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ROLAND GARROS

Samantha, la femme au bras de fer


Image © Keystone
Samantha Stosur a une puissance dans le bras droit qui fait mal à ses adversaires. Francesca Schiavone sera-t-elle plus heureuse que Justine Henin, Serena Williams et Jelena Jankovic?

Samantha Stosur s'est frayé un chemin jusqu'à la finale à coups de frappes ravageuses. Elle affronte aujourd'hui à 15 h Francesca Schiavone, pour ce qui pourrait être son premier titre en Grand Chelem
Gaëlle Cajeux, envoyée spécial à Paris - le 04 juin 2010,
Le Matin



Samantha Stosur et Francesca Schiavone partagent la même concentration, la même application, la même hargne sur le court. Mais après ses victoires, à Roland Garros, l'Italienne se met à terre et embrasse la brique pilée parisienne. Crie sa joie dans les vestiaires avec l'ensemble de son clan. Et chambre les journalistes. Alors que l'Australienne, elle, c'est... tout l'inverse! La jeune femme de Brisbane sourit. Mais point d'attitude jubilatoire. En conférence, elle profite souvent de la visière de sa casquette pour masquer son regard océan.
Samantha Stosur a le succès timide. Elle assure toutefois avoir «ressenti beaucoup d'émotions à chaque match». Et d'expliquer: «Après ma victoire contre Justine (Henin), j'ai vraiment vu qu'il y avait quelque chose qui se passait. Et contre Serena (Williams) encore plus.» En deux coups de raquette magique (6-1 6-2), la protégée de David Taylor a ensuite écarté Jelena Jankovic pour s'offrir, à 26 ans, la première finale de Grand Chelem de sa carrière.
Pourtant, bien que demi-finaliste l'an dernier à Paris et actuelle No 7 mondiale, les pronostiqueurs ne pariaient pas sur elle en début de tournoi, pour cet ultime duel. Ses proches eux-mêmes ont été surpris. Alors jeudi, après sa réussite en demi, les parents, les deux frères et les amis de Samantha se sont lancés dans une cybertraque aux billets d'avion pour la France. «Je crois que c'est bon, glissait hier l'Australienne. Ils devraient être là pour me soutenir. Ce sera génial!»
«Toute l'Australie sera derrière Sam pour cette finale, assure l'ancien champion Patrick Cash. Elle fait la fierté de notre pays, car elle a travaillé très, très dur pour s'améliorer.» Pour revenir, surtout, après avoir été écartée des courts par les blessures et la maladie de Lyme*. «C'était en 2007, je crois que je l'ai attrapée ici à Paris. J'ai plutôt de la chance d'avoir réussi à me remettre aussi bien. Mais ça m'a quand même empêché de jouer pendant dix mois», explique la jeune femme aux origines polonaises, par son grand-père. «Finalement, le fait d'être privée ainsi de tennis m'a fait comprendre à quel point j'aime jouer. J'essaie de tirer le maximum de profit de chaque chance que j'ai chaque jour.» Celle qui admirait tellement Steffi Graf et Monica Seles est à son tour devenue un modèle. «Pour moi, en tant que coach, poursuit Pat Cash, c'est un exemple parfait. Je peux dire aux jeunes: regardez, si vous travaillez comme Samantha, vous deviendrez meilleur avec le temps.» Anonyme il y a encore peu, la fille aux lunettes - «Vers 14 ans, j'ai supplié mes parents de m'acheter des lunettes de soleil, raconte-t-elle. Depuis, je ne peux pas jouer sans, sinon je suis éblouie, je ne vois rien.» - explique sa progression par «une combinaison d'éléments». «Depuis 4-5 ans, je travaille ma forme physique très sérieusement. Et j'ai vraiment essayé de comprendre mon jeu, de savoir, quelles étaient mes forces.»
Elle s'amuse beaucoup sur la terre battue
Son arme fatale: ce bras droit surmusclé avec lequel elle dégaine son service «kické» et son coup droit assommant. «Et puis, elle aime la terre battue», souligne «Pat». Avec vingt victoires, Samantha Stosur, qui a été élevée sur gazon, est d'ailleurs la joueuse qui a remporté le plus de matches sur terre en 2010. «Je m'y amuse beaucoup», confie-t-elle. Longtemps cataloguée «joueuse de double» - elle fut No1 mondiale de la spécialité en 2006 - Sam prouve qu'elle était bien une fille (de) simple. L'an dernier à Osaka, elle a remporté son premier titre sur le circuit WTA en battant en finale Francesca Schiavone. Les deux femmes ont à nouveau rendez-vous aujourd'hui, à 15 h, sur le Central de Roland Garros. Ça va cogner!

