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Andy Roddick a déjà dû puiser dans ses réserves







L'Américain Andy Roddick, ATP 8 et tête de série N.6, s'est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de tennis de Roland-Garros en battant mardi le Finlandais Jarkko Nieminen (ATP 69) en cinq sets 6-2, 4-6, 4-6, 7-6 (7/4), 6-3. La rencontre a duré 3h19. Il rencontrera au 2e tour l'Argentin Eduardo Schwank (ATP 49) ou le Slovène Blaz Kavcic (ATP 112). (belga/mb)










25/05/10 16h58

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Sans pitié, un entraîneur français écorne l’image de Federer

TENNIS | Sur son blog, Patrick Mouratoglou, le coach d’Aravane Rezaï, la nouvelle coqueluche du tennis de l’Hexagone, se demande à quoi joue le No 1 mondial.


© AFP | Soupçonné de brader certains matches, Roger Federer est toujours assailli par ses nombreux fans malgré les déclarations du coach français.



BERNARD ANDRIÉ PARIS | 26.05.2010 | 00:02


Patrick Mouratoglou est fier de son parcours. Le propriétaire de l’Académie éponyme a lancé la carrière de Marcos Baghdatis. Et relancé celle d’Aravane Rezaï (WTA 16), élevée désormais au rang de star de la nation après sa victoire contre Venus Williams, en finale du tournoi de Madrid.
Personnage très sympathique de prime abord, Patrick Mouratoglou a vu défiler dans son école une pléthore de joueurs et de joueuses.
L’un des ex-meilleurs espoirs du tennis français – c’est ainsi qu’il se décrit – tient aussi un blog. Dans lequel, il tire parfois à vue. Pour s’en prendre par exemple au manque d’ambitions des Mousquetaires français (Tsonga, Monfils, Gasquet, Simon), trop vite rassasiés à son goût, ou à Roger Federer, en personne, qu’il flingue dans un article daté du 28 avril et intitulé «A quoi joue Federer?» Mais qu’a donc fait le No 1 mondial pour mériter un tel courroux? Lisez plutôt.
JOUER FEDERER, C’EST AVOIR UN BON TABLEAU
«Encore une défaite pour Roger dans les premiers tours d’un tournoi contre un joueur qui pointe au-delà de la 30e place mondiale. Cela devient décidément une bien mauvaise habitude. C’est à croire que désormais, jouer Federer revient à disposer d’un bon tableau!»
IL DOIT S’ÉCONOMISER
«Roger vieillit (ndlr: 29 ans le 8 août prochain), il sent probablement qu’il récupère moins bien (…). Il sait qu’il lui reste quelques belles années devant lui, mais il a conscience que, pour durer, il va devoir s’économiser…»
DÉFAITES PRÉMÉDITÉES
«Pour un homme qui affole les statistiques en Grands Chelems, ces défaites inhabituelles et répétitives manquent de crédibilité. Il s’agit bien de défaites délibérées, ce qui confirme ma sensation de spectateur, surpris de voir un No 1 mondial manquant de mordant et de détermination.»
IL FAIT DU MAL AU TENNIS
«Comment les spectateurs peuvent-ils s’intéresser à ce sport si dans tous les tournois autres que les majors, le No 1 mondial s’incline systématiquement dans les premiers tours? Il délivre le message selon lequel ce tournoi ne présente pas d’intérêt. Il faut reconnaître à Roger un certain talent dans la défaite volontaire. Il ne s’incline jamais en deux sets. Il fait «semblant» d’en faire plus en perdant toujours après avoir mimé une féroce bagarre (7-6 au troisième set face à Baghdatis et Berdych lors de la tournée américaine, 7-5 contre Gulbis à Rome, et 6-4 au troisième face à Benneteau à fin 2009 à Paris-Bercy). Mais j’avoue ne pas être dupe…»
MENTALITÉS OPPOSÉES
«C’est tout de même triste pour le tennis de voir le No 1 mondial accepter la défaite sans broncher, sans s’impliquer. Je déteste l’idée que le leader de notre sport envoie ce message aux jeunes, car même si, bien évidemment, il ne se trouve pas dans la même situation qu’eux, à devoir se construire autour de victoires, son message manque de panache. Les mentalités de Federer et de Nadal sont, plus que jamais, opposées.»
UN NON-ÉVÉNEMENT
«Alors bien sûr, on peut s’interroger sur l’intérêt de se présenter au tournoi avec comme objectif de perdre le plus tôt possible (…). Pourquoi ne reste-t-il pas tranquillement à la maison à s’entraîner et se préparer pour Roland-Garros? Finalement cela montre qu’il existe un circuit à deux vitesses: l’un pour ceux qui jouent le jeu à fond chaque semaine, et l’autre pour les quelques tops 10 qui ne pensent pas avoir besoin de gagner pour prendre leurs marques. Aujourd’hui, l’élimination de Federer dans un Masters 1000 est devenue un non-événement.»
FEDERER - FALLA À 13 H
Les quatre Suisses présents au 2e tour sont en lice aujourd’hui. Federer affrontera Falla (ATP 70) vers 13 h. Timea Bacsinszky (WTA 40) contre Alexandra Dulgheru (Rou/31) aussi. Wawrinka (No 20) et Chiudinelli (68), face à Beck (85) et Isner (no 17) vers 16 h.

