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La Suisse n’a pas le droit de rater le quart

HOCKEY - MONDIAUX | L’équipe de Sean Simpson affronte ce soir l’Allemagne en quart de finale (20 h 15).


© KEYSTONE | Sean Simpson n’a pas apprécié la performance de ses joueurs contre la Suède. Il leur a interdit de s’exprimer publiquement avant ce match couperet.


OLIVIER BREISACHER MANNHEIN | 20.05.2010 | 00:02


Personne n’y avait vraiment songé avant le début de la compétition. Puis, au fil des exploits suisses et germaniques, les esprits se sont mis à imaginer pareille affiche. Entre deux des meilleurs ennemis de la planète hockey, entre deux outsiders qui ont pris conscience que pareille opportunité ne se présentera pas forcément chaque printemps.
Présente pour la première fois depuis 2003 en quart de finale, l’Allemagne voit en la Suisse le «Wunschgegner» absolu, celui qu’elle peut écarter pour atteindre le carré d’as, ce qui ne lui est jamais arrivé. Invités réguliers du «grand huit» ces dernières années, les hockeyeurs helvétiques n’ont franchi qu’à une seule reprise l’écueil proposé. C’était en 1992 à Prague. Dirigée par John Slettvoll et son assistant Bill Gilligan, la Suisse avait alors écarté… l’Allemagne (3-1).
Depuis son retour dans l’élite mondiale en 1998, la Suisse a disputé à six reprises les quarts de finale (2000, 2003, 2004, 2005, 2007 et 2008), les ratant quatre fois (2001, 2002, 2006 et 2009). Mais ce soir, sur son chemin, pas de Canada, Slovaquie, Russie ou Suède à l’horizon. Place à un affrontement helvético-germanique entre les 8e et 12e nations mondiales.




De véritables raisons d’y croire
CONFIRMER
Tout cela pour ça? L’appétit est venu en mangeant. Pour leur baptême du feu sous la patte de Sean Simpson, les Suisses auraient du mal à digérer un échec face à l’Allemagne, après avoir pris le dessus sur le Canada et la République tchèque. A Mannheim, la Suisse a brillé lorsque c’était nécessaire. Ce soir, ce sera même indispensable.
DES LEADERS
Andres Ambühl (bilan + 7), Thibaut Monnet (+6) et Damien Brunner (+5) figurent aux 2e, 3e et 5e places parmi tous les joueurs des Mondiaux. Après deux matches en retrait, le trio de choc tient à retrouver son éclat. Au besoin, il peut être relayé par Déruns-Plüss-Rüthemann. Autre détail important: la Suisse n’a pas encore encaissé le moindre but en infériorité.
FINALISSIMA
Les théories n’ont plus de raison d’être. La Suisse va disputer sa «finale» des Mondiaux, le match qu’elle doit remporter. «C’est comme un 7e round d’une finale de play-off que vous disputez à l’extérieur», précise Sean Simpson, prêt à relever le défi.
HIÉRARCHIE
Depuis 2001 (1-3) et 2002 (0-3), la Suisse a inversé la tendance face au voisin germanique, toujours défait en championnat du monde: 1-0 (2004), 5-1 (2005) et 2-1 après prolongation (2009). Les Helvètes ont presque toujours eu raison d’adversaires moins bien classés qu’eux dans les matches qui comptent. Or l’Allemagne n’est que la 12e nation mondiale.
HONNEUR
Champion de Suisse (Zoug, 1998) et d’Allemagne (Munich, 2000), Sean Simpson a laissé son empreinte dans ses deux pays d’accueil. «Chacun peut imaginer ce que signifie ce quart de finale pour moi», souffle-t-il, espérant figurer dans le camp vainqueur.