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C'est Phil qui va être content...........

hippisme

La France est en verve, la Suisse est en berne


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Pénélope Leprevost a réalisé un double sans-faute avec «Topinambour» et ses coéquipiers ont été aussi à la hauteur

Les Français s'offrent leur troisième Coupe des Nations d'affilée, tandis que les Helvètes, 5es, n'ont pas su tirer profit de cette étape. L'opération «sauvetage» a commencé!
Alban Poudret - le 04 juin 2010,
Le Matin



Neuf chevaux doivent encore sauter, mais les Français peuvent déjà fêter. Comme à La Baule, ils ont été au-dessus du lot, et comme à Rome, la semaine passée, leur dernier cavalier n'a même pas à s'élancer dans la seconde manche, la messe étant dite et le paradis promis. Trois Coupes des Nations, trois succès, l'exploit est rare et, emmenée par le couple (c'en est un!) Pénélope Leprévost-Kevin Staut, la France semble bien partie pour défendre son titre dans ce circuit Meydan réservé aux dix meilleures équipes du monde.
Les Suisses, eux, ne sont pas au bout de leur pensum et leurs mines sont plus crispées. Les carottes sont cuites depuis un bout de temps, mais un sans-faute de Pius Schwizer pourrait encore remettre un peu d'avoine dans leur moteur et assurer au moins la 4e place. Mais quand la chance vous boude, elle vous boude jusqu'au bout et, même si la distance pour aborder les Bruxelles semble cette fois meilleure, «Carlina» répétera sa faute.
Guerdat à la hauteur
Une barre au total des deux manches, sur ce tracé sélectif et technique, pour Steve Guerdat, qui a tenu son rôle et son rang avec «Jalisca Solier» (0 + 4), trois barres pour le No 1 mondial Pius Schwizer, un peu défait mais... motivé pour le GP Longines de dimanche avec «Carlina», trois barres et du temps dépassé chaque fois pour Beat Mändli avec un «Louis» (9 + 5) plus fluide à son second passage, huit barres (!), un véritable cauchemar, pour Daniel Etter et un «Peu à Peu» (20 + 12) poussif et mal à l'aise sur l'herbe.
A l'arrivée, la 5e place pour la Suisse et sans pouvoir lâcher cette satanée 7e place au général, synonyme de relégation en août prochain. Quatre nations (!) devront en effet s'effacer pour permettre à deux néo-promus de rejoindre l'élite, tout en réduisant à huit le nombre de nations en lice. Diabolique! Les Polonais, derniers malgré un super Chrzanowski (le Vaudois d'adoption a fait un joli tour à 5 pts), ne se font aucune illusion, mais six équipes, dont la Suisse, vont devoir se battre pour éviter les trois autres bonnets d'âne.
«J'ai aligné le meilleur quatuor possible et j'attendais plus, mais on y croit. Pius Schwizer et Steve Guerdat emmèneront l'équipe à Rotterdam, dans quinze jours, et lors des prochaines grandes étapes, et on va réussir, on a de grands cavaliers!», Rolf Grass, le chef de l'équipe suisse, voulait rester positif. Ses cavaliers rappelaient toutefois que «le réservoir est plus petit qu'en Allemagne ou en France» et que «la finale de la Coupe du monde à Genève avait été LA priorité». Avec les Jeux Mondiaux à venir, difficile de courir trois lièvres à la fois...

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Les soeurs Williams dans l'histoire






Les Américaines Venus et Serena Williams détiennent les quatre titres majeurs du double grâce à leur victoire sur la Tchèque Kveta Peschke et la Slovène Katarina Srebotnik en deux sets 6-2, 6-3, vendredi en finale de Roland-Garros. Victorieuses à Wimbledon et à l'US Open en 2009, puis à l'Open d'Australie en début d'année, les Williams ont réussi ce que l'on nomme le "Grand Chelem sur deux ans".