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Rafael Nadal se qualifie pour le deuxième tour

Roland-Garros | L'Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.2, s'est qualifié pour le deuxième tour de Roland-Garros en battant mardi le Français Gianni Mina en trois sets 6-2, 6-2, 6-2.


© AFP | L'Espagnol Rafael Nadal face au Français Gianni Mina le 25 mai 2010 à Roland Garros



AFP/AP | 25.05.2010 |


L’Espagnol Rafael Nadal a remporté le match des extrêmes en dominant en trois sets 6-2, 6-2, 6-2 et deux heures 23 minutes de jeu Gianni Mina, 655e mondial, lors de son entrée en lice mardi aux Internationaux de France de tennis.
Plus jeune joueur du tableau, Mina, 18 ans, invité par les organisateurs, a produit un tennis prometteur face à la tête de série 2 mais n’a rien pu faire face au Majorquin, invaincu sur terre battue cette saison après ses sacres à Monte-Carlo, Rome et Barcelone.
«Je me sens bien, c’est le plus important pour un sportif», a déclaré Nadal, numéro 2 mondial et quatre fois vainqueur d’affilée à Roland-Garros avant d’être dominé en huitième de finale l’an dernier par le Suédois Robin Soderling. «J’ai eu de mauvais moments l’an dernier», a rappelé Nadal, qui souffait en 2009 des deux genoux.
Au deuxième tour, Rafael Nadal rencontrera l'Argentin Horacio Zeballos.

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La Suisse est à Crans pour les choses sérieuses

MONDIAL 2010 | Le stage de 15 jours a débuté hier à Crans-Montana. La méthode Hitzfeld? Constituer un groupe solidaire et donner du rythme à ceux qui en manquent.


© KEYSTONE | Pendant que Blaise Nkufo est accueilli par le personnel de l’hôtel cinq étoiles, Philippe Senderos est acclamé à sa descente du car. En soirée à Lens, Ottmar Hitzfeld a déjà mené ses joueurs à la baguette.



