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[Texas Terror]

Elissalde dit stop





Le soir du sacre européen de son équipe, le demi de mêlée ou ouvreur de Toulouse, Jean-Baptiste Elissalde, a annoncé qu'il souhaitait mettre un terme à sa carrière de joueur. A 32 ans, l'international tricolore aux 35 sélections pourrait devenir entraîneur des lignes arrières des champions d'Europe.
C'est le soir d'une finale de H Cup qu'il n'aura pas disputée qu'il a décidé d'annoncer sa décision. Quelques minutes à peine après le quatrième titre européen du Stade toulousain, Jean-Baptiste Elissalde a affirmé sur rmc sport qu'il mettait un terme à sa carrière. Une décision qui étonne peu. Les hésitations du joueur concernant la suite de sa carrière étaient connues.
Car il ne s'en cachait pas : "Vous savez, ce sont certainement mes derniers mois de compétition, mes derniers grands moments à vivre sur le terrain avec mes partenaires, je vais savourer chaque instant et tout donner pour le club", expliquait-il sur notre site fin avril.
Finalement, il a pris sa décision. "Les blessures ne m’ont pas épargné", a-t-il justifié. En effet, il sort d'une saison compliquée, rythmée par les coups du sort, qui l'ont notamment privé d'un grand chelem cet hiver alors qu'il allait faire son retour après un an et demi d'absence chez les Bleus. Ces dernières semaines aussi, "le rat" comme l'appellent ses coéquipiers, était absent. Touché aux adducteurs contre Castres en match de barrages alors qu'il revenait de blessure, il est resté incertain jusqu'au dernier moment ce samedi à Paris. Guy Novès souhaitait le faire entrer en toute fin de match pour profiter du sacre mais l'arbitre n'a pas vu les signes du manager toulousain

Entraîneur du Stade dès l'an prochain ?
Jean-Baptiste Elissalde aura donc joué son dernier match avec Toulouse le 8 mai dernier face au CO. Le dernier d'une très longue série, débutée en 2002, quand il a quitté La Rochelle pour rejoindre la ville rose. C'est là qu'il s'est épanoui, qu'il a grandi, pour devenir l'un des plus talentueux et polyvalents demis du rugby français. Son palmarès parle pour lui : "JBE" a été sacré champion d'Europe trois fois (2003, 2005 et 2010) et champion de France une fois (2008).

Un beau palmarès en club, non moins fourni en équipe de France. Sélectionné pour la première fois avec les Bleus en 2000, il comptera au total 35 sélections tricolores, dont la dernière contre les Pacific Islanders en novembre 2008. Vainqueur du grand chelem en 2004, et du Tournoi en 2006 et 2007, il a été demi-finaliste de la Coupe du monde en 2007. Véritable leader des Bleus pendant le Mondial, il n'a néanmoins jamais pu s'imposer sous l'ère Lièvremont.

Avant de raccrocher définitivement, Jean-Baptiste Elissalde jouera deux derniers matchs, contre l'Angleterre et l'Irlande avec les Barbarians britanniques. Concernant son futur, "rien n’est décidé », a-t-il expliqué à RMC. "Pour l’instant, je vais déjà profiter du titre et partir deux semaines avec les Barbarians britanniques pour mettre fin à une carrière qui a été au-dessus de mes espérances."

Cependant, l'hypothèse de sa reconversion en tant qu'entraîneur des lignes arrières toulousaines dès l'an prochain n'est pas à écarter. Midi Olympique en parlait il y a quelques semaines déjà. Ce samedi toutefois, rien n'était "décidé" comme il l'affirme. Et l'actuel coach des arrières rouge et noir, Philippe Rougé-Thomas, ne s'est rien vu signifier.

[Norton]

Basso vainc le Zoncolan, Arroyo sauve le rose


L'Italien Ivan Basso (Liquigas) a remporté dimanche la 15e étape du Tour d'Italie, dont l'arrivée était jugée au Monte Zoncolan, terme de la 15e étape longue de 222 kilomètres à partir de Mestre. Le vainqueur du Giro de 2006 a devancé l'Australien Cadel Evans de 1:19 et son compatriote Michele Scarponi de 1:30.

Bien qu'ayant perdu presque 4 minutes, l'Espagnol David Arroyo (Caisse d'Epargne) a sauvé son maillot rose à une semaine de l'arrivée à Verone.

