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Roland Garros

28/05/2010 - 21:30 Le programme de samedi

La Belge Justine Henin et la Russe Maria Sharapova s'affrontent samedi au troisième tour de Roland-Garros dans un choc entre ex-N.1 mondiales rarement vu à un stade aussi précoce d'un tournoi du Grand Chelem.

Il s'agira du dixième match entre les deux championnes, mais surtout du premier depuis la cuisante défaite d'Henin (6-4, 6-0) en quart de finale de l'Open d'Australie 2008, qui avait contribué à la pousser vers sa première retraite, trois mois plus tard.
Rafael Nadal retrouvera l'Australien Lleyton Hewitt pour la quatrième fois à Roland-Garros. Il n'a perdu qu'un set lors des trois premières.

Programme de la 7e journée (début des matches à 09h00 GMT):
. Court central (09h00 GMT)
Serena Williams (USA/N.1) - Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/N.29)

Pas avant 12h00 : Fin de Rezaï-Petrova.
Victor Hanescu (ROU/N.31) - Novak Djokovic (SRB/N.3)
Lleyton Hewitt (AUS/N.28) - Rafael Nadal (ESP/N.2)
Maria Sharapova (RUS/N.12) - Justine Henin (BEL/N.22)

. Court Suzanne Lenglen
Andy Roddick (USA/N.6) - Teimuraz Gabashvili (RUS)
Shahar Peer (ISR/N.18) - Marion Bartoli (FRA/N.13)
Fernando Verdasco (ESP/N.7) - Philipp Kohlschreiber (GER/N.30)
Jelena Jankovic (SRB/N.4) - Alona Bondarenko (UKR/N.27)

. Court N.1
Jarmila Groth (AUS) - Alexandra Rodionova (RUS)
Juergen Melzer (AUT/N.22) - David Ferrer (ESP/N.9)
Juan Carlos Ferrero (ESP/N.16) - Robby Ginepri (USA)
Anastasia Pivovarova (RUS) - Samantha Stosur (AUS/N.7)

. Court N.2
Daniela Hantuchova (SVK/N.23) - Yanina Wickmayer (BEL/N.16)
Ivan Ljubicic (CRO/N.14) - Thomaz Bellucci (BRA/N.24)

. Court N.7
Alisa Kleybanova (RUS/N.28) - Yaroslava Shvedova (KAZ)
Nicolas Almagro (ESP/N.19) - Oleksandr Dolgopolov (UKR)

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Hippisme

France au top, mais pas la Suisse


Image © Keystone
Penelope Leprevost avec «My Lord».

Les Tricolores dominent la Coupe des Nations de Rome. Les Suisses, 8es, devront se racheter dès la semaine prochaine, à Saint-Gall!
Alban Poudret - le 28 mai 2010,
Le Matin



La Coupe des Nations disputée hier à Rome a été la réplique de celle de La Baule, mi-mai, pour les cavaliers français, faciles vainqueurs, comme pour les Suisses, 7es en France et 7es ici, 8es même en comptant les Italiens, invités ici à titre exceptionnel à la table des dix grandes nations, mais sans pouvoir marquer de points. Pas de quoi pavoiser!
Lauréate des Coupes des Nations Meydan 2009, la France est bien partie pour rééditer l’exploit. En deux ou trois ans, les Tricolores ont bâti une équipe solide, avec de la réserve, Robert et Guillon ayant été remplacés ici par Delaveau et Delmotte aux côtés du couple (princier!) Pénélope Leprévost-Kevin Staut, unis dans la vie comme à cheval!
Delaveau n’eût même pas à repartir hier en seconde manche, ses coéquipiers ayant aligné trois sans-fautes et irrémédiablement devancé la Grande-Bretagne, 2e, l’Irlande et la surprenante Espagne, 3es ex aequo. La Suisse, 3e ex aequo à mi-épreuve, allait perdre beaucoup de terrain en fin d’épreuve, à l’image de Niklaus Schurtenberger (0 + 12), qui fit trois barres avec un «Cantus» éteint.
«J’aurais espéré un sans-faute de Pius Schwizer (4 + 4), mais j’attendais surtout davantage de Jane Richard (8 + 8) après sa belle finale de Genève avec «Zekina». Janika Sprunger (4 + 8) n’a rien à se reprocher, hormis sa faute à la rivière au second tour», avouait Rolf Grass. Le chef de l’équipe suisse savait que la tâche serait rude, en l’absence de trois (Guerdat, Etter et Mändli) de ses as.
«Je pourrai compter sur les meilleurs vendredi prochain à Saint-Gall, puis à Rotterdam et à Aix-la-Chapelle, on est motivés et on espère recoller au peloton de tête!» confie Grass. Il le faudra, quatre équipes (!) étant curieusement reléguées cette année. L’«opération reconquête» commence la semaine prochaine à St-Gall!