DANIEL VISENTINI CRANS-MONTANA | 26.05.2010 | 00:01


On peut être à Crans et rester serein. Au-delà du calembour, cette vérité est appelée à transpirer jour après jour puisque, justement, un stage de préparation sert exactement à cela: cultiver le calme, la solidarité, la force du groupe, mais aussi élever la température, hisser le niveau des responsabilités. Un joli paradoxe qui est celui de toutes les équipes nationales à la veille d’un Mondial.
Depuis hier, les choses sérieuses ont donc commencé pour la Suisse. Avec en filigrane la méthode Hitzfeld. Köbi Kuhn, son prédécesseur, laissait beaucoup de libertés, avec le succès que l’on sait mais aussi certaines zones floues. Ottmar Hitzfeld, lui, planifie chaque exercice dans l’ensemble d’une programmation soutenue. Ce n’est pas un mystère: il a été l’un des meilleurs entraîneurs de club du monde, il retrouve forcément ses automatismes lorsqu’il peut s’occuper de la sélection helvétique sur quinze jours.
Hier, c’est à Lens (en dessous de Montana, prononcez «lince») que les Suisses ont donc disputé leur premier entraînement. Une flopée de supporters étaient présents, drapeaux en mains, pour saluer la crème du football suisse. Après la Nuit du foot et ses célébrations la veille, les internationaux ont troqué costumes et paillettes pour le bleu de chauffe. Sous le cagnard valaisan, forcément.
LE RYTHME
Le premier mot d’ordre? Du rythme. Ottmar Hitzfeld veut un engagement de tous les instants. Cela concerne plus particulièrement les joueurs qui n’ont pas rempli les critères fixés par l’Allemand: être titulaire et performant en club. Les regards se tournent vers Philippe Senderos, notamment. Il n’est pas le seul à manquer de rythme, mais il est sans doute le joueur le plus représentatif dans ce cas. Il a ainsi dû respecter un programme physique spécialement concocté pour lui.
LA COHÉSION
C’est l’autre cheval de bataille du sélectionneur allemand. Un camp, c’est l’occasion de travailler au quotidien pour forger un mental. Et Stéphane Grichting ne peut que confirmer. «Hitzfeld nous en a parlé immédiatement, explique le local de l’étape. La cohésion du groupe est essentielle. On l’a vu contre l’Uruguay: nous avons été critiqués, mais nous n’avions que deux jours pour récupérer et jouer, dans une formation nouvelle qui plus est. Alors oui, nous allons profiter de ce stage.»
LA TACTIQUE
Le sélectionneur a prévu plusieurs entraînements à huis clos. Ce qu’il s’y passe? «Nous travaillons les balles arrêtées, ce qui fait notre force, souffle Grichting. Certains schémas de jeu aussi. Des choses qui doivent rester secrètes. Et puis un huis clos, c’est aussi de la tranquillité.» Hier, la sélection a donc commencé par une opération séduction. Avec des dizaines d’enfants invités par le Credit Suisse, pour une joyeuse communion, les «petits» crapahutant avec les «grands». Mais après une demi-heure, Ottmar Hitzfeld a sonné la fin des festivités. Et le début des choses sérieuses. Pour de bon.




10 000 fr. de prime par point
Délégué aux équipes nationales, Peter Stadelmann a annoncé le montant des primes promises aux joueurs en Afrique du Sud: 10 000 francs le point et 45 000 dollars (environ 54 000 francs) une qualification pour les 8es de finale.
Seuls les joueurs qui auront joué et le deuxième gardien toucheront 10 000 francs par point, les autres 5000. La prime de 45 000 dollars sera également versée au prorata des rencontres jouées. Un remplaçant jamais entré sur le terrain touchera 50% de la somme. Le montant des primes pour les quarts de finale, les demi-finales et la finale a, également, été arrêté mais n’a pas été révélé.
Peter Stadelmann précise, par ailleurs, qu’Ottmar Hitzfeld et les membres du staff auront également droit à des primes. Mais là aussi, le montant n’a pas été divulgué.
A la faveur de sa qualification pour la phase finale, l’ASF a reçu une manne de 8 millions de dollars (9,2 millions de fr.) de la part de la FIFA.

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Premier succès pro pour Damien Monier au Giro


Le Français Damien Monier (Cofidis) a remporté la 17e étape du Tour d'Italie cycliste, disputée mercredi sur 173 km entre Brunico et l'arrivée jugée en montagne à Peio Terme. Rescapé d'une longue échappée à 19 coureurs, Monier a devancé à Peio, sommet de la dernière difficulté, l'Allemand Danilo Hondo (Lampre) de 36 secondes et le Néerlandais Steven Kruijswijk (Rabobank) de 39 secondes.