L'étape a été marquée par une échappée de six hommes, composée du Belge Nico Sijmens, des Français Ludovic Turpin, Jérôme Pineau et Guillaume Le Floch, ainsi que du Vénézuélien Jackson Rodriguez et de l'Italien Francesco Reda, qui n'a pu suivre le rythme dans le Passo Duron, la deuxième des trois difficultés précédant la montée finale du Zoncolan.

C'est dans cette terrible ascension, qui présente sur ses 10,1 kilomètres une pente épuisante (11,9 % de moyenne !) avec des pointes à 22 %, qu'Ivan Basso a produit son effort. Emmenant dans sa roue Cadel Evans, le duo est revenu en tête de la course après avoir repris les échappés et a creusé l'écart par rapport aux autres favoris.

A un peu plus de 3,6 km du sommet, Basso a lâché le champion du monde pour s'envoler vers son deuxième succès individuel (après sa victoire de le Tour du Trentin en 2009), depuis sa suspension de deux ans par la justice italienne pour son implication dans l'affaire Puerto.

[Norton]

MONDIAUX 2010

Jagr rapproche Bykov de la sortie


Image © Keystone
La joie de Petr Vampola et Jakub Klepis après le premier but. Ils tiendront et remportent les Mondiaux 2010.

En distillant une passe décisive après vingt secondes de jeu seulement, la légende tchèque a permis aux siens de verrouiller la partie. Après l'échec de Vancouver, Slava Bykov peut-il rester à la bande russe?
Thomas Dayer - le 23 mai 2010,
Le Matin


Cologne (All)
Russie - République Tchèque 1-2 (0-1 0-1 1-0)

Vingt secondes, une action de jeu. Un mauvais choix, celui de Konstantin Korneyev. Un mérite, celui de Jaromir Jagr, travailleur le long de la bande pour ravir la rondelle, semer le chahut en zone défensive russe, lever les yeux. Surtout: lever les yeux pour voir la position propice de Jakub Klepis, face au but ouvert. Vingt secondes, un but, puis un verrou tchèque qui cadenasse une zone arrière parfaitement assurée par le gardien Tomas Vokoun. Les Russes, malgré une pléiade de tirs cadrés (36-25 selon la statistique finale!), n'ont pas trouvé la faille jusqu'à la dernière minute, alors que les pénalités tombaient en cascade.
Après l'échec cinglant contre le Canada à Vancouver (7-3 en quart de finale), ce nouveau revers risque de sonner le glas de la présence de Slava Bykov à la bande de la «Sbornaja». Tandis qu'une avalanche de joueurs de NHL n'avaient pas intégré la sélection tchèque, les stars russes (dont Alexander Ovechkin, Ilya Kovalchuk, Evgeni Malkin) avaient rallié les leurs. Elles n'ont pas suffi à porter la Russie à un troisième titre mondial consécutif.

Le poids des luttes de pouvoir
Après la campagne olympique manquée, l'entraîneur fribourgeois avait dû s'expliquer auprès des dirigeants qui avaient eu foi en lui. Les succès, parfois, ne suffisent pas. Les luttes de pouvoir les effacent plus rapidement qu'il ne faut de temps pour les bâtir. Le contrat de Slava Bykov s'achève au crépuscule de ces Mondiaux. Il apparaît aujourd'hui plus probable qu'hier qu'il doive désormais se contenter de son mandat auprès de l'organisation d'Ufa. Mais qui sait?
Le Printemps de Prague
Un homme, une légende a précipité hier la chute de la Russie, à laquelle tout le monde prédisait une voie royale. Jaromir Jagr porte la charge de l'histoire sur ses épaules, ce 68 qui réveille le Printemps de Prague, l'année où la Tchécoslovaquie a prêché un «socialisme à visage humain», déchaînant une invasion soviétique. Le joueur patine aussi habillé du souvenir du dernier souffle de son grand-père emprisonné à cette époque. Il aime la liberté, sa liberté. Dans son quotidien - toujours un peu à part, il n'a pas logé dans le même hôtel que le reste de l'équipe. Dans ses mots - il décide quand il veut les distiller (extrait d'un dialogue avec l'attaché de communication tchèque durant ces Mondiaux: «Jaromir Jagr parle-t-il aux médias aujourd'hui?» - «Pas vraiment!»). Dans son jeu, aussi - les retours en défense, très peu pour lui (souvent, il préfère tournoyer tel un sénateur dans la zone neutre en attendant que ses coéquipiers se dépatouillent).

