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Roland Garros

31/05/2010 - Le programme de mardi

Quatre quarts sont à suivre ce mardi à Roland-Garros avec notamment la revanche de la finale 2009 entre Federer et Söderling.
Court Philippe Chatrier Début à 14:00
Francesca Schiavone (ITA)[17] v. Caroline Wozniacki (DEN)[3]
Roger Federer (SUI)[1] v. Robin Soderling (SWE)[5]
Court Suzanne Lenglen Début à 14:00
Elena Dementieva (RUS)[5] v. Nadia Petrova (RUS)[19]
Tomas Berdych (CZE)[15] v. Mikhail Youzhny (RUS)[11]

[manu94600]

Le nouvel entraîneur du Real Madrid a livré sa première conférence de presse.

Nommé entraîneur du Real avec une auréole de titres au-dessus de la tête - Championnat et Coupe d'Italie, Ligue des champions -, José Mourinho n'a pas fait dans la langue de bois, lundi, à l'occasion de sa présentation officielle par le club madrilène. Sa "méthode de travail", il entend l'imposer grâce à "l'auto-estime et la confiance en soi élevée" d'un tacticien qui s'"améliore tous les jours".

Au moins, c'est clair. "J'aime la pression. Ce n'est pas mon genre de dire que j'ai besoin de quatre ans pour remplir mes objectifs", a expliqué "Mou", jonglant entre les langues - portugais, italien, anglais et espagnol - dans une salle de presse bondée. Et dans son discours, un verbe revient comme un leitmotiv : gagner. "Ce qui est joli, joli, joli, ce n'est pas d'entraîner le Real, ce qui est joli, joli, joli, c'est de gagner". Et gagner, Mourinho pense pouvoir le faire lors de la "deuxième année", "la clé" selon lui, une deuxième année lors de laquelle il avait été champion d'Europe avec Porto, en 2004, et cette saison, avec l'Inter Milan.


"Une équipe défend bien parce qu'elle a un grand entraîneur"

Mourinho débarque dans un club qui reste sur deux titres de champion laissés à l'ennemi, le FC Barcelone, et sur six éliminations consécutives en huitièmes de finale de la Ligue des champions. "On repart à zéro, avec le rêve, mais sans obsession, de jouer la finale (2011) à Wembley", a-t-il expliqué. Pour repartir à la conquête de titres, Mourinho, qui a signé pour quatre ans et devrait toucher dix millions d'euros annuels, va devoir gérer un vestiaire rempli de stars, de Kakà à Karim Benzema en passant bien sûr par son compatriote Cristiano Ronaldo. "C'est un gagneur. Donc je pense que ce ne sera pas difficile de le convaincre que ce qui compte le plus, ce n'est pas un joueur ou l'entraîneur, mais le club."

Avec ce terme de gagner revenant sans cesse dans son discours, certains voient dans le "style Mourinho" une contradiction avec la philosophie de la "casa blanca", tournée vers l'attaque. "A force de répéter des mensonges, pour certains, ça devient des vérités. Lors des trois finales de coupe d'Europe que j'ai jouées et gagnées (2 de Ligues des champions et une de l'UEFA, ndlr), nous avons marqué huit buts. Une chose est l'organisation de jeu, une autre est le jeu défensif. Quand une équipe est bien organisée, elle défend bien et peut jouer avec cinq joueurs offensifs. Elle défend bien, parce qu'elle a un grand entraîneur." Évidemment, quand il s'est agi de poser pour la photo, le président Perez et lui tenaient un maillot du Real floqué au nom de Mourinho avec le n°1 dessus. Le nouveau roi du Real est en place.

8M€ pour l'Inter Milan
Tout le monde du football le savait, mais l'affaire butait encore sur le montant de la clause libératoire du désormais ex-entraîneur de l'Inter. Alors que le président milanais réclamait 16M€ d'indemnités de transfert au Real, Mourinho affirmait que Moratti lui aurait promis de le laisser partir gratuitement en cas de succès en Ligue des champions. Entre 0€ et 16M€, les deux clubs ont finalement trouvé un accord pile au milieu, à savoir 8M€. Il aura fallu pour cela que le président madrilène Florentino Perez se déplace à Milan pour négocier en direct avec son homologue intériste.

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Roland-Garros

Federer - Soderling: duel interrompu par la pluie


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Le match a été interrompu par la pluie en fin de troisième set.