Elles sont la troisième paire à signer cet exploit après leurs compatriotes Martina Navratilova et Pam Shrivers (1983-1984) et l'équipe américano-russe Gigi Fernandez et Natasha Zvereva (1992-1993). Serena avait accompli cette prouesse en simple en gagnant à la suite Roland-Garros, Wimbledon, l'US Open (en 2002) et l'Open d'Australie (en 2003).

Venus et Serena en sont à leur douzième titre du Grand Chelem en double (4 Open d'Australie, 2 Roland-Garros, 4 Wimbledon, 2 US Open), ce qui les place en troisième position derrière Navratilova/Shrivers (21) et Fernandez/Zvereva (14). Elles sont aussi doubles championnes olympiques (2000, 2008). Leur précédente victoire à Roland-Garros datait d'il y a onze ans (mais elles n'avaient pas joué entre 2000 et 2008).

Les soeurs américaines vont accéder à la première place mondiale du double dès lundi, pour la première fois de leur carrière, ce qui fera de Serena, N.1 mondiale en simple, la sixième joueuse de l'histoire à occuper la tête de la hiérarchie dans les deux disciplines. Roland-Garros n'était pourtant que leur troisième tournoi de la saison, tous remportés.(

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La défaite inquiétante des Bleus face à la Chine




B.M | 04.06.2010, 19h53 | Mise à jour : 05.06.2010, 00h05
L'équipe de France termine sa série de match de préparation par une défaite. Après un succès contre le Costa Rica (2-1), un nul face à la Tunisie, les Bleus s'inclinent devant la Chine (0-1) vendredi à Saint-Pierre de la Réunion.
Avec au coup d'envoi l'équipe qui a débuté ces trois rencontres amicales, la France a livré une prestation inquiétante à une semaine de son entrée en lice en Coupe du monde face à l'Uruguay.


Dans le 4-3-3 désormais habituel, les hommes Raymond Domenech qui bat le record de Michel Hidalgo avec un 76e match d'affilée sur le banc des Bleus, ont eu la volonté de passer par les côtés. Mais les mauvais choix de Govou côté droit ou les bonnes intentions de Ribéry à gauche ont toujours échoué. Anelka, seul en pointe a davantage fait l'effort d'appeler le ballon en profondeur mais n'a jamais été servi dans de bonnes conditions. Les Bleus s'en remettent alors aux frappes lointaines mais les tentatives de Ribéry (5e) et Gourcuff (32e) sont stoppées par le gardien chinois tout comme le coup franc de Ribéry (21e). Sur un corner de Gourcuff, Gallas prend le meilleur de la tête mais le ballon passe à côté (35e).

La Chine, 84e nation au classement FIFA
Les entrées en jeu à l'heure de jeu d'Henry, Gignac et Diaby n'offrent pas davantage de solution et c'est finalement la Chine qui s'illustre sur sa première frappe cadrée. Deng Zhuoxiang d'une coup franc de trente mètres trompent Lloris, mal placé et visiblement gêné par la trajectoire flottante du ballon (0-1, 68e).
La réaction des Bleus par des tentatives d'Henry anihilées deux fois par le gardien chinois (70e, 72e), un boulet de canon de Diaby sorti du bout des gants (82e) ou la frappe excentrée de Gignac de nouveau écartée par Zeng Cheng (88e) ne suffit pas à rassurer.
Incapable de battre la 84e nation mondiale, l'équipe de France ne gardera comme bon souvenir de la Réunion que l'incroyable accueil du stade Michel Volney. Malheureusement pour les Bleus, le chaleureux peuple réunionnais n'est pas attendu vendredi prochain au Cap lorsqu'ils débuteront face à l'Uruguay. Il faudra alors trouver un autre ressort pour éviter de voir les rêves mondialistes se dissiper trop rapidement.