[philguerin]

Merci Nortonnelet...

passe une bonne journée..

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L'Euro 2016 aura lieu en France


Cette victoire est aussi un succès pour Michel Platini, à un an d'une probable réélection à la tête du gouvernement du football européen.




La France a obtenu l'organisation de l'Euro 2016 de football, le premier à 24 équipes, devançant la Turquie et l'Italie lors du vote du comité exécutif de l'UEFA, vendredi à Genève, une compétition qui va notamment permettre de renouveler le parc de stades français.

De justesse devant la Turquie
En obtenant 7 voix (sur 13) au deuxième tour du scrutin, la France a devancé la Turquie sous les yeux du président Nicolas Sarkozy, venu soutenir la candidature de son pays ("L'Etat français est là", a-t-il dit). Le président turc, Abdullah Gül, était aussi venu défendre la candidature de son pays, alors que l'Italie, troisième candidat, avait envoyé son sous-secrétaire d'Etat aux Sports, Rocco Crimi.

L'Italie, avait été éliminée après le premier tour, à l'issue des présentations d'une demi-heure de chaque dossier devant les 13 membres votants du comité exécutif. Le président français de l'UEFA, Michel Platini, le Turc Senes Erzik (vice-président) et l'Italien Giancarlo Abete n'ont pas pris part au vote. Au premier tour, la France avait obtenu 43 points sur le barème de l'UEFA, la Turquie 38 points, et l'Italie 23 points.

Un succès pour Platini aussi
La victoire du dossier français, qui avait été, comme celui de la Turquie, mieux noté que celui de l'Italie par la commission technique, est aussi un succès pour Michel Platini, à un an d'une probable réélection à la tête du gouvernement du football européen.

L'ancien numéro 10 de l'équipe de France, vainqueur de l'Euro 1984 à Paris, avait proclamé sa neutralité, mais savait que la Fédération française (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) comptaient sur l'Euro 2016 pour favoriser l'émergence d'une nouvelle génération d'enceintes sportives, à l'image des Arenas construites ou rénovées pour le Mondial 2006 en Allemagne.

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Ogier encore en tête au Portugal, devant Sordo et Loeb


Sébastien Ogier emmenait un trio de Citroën C4 en tête du rallye du Portugal, vendredi soir, au terme d'une journée dominée par les voitures rouges et conclue par un petit coup tactique de Mikko Hirvonen (Ford Focus) et Petter Solberg (Citroën C4).

A son retour vendredi soir à l'Estadio Algarve, Ogier avait 26 secondes d'avance sur Dani Sordo, retardé par un problème d'accélérateur dans l'ES7 (Silves 2), et 44 secondes d'avance sur Sébastien Loeb, handicapé toute la journée par sa position sur la route, la première.

"C'était une très belle journée. On est parti sur un bon rythme, grâce à l'expérience d'avoir déjà fait ce rallye l'an dernier. La mémoire visuelle des spéciales m'a aidé et m'a permis d'être encore plus libéré", a expliqué Ogier, auteur de cinq temps scratch (ES3 à ES7) sur les six au menu du jour.

Le champion du monde Junior-WRC 2008, 2e en Nouvelle-Zélande, a pris les commandes du rallye dès l'ES3, puis il a augmenté son avance sur Loeb et Jari-Matti Latvala (Ford Focus), qui l'avait battu de deux secondes à Auckland.

Imperturbable
"C'était une journée difficile, on a perdu du temps par rapport au balayage, mais il faut dire aussi qu'Ogier a roulé très fort: il n'était que 4e sur la route et il a fait des super temps", a reconnu Loeb. En revanche, quand l'Alsacien a croisé un motard, dans l'ES2 (Santa Clara), il n'a pas perdu de temps.