Il s'agit de la première victoire du Français, 27 ans, en 7 années de carrière comme coureur professionnel.

La tête du peloton, au sein duquel tous les favoris se sont neutralisés dans la dernière ascension, est arrivé avec un retard de près de dix minutes sur le vainqueur du jour.

L'Espagnol David Arroyo (Caisse d'Epargne) a conservé le maillot rose de leader du classement général. L'Italien Ivan Basso reste 2e à 2:27.

Jeudi la 18e étape longue de 151 km reliera Levico Terme à Brescia, suivant un tracé convenant idéalement aux sprinters.

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Roger Federer trace sa route au troisième tour


Roger Federer, malgré une mise en route poussive, s'est qualifié sans trop de frayeurs pour le troisième tour de Roland-Garros en battant le Colombien Alejandro Falla en trois sets mercredi.

Falla, un gaucher comme Nadal mais beaucoup plus loin au classement mondial (70e), a servi pour le gain de la première manche à 6-5 mais n'a pas réussi à menacer plus loin le N.1 mondial.

"Un joueur comme Falla a besoin de ce premier set pour avoir une chance de gagner le match. Et il a fait un très bon premier set où j'ai peut-être fait quelques erreurs de trop", a commenté Federer, qui ensuite déroulé 7-6 (7/4), 6-2, 6-4 en deux heures pile, dans un match interrompu deux fois par la pluie.

Après deux tours, le Suisse, vainqueur 6-4, 6-1, 6-2 de Peter Luczak lundi, n'a toujours pas perdu de set et connaît un début de tournoi nettement plus serein que l'année dernière où, avant d'aller chercher le titre, il avait beaucoup souffert.

"J'avais été mené 5-1 au troisième set lors de mon deuxième tour" (7-6, 5-7, 7-6, 6-2 face à Jose Acasuso), s'est rappelé Federer. "Honnêtement je suis très content de mon jeu, je me sens bien", a-t-il ajouté.

Il rencontrera au troisième tour Olivier Rochus, qu'il a battu sept fois en sept rencontres, ou le qualifié allemand Julian Reister dont il n'a encore "jamais entendu parler".

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24 HEURES DU MANS

Natacha Gachnang: après les béquilles, les 24 heures du Mans!

Image © Michel Perret

Elle se déplace encore à l’aide de béquilles. Mais, dans deux semaines, elle sera au Mans. Pour le début de la semaine des 24 Heures.
Sérieusement blessée le 16 avril à Abu Dhabi, la Vaudoise Natacha Gachnang sera au Mans les 12 et 13 juin
Jean-Claude Schertenleib - le 26 mai 2010,
Le Matin