Quelques soucis légitimes
PERTE D’INFLUX
«Mon équipe a-t-elle perdu son énergie? Je ne l’espère pas.» Le souci de Sean Simpson peut être interprété comme un coup de bluff ou comme un authentique point d’interrogation? Sans jus et désorganisée, sa flotte de jeunes pousses vient de couler face à la Norvège et la Suède. Certes des duels qui n’étaient pas une question de vie ou de mort. Mais, staff et joueurs clamaient dimanche encore «qu’il n’était pas question de solder ces matches.» Le changement de discours fut radical. «Personne ne peut sérieusement songer à ce qu’une équipe comme la Suisse enchaîne six matches pleins et six victoires consécutives», plaide Sean Simpson.
SILENZIO STAMPA
Ce n’était jamais arrivé sous la direction de Simon Schenk ou Ralph Krueger. Sean Simpson l’a fait, avec sa main de fer dans un gant de velours. Il a non seulement annulé au dernier moment l’entraînement d’hier, mais il a aussi interdit à tous ses joueurs de s’exprimer publiquement. «Il fallait faire quelque chose, briser la routine, avance le coach national, pas vraiment de bonne humeur.»
PRESSION
Débarquant sans grande attente dans le Bade-Wurtemberg, la phalange helvétique s’est retrouvée propulsée sur le devant la scène et héritant avec l’Allemagne d’un rival à sa portée. La pression sera-t-elle trop grande à porter, surtout devant 12 500 spectateurs acquis à leurs adversaires?
ESPIONS
Avec Ralph Krueger et Harold Kreis, la sélection allemande peut compter sur deux informateurs éclairés. L’ex-coach de l’équipe suisse distille ses précieux conseils au staff allemand. Pour Harold Kreis, entraîneur assistant (qui dirigera les Aigles de Mannheim dès cet automne), le hockey suisse n’a plus de secrets N’a-t-il pas mené Lugano (2006) et les ZSC Lions (2008) au titre?

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Rugby - Top 14

19/05/2010 - Hayman : "De la fierté"





Icon Sport
Le président de Toulon Mourad Boudjellal a présenté à la presse le pilier international néo-zélandais Carl Hayman, une de ses recrues phares du club varois. Ce dernier a confié son bonheur même si la décision de s'engager en faveur du RCT lui ferme la porte de la Coupe du monde avec les Blacks.
Carl, que pouvez-vous nous dire du fait d’avoir sacrifié votre place en sélection pour venir jouer à Toulon ?
Carl HAYMAN : J’espère encore être sélectionné avec les Blacks, mais on verra si c’est possible au niveau du règlement. Quoi qu’il arrive, j’ai déjà eu une carrière très bien fournie avec la Nouvelle-Zélande dont je suis très fier. De la fierté, j’en éprouve aussi aujourd’hui car je viens de signer dans un très grand club qu’est Toulon, qui jouera en plus la coupe d’Europe la saison prochaine. J’ai un peu suivi ce qu’ils ont fait cette année et je suis content de leur parcours, même si c’est dommage qu’ils se soient arrêtés en demi-finale. Vraiment, je suis très content d’avoir signé ici, dans ce club plein d’ambitions.
Vous avez tout de même sûrement sacrifié une Coupe du monde en Nouvelle-Zélande pour signer à Toulon…
C.H. : Oui, sinon je ne serai pas ici avec vous. Peut-être que la porte n’est pas définitivement fermée avec la fédération, en tout cas je l’espère. Après, cela fait deux ans que ce club s’intéresse à moi et réciproquement. J’arrivais en fin de cycle et je pense avoir fait le bon choix en venant ici. J’ai beaucoup parlé avec la longue liste de All-Blacks qui ont joués ici, ils m’en ont dit que du bien. Je suis très heureux d’arriver en France et plus spécialement de jouer pour le club de Toulon.
Etes-vous au courant de la vraie culture de la mêlée française ?
C.H. : Vous savez, rencontrer la France avec mon pays a toujours été quelque chose de très spécial pour moi. Je suis au courant de la culture française à ce sujet et je sens la pression monter chaque jour que la rencontre approche, qui plus est de par mon poste je suis directement dans le vif du sujet. On m’a un peu parlé aussi de la culture toulonnaise en mêlée, et j’espère beaucoup apporter grâce à mon expérience. J’en ai d’ailleurs parlé avec Jonny Wilkinson, Tom May, Tana Umaga et Anton Oliver. Ils m’ont aussi beaucoup parlé du public, de la ville, des structures. Vraiment, je sais à quoi m’attendre en venant ici.
Comme le dit Mourad Boudjelal, un joueur imprégné de la culture de la mêlée, à Toulon, on apprécie…
C.H. : Je suis vraiment très emballé par cette nouvelle aventure, Toulon est un club qui évolue, qui grandit. Comme je le disais, j’espère apporter à cette équipe, sinon je n’aurais pas signé. On m’a beaucoup parlé de l’ambiance, de la passion des supporters pour ce club. J’espère que tout le monde sera derrière l’équipe et derrière moi pour les saisons à venir.