"Après la vache (dans un autre rallye), une moto. Le gars ne s'attendait pas à me croiser là, il devait être inconscient, mais ça s'est bien passé. Je devais être à 100-120 km/h. Je l'ai vu tard, mais j'étais du bon côté, à la corde, et il roulait à droite, donc c'est passé", a raconté Loeb, imperturbable.
Ogier "pas loin du 100%"
Dans sa C4 du Citroën Junior Team, Ogier a succédé en tête à Hirvonen, leader jeudi soir en sortant de la super-spéciale de l'Estadio Algarve (ES1), puis à Sordo, temps scratch dans l'ES2 et leader éphémère jusqu'à l'ES3. Comme aux antipodes, le jeune Français a roulé très vite, sans faire de faute.

"C'est toujours difficile de parler de marge, mais on n'était pas loin du 100%", a dit Ogier, modeste et serein. "L'équipe nous avait fixé l'objectif d'attaquer fort, sans gérer notre course, et d'essayer de nous échapper, si on pouvait. On a fait de notre mieux".

Tactique
En fin de journée, la tactique a repris ses droits quand Hirvonen et Solberg ont un peu levé le pied, à la fin de l'ES7 (Silves 2) pour repasser derrière Loeb. "Ca ne nous avantage pas mais ils jouent leur jeu et ils ont raison. Il y a une réglementation incontrôlable et ils sont là pour gagner, comme nous", a dit le sextuple champion du monde.

"On n'a pas eu besoin de beaucoup ralentir parce que nos pneus étaient très usés, donc on avait déjà perdu beaucoup de temps", a dit Hirvonen, honnête. "J'ai encore eu une crevaison", a plaisanté Solberg, malin, en montrant l'aile arrière droite de sa C4, bien abîmée. Puis "OK, c'est du 50/50, je n'aurais pas perdu autant de temps avec la crevaison, donc je l'ai un peu jouée tactique", a ajouté le champion du monde 2003.

"Je me sens bien car je pense que je peux reprendre 40 secondes à Ogier samedi. Quand on attaque à fond, on est dans le coup, et tout le reste c'est de la tactique, par rapport au balayage", a conclu Solberg. Privé de victoire depuis 2005, quand il était encore chez Subaru, il ne lèvera pas le pied samedi.

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Un week-end cauchemardesque pour Ferrari








Ferrari vit un cauchemardesque 800e week-end de Formule 1, Felipe Massa et Fernando Alonso s'étant qualifié en 8e et 12e position du Grand Prix de Turquie, samedi sur le circuit d'Istanbul Park. "Ce n'est certainement pas la position dans laquelle nous voulions débuter le 800e GP de l'histoire de la Scuderia. Mais nous devons être honnêtes et admettre que nos performances n'ont pas rejoint nos attentes", a observé le directeur de l'écurie, Stefano Domenicali.

"Nous devons réagir immédiatement, à commencer par la course de dimanche, pour ramener autant de points que possible à la maison. Ensuite, nous devrons accélérer le développement de nos voitures pour être compétitifs sur chaque type de circuit", a poursuivi l'Italien. "Felipe a fait le maximum. Fernando n'a pas connu une Q2 parfaite. Il a manqué la dernière partie des qualifications. Quand les écarts sont si proches, il en faut très peu pour être dedans ou dehors", a-t-il estimé.

"Felipe et moi voulions être mieux placés sur la grille pour faire le cadeau d'un bon 800e GP à l'écurie. Malheureusement, nous partons 8e et 12e. Ce va être difficile de ramener la victoire. Mais on ne sait jamais. Peut-être qu'il se passera quelque chose au départ et qu'on finira devant", a observé Alonso.

Visé par Domenicali, l'Espagnol a reconnu "finir 12e parce qu'(il) le mérite", ajoutant toutefois: "J'ai fait trois tours en 1 min 27 et 500/1000e (à 1,3 sec de la pole position de Webber), je n'ai pas pu faire mieux. Certains ont une meilleure voiture que la nôtre".
Massa, près d'une demi-seconde plus rapide qu'Alonso en Q2, a également manifesté son impuissance:

"Nous sommes plus lents que nos rivaux. Nous devons travailler très dur pour recommencer à nous battre pour les premières places. Même sur une piste que j'aime beaucoup, je n'ai pu faire mieux que 8e."