Un souci au moment du freinage, un choc terrible à 190 km/h contre un mur, les secours qui arrivent, une douleur violente dans sa jambe droite. Puis l’hélicoptère, l’hôpital, l’opération; on est le 16 avril 2010 à Abu Dhabi, qui abrite la première manche du nouveau championnat du monde GT1. Natacha Gachnang y participe, partageant le volant de l’une des deux Ford GT du team Matech avec sa copine de Moutier, Cyndie Allemann.
Opération urgente
Quelques heures plus tôt, en Chine, le cousin de Natacha, Sébastien Buemi, a perdu les deux roues avant de sa Toro Rosso F1. Sans le moindre mal. Pour Natacha, c’est plus sérieux: «Double fracture du tibia et du péroné droit; comme la fracture était ouverte, il fallait opérer dans les huit heures.»
Le lundi suivant, en plein chaos aérien, Natacha se trouve dans un vol à destination de Nice, où l’attend un taxi ambulance, direction Aigle: «Le temps de s’assurer que les chirurgiens avaient fait un bon travail que, déjà, je recommençais l’entraînement», raconte la Vaudoise.
Car Natacha est une femme pressée. Et qu’il est hors de question, pour elle, de rater «le» rendez-vous de sa saison, les 24 Heures du Mans, programmés les 12 et 13 juin, où elle sera la première pilote d’un team 100% suisse et 100% féminin, avec Cyndie Allemann et Rahel Frey.
Muscler le mollet
Alors, elle se met au travail: «Des exercices pour renforcer le haut du corps, et le début du travail avec la jambe droite. C’est celle qui commande la pédale d’accélérateur, donc on n’utilise pas énormément de force; en revanche, les muscles du mollet sont mis à rude épreuve, par les incessants allers-retours.»
Reste, aussi, à convaincre les instances du sport automobile: «La calcification se fait très rapidement; pour mon médecin personnel, pas de soucis: je serai en mesure de piloter dans deux semaines. La Fédération internationale (FIA) a demandé que je passe un contrôle auprès d’un médecin reconnu par la Fédération suisse: le rendez-vous est fixé à lundi prochain, 31 mai.» Pour le feu vert définitif. La suite? «Attention, les 24 Heures du Mans, c’est un vrai défi à la résistance physique, mais ce n’est pas comme si j’avais besoin de mes deux jambes pour un marathon. Je serai prête.»



Le meilleur psy de Natacha? Sa famille, pas comme les autres…
Quand on a pour cousin germain un pilote de formule 1 (Sébastien Buemi) et pour grand-père un pilote constructeur de voitures de course (Georges Gachnang) – qui a participé aux 24 Heures du Mans il y aura très exactement 50 ans et un jour lorsque sa petite-fille se présentera au départ –, on est forcément bien armé pour affronter les conséquences d’un grave accident: «Mon psy, c’est ma famille, qui m’a toujours entourée; on ne peut pas rêver de meilleur conseiller.»
Reste que Natacha a passé par des moments difficiles: «La nuit, j’avais des flashes, je voyais surgir devant moi ce mur, contre lequel je me suis écrasée. Puis ça s’est apaisé. Nous avons beaucoup parlé entre nous, nous avons regardé les images vidéo, les photos, pour bientôt constater qu’un accident de ce genre, c’est quelque chose de très rare; on appelle cela, les risques du métier. Revoir les images, cela fait partie de la rééducation mentale, c’est le meilleur moyen de tourner la page.»
«L’envie de rouler est la plus forte»
La peur? «Non. L’envie de rouler est restée la plus forte. Bien sûr, j’avais quelques doutes sur la longueur de ma rééducation. Quand j’ai quitté Abu Dhabi, j’avais plein de questions dans ma tête. Aujourd'hui, il y en a moins.»

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Robin Soderling, supersonique, au troisième tour


7S7 mise à jour Le Suédois Robin Soderling (ATP 7/N.5) a perdu sept jeux en deux matches à Roland-Garros où le finaliste sortant à foncé mercredi vers le troisième tour en n'étant pas loin de battre un nouveau record de vitesse à Paris.

Après le Français Laurent Recouderc, battu 6-0, 6-2, 6-3 en 1h33, c'est l'Américain Taylor Dent qui est passé à la moulinette en s'inclinant 6-0, 6-1, 6-1 en 1h11 face à l'implacable Suédois.

"En Grand Chelem on ne s'attend évidemment pas que ça aille aussi vite. C'est bien, je n'ai pas eu besoin de courir pendant des heures lors de mes deux premiers matches, je suis frais", a commenté Soderling qui rencontrera au prochain tour l'Espagnol Albert Montanes, ATP 31 et tête de série N.29, qui n'a lui-même pas fait dans la dentelle pour écarter l'Allemand Tobias Kamke 6-3, 6-2, 6-1.

La victoire en 71 minutes de Soderling n'est cependant pas une première à Roland-Garros. L'année dernière l'Allemand Philipp Kohlschreiber avait passé exactement le même nombre de minutes sur le court pour dominer l'Australien Bernard Tomic 6-1 6-2 6-2. Lors de la finale 1970, Jan Kodes avait même fait mieux en surclassant Zeljko Franulovic en 01h08.