Deux Coupes Stanley
Il a tout vécu, ou presque, entre son enfance à l'Est, la signature d'un généreux contrat de 88 millions de dollars sur huit ans en NHL en 2001 lors de son passage à l'Ouest, puis les provinces reculées de Russie, à Omsk, depuis deux ans. Là-bas, il a vu un coéquipier rendre l'âme à la bande, un coach démissionner au coeur d'un match. Son compte bancaire s'enrichit toujours d'une dizaine de millions de dollars par saison. Deux fois vainqueur de la Coupe Stanley (en 1991 et 1992 avec Pittsburgh, l'équipe de son idole Mario Lemieux), une fois paré d'or olympique (en 1998 à Nagano), l'attaquant tchèque a été sacré pour la deuxième fois champion du monde (après l'an 2005 à Vienne) hier. A dix minutes de la sirène, quand Alexei Emelin a relevé sa croupe pour le faire voler, la galerie, sans distinction de passeport, a retenu son souffle. Et puis il s'est relevé, difficilement. Il avait déjà accompli sa mission. En finale, il a battu les Russes (a-t-il pensé à 1968?) et rapproché Slava Bykov de la sortie.

Mondiaux 2011, la Suisse encore contre le Canada
A peine le Championnat du monde 2010 achevé que la répartition des groupes pour l'édition 2011 a pu être officialisée. Comme en Allemagne, la Suisse de Sean Simpson en découdra, en Slovaquie (29 avril-15 mai), avec le Canada dans le tour préliminaire. La poule B est également composée de la Biélorussie et de la France.
Septième au classement mondial, la Suisse doit ce tirage au recul du Canada à la deuxième place derrière la Russie. La Biélorussie porte le matricule 10 et la France le 15. Le lieu des rencontres n'est pas encore défini (Bratislava ou Kosice). En cas de qualification pour le tour intermédiaire, la Suisse affronterait un trio provenant du groupe C de la Suède, des Etats-Unis, de la Norvège et de l'Autriche.
Championnat du monde 2011 en Slovaquie (Bratislava/Kosice). Répartition des groupes du tour préliminaire.
Groupe A : Russie (1 au classement mondial), Slovaquie (8), Allemagne (9), Slovénie (19/promue).
Groupe B : Canada (2), SUISSE (7), Biélorussie (10), France (15).
Groupe C : Suède (3), Etats-Unis (6), Norvège (11), Autriche (14/promue).
Groupe D: Finlande (4), République tchèque (5), Lettonie (12), Danemark (13).

[Norton]

Mourinho annoncé au Real


Image © Keystone
José Mourinho, vainqueur samedi de la finale de la Ligue des champions avec l'Inter Milan
La presse madrilène annonce la venue du Portugais au Real Madrid.
le 23 mai 2010,
LeMatin.ch & les agences


Madrid
L'entraîneur portugais José Mourinho, qui a mené l'Inter Milan à son troisième titre de champion d'Europe, va signer avec le Real Madrid pour quatre saisons, affirme la presse sportive madrilène. Il réaliserait ainsi le rêve du président madrilène, Florentino Perez.
«Engagé!», titre en une le quotidien AS, soulignant que l'accord avec le président du Real «galactique», Florentino Perez, a été conclu vendredi, veille de la finale face au Bayern Munich au stade Santiago Bernabéu (2-0).
Le journal Marca, qui titre «Le Real Madrid recrute un champion», précise que le nouvel entraîneur du Real sera présenté mardi ou mercredi. Les deux quotidiens sportifs sont d'accord sur la durée du contrat, quatre saisons, et sur le salaire de Mourinho, 10 millions d'euros net par saison (14 millions de francs).
Pour l'histoire
Des joueurs de l'Inter pourraient le suivre à Madrid, toujours selon AS et Marca: le latéral brésilien Maicon et l'attaquant argentin Diego Milito, meilleur joueur de la finale samedi et qui a déjà joué en Espagne, à Saragosse.
Mourinho est devenu samedi le troisième entraîneur à remporter deux C1 avec deux clubs différents, après Ernst Happel (Feyenoord 1970 et Hambourg 1983) et Ottmar Hitzfeld (Dortmund 1997 et Bayern 2001). Samedi soir, plus de 100'000 supporters de l'Inter Milan ont envahi les rues de la capitale lombarde pour fêter la victoire de leur équipe.