Le Brésilien, dont la F10 sera frappé d'un autocollant 800 ce week-end, s'est imposé trois fois en quatre éditions du Grand Prix de Turquie

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Nadal se promène face à Hewitt






Rafael Nadal a bouclé sa première semaine à Roland-Garros sans perdre un set en battant samedi Lleyton Hewitt 6-3, 6-4, 6-3 au troisième tour. C'est la quatrième fois en cinq ans que l'Espagnol domine l'Australien dans le Grand Chelem sur terre battue. "C'est un grand joueur et c'est toujours un plaisir de jouer contre lui", a dit Nadal avant de quitter le Central.

Le meilleur match de Rafa
La rencontre a été disputée dans des conditions difficiles avec un vent changeant, une température très fraîche et de fréquents passages de bruine. Cela n'a pas empêché le grand favori pour le titre de jouer son meilleur match depuis le début du tournoi.

Belluci au prochain tour
"Je joue mieux. C'était un bon test. Gagner en trois sets, c'est une bonne nouvelle", a dit l'Espagnol, qui n'était pas entièrement satisfait de ses deux premières sorties face au Français Gianni Mina et à l'Argentin Horacio Zeballos. Au prochain tour, il affrontera le Brésilien Thomaz Bellucci (N.24), un joueur qu'il avait déjà rencontré à Paris pour son entrée en lice il y a deux ans. (belga/chds)

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Tour d'Italie: la 20e étape pour Tschopp


Le grimpeur suisse Johann Tschopp (Bbox) a remporté la 20e et avant-dernière étape du Tour d'Italie cycliste, samedi, au Passo Tonale. L'Italien Ivan Basso (Liquigas), qui a gardé le maillot rose, a assuré sa probable victoire dans le Giro à la veille de l'arrivée à Vérone.

Dans cette dernière étape de montagne (178 km) qui présentait plus de 4000 m de dénivelé, Basso a contrôlé la situation, sans être attaqué par l'Espagnol David Arroyo, deuxième du classement à 51 secondes au départ de Bormio. Au contraire, Basso a grignoté quelques secondes dans le final pour porter son avantage à 1 min 15 sec sur Arroyo.

Un groupe d'une vingtaine de coureurs, comprenant notamment l'Espagnol Carlos Sastre, est parti à l'avant dès le 45e kilomètre, avant le premier col (Forcola di Livigno). Le Kazakh Alexandre Vinokourov a rejoint ensuite cette échappée dont l'avantage a oscillé entre 1 et 2 minutes, l'écart maximal laissé par les équipiers de Basso.

Dans le Gavia, le sommet le plus haut atteint par la course cette année (2618 m), Tschopp et le vétéran italien Gilberto Simoni -pour son dernier Giro- se sont dégagés avant que le Suisse prenne les devants dans la descente, vertigineuse et risquée, pour effectuer les 30 derniers kilomètres en solitaire. Tschopp, présent dans l'échappée initiale, a abordé la dernière montée (12 km) vers le Passo Tonale avec 1 min 20 sec d'avance sur un trio (Vinokourov, Righi, Karpets) et plus de 2 minutes sur Basso et ses rivaux.

Le Valaisan a préservé un avantage de 16 secondes sur le champion du monde, l'Australien Cadel Evans, à l'offensive dans les 4 derniers kilomètres, et de 25 secondes sur Basso. L'Italien Vincenzo Nibali, troisième du classement général, a légèrement faibli pour céder 18 secondes à son compatriote Michele Scarponi, lequel le talonne à 1 seconde désormais.

Tschopp, 27 ans, a enlevé son premier succès dans un grand tour, le deuxième de sa carrière après une étape de la Tropicale Amissa Bongo 2009. Ce coureur "écolo", qui se soigne à l'homéopathie et aux produits naturels, court pour l'équipe Bbox depuis 2007. Dimanche, le Giro se conclut par un contre-la-montre de 15,3 kilomètres à Vérone.

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Clermont, champion de France de rugby






Clermont a remporté le premier titre de champion de France de rugby de son histoire, après dix finales perdues depuis 1936, grâce à sa victoire par 19 à 6 (mi-temps: 13-6) en finale contre Perpignan, tenant du titre, samedi au Stade de France. Les Clermontois ont enfin vaincu leur malédiction quasi centenaire, après dix échecs en finale, dont les trois dernières en date. Perpignan, de son côté, échoue à conserver son titre conquis en 2009 contre ces mêmes Clermontois.