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cyclisme

Dopage: Floyd Landis avoue et mouille... Armstrong

Image © KEYSTONE

Landis a avoué s'être dopé tout au long de sa carrière.
L’Américain, dont la victoire dans le Tour de France en 2006 avait été annulée après un contrôle positif, a également révélé que son ancien coéquipier Lance Armstrong l’a aidé à comprendre l’usage des produits dopants.
le 20 mai 2010, 11h16
LeMatin.ch & les agences


"Je veux laver ma conscience, je ne veux plus faire partie de ce problème", a dit au site de la chaîne sportive américaine Landis, qui avait toujours nié s’être dopé et avait engagé d’importantes sommes pour sa défense.
Selon Espn.com, Landis a expliqué avoir utilisé de l’EPO, de l’hormone de croissance humaine et des transfusions sanguines, ainsi que des hormones féminines et, une seule fois, de l’insuline, pendant les années où il a couru pour la formation américaine US Postal (de 2002 à 2004) et pour l’équipe suisse Phonak (2005 et 2006).
Sous les couleurs de l’US Postal, Landis a notamment été l’équipier de Lance Armstrong pendant trois de ses sept victoires dans le Tour de France.
Espn.com écrit que le coureur, âgé aujourd’hui de 34 ans, avait dépensé jusqu’à 90 000 dollars par an pour des produits dopants et les services de consultants qui l’aidaient à mettre au point un régime d’entraînement.
Landis a indiqué qu’il avait envoyé des courriers électroniques des dernières semaines à des autorités antidopage et des institutions cyclistes, notamment sa Fédération et la Fédération internationale (UCI), impliquant des dizaines d’autres coureurs, directeurs sportifs et patrons d’équipe et proposant de surcroît aux autorité antidopage américaines de mettre ses journaux et cahiers d’entraînement à leur disposition.
Il a toutefois précisé à espn.com qu’il n’avait aucune preuve matérielle pour étayer ses accusations contre d’autres coureurs.
Selon l’édition de jeudi du Wall Street Journal, qui a pris connaissance de trois des emails envoyés de Landis, ce dernier affirme notamment qu’il a commencé à se doper sous la houlette de Johan Bruyneel, alors directeur sportif d’US Postal, et indique aussi que Lance Armstrong l’a aidé à comprendre l’usage des produits dopants.
"Il (Armstrong) et moi avons eu de longues discussions pendant nos sorties d’entraînement pendant lesquelles il m’expliquait aussi l’évolution des tests contre l’EPO qui rendait du coup nécessaire les transfusions (sanguines)", écrit le journal en citant un extrait d’email de Floyd Landis.
Le nom de ses anciens coéquipiers George Hincapie, Levi Leipheimer et Dave Zabriskie apparaît également dans les emails de Landis, indique le journal.
Selon espn.com, Landis a décidé de dire la vérité parce qu’il souffrait psychologiquement depuis des années d’être devenu un paria du cyclisme.
Après une suspension de deux ans à la suite de son contrôle positif sur le Tour 2006, l’Américain avait fait son retour au cyclisme en février 2009 lors du Tour de Californie, couru sous les couleurs de la modeste équipe OUCH et avec une prothèse de hanche après une opération. Ce retour avait été un échec.

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Federer aborde Roland Garros de manière "plus relax"






Roger Federer a souligné qu'il allait aborder Roland-Garros nettement plus détendu que par le passé grâce à sa victoire à Paris il y a un an, jeudi à la veille du tirage au sort. "Je suis plus relax", a confirmé le Suisse, en marge d'une exhibition à Rueil-Malmaison, avant d'avouer ce qu'il avait, jusqu'à son titre, mis le plus grand soin à cacher: la pression infernale qui lui empoisonnait le tournoi.