Domenech : «Déçu pour les joueurs et le public»

Sur TF1, Raymond Domenech, s'est dit «déçu pour les joueurs et pour le public extraordinaire qui a encouragé jus qu'à la dernière minute». Le sélectionneur a toutefois essayé de désarmorcer la polémique qui ne va pas manqué de naître après cette défaite. «La Coupe du monde c'est pas aujourd'hui, c'est le 11 juin», a éludé l'entraîneur en rappelant que «toutes les préparations aux grandes compétitions se déroulent comme ça». Quant à l'éventualité de changements dans l'équipe type en vue du premier match du Mondial contre l'Uruguay : «Non ce n'est pas le moment de tout chambouler, on a encore une semaine pour mettre en place l'équipe et étudier les options. »

Fiche technique
A Saint-Pierre de La Réunion (stade Michel Volnay), Chine - France : 1-0. Spectateurs : environ 10.403. Arbitre: Pedro Oliveira Alves Garcia (POR). But :Chine: Deng Zhuoxiang (68e).
France : Lloris - Sagna (Réveillère, 46e), Gallas, Abidal, Evra (cap.) - Gourcuff, Toulalan, Malouda (Diaby, 62e) - Govou (Valbuena, 72e), Anelka (Henry, 62e), Ribéry (Gignac, 62e). Entr : Raymond Domenech
Chine : Zeng Cheng - Bai Lei (He Yang, 61e), Du Wei (Li Xuepeng, 46e), Wang Qiang, Rong Hao - Qu Bo (Yu Hai, 46e), Liu Jian, Cui Peng (Yang Xu, 80e), Yu Hanchao - Deng Zhuoxiang, Gao Lin (Zhu Ting, 52e). Entr : Gao Hong Bo

[philguerin]

trop fort les frenchies.... je ne sais pas combien coûte ce genre de manifestation mais c'est du fric de foutu en la poubelle....

[Stoner27]

Envoyé par philguerin

trop fort les frenchies.... je ne sais pas combien coûte ce genre de manifestation mais c'est du fric de foutu en la poubelle....

ben oui ils ont été fort, ils n'ont perdu que 0-1, ça aurait pu être pire! Moi je dis bravo!

[manu94600]

[Norton]

Roland-Garros

Forza Italia! Schiavone remporte la finale!


Image © Keyston
L’Italienne Francesca Schiavone a remporté son premier Roland-Garros en battant l’Australienne Samantha Stosur en deux sets 6-4, 7-6 (7/2), samedi en finale.
le 05 juin 2010, 15h48
Le Matin

Il s’agit de la première victoire d’une Italienne dans un tournoi du Grand Chelem.
La consécration arrive tardivement pour Schiavone, qui disputait à 29 ans son dixième Roland-Garros. Elle est la deuxième championne du Grand Chelem la plus âgée de l’ère Open (1968).
Le succès de la Milanaise, 17e mondiale, est l’un des plus surprenants de l’histoire du tennis moderne. Aucune joueuse ne faisant pas partie des dix premières têtes de série n’avait gagné à Roland-Garros depuis 1933.
Schiavone a été récompensée de son audace en finale. C’est elle qui a pris le plus de risques du fond du court ou en montant au filet. Elle a notamment réussi six coups gagnants dans le tie-break.
Au contraire Stosur, qui jouait elle aussi sa première finale de Grand Chelem à 26 ans, n’a jamais réussi à se libérer.

Superbe finale et bravo Schiavone.....Forza Italia

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Schiavone s'offre Roland-Garros











7S7 mise à jour L'Italienne Francesca Schiavone (WTA 17/N.17) a remporté son premier Roland-Garros en battant l'Australienne Samantha Stosur (WTA 7/N.7) en deux sets 6-4, 7-6 (7/2), samedi en finale. Il s'agit de la première victoire d'une Italienne dans un tournoi du Grand Chelem.

La consécration arrive tardivement pour Schiavone, qui disputait à 29 ans son dixième Roland-Garros. Elle est la deuxième championne du Grand Chelem la plus âgée de l'ère Open (1968). Le succès de la Milanaise est l'un des plus surprenants de l'histoire du tennis moderne. Aucune joueuse ne faisant pas partie des dix premières têtes de série n'avait gagné à Roland-Garros depuis 1933.

Schiavone a été récompensée de son audace en finale. C'est elle qui a pris le plus de risques du fond du court ou en montant au filet. Elle a notamment réussi six coups gagnants dans le tie-break. Au contraire Stosur, qui jouait elle aussi sa première finale de Grand Chelem à 26 ans, n'a jamais réussi à se libérer. (belga/th)







Quelle joie, que du bonheur bravoooooooooooooooooooooo

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«J'en ai toujours rêvé»

Nicolas Cerbelle (Sport24.com)
05/06/2010 | Mise à jour : 20:30 Réagir

Francesca Schiavone pose avec le Trophée après sa victoire sur Samantha Stosur Crédits photo : Panoramic
Vainqueur de Samantha Stosur en finale de Roland Garros, Francesca Schiavone succède à Svetlana Kuznetsova, à la surprise générale.

