), héros de cette finale qui ne restera pas dans les annales du football européen. A l'issue du temps de jeu réglementaire, les deux équipes, paralysées par l'enjeu, n'avaient pu se départager (1-1).






Tombeur notamment de la Juventus et du Shakhtar Donetsk, Fulham était l'invité surprise de cette finale dans laquelle les Espagnols partaient avec la faveur des pronostics. Le club des beaux quartiers du sud-ouest de Londres, propriété de l'homme d'affaires égyptien Mohammed Al-Fayed, avait pour ambition de déflorer son palmarès, encore vierge de tout trophée.

Une seule victoire
Issus d'une poule de Ligue des champions (avec Apoel Nicosie, Chelsea, et Porto) sans la moindre victoire, les Rojiblancos ne s'étaient imposés qu'à une reprise (à domicile contre Liverpool) lors de son parcours jusqu'en finale.

Plus incisif que son opposant, l'Atletico ouvrait méritoirement la marque grâce à Forlan, qui après avoir heurté le montant, reprenait victorieusement un tir croqué de son acolyte argentin Aguero (32e), virevoltant comme à son habitude. La réplique des Londoniens ne se fit pas attendre très longtemps: Davies égalisait d'une belle reprise de volée (36e).

Prolongations
Sous l'impression de l'événement, les deux formations jouaient avec le frein à main en seconde période, ce qui portait évidemment préjudice à la qualité du jeu, très médiocre par moments. A l'issue d'une deuxième mi-temps soporifique sans fait marquant, le score ne bougeait plus.

Si Fulham se battait avec les moyens du bord, l'Atletico allait prendre son sort en mains. Plus audacieux et disposant de la créativité nécessaire pour faire basculer le match, les ouailles de Quique Flores jouaient la carte offensive. Et qui d'autre que Diego Forlan pouvait sortir de sa boîte pour délivrer les Espagnols? L'attaquant uruguayen déviait victorieusement (et chanceusement) un centre tendu d'Aguero (2-1). L'Atletico exultait. Pour Fulham, c'était la fin du comte de fées.

Deuxième titre européen
Il s'agit du deuxième trophée européen de l'Atletico après sa victoire dans la défunte Coupe des vainqueurs de Coupes en 1962 (1-1, 3-0 contre la Fiorentina). Il succède aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk.

[Norton]

Monfils: "Je joue au poker et alors ?"


Grand amateur de poker, Gaël Monfils déplore que "certains" puissent lui reprocher sa passion qui, selon lui, ne l'empêche pas de rester d'abord un joueur de tennis, comme il l'a martelé mercredi après sa qualification pour les 8e de finale du tournoi de Madrid. Sur la touche pendant deux mois à cause d'une blessure à une main, le Parisien, N.18 mondial, a participé fin avril à la finale de "l'European Poker Tour" à Monaco, ce qui n'aurait pas plu à tout le monde.

"J'ai kiffé ce tournoi"
"Je sais que certaines personnes ont cassé du sucre sur mon dos mais je ne vois pas où est le problème. J'étais blessé et je n'allais pas rester assis à la maison à ne rien faire. J'ai vraiment kiffé ce tournoi, ça a été une super expérience", a souligné Monfils qui dit avoir "le poker dans le sang". "Ca fait longtemps que je joue et jusque-là ça ne dérangeait personne", a-t-il ajouté en exhibant les cartes de jeu qu'il s'est fait tatouer sur le poignet droit "il y a deux ans déjà".

"Un coup de gueule"
"Si quelqu'un regarde des DVD jusqu'à pas d'heure, on dit rien. Mais là tout le monde me tombe dessus. Alors que je ne vois pas où est la différence. Il faut arrêter de dire que c'est pas bien, j'ai envie de passer un coup de gueule", s'est ému le joueur de 23 ans qui vient de signer un partenariat avec le N.1 des sites de poker en ligne.

Continue le poker...............

[Norton]