[Norton]

Usain Bolt a toujours la foudre aux pieds

23.05.2010 17:40 - mise à jour: 21:46 Usain Bolt a "mis" près d'une demi seconde à Taylor, 2e. [Keystone]

Usain Bolt met le feu aux poudres. Auteur d'un chrono canon mercredi sur le ligne droite, le Jamaïquain a réalisé à Shanghai une nouvelle grosse perf', sur le demi-tour cette fois (19"76). Bon temps de David Oliver sur 110m haies (12"99).

Je me sentais plutôt bien, même si ma forme n'est pas optimale Usain Bolt Usain Bolt, homme le plus rapide de l'histoire sur 100m (9"58) et 200m (19"19), a effectué une rentrée tranquille dans la Ligue de diamant, le nouveau circuit de la Fédération internationale, en s'imposant en 19"76 sur le 200m de la réunion de Shanghai. Avec un vent légèrement défavorable (0,8 m/s), le Jamaïcain , triple champion du monde et olympique, a devancé les Américains Angelo Taylor, spécialiste du 400 m (20"34), et Ryan Bailey (20"43).



Auteur d'un départ nettement meilleur que lors de son 100 m sud-coréen de mercredi à Daegu (9"86), Bolt a donné l'impression d'accélérer uniquement dans les 50 premiers et 50 derniers mètres de ce demi-tour de piste. "C'était une bonne course. Je me sentais plutôt bien, même si ma forme n'est pas optimale. Je suis impatient de recourir", a lâché le sprinteur, qui poursuit son "Bolt Tour" mercredi avec un inédit 300m à Ostrava (République tchèque). Le 1er mai à Kingston, "L'Eclair" avait réalisé la quatrième meilleure performance de tous les temps sur 200m (19"56), soit 0"2 de mieux que sa course de Shanghai.
Grosse performance de Oliver

En ce début de saison, d'autres athlètes se sont mis en valeur, avec notamment six meilleures performances mondiales 2010 battues. La plus significative est celle de l'Américain David Oliver sur 110m haies. L'Américain, déjà vainqueur mercredi à Daegu (Corée du Sud), s'est imposé sans conteste en 12" 99, devançant les Chinois Shi Dongpeng (13"39) et Liu Xiang, le champion olympique 2004 qui tente un retour après sa blessure aux JO-2008 (13"40). Pour mesurer la performance techniquement excellente d'Oliver, il faut noter qu'aucun athlète n'avait réussi à passer sous les 13 secondes la saison dernière.



Chez les dames, le duel attendu sur 100m a bien eu lieu et c'est l'Américaine Carmelita Jeter qui en est sortie victorieuse devant la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser. Avec un vent quasi nul (-0,1 m/s), le deuxième performeuse de l'histoire (10"64) s'est imposée en 11.09 grâce à une bien meilleure fin de course que la championne du monde et olympique (11"29).



La contre-performance du jour est à mettre au débit du perchiste australien Steve Hooker. Le champion du monde en salle et en plein air et le champion olympique s'est arrêté prématurément à 5,50 m, après trois échecs à 5,70 m. Pas terrible pour le dauphin de l'Ukrainien Sergeï Bubka, détenteur du record du monde. La troisième des 14 étapes de la Ligue de diamant aura lieu à Oslo, le vendredi 4 juin.

[danlos]

Envoyé par Norton

Impressionnant de voir la différence de musculature entre le chinois et les 2 autres

[Norton]

Ce qu'il faut retenir

Nicolas Cerbelle (Sport24.com)
24/05/2010 | Mise à jour : 22:03 Réagir

Richard Gasquet n'avait plus d'énergie Crédits photo : Reuters
Sport24.com vous fait découvrir les faits marquants de chaque journée de Roland Garros, des coulisses aux performances. Lundi, Richard Gasquet a atteint ses limites physiques. Roger Federer, Serena Williams, Gaël Monfils sont passés. Virginie Razzano a pleuré.

