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Uruguay-France: un nul sur toute la ligne


Anelka (car il s'agit bien de lui) n'a été l'ombre que de lui-même (