"Ce n'était pas toujours agréable ces dernières années. Dès 2002, les gens me demandaient: 'alors tu vas le faire?' Ca, pendant six ou sept ans, ça tape. A un moment il fallait juste l'ignorer. J'ai dû faire un gros travail mental pour rester calme dans situation pas toujours facile." Dominé par Rafael Nadal en demi-finale en 2005 , le N.1 mondial a échoué les trois années suivantes en finale, toujours face au Majorquin, avant de remporter enfin l'an dernier, contre Robin Soderling, le dernier tournoi du Grand Chelem qui manquait à sa collection.

"Maintenant je retrouve le tournoi avec plus d'enthousisame, a-t-il expliqué. Dans le passé j'étais toujours entre deux chaises. Je ne savais pas si j'étais content ou non de revenir. Je n'avais pas gagné ici donc je me posais quand-même pas mal de questions." "C'était toujours difficile de partir de Paris en ayant perdu en finale et de savoir qu'il fallait revenir un an plus tard, face à de nouveaux challengers, et devoir gagner sept matches, pas seulement six. Ca faisait beaucoup de pression."

"Il ne faut pas que je me fasse avoir en étant trop calme et satisfait déjà. Je veux prouver à moi-même que je peux le refaire", a-t-il ajouté.. Quant à retrouver le Central, le changement est perceptible aussi pour le Suisse qui y a tapé la balle mercredi avec Ljubicic. "C'est la première fois que j'arrive avec autant d'histoire derrière moi sur ce court. J'y ai beaucoup de souvenirs: l'endroit où je suis à genou après la balle de match, l'endroit où je sers le dernier service, où était le podium. J'ai tellement de bons souvenirs sur ce court. La quinzaine avait été monstrueuse du début à la fin." (afp/mb)

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Filippo Pozzato gagne la 12e étape du Tour d'Italie


Le champion d'Italie Filippo Pozzato (Katusha) a remporté la 12e étape du Tour d'Italie cycliste, disputée sur 191km jeudi entre Citta Sant'Angelo et Porto Recanati, où l'Australien Riche Porte (Saxo Bank) a gardé le maillot rose de leader.

C'est la première victoire italienne de ce Giro. Pozzato a devancé les Français Thomas Voeckler et Jérôme Pineau

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Accord entre la Fédération et Bordeaux pour Laurent Blanc


La Fédération française de football (FFF) et les Girondins de Bordeaux, par leurs présidents Jean-Pierre Escalettes et Jean-Louis Triaud, ont trouvé un accord pour le recrutement de Laurent Blanc comme sélectionneur de l'équipe de France, a annoncé jeudi le club girondin dans un communiqué.

Cet accord met fin à un différend entre la Fédération et les dirigeants bordelais, qui avaient estimé que le débauchage de Blanc, une année avant la fin de son contrat, avait représenté un "manque à gagner" estimé par le président Triaud à "20 millions d'euros".

Selon le quotidien sportif L'Equipe, les Girondins obtiendraient
finalement 1,5 million d'euros en réparation de leur préjudice.

M. Triaud et Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, principal actionnaire des Girondins, s'étaient élevés contre l'annonce "très prématurée" du nom de l'ex-libero international comme candidat possible à la succession de Raymond Domenech.

"Une Fédération ne peut pas impunément aller débaucher un entraîneur en exercice. Elle a contribué à notre échec sportif", a déclaré lundi M. Triaud.

Laurent Blanc, qui souhaite être accompagné de Jean-Louis Gasset, son adjoint aux Girondins, peut donc désormais devenir le successeur de Raymond Domenech à la tête des Bleus après la Coupe du monde en Afrique du Sud.

Enfin du changement.......