A Roland Garros,
La journée des Bleus
Il est coutumier du fait. Richard Gasquet a fait «une Gasquet» ! Après avoir mené deux sets à rien, le Biterrois, qui affirme ne pas plus mal jouer qu'à l'époque où il était 7e mondial, a lâché physiquement et «uniquement physiquement» face à Andy Murray (4/6 6/7 6/4 6/2 6/1). Vainqueur à Bordeaux et à Nice, le Français espérait débuter son tournoi mardi : «24 heures supplémentaires, c'est important. Cela aurait pu faire la différence. J'aurais préféré jouer mardi. J'espérais avoir un peu de chance. Je n'en ai pas eue.» Gaël Monfils s'apprêtait à affronter Florian Mayer. Il a appris à la dernière minute qu'il héritait de Dieter Kindlmann, un autre Allemand après le forfait du premier pour des troubles intestinaux. Résultat : un match décousu remporté en quatre sets (6/3 7/5 6/7 6/2) : «J'étais très nerveux. Cela faisait longtemps que je n'avais pas joué à Roland un match aussi nerveux. J'étais un peu en dedans, parce que j'étais nerveux, j'étais loin, je ne connaissais pas très bien le mec. J'aurais pu conclure un peu plus vite. Le point positif est que j'ai gagné.». Issu des qualifications, Benoît Paire, roi de l'amortie, a longtemps fait douter Olivier Rochus. Mais le Belge a su faire preuve de patience pour gagner à l'usure (3/6 7/6 6/4 7/5). L'ancienne génération n'a pas fait mieux puisque Michaël Llodra, Paul-Henri Mathieu, contraint d'abandonner, et Arnaud Clément, ont respectivement chuté devant Thomaz Bellucci (6/4 6/2 6/2), Marcel Granollers (3/6 6/3 3/0 ab.) et Oleksandr Dolgopolov Jr (3/6 7/6 3/6 6/3 6/3).
Du côté des filles, la journée n'a pas été meilleure. Seule Stéphanie Cohen-Aloro s'est qualifiée pour le deuxième tour au détriment de la Québécoise Stéphanie Dubois (6/7 6/1 6/3). «Je suis très contente d'avoir gagné mais je pense que j'aurais pu peut-être le gagner en deux sets. Au premier, je mène, elle revient. Le tie-break n'est pas en ma faveur. Mais ce qui est bien c'est que, dès le deuxième, j'ai essayé d'être un peu plus agressive», expliquait la Bleue. Bénéficiaire d'une wild-card, Kristina Mladenovic a logiquement perdu contre Na Li, tête de série n°11 (7/5 6/3). Elle quitte le tournoi avec les honneurs. A la différence de Julie Coin, qui avait suscité des espoirs après sa belle prestation en double en Fed Cup, ou de Pauline Parmentier, expédiées par Kateryna Bondarenko (6/1 6/2) et Kaia Kanepi (6/3 6/1). Le cas de Virginie Razzano est un peu différent. En larmes à l'issue de sa défaite contre Roberta Vinci (7/5 6/2), la Dijonnaise souffrait encore du pied : «Après sept semaines d'arrêt suite à une manipulation d'une kiné de la WTA, je n'ai pas pu arriver prête physiquement à Roland Garros, avec une caisse, de la résistance…» Bilan de la journée des Bleus : 2/11 !
La journée des favoris
Les favoris ont répondu présent ce lundi même si Andy Murray a souffert face à Richard Gasquet (voir plus haut). Tenant du titre, Roger Federer a déroulé face à Peter Luczak (6/4 6/1 6/2) : «Le début du tournoi, c'est toujours important. Je suis tenant du titre et il faut réaliser une bonne entame. Je crois que j'avais une balle de break au premier jeu, sur le jeu de retour. Il n'a pas pu en tirer partie car j'ai bien servi, il n'a pas pu me breaker. J'ai pu mener 5-4, et c'était un bon premier set. Je n'ai pas connu de raté sur mon premier service. Ensuite, cela a été plus facile pour moi, il devait surjouer.» Au deuxième tour, le Suisse aura sans doute plus de difficultés contre le spécialiste colombien Alejandro Falla. Novak Djokovic a, lui, laissé un set à Evgeny Korolev (6/1 3/6 6/1 6/3). La prestation du Serbe, absent du circuit depuis dix jours en raison de problèmes d'allergies, est quand même plutôt rassurante. On n'en parle pas beaucoup, mais Fernando Gonzalez, relégué sur le court n°3, a quand même atteint les demi-finales la saison dernière. Le Chilien a dominé le qualifié Brésilien Thiago Alves (6/2 4/6 6/4 6/4).