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Tennis - Roland Garros

26/05/2010 - 23:06 Le programme de jeudi




Eurosport
La N.1 Française Marion Bartoli aura à coeur de faire respecter la hiérarchie nationale jeudi face à Olivia Sanchez pour continuer à prendre ses marques à Roland-Garros. En plus de Monfils, 5 Français seront en lice, dont Florent Serra qui défie Fernando Verdasco. Nadal joue Zeballos.
Après sa victoire sur l'Italienne Maria Elena Camerin au premier tour mardi, Bartoli avait regretté de ne pas bénéficier du même traitement de faveur médiatique qu'Aravane Rezaï qui lui a répondu mercredi en la qualifiant de "fille très difficile". C'est dans ce contexte que Bartoli, N.14 mondiale, retrouvera Olivia Sanchez, 27 ans et 184e mondiale, qui a dernièrement repris confiance sur des tournois ITF au Brésil et qui a honoré sa wild-card en passant le premier tour.
Les deux joueuses ne se connaissent pratiquement pas - "on se dit bonjour, c'est tout", explique Sanchez - et Bartoli ne devrait pas avoir de mal à faire respecter la logique, à moins que l'atmosphère actuelle ne lui joue des tours. Deux autres Français seront sur les courts avec Nicolas Mahut, qui devra jouer son meilleur tennis d'attaquant pour inquiéter le talentueux Autrichien Jürgen Melzer, tête de série N.22.
Florent Serra aura carrément besoin d'un exploit face à Fernando Verdasco, tête de série N.7, qui l'avait battu 6-2, 6-1, 6-4 l'année dernière au premier tour à Paris, 6-3, 6-0, 6-3 ensuite à l'US Open et encore 6-2, 6-2 il y a une semaine au tournoi de Nice. Outre Verdasco, on verra également le reste de l'armada espagnole avec Rafael Nadal, David Ferrer, Juan Carlos Ferrero et Nicolas Almagro qui partiront tous grandissimes favoris de leur deuxième tour.
Programme de la 5e journée (début des matches à 11h):
. Court central
Jelena Jankovic (SRB/N.4) - Kaia Kanepi (EST)
Fin de Monfils-Fognini 6-2, 6-4, 5-7, 4-6, 5-5
Klara Zakopalova (CZE) - Justine Henin (BEL/N.22)
Fernando Verdasco (ESP/N.7) - Florent Serra (FRA)
Horacio Zeballos (ARG) - Rafael Nadal (ESP/N.2)
. Court Suzanne Lenglen
Andy Roddick (USA/N.6) - Blaz Kavcic (SLO)
Olivia Sanchez (FRA) - Marion Bartoli (FRA/N.13)
Kei Nishikori (JPN) - Novak Djokovic (SRB/N.3)
Serena Williams (USA/N.1) - Julia Görges (GER)
. Court N.1
Alisa Kleybanova (RUS/N.28) - Ana Ivanovic (SRB)
Fin de Murray-Chela 6-2, 3-3
Jürgen Melzer (AUT/N.22) - Nicolas Mahut (FRA)
Maria Sharapova (RUS/N.12) - Kirsten Flipkens (BEL)
Oleksandr Dolgopolov Jr. (UKR) - Fernando Gonzalez (CHI/N.12)
. Court N.2
Elena Dementieva (RUS/N.5) - Anabel Medina Garrigues (ESP)
Juan Carlos Ferrero (ESP/N.16) - Pere Riba (ESP)
Rossana De Los Rios (PAR) - Samantha Stosur (AUS/N.7)
Lleyton Hewitt (AUS/N.28) - Denis Istomin (UZB)
. Court N.3
Francesca Schiavone (ITA/N.17) - Sophie Ferguson (AUS)
Fin de Baghdatis-Granollers 4-6, 6-1, 7-5
Pablo Andujar (ESP) - Thomaz Bellucci (BRA/N.24)
Daniela Hantuchova (SVK/N.23) - Olga Govortsova (BLR)
Nicolas Almagro (ESP/N.19) - Steve Darcis (BEL)
. Court N.4
Yaroslava Shvedova (KAZ) - Agnieszka Radwanska (POL/N.8)
. Court N.5
Aleksandra Woznaik (CAN) - Kateryna Bondarenko (UKR/N.32)
Magdalena Rybarikova (SVK) - Alona Bondarenko (UKR/N.31)
. Court N.6
Jie Zheng (CHN/N.25) - Anastasia Pivovarova (RUS)
Fin de Chiudinelli-Isner 7-6, 5-5
. Court N.7
Stéphanie Cohen-Aloro (FRA) - Na Li (CHN/N.11)
Ivan Ljubicic (CRO/N.14) - Mardy Fish (USA)
Xavier Malisse (BEL) - David Ferrer (ESP/N.9)
Sybille Bammer (AUT) - Yanina Wickmayer (BEL/N.16)
. Court N.16
Anastasia Rodionova (AUS) - Vera Zvonareva (RUS/N.21)
Victor Hanescu (ROM/N.31) - Yuri Schukin (KAZ)
. Court N.17
Shahar Peer (ISR/N.18) - Bethanie Mattek-Sands (USA)
Andreas Seppi (ITA) - Philipp Kohlschreiber (GER/N.30)
Jill Craybas (USA) - Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/N.29)