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HOCKEY SUR GLACE

Suisse: le pire des scenarII


Image © Keystone

C’était prévisible: un seul but a décidé de l’issue du duel contre l’escadron d’Uwe Krupp. Mais ce ne sont pas les Suisses qui l’ont marqué. L’échec est rageant. La fin du match a tourné au pugilat.
Thomas Dayer - le 20 mai 2010,
LeMatin.ch & les agences



Soudain, ils ont été des centaines, des milliers, 12 800 moins une poignée de Suisses à hurler, à chanter, à siffler. Un tir d’Andres Ambühl venait tout juste de mourir sur le poteau de l’inexpugnable Dennis Endras. Les encouragements forcissaient, unanimes ou presque à l’adresse de l’Allemagne.
Et puis les Helvètes ont tourné le pire des scenarii. Alors qu’ils étaient prévenus du devoir de marquer les premiers, il y eut un engagement, perdu par Kevin Romy. Un tir flottant, renvoyé devant lui à la sauvette par Martin Gerber. Un opportuniste oublié par la défense suisse, Philip Gogulla. Le but. Ils ont été des milliers, 12 800 moins une poignée de Suisses, à exploser, à évacuer une tension latente dès le crépuscule.
Authentique pugilat
Une tension encore davantage exacerbée sur la glace en fin de match: alors qu’il restait une seconde à jouer, les tapis avaient déjà été déroulés et la mascotte Urmel gesticulait sur la glace. Le temps de reprendre (ou non) ses esprits et le jeu, le duel tournait à l’authentique pugilat, une majorité des joueurs se ruant les uns sur les autres, les coups de poings se succédant, violents. A n’en pas douter, la commission disciplinaire de la Fédération internationale en visionnera les images. Sur le moment, il n’en fallait pas davantage pour que les Helvètes soient conspués tels de mauvais perdants.
Reste que, si l’Allemagne a écrit son histoire en atteignant le stade des demi-finales d’un championnat du monde pour la première fois depuis... 1953 (!), la Suisse peut s’en vouloir. Pour elle, l’occasion était unique d’atteindre un stade qu’elle n’avait plus embrassé depuis 1998. Elle s’était bien positionnée dans le tour intermédiaire en vue d’affronter un adversaire qu’elle avait pris l’habitude de battre ces dernières années.
Plüss au vestiaire
Elle avait encore bien inauguré sa soirée avant que Martin Plüss ne soit logiquement renvoyé au vestiaire pour un coup de canne sur un Christian Ehrhoff minaudier tout au long de la partie. Les Helvètes survivraient à la longue pénalité, mais l’absence de leur joueur de centre No 1 pèserait dans la suite des événements. Après une période médiane terne, la Suisse se ressaisirait. La statistique des tirs au but durant le troisième tiers-temps (19-5) tend à le prouver. Mais, tandis que les occasions se présentaient, les recrues de Sean Simpson n’ont pas eu la lucidité nécessaire pour les transformer, à l’instar de Damien Brunner, qui avait pourtant hérité d’une rondelle en or suite à un délicieux mouvement offensif (53e).
Contrairement à la Suisse l’an dernier, l’Allemagne a su profiter de l’avantage de jouer chez elle. Pour des Helvètes qui terminent cinquièmes du tournoi, l’échec est rageant.

La rage.............

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TENNIS

Jo-Wilfried Tsonga: «Je suis rentré tondre mon gazon»


Image © Sébastien Féval
Décontracté et bien habillé, Jo-Wilfried Tsonga nous a dit son bonheur d'habiter en Suisse et son impatience d'attaquer «son» Roland-Garros.

Le numéro un français, Jo-Wilfried Tsonga, s'est ressourcé chez lui, à Gingins (VD), avant d'attaquer Roland-Garros, qui débute dimanche.
Gaëlle Cajeux - le 20 mai 2010,
Le Matin