Clermont menait 13 à 6 à la pause. Le demi de mêlée Morgan Parra ouvrait le score sur pénalité, avant de servir son ailier Napolioni Nalaga, qui inscrivait l'unique essai du match. Parra transformait (10-0, 16e). Perpignan réagissait grâce à deux pénalité de l'arrière Jérôme Porical sur deux fautes de Julien Bonnaire et Aurélien Rougerie.

Mais les Catalans concédaient une pénalité sur leurs 22 mètres, que Parra assurait. Et l'arrière de Perpignan loupait une facile tentative juste avant la pause (13-6). Porical, qui avait réussi un sans-faute lors de la finale 2009, ratait une troisième, puis une quatrième tentative après la reprise.

De son côté, Morgan Parra profitait de la domination de son équipe pour aggraver la marque, avant un drop de l'arrière Anthony Floch qui rendait l'avance clermontoise définitive.

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Automobilisme.

La course à l’aérodynamique


Image © Keystone


L’efficacité de la Red Bull n’est plus à démontrer, mais gare à la McLaren
Luc Domenjoz - le 29 mai 2010, 22h26
Le Matin Dimanche
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GP de Turquie
Si Mark Webber décroche une nouvelle pole position, Lewis Hamilton a hissé sa McLaren entre les deux Red Bull grâce à son système «F-duct» qui permet d’augmenter la vitesse de pointeIstanbul
C’est l’invention de l’année. Introduit par McLaren au début de la saison, le système «F-duct» semble faire des merveilles sur les longues lignes droites du circuit d’Istanbul. Quatre des six monoplaces qui occuperont les trois premières lignes de la grille de départ, cet après-midi, en seront équipées.
Ce système permet au pilote de boucher avec leurs genoux une canalisation arrivant dans le cockpit, créant ainsi – ou non – un effet de succion modifiant le flux d’air sur l’aileron arrière, et réduisant sa traînée aérodynamique. Ce qui augmente la vitesse de pointe des monoplaces.
Pour l’instant, c’est l’écurie McLaren qui exploite le mieux ce système: avec plus de 320 km/h chacun, Lewis Hamilton et Jenson Button étaient les plus rapides en ligne droite, hier.
McLaren copiée
Désormais, leurs adversaires tentent de copier le dispositif de leur mieux, ce qui les contraint à de complexes modifications sur les monoplaces. «Nous améliorons sans cesse notre F-duct, explique Ross Brawn, le patron de l’écurie Mercedes. Nous voyons très bien le bénéfice que cela peut apporter, mais pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux balbutiements.»
Chez Red Bull, même combat: un F-duct a été testé pour la première fois vendredi, mais sans succès. «Nous l’avons démonté pour la course, dévoile Mark Webber. C’est quelque chose de très difficile à faire fonctionner. Nous savons comment y parvenir, mais pour l’instant, nous avons plus à perdre qu’à gagner en l’utilisant.»
En course, cet après-midi, les deux pilotes Red Bull vont donc devoir se méfier des McLaren, qui bénéficient d’un avantage de 6 km/h en vitesse de pointe.
Troisième pole de suite
En pole pour la troisième course consécutive, Mark Webber va essayer de se distancer en tête du championnat du monde, tandis que Sebastian Vettel tentera de limiter la casse. Troisième sur la grille de départ, l’Allemand affichait une franche déception hier après-midi: «Tout allait bien jusqu’à mon dernier tour, explique-t-il. J’ai bloqué une roue avant, et ensuite elle s’est bloquée plusieurs fois. Je ne pouvais rien faire.»
Fernando Alonso, troisième au championnat, se qualifie douzième seulement: «Il ne s’est rien passé d’anormal, raconte l’Espagnol. C’est notre place. Je n’aurais pas pu aller plus vite cet après-midi.» Le double champion du monde aura bien du mal à défendre sa troisième place au championnat.
Après avoir réalisé les six premiers poles de la saison, après avoir gagné à Barcelone et à Monaco, l’efficacité aérodynamique de la Red Bull