A Roland Garros
Francesca, vous avez réalisé un match fantastique. Comment avez-vous été en mesure de réaliser une telle performance ?
Francesca Schiavone : Je me suis préparée pour cette finale mentalement et tactiquement. Je me suis très bien préparée. J'étais tellement concentrée sur moi-même que je n'ai regardé nulle part ailleurs, je voulais simplement sentir mon jeu. Je voulais essayer d'être aussi agressive que possible.
De nombreux supporters italiens étaient là. Etiez-vous en communion avec le public ?
Francesca Schiavone : Il y avait toute ma famille, les personnes qui travaillent avec moi, mes amis, des amis d'enfance que je connais depuis l'âge de deux ou trois ans, je suis très heureuse. Quand je les ai vus, je leur ai dit : «Que faites-vous ici ?» Ils m'ont dit : «On a pris une voiture, on a roulé pendant dix heures». Je leur ai dit : «Vous êtes fous !». Ils m'ont répondu : «Tu ne nous as pas payé l'avion, il a bien fallu que l'on prenne la voiture». C'était fantastique.
Aviez-vous rêvé de cette victoire à Roland Garros ? Croyiez-vous être en mesure de le réaliser ?
Francesca Schiavone : J'en ai toujours rêvé. J'ai toujours cru en moi. Je ne pensais pas au trophée, au tournoi mais j'ai cru en moi. Je pense que cela a été la clef de tout, je suis vraiment très heureuse, vraiment très heureuse.
Quelqu'un vous a passé un téléphone portable après votre match. Qui vous a appelée ?
Francesca Schiavone : Le Président de la République italienne.Il m'a dit : «Félicitations ! Profitez de ces instants, c'est un honneur pour l'Italie.»
Tous les journaux, toutes les télévisions vont faire leurs gros titres sur vous. Comment décririez-vous ce que vous avez fait aujourd'hui ?
Francesca Schiavone : Je me suis dépassée. J'ai dépassé mes limites. J'ai également improvisé. Je suis allée au-delà de mes limites. Il faut réussir à mettre tout ce que l'on a sur 20 minutes, une ou deux heures.
Racontez-nous la façon dont vous avez vécu le tie-break. Au fur et à mesure que vous vous rapprochiez de la victoire, vous sembliez de plus en plus surexcitée…
Francesca Schiavone : Je sentais de plus en plus d'énergie, je ne pouvais plus arrêter le flot d'énergie. J'ai vraiment ressenti que c'était mon moment. J'ai saisi ma chance, je n'ai pas voulu perdre cette chance. Et puis plus rien ne m'importait, je voulais prendre ces points, jouer mon tennis, vivre le moment présent.
Au début du tournoi vous avez affronté Na Li (au troisième tour) et un journaliste italien avait suggéré que la Chinoise serait favorite…
Francesca Schiavone : Na Li a tellement de talent que l'on ne peut jamais s'attendre à ce qu'elle va faire. Je pense que cette victoire contre elle a été la première étape pour en arriver là. Elle a joué très vite, elle a très bien joué, moi aussi. Après ce match, je me suis dit : «Je peux faire quelque chose, je peux réussir.»
Vous êtes en train de nous dire que vous vous êtes dit que vous pouviez gagner le tournoi après avoir battu Na Li ?
Francesca Schiavone : Oui, gagner le tournoi.
Hier (vendredi), vous avez dit que ce serait la plus intelligente qui gagnerait la finale. Doit-on en conclure que vous êtes la plus intelligente ?
Francesca Schiavone : Eh bien oui ! C'est moi. (Rires)
Pourquoi pensez-vous avoir été plus intelligente pendant cette finale ?
Francesca Schiavone : Je n'ai jamais changé d'état d'esprit. Je savais très clairement ce qu'il fallait faire. Quand j'essayais de jouer court, la balle d'après devait être longue. Quand elle courait sur son revers, il fallait que je lui fasse une balle courte sur son coup droit sur la balle d'après. C'est pour moi la façon de jouer intelligemment.
Avez-vous pris un peu de terre battue du court pour la ramener chez vous ?
Francesca Schiavone : Non, mais je pense que je vais aller le faire.