Roland-Garros
Paris

Jo-Wilfried, voilà dix jours à Madrid on vous voyait couché sur la terre, grimaçant, avant de finalement déclarer forfait. Que vous est-il arrivé?
En fait, cinq jours avant le tournoi de Madrid j'ai eu un petit blocage au dos - une lombalgie, j'en ai presque tous les six mois - qui a mis un peu de temps à se résorber, et c'est vrai qu'en arrivant en Espagne j'étais à la limite de savoir si je pouvais jouer ou pas. J'ai choisi quand même d'aller sur le terrain car parfois, au fil des matches, on se sent de mieux en mieux. Là, il se trouve que je n'arrivais pas à courir, donc j'ai dû arrêter. Mais désormais ça va beaucoup mieux. Je n'ai plus de douleur.
Vous êtes rentré à Gingins pour vous soigner?
Non, je suis rentré chez moi tout simplement. J'en ai profité pour me soigner, mais je suis rentré à la maison, car pour moi c'est important de faire le vide aussi de temps en temps, de passer à autre chose. Je voyage beaucoup tout au long de l'année, alors de pouvoir être chez moi, c'est juste que du bonheur.
Comment vous changez-vous les idées à Gingins?
Juste en ayant une vie normale, où j'ai le temps de sortir mes poubelles, de tondre mon gazon, de faire tout ça.
Vous tondez vous-même votre pelouse?
Ben ouais, pour l'instant je le fais encore (il rit ). J'essaie de vivre le plus normalement possible en dehors de mon métier. Je fais plein de choses «de la vraie vie» qui m'éclatent beaucoup. Ça fait du bien de retrouver les sources.
Vous vous êtes ressourcé en Suisse pour ensuite venir à Paris battre, en match d'exhibition, un Suisse!
Un Vaudois, en plus... ( Il rit.) Qu'est-ce que vous voulez, c'est comme ça. Avec Stan ( Stanislas Wawrinka ) il nous arrive de nous entraîner ensemble. Sur le Tour on discute souvent ensemble, de tout et de rien, et on s'entend plutôt bien. Mais, si je le retrouve à Roland, j'espère que ce sera dans les vestiaires et pas sur le terrain.
L'autre Suisse que vous risquez de croiser s'appelle Roger Federer...
Pour moi, ce serait magique d'arriver en finale tout d'abord et, en plus, si ça pouvait être contre lui, ce serait parfait! Mais on verra bien ce qui se passera. Là, il y a une certaine excitation, j'ai envie d'y aller, j'ai envie que ça commence. Roland-Garros est l'objectif principal de ma saison, même s'il y a d'autres Grands Chelems qui valent autant de points, autant de place au classement ATP. Mais celui-là, c'est mon objectif de coeur.

Tsonga, homme de coeur
18h30 hier soir, Jo-Wilfried Tsonga arrive à l'hôtel Park Hyatt, place Vendôme, dans un élégant costard-cravate. «Je suis toujours en tenue de sport et je n'ai pas beaucoup l'occasion de mettre un smoking, ni de porter des vêtements de ville d'ailleurs. Mais j'aime bien m'habiller, donc voilà, ça fait plaisir.» Son sourire timide rectifie vite les choses. Le Manceau n'est pas vêtu ainsi pour jouer le beau gosse dans un palace, mais pour faire honneur aux deux associations qu'il soutient en parrainant cette soirée caritative.
Il y a bien sûr Attrape la balle, «l'association que j'ai créée avec ma famille, qui vient en aide à des jeunes défavorisés en Afrique afin qu'ils bénéficient d'une éducation scolaire et sportive», explique-t-il. «Je voulais aussi aider Mécénat chirurgie cardiaque. Parce que l'année dernière on a été frappé par un drame dans le milieu du tennis. Mathieu Montcourt, un de mes meilleurs amis sur le tour, est décédé d'un arrêt cardiaque. Donc, en son nom, je voulais soutenir cette association. Le but ce soir est vraiment de récolter des fonds.» Pour le numéro un du tennis français, l'action caritative est une évidence. «C'est important car j'estime qu'on m'a beaucoup donné pour que j'en arrive jusque-là, donc maintenant que j'en ai la possibilité, j'ai tout simplement envie de rendre.»

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Le football français s’invite au stade de Genève

FOOTBALL | La Fédération française a donné hier son feu vert à la venue d’Evian-Thonon-Gaillard FC à la Praille. L’UEFA, à Nyon, doit encore se prononcer sur cette dérogation. Michel Platini craint de créer un précédent. Servette confirme ses réticences et le syndicat policier genevois s’inquiète d’une surcharge de travail.


© Di Nolfi | Stade de Genève. Les supporters d’Evian-Thonon-Gaillard n’attendent plus que le feu vert de l’UEFA pour venir garnir les tribunes genevoises dès cet été.