Formule 1 - Grand Prix de Monaco

12/05/2010 - 15:17 Red Bull rêve de Monaco





DPPI
Une semaine après le Grand Prix d'Espagne, le "circus" de la F1 se rend à Monaco pour disputer la 6e manche de la saison. Après la démonstration de Mark Webber à Montmelo, les Red Bull arrivent en position de force à Monte-Carlo. Mais McLaren, Mercedes et Ferrari tenteront de réagir.
On a quitté le grand Mark Webber les bras au ciel, dimanche dernier à Montmelo, heureux d'avoir signé la 3e victoire de la carrière. Un succès acquis au terme d'un week-end maîtrisé de bout en bout que l'Australien a eu à peine le temps de savourer. Quatre jours plus tard, les écuries sont en effet déjà à pied d'œuvre à l'autre bout de la Méditerranée, prêtes à effectuer les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco, jeudi.
Sur le tracé ultra sélectif de la Principauté, les Red Bull tenteront de profiter de leur avance en terme de performance pour signer une nouvelle victoire, la troisième de la saison. Peu à l'aise sur ce circuit urbain en 2009, les monoplaces dessinées par Adrian Newey ne s'étaient qualifiées qu'en 4e et 8e position. Sebastian Vettel, le mieux placé sur la grille de départ, était ensuite sorti de la piste après avoir été en difficulté avec ses pneumatiques. "C'est un circuit sur lequel nous n'étions pas particulièrement bien l'an passé mais nous avons le sentiment d'avoir progressé dans de nombreux domaines, a expliqué Christian Horner, le directeur de l'écurie. Nous pensons donc être forts à Monaco."
En difficulté dans les courbes lentes en 2009, les RB6 ont progressé à ce niveau et pourraient se montrer redoutables sur le tracé monégasque. Seront-elles intouchables comme elles l'ont été en Espagne ? C'est à craindre. Leurs principaux adversaires n'apporteront en effet pas d'évolutions majeures pour l'occasion. Seules quelques modifications sont prévues.
Une séance de qualification cruciale
Ferrari a indiqué que ses monoplaces possèderaient un peu plus d'appuis et un rayon de braquage amélioré mais pas de F-duct, peu nécessaire à Monaco. Mercedes a décidé de revenir à un empattement plus court et plus adapté aux rues monégasques après l'avoir augmenté en Catalogne. Quand à McLaren, Martin Whitmarsh a annoncé la couleur : "Nous n'avons pas réussi à démontrer que nous possédions le meilleur rythme en qualifications. Par ailleurs, la MP4-25 n'est pas une monoplace qui est parfaitement adaptée aux circuits lents présentant des virages serrés."
Plus que partout ailleurs, la place sur la grille de départ sera bien évidemment cruciale pour espérer marquer de gros points en course. Avec la fin des ravitaillements essence, les pilotes devraient en plus ne s'arrêter qu'une seule fois. Les possibilités de dépassement seront donc limitées au maximum. "La séance de qualifications sera une partie déterminante du week-end car dépasser est encore plus difficile à Monaco qu’ailleurs", a expliqué Robert Kubica (Renault) qui aimerait poursuivre sur sa lancée après son bon début de saison. Si on veut marquer de gros points, il faudra se qualifier en haut de la grille et éviter toute erreur."
Si en théorie, la hiérarchie risque de ne pas être chamboulée, en pratique, de nombreuses incertitudes demeurent. En particulier la météo qui pourrait venir redistribuer les cartes du week-end monégasque. Des averses sont ainsi annoncées pour la fin de la semaine. "Même s'il ne pleut pas dimanche, il est possible que les essais libres et les qualifications soient perturbés. On pourrait alors assister à l'une des courses les plus imprévisibles et les plus excitantes de ces dernières années", a prédit Hamilton.


Eurosport - Hadrien Hiault

[Norton]

Rugby - Top 14

12/05/2010 - 12:13 Perpignan se dit prêt




Icon Sport
Perpignan n'a plus joué depuis la fin de la saison régulière, soit le 24 avril dernier, et reste très impatient à l'idée de retrouver la compétition après trois semaines d'entraînement. Une longue attente qui n'effraie pas les champions de France qui ont privilégié les séances d'oppostions.
Aucune crainte, aucune interrogation. Le tenant du titre, à l'abri des regards depuis plus de deux semaines, ne s'en cache pas. La préparation de cette demi-finale face à Toulouse a été particulière mais aujourd'hui les Catalans se sentent prêts : "Cette configuration n'est jamais arrivée", résume Jacques Brunel, "Nous avons essayé de nous adapter et je pense que nous n'avons pas trop mal géré cette situation, même si nous n'aurons la réponse que vendredi." Une période spéciale pour des joueurs qui ont dû ronger leur frein : "Nous attendons ce rendez-vous depuis trois semaines et nous sommes impatients. Maintenant, il me tarde de fouler la pelouse de la Mosson", souffle Nicolas Durand , alors que la capitaine Nicolas Mas reconnaît que "les quinze premiers jours ont été difficiles car [leur] adversaire n'était pas encore connu. Mais depuis lundi, nous sommes plus concentrés et nous travaillons dans de bonnes conditions."
"Des oppositions éprouvantes"
Pourtant, l'équation est de savoir aujourd'hui si la fraîcheur physique sera plus importante que le rythme de la compétition. Un début de réponse a été donné la semaine dernière lors du match de barrage entre Toulouse et Castres puisque les Tarnais avaient reconnu, après leur défaite, un cruel manque de rythme pendant la première demi-heure de la rencontre. "On peut être surpris", concède le pilier international, "A nous de rentrer vite dans ce match et de rivaliser pendant dès les premières minutes." "Depuis plusieurs semaines, nous avons entrepris un travail physique afin d'être prêt pour ce rendez-vous", poursuit Christophe Manas. Surtout, pour éviter de perdre le rythme de la compétition, le staff technique catalan a décidé de multiplier les oppositions et ces dernières se sont révélées plutôt musclées : "Tous les joueurs ont voulu démontrer qu'ils étaient des prétendants crédibles à ce match. Cela a été assez rude", glisse dans un sourire Nicolas Mas, "Nous avons fait des oppositions réelles, sinon ça ne sert à rien, et c'était assez sympa." Des séances assez intenses selon plusieurs joueurs comme le reconnaît l'ailier Christophe Manas : "Même si nos entraînements étaient à huis-clos, je pense que l'on pouvait entendre les contacts à l'extérieur du stade. Ces oppositions ont été plus éprouvantes que certains matchs de Top 14."
"Ne pas se jeter à corps perdus"
Même si tout le monde s'accorde à dire que la prestation de Toulouse face à Castres a été très aboutie, confiance est le maître mot du côté d'Aimé-Giral : "Nous sommes champions en titre", poursuit Brunel. "Notre parcours a été assez bon cette saison, et je pense que nous avons tout réglé pour être prêt le Jour J." Et finalement, les seules craintes émises par les joueurs n'ont rien à voir avec le rythme d'une demi-finale de Top 14. "J'ai un peu peur que l'on se jette à corps perdus dans la bataille", souligne le deuxième ligne Olivier Olibeau, "en raison de l'influx emmagasiné pendant trois semaines." "Pendant trois semaines, nous avons beaucoup parlé", souligne de son côté le trois-quart centre Maxime Mermoz . "L'erreur serait maintenant de ne pas jouer à fond et de trop réfléchir. Ma crainte serait de trop penser au lieu de s'engager." Difficile de croire que l'Usap ait perdu sa principale vertu en si peu de temps.