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Rallye - WRC - Portugal

Loeb peut-il être battu ?

Sébastien Loeb débarque sur les routes portugaises avec un statut de grand favori. Déjà trois fois vainqueur cette saison, il devra repousser les pilotes Ford et ses coéquipiers de Citroën.

A écouter Sébastien Loeb (Citroën C4), le rallye du Portugal est une épreuve qu'il affectionne. «La région est très agréable, il fait généralement beau et on sent à chaque coin de rue que les gens aiment le rallye. Que demander de plus ?» Et son penchant pour les routes de l'Algarve s'est déjà soldé par deux victoires en 2007 et 2009. Quant au parcours, «il condense tout ce qu'on peut rencontrer sur la terre. Des portions larges et rapides, d'autres très lentes et sinueuses», précise le Français.

Loeb partira donc largement favori à partir de jeudi soir. L'épreuve, repartie en 18 spéciales, avec une super-spéciale disputée en duels, pour un total de 355 kilomètres, se terminera dimanche à l'Estadio Algarve. Déjà trois fois vainqueur cette saison (Mexique, Jordanie, Turquie), Loeb, qui possède 36 points d'avance sur le deuxième du classement des pilotes, Jari-Matti Latvala (Ford Focus), devra faire face à une double opposition, celle de ses coéquipiers de Citroën et de l'écurie Ford.


Sordo est en embuscade


Même s'il est un peu en retrait depuis l'ascension de Sébastien Ogier, Dani Sordo (Citroën C4) est notamment un sérieux prétendant. «Avec le Mexique et l'Espagne, c'est un rallye un peu à part car les spectateurs nous encouragent encore plus qu'ailleurs. Mais tout ceci ne change rien à ma façon de l'aborder. Je sais que Citroën compte sur moi pour marquer un maximum de points au championnat constructeurs, donc je pars en visant le podium».


Ford talonne Citroën

Côté Ford, tout va bien depuis la victoire de Jari-Matti Latvala en Nouvelle-Zélande. Avec ce succès, l'écart s'est d'ailleurs réduit avec Citroën au classement constructeurs - cinq points seulement. «Je dois d'abord retrouver ma vitesse et je ne pense pas au championnat en ce moment», explique Mikko Hirvonen, le vice-champion du monde en titre. «Je n'étais pas assez rapide en Nouvelle-Zélande, mais je sais pourquoi : j'attaquais trop, donc il faut que je sois moins agressif et que mon pilotage redevienne plus coulé», avoue le Finlandais.