PIERRE NUSSLÉ, DV | 21.05.2010 | 00:05


Tous les signaux clignotent au vert! Côté français en tout cas. Après la Ligue nationale professionnelle, c’est au tour de la Fédération française de football de donner son accord pour que Evian-Thonon-Gaillard FC, nouveau promu en Ligue 2, joue ses matches au Stade de Genève dès cet été.
Mais attention, la voie n’est pas encore complètement dégagée. Le comité exécutif de l’UEFA, l’instance européenne du football installée à Nyon, pourrait dégonfler le ballon haut-savoyard en refusant d’accorder cette dérogation. Le risque existe, car Michel Platini ne cache pas sa réticence devant un déménagement transfrontalier qui pourrait créer un précédent.
Patrick Trotignon se veut, pour cette raison, extrêmement prudent dans ses déclarations, tant qu’il ne sera pas en possession de tous les papiers nécessaires.
«Nous avons mis en marche une longue procédure afin de franchir les nombreux obstacles qui se dressaient devant nous dans ce dossier complexe», souligne le président du club, joint hier au téléphone à Paris, alors qu’il se prépare à participer à l’assemblée générale de la Ligue nationale, qui doit entériner le calendrier des matches de championnat de la saison 2010-2011.

«Un puissant symbole»
«J’attends la notification écrite de la Fédération qui doit sans doute stipuler les réserves concernant l’approbation de la décision par l’UEFA. Nous avons des accords de partout, des instances françaises et suisses du football, de la Fondation du Stade et de l’Etat de Genève. L’UEFA est la dernière pièce manquante du puzzle. On n’a donc jamais été aussi proche de Genève. Je répète que c’est ce que nous voulions dès le départ. Cette démarche s’inscrit dans le développement des relations transfrontalières dont elle pourrait être l’un des puissants symboles», souligne Patrick Trotignon.
La plupart des questions en suspens concernant la venue d’Evian-Thonon-Gaillard FC au Stade de Genève ont trouvé une réponse ces derniers mois: la sécurité, les assurances sociales, le contrôle antidopage, les douanes et la fiscalité.
Tout le dossier a été ficelé en collaboration avec un expert-comptable franco-suisse, Jean-François Pissettaz (voir nos éditions du 20 mai), qui a évalué les retombées des matches joués par ETG FC à la Praille.

Rassurer Servette
«Les arguments avancés sont solides. C’est le bon sens économique qui prédomine», lance Trotignon. «La Fondation du Stade de Genève nous a aidés à construire le dossier. Ils ont été des partenaires ouverts et convaincants. Aujourd’hui, je veux apporter un bémol à tout ce que je dis, car il faut que l’on ait une discussion franche avec les dirigeants du Servette FC pour les rassurer. Ils n’ont aucune raison de s’inquiéter de notre venue dans «leur» stade. On n’a pas le même public, pas les mêmes partenaires commerciaux, pas le même championnat. Je crois sincèrement que nous pouvons trouver un «modus vivendi» avec Servette sans leur faire de l’ombre.» Patrick Trotignon est conscient que son club a franchi une étape importante, mais en bon Berrichon, il reste méfiant. «L’accord de l’UEFA n’est pas acquis d’avance. Si on ne joue pas à Genève, on ira à Annecy. Nous devons être fixés avant la fin du mois. Nous avons une saison à préparer.»
Premier match le 30 juillet en Coupe de la ligue et reprise du championnat le vendredi 6 août.

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La Russie impressionne

Florian Egly (Sport24.com)
20/05/2010 | Mise à jour : 22:35
Avec une équipe supérieure sur le papier à celle des Canadiens, les Russes ont surclassé les champions olympiques en quarts de finale (5-2). Afinogenov (19e), Datsyuk (21e), Malkin (37e, 56e) et Fedorov (47e) qualifient la Russie pour les demi-finales où elle affrontera l'Allemagne, qui poursuit sa route après sa courte victoire devant la Suisse (1-0). C'est la première fois que les Allemands, organisateurs de la compétition, atteignent ce stade dans un Championnat du Monde.
Résultats des quarts de finale :
Suède-Danemark 4-2
République tchèque-Finlande 2-1 a.p
Russie-Canada 5-2
Allemagne-Suisse 1-0