Chez les dames, Serena Williams a mis du temps à trouver ses marques. Après un set accroché contre Stefanie Voegele, l'Américaine a passé la vitesse supérieure (7/6 6/2). Ne comptez cependant pas sur la n°1 mondiale, toujours aussi froide avec les journalistes, pour expliquer ce démarrage laborieux : «Je n'ai pas très bien joué, c'est vrai. En tout cas, j'ai gagné, je suis toujours dans le tournoi.» Caroline Wozniacki, récemment gênée par une entorse de la cheville, a connu une entame plus facile cotre Alla Kudryavtseva (6/0 6/3 en 1h09) «Sur le court, je veux gagner le match, que je joue cinq heures ou une heure, c'est pareil. Ce qui m'importe c'est de remporter le match, c'est tout. Je suis très heureuse parce que je suis qualifiée pour le deuxième tour et j'attends ma prochaine adversaire avec impatience.» Ce sera l'Italienne Tathiana Garbin. Décalée sur le court n°2 en raison de la longueur du match de Murray-Gasquet, Jelena Jankovic n'a pas été perturbée face à Alicia Molik (6/0 6/4).
Ce que vous avez raté
Roland Garros pétille
La tribune Henri-Cochet du court Philippe-Chatrier, face à la Place des Mousquetaires, s'est ornée d'une toile de l'artiste photographe Jean-François Rauzier. Cette photo, de 4,51 m sur 2,88 m, symbolise le partenariat entre la marque Perrier et le tournoi de Roland-Garros (depuis 1978), qui vient d'être renouvelé jusqu'en 2014.
Le Prix Orange pour Federer
Pour la cinquième année consécutive, Roger Federer a reçu le Prix Orange, décerné au joueur le plus fair-play et le plus sympathique.
Arshavin avec Golovin
La Russie ne disputant pas la Coupe du Monde, Andreï Arshavin est en vacances. Le milieu de terrain d'Arsenal en a profité pour faire un tour à Roland Garros, où il s'est notamment entretenu avec Tatiana Golovin, la compagne de son coéquipier Samir Nasri.
Mathieu Bastareaud en tongs
Le trois-quarts centre du Stade Français s'est mêlé à la foule de spectateurs se rendant à Roland Garros. Habillé au couleur de son club et chaussé de tongs, Mathieu Bastareaud, au téléphone, a toutefois prix la tangente.
Yvan Attal préfère Nadal
Le réalisateur et acteur Yvan Attal préfère Rafael Nadal à Roger Federer : «J'aime le côté animal de Nadal. C'est une bête.»
Les larmes de Razzano
Eliminée dès le premier tour pas Roberta Vinci (7/5 6/2), Virginie Razzano s'est effondrée en larmes en conférence de presse : «Il y a des choses que vous ne savez pas mais, dans mon passé, il y a toujours eu des hauts et des bas sur différentes choses dans ma vie personnelle qui m'ont perturbée dans mon tennis (Ndlr : son mari et entraîneur a lutté contre un cancer) et qui m'ont empêchée de vraiment travailler et de devenir forte, dans la continuité de ce que je faisais en juniors puisque j'étais numéro 2 mondiale, j'ai été aussi numéro 1 mondiale en juniors mais pas assez longtemps.»
Les 12 tenues de Serena
Comme sa sœur Venus, Serena Williams a chargé ses valises pour la quinzaine parisienne. La n°1 mondiale a apporté 12 tenues différentes : sept pour le simple, cinq pour le double !
Le chiffre du jour : 5
Le match entre le Slovaque Lukas Lacko et l'Américain Michael Yani a duré près de cinq heures (4h56 très précisément) ! Les deux joueurs, qui avaient débuté leur duel dimanche avant d'être interrompus par la nuit dans le cinquième set, ont terminé le travail ce lundi. Et c'est finalement Lacko qui a tiré son épingle du jeu (4/6 7/6 7/6 6/7 12/10).
La 2e journée en images :

[Norton]

Tennis - RG

Gasquet : «Je n'en pouvais plus»

Malgré la déception liée à la défaite contre Andy Murray, Richard Gasquet était heureux de son niveau de jeu et de l'accueil du public. Mais la fatigue a pris le dessus.


Après cinq sets disputés face à Andy Murray et une défaite à la clef, Richard Gasquet n'avait plus de jus.(EQ)


«Richard Gasquet, avec quel sentiment ressortez-vous d'un tel match ?
Je ne peux vraiment pas aller plus loin. Je n'ai vraiment plus rien. J'ai essayé au cinquième set avec le public, mais je ne pouvais pas plus. J'ai manqué un peu de récupération par rapport à Nice. A 3-2, j'aurais pu appeler le docteur, mais je ne suis pas assez vicieux pour le faire. J'ai eu du mal à repartir après le break et cela m'a coûté le match. Avec lui, c'est dur, il est compliqué. Il faut se battre sur tous les points. Tu sais qu'il va se battre jusqu'au bout, d'autres joueurs auraient lâché au troisième set.

A quel moment, la fatigue vous est tombée dessus ?
Il a fait chaud toute la partie. Dès le second set, j'avais du mal. J'ai gagné le deuxième set, mais j'avais du mal. Vingt-quatre heures supplémentaires ne m'auraient pas fait de mal. Mais je le savais avant le tournoi. Ce n'est pas de chance.

Etes-vous revenu à votre meilleur niveau ?
Quand j'étais 7e mondial, je ne jouais pas mieux. Mais il faut revenir au classement, je ne suis pas tête de série et ce n'est pas facile. Je pense jouer à mon meilleur niveau, mais il faut continuer à gagner des matches. La confiance revient petit à petit.

Un match fantastique, dommage pour Gasquet..........

[Norton]

Cyclisme

David Arroyo a tenu bon


Image © Keystone


L’Espagnol a terminé 16e du contre-la-montre remporté par l’Italien Stefano Garzelli, et conserve le maillot rose de leader.
le 25 mai 2010,
LeMatin.ch & les agences


L’Espagnol David Arroyo, leader du Giro, a tenu bon dans la 16e?étape, un contre-la-montre en côte gagné par l’Italien Stefano Garzelli au sommet du Plan de Corones. Sa performance dans un exercice atypique et spectaculaire lui a permis de préserver ses chances pour la victoire finale, au moins pour le podium.
A cinq jours de l’arrivée à Vérone, l’Espagnol a gardé un avantage conséquent de 2’27 sur Ivan Basso et de 3’09 sur Cadel Evans, les deux favoris de l’épreuve. «Il sera dur à battre», a estimé pour la suite Garzelli, le vainqueur inattendu du jour à l’âge de 36 ans.
Même si les difficultés hors normes des deux dernières étapes de montagne (Mortirolo vendredi, Gavia samedi) donnent l’avantage à ses deux rivaux. Sous réserve qu’une hypothétique dégradation météo ne provoque pas de changement de parcours.
Sur les 12,9 km menant au Kronplatz, le nom germanophone du Plan de Corones où une croix géante domine le paysage, Arroyo a lâché seulement 1’34 à Evans. Il a surtout limité l’écart (14 secondes seulement!) sur la partie la plus raide, les 5300 mètres non goudronnés qui serpentaient dans la montagne entre les plaques de neige, sous le ciel lumineux des Dolomites.
Le Suisse Johann Tschopp (Bbox Bouygues Telecom) s’est fort bien comporté sur les routes des Dolomites avec un 13e rang. Il a devancé des coureurs comme Damiano Cunego, le leader Arroyo et l’Australien Richie Porte.
L’étape du jour (173 km) rejoint la station thermale de Peio Terme par un parcours de moyenne montagne.

[Norton]

Wickmayer expédie son adversaire






Yanina Wickmayer a très facilement assuré sa place au 2e tour des Internationaux de France de tennis, mardi à Roland Garros.

Seizième joueuse mondiale et 16e tête de série de ce deuxième tournoi du Grand Chelem, la Brabançonne flamande a battu la Tchèque Sandra Zahlavova (WTA 80), 6-1 et 6-1. Le match n'a duré que 62 minutes sur la terre battue parisienne.

Au 2e tour, Wickmayer sera opposée à l'Autrichienne Sybille Bammer (WTA 55/30 ans) qui a écarté tout aussi facilement la Colombienne Mariana Duque Marino (WTA 97) 6-0 et 6-1 en 1h08.

Il s'agira d'un premier duel entre les deux joueuses. Bammer a réussi à se hisser en 1/8e de finale à la Porte d'Auteuil en 2007, son meilleur résultat à ce jour dans cette épreuve.

La N.2 belge, qui dispute son 3e Roland Garros, a déjà égalé sa meilleure performance puisqu'elle avait atteint le 2e tour en 2009. Elle avait été éliminée d'entrée en 2008.

Wickmayer est la 3e Belge à se qualifier mardi pour le 2e tour du simple dames après Justine Henin et Kirsten Flipkens.