EN DIRECT! Roger Federer a facilement remporté la première manche 6 à 3 face à Robin Soderling en quarts de finale à Roland-Garros. Mais le Suédois s'est adjugé la seconde sur le même score. Les deux hommes sont à égalité 5 jeux partout dans un troisième set interrompu par la pluie.
le 01 juin 2010,
LeMatin.ch


Roger Federer peut ajouter un énième record à sa collection de merveilles s'il bat Robin Soderling aujourd'hui en quarts de finale de Roland-Garros: celui de la permanence au premier rang mondial. S'il gagne, le Bâlois battra le record de 286 semaines en tête du classement ATP détenu par Pete Sampras.

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polémique

Euro 2016: la France désignée d'avance?


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Les déclarations de Marc Planus ont fait l'effet d'une bombe sur la Toile.

Marc Planus a fait une grosse bourde en conférence de presse vendredi dernier au sujet de l'attribution de l'Euro 2016 à la France. Le défenseur tricolore a dit que les joueurs avaient été informé du choix de l'UEFA à la veille du vote, avant de se reprendre. VIDÉO!
le 01 juin 2010,
LeMatin.ch


L'affaire fleure bon le scandale. La délégation française savait-elle avant les autres qu'elle allait obtenir l'organisation de l'Euro 2016? Alors que la Turquie, candidat malheureux, avait déjà laissé entendre que Michel Platini, président de l'UEFA, avait orienté le vote en faveur de la France, les déclarations du défenseur Bleu Marc Planus ne vont pas calmer le jeu.
«On nous a appris ça hier soir (jeudi soir). On est vraiment ravis, ça va dynamiser le football français», a déclaré Marc Planus vendredi dernier en conférence de presse, avant le verdict officiel de l'UEFA, rendu le jour même à 13h.
Avant d'essayer de se rattraper: «En fait c'était ce matin, je me suis trompé. Sur un paperboard, on avait à l'entrée de la salle de restaurant, marqué : félicitations on accueillera l'Euro...» Le hic? Même le matin, le verdict n'était pas censé être connu!
Une grosse boulette qui va conforter la Turquie dans ses accusations de tricherie. Battue de justesse par la France, cette dernière conteste la décision des juges. Le vice-président de l’UEFA, le Turc Senez Erzik, reproche notamment à Michel Platini d’avoir présenté le président français Nicolas Sarkozy aux membres du jury, sans faire de même avec le président turc Abdullah Gül.

Pas de fumée sans feu.............Si c'est vrai, il est vraiment tordu le planus

[danlos]

Envoyé par Norton

Pas de fumée sans feu.............Si c'est vrai, il est vraiment tordu le planus

ouai enfin s'il y a tricherie je ne vois pas pourquoi ils auraient prévenu les joueurs avant, surtout un gars qui n'a jamais joué en équipe de France. Surtout qu'aujourd'hui on sait tout très rapidement dans le foot donc si les joueurs étaient au courant, les journalistes aussi. Et franchement même si le vote était joué d'avance qu'est ce que cela peut changer. Si la Turquie n'a pas organisé l'Euro c'est plus pour raison politique qu'autre chose, tout le monde le sait.

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Roland-Garros

Federer n'ira pas en demi-finale


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Si Roger Federer a facilement remporté la première manche 6 à 3 face à Robin Soderling en quarts de finale à Roland-Garros, le Suédois s'est adjugé la fin du match et a mis une grosse pression sur le Suisse.

Ben merde alors..........

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ROLAND-GARROS

Mangé par un géant


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Assommé par la puissance de frappe de Robin Söderling, Roger Federer, tenant du titre à Paris, a été éliminé en quart de finale. Il pourrait perdre sa place de No 1 mondial.
Gaëlle Cajeux - le 01 juin 2010,
Le Matin


19h43 à Roland-Garros. Il y a comme un goût d'incrédulité dans l'air du court Philippe-Chatrier. Le public est abasourdi. Roger Federer, son chouchou tant aimé, superbe roi l'an dernier, peut-il décemment être ainsi détrôné? Deux tours avant la joute finale? Le protocole indique que oui. C'est bien lui qui quitte l'arène le premier, tête basse, laissant à Robin Söderling, son renversant adversaire, le soin de signer les autographes.
Comme ils l'ont fait lorsque le Suisse est arrivé sur terre, en milieu d'après-midi, puis à chacun de ses moments difficiles, les spectateurs accompagnent sa sortie d'applaudissements nourris. Mais l'ampleur de leur crève-coeur n'efface pas le mérite du tombeur du jour. Salutations, donc à Robin Söderling, ce géant (1,93 m) mangeur de grands hommes. Rafael Nadal en huitièmes de finale l'an dernier. Roger Federer hier en quart de finale. «ça ne pouvait pas être mieux!, concède le Suédois. C'est vraiment bien de battre le No 1 mondial ici sur le central. Comme contre Nadal, j'ai vraiment bien joué aujourd'hui.» Roger Federer aussi, au début.
A l'entraînement, sur le coup de midi, le Bâlois avait répété ses volées et amorties, avec Yves Allegro. Décontracté, il parlait foot, évoquait avec son ami Valaisan la valse des coaches au FC Sion. Et quatre heures plus tard, c'est avec la même décontraction qu'il a décoché un service gagnant, pour marquer le premier point du match. Passant 77% de ses premières balles, contre, étonnamment, moins de 50 pour son challenger, le Maître s'est ainsi adjugé la première manche 6-3. Puis le Suédois a retrouvé son bras surpuissant. Et s'est offert la seconde 6-3 également. Roger Federer a encore résisté dans le troisième set. Mais à 17h37, l'orage a grondé. Et la partie fut interrompue. Le tableau affichait 5-5, 30-15 en sa faveur
Le meilleur match
«C'est de loin le meilleur match depuis le début du tournoi. De loin, remarquait alors le champion suédois Mats Wilander. C'est le plus attrayant, mais aussi le plus intéressant tennistiquement. C'est un jeu intelligent, les deux font vraiment ce qu'ils sont supposés faire. Enfin, en ce moment Federer fait ce qu'il peut et Söderling exécute sa tactique parfaitement.» L'ancien joueur suisse Marc Rosset analysait: «Söderling prend un maximum de risques. Au début, Federer passait énormément de premières balles et Söderling avait un pourcentage très faible. Et Roger a pris l'ascendant. Et puis ça s'est complètement inversé avec un Söderling qui a passé à 70% et Rog' sous les 50 et là c'est Söderling qui dicte le match. On voit que la qualité de la première balle joue un grand rôle, parce que quand celle de Söderling passe, c'est dur pour Roger de retourner. Après le Suédois frappe tellement fort que Roger décroche de sa ligne et a de la peine à faire le jeu.» Et à Mats Wilander d'ajouter, comme un présage: «Durant cette interruption, Federer va peut-être se dire: Je ne suis pas sûr de gagner ce match. C'est ce que je penserai si j'étais dans sa situation.»
De retour sur le court, après plus d'une heure de pause, le No1 mondial s'est fait breaker. Et le set lui a échappé. 7-5. Dans le quatrième, malgré un break et des «Come on» pour s'encourager, Rog' a été fusillé par le coup droit de Robin Söderling. 19h43, Roger Federer a rendu les armes, battu 3-6, 6-3, 7-5, 6-4 par le joueur de Tibro «qui a toujours pensé pouvoir gagner». A 22h, après un contrôle antidopage qui s'est éternisé, Federer commentait: «Je suis déçu parce qu'à des moments, j'aurais pu jouer un peu mieux. Mais il faut surtout reconnaître son mérite. Robin était souvent très agressif, il a superbien joué. ça rend les choses un peu plus faciles à digérer.» Cette défaite, combinée à une éventuelle victoire finale de Rafael Nadal lui coûterait sa place de No1 mondial. «Je prends les choses juste comme elles sont, rétorque le Bâlois. Là, je suis déçu de ne pas pouvoir défendre mon titre à Paris. Mais je vais passer à autre chose, à l'herbe. Et oublier ça.»
Roger Federer, qui détient le record du plus grand nombre de participations à une demi-finale (23), a ajouté en riant: «A un moment, les choses s'arrêtent! Au moins j'ai toujours le record des quarts de finale. (...) Et j'ai été en mesure de jouer des demi-finales, des finales, tournoi après tournoi. J'en ai même remporté pas mal. Je suis donc très fier de mon parcours. Pour moi, c'est une très belle histoire. ça devrait être dans les livres d'histoire!»

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Coupe du monde 2010

Très loin du format mondial


Image © Keystone


Battue 1-0 par le Costa Rica, la Suisse a concédé un nouveau revers inquiétant. Rien n'a fonctionné comme on l'aurait souhaité. Pas de quoi être rassuré avant d'affronter les champions du monde - l'Italie - puis d'Europe...
Nicolas Jacquier - le 01 juin 2010,
Le Matin


PREPARATION MONDIAL 2010 SION
SUISSE - COSTA RICA 0-1
A quinze jours de ses retrouvailles mondiales contre l'Espagne, la Suisse est-elle prête, en ordre de marche Coupe du monde? Si la question est simple, la réponse l'est tout autant: non, notre équipe nationale n'est pas prête. En tout cas pas sur ce qu'il nous a été donné de voir hier soir. A Tourbillon, dans un stade qui ne demandait pourtant qu'à vibrer, la Patrouille de Hitzfeld a dévoilé d'inquiétantes lacunes. Ou plutôt, elle a confirmé les craintes que l'on pouvait nourrir. On n'a rien vu de ce que l'on voulait voir pour être rassuré avant d'affronter successivement les champions du monde italiens à Genève et les champions d'Europe à Durban.
On ignore ce que les internationaux travaillent dans leurs séances à huis clos depuis une semaine. Raté, ce premier examen de passage au grand jour ne permet toujours pas de le deviner... Car si la Suisse a caché son jeu, reconnaissons-le qu'elle s'y est très bien prise. Dans cette répétition grandeur nature, Ottmar Hitzfeld souhaitait que ses joueurs dépassent leurs limites. Résultat: on a surtout vu les limites de plusieurs titulaires, à l'image des transparents Inler et Barnetta. Le seul rayon de soleil est venu de Padalino, l'homme qui n'aurait pas dû jouer.
Trois de suite
Et une, deux, et trois défaites! La Suisse a encaissé à Sion son troisième revers consécutif à domicile, après ses échecs déjà enregistrés contre la Norvège en novembre 2009 et l'Uruguay en mars. Il faut remonter au 10 octobre pour trouver trace d'un dernier succès helvétique (3-0 contre... le Luxembourg). Ce qui devait être le match du rachat fut celui des confirmations que rien ne fonctionnait.
Passes imprécises
Pour quelques trop rares mouvements, combien de passes imprécises, d'ouvertures approximatives, d'actions avortées? Beaucoup trop. Hitzfeld a-t-il trouvé les réponses qu'il cherchait? On en doute fortement. Avec l'Uruguay à Saint-Gall, la Suisse était tombée face à un adversaire ressemblant au Chili, qu'elle espérait déjà dominer. Hier, elle n'a pas davantage réussi à prendre la mesure d'un adversaire prétendument plus faible que le Honduras que la Suisse rencontrera en Afrique du Sud. En jouant de la sorte, on vous laisse imaginer ce qu'elle peut espérer contre les champions d'Europe espagnols. En posant le pied à Johannesburg, notre équipe nationale ne souffrira au moins pas d'un excès de confiance...
Face aux footballeurs de San José, la Suisse aurait sans doute mérité de sauver au moins les illusions. On pense à cet énorme raté de Derdiyok après un premier tir de Frei repoussé par Navas (93e) ainsi qu'à ces deux penalties oubliés par M. Buttimer, le premier sur Nkufo (10e), le second sur une main baladeuse d'un défenseur costaricain (97e!). Pour le reste, c'est le visiteur qui a fait le spectacle. 0-1 et des sifflets à l'arrivée, pas de quoi pavoiser. Les doutes n'ont pas été effacés, bien au contraire. Manifestement, les Suisses n'ont pas encore adopté Jabulani. Y a encore du boulot. Mais cela suffira-t-il pour combler un tel déficit? Parmi d'autres, la question reste elle aussi ouverte. En tout cas jusqu'au match de samedi contre l'Italie. Encore un match du rachat.

Hitzfeld: «Nous rencontrons encore certains problèmes»
Ottmar Hitzfeld: «Notre première demi-heure fut d'excellente facture. Nous avons ensuite baissé pied. En seconde période, nous étions bien repartis avant d'être cueillis en contre. Un attaquant face à trois défenseurs et il y a quand même but: cela ne doit jamais se produire! Après, l'équipe a jeté toutes ses forces dans la bataille. Elle a démontré un certain caractère. La fraîcheur a fait défaut. Le contraire serait inquiétant après la préparation que nous avons conduite. J'ai aligné pendant une heure l'équipe type à l'exception de Behrami. Elle a encore besoin de se trouver. Je le répète, il faut être prêt le 16 juin, pas avant. Je reconnais, il est vrai, que nous rencontrons encore certains problèmes. Nous sommes, malgré tout, dans les temps». si

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Première demi-finale en Grand Chelem pour Berdych








Attendu au tournant depuis dans années, Tomas Berdych a atteint sa première demi-finale du Grand Chelem mardi à Roland-Garros en surclassant le Russe Mikhail Youzhny en trois sets 6-3, 6-1, 6-2. Le Tchèque y rencontrera son clone, le Suédois Robin Soderling qui, avec les mêmes armes, des grosses frappes à plat et un service surpuissant, a créé la sensation en éjectant le N.1 mondial Roger Federer du tournoi.

A 24 ans, Berdych, 17e joueur mondial, réussit son meilleur résultat en Grand Chelem dans la ville qui l'avait révélé il y a cinq ans lorsqu'il remportait, de l'autre côté de Paris, le Masters 1000 de Bercy, son plus beau trophée à ce jour. Consacré alors comme un des futurs très grands, il n'a pas vraiment tenu ses promesses, malgré cinq titres au total et un 9e rang mondial en 2007, peu après son quart à Wimbledon, sa meilleure résultat en Grand Chelem jusque-là.

Doté d'une frappe de balle surpuissante, il l'a souvent utilisée à tort et à travers, s'autodétruisant en plein match. Plafonnant face aux meilleurs, il a dû attendre dimanche pour battre son premier joueur du Top 10 dans un tournoi du Grand Chelem, avec Andy Murray en huitièmes de finale. Alors qu'on l'attendait plutôt sur surface rapide, le Tchèque a explosé sur terre battue, étant avec Federer et Nadal le seul joueur à atteindre les quarts de finale sans perdre un set. Et là, il a fait encore plus fort en ne laissant que six petits jeux à Youzhny, pourtant classé trois rangs devant lui

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Schiavone et Dementieva dans le dernier carré









7S7 mise à jour L'Italie a enfin réussi à placer une de ses joueuses dans le dernier carré d'un Grand Chelem grâce à Francesca Schiavone, qui s'est qualifiée pour les demi-finales de Roland Garros en battant mardi la Danoise Caroline Wozniacki en deux sets 6-2, 6-3.

La péninsule est devenue une nation qui compte ces dernières années dans le tennis féminin en remportant deux fois la Fed Cup. Mais dans les tournois majeurs, ni Schiavone ni sa comparse Flavia Pennetta n'avaient réussi à passer le cap des quarts de finale dans l'ère Open (depuis 1968). Schiavone, une joueuse qui fait partie du paysage depuis une bonne décennie, avait échoué trois fois à ce stade, la première en 2001 à Roland-Garros et la dernière en 2009 à Wimbledon.

Cheville douloureuse
Huitième de finaliste la plus âgée à 29 ans, la Milanaise, 17e mondiale, n'a eu aucun mal à dominer la plus jeune, de dix ans sa cadette. Très véloce avec son physique compact (1,65 m, 64 kg), elle s'est bien sûr battue sur toutes les balles comme à son habitude.
Mais c'est aussi elle qui a pris la plupart des initiatives, y compris en montant souvent au filet, avec pas mal de réussite (13 sur 16).

Pour Wozniacki, le costume de tête de série N.3 était un peu surdimensionné, d'autant qu'elle était arrivée à Paris avec une cheville douloureuse. La jeune Danoise, propulsée au sommet par sa finale inattendue au dernier US Open, n'en signe pas moins sa deuxième meilleure performance en Grand Chelem.

Dementieva domine Petrova
Elena Dementieva jouera une nouvelle demi-finale de Roland-Garros, six ans après sa première apparition à ce niveau, grâce à sa victoire sur sa compatriote Nadia Petrova en trois sets 2-6, 6-2, 6-0 mardi.

La Moscovite, âgée de 29 ans, a profité des problèmes physiques de son adversaire, touchée à une cuisse, pour s'imposer très facilement. Après avoir dominé la première manche, Petrova n'a plus été capable de se courir normalement. Dementieva, N.5 mondiale, est probablement la meilleure joueuse du circuit à n'avoir jamais gagné un Grand Chelem. Dans un tableau privé de sa grande favorite Justine Henin, elle dispose d'une bonne chance de se débarrasser définitivement de l'image de perdante que sa médaille d'or aux jeux Olympiques de Pékin n'a pas complètement effacée.

Il lui faudra d'abord écarter Francesca Schiavone. Le bilan parle pour elle, puisqu'elle reste sur trois succès face à l'Italienne. Une bonne partie du défi consistera pour elle à garder ses nerfs, qui l'ont si souvent trahie par le passé, notamment lors de sa première finale à Paris en 2004, contre sa compatriote Anastasia Myskina.

"C'est très spécial pour moi de jouer une nouvelle demi-finale", a dit la Russe au public du Suzanne-Lenglen dans un très bon français, elle qui n'a jamais caché son amour pour Roland-Garros et pour Paris. En février, elle y avait remporté le seizième titre de sa carrière, le dernier en date, au tournoi en salle de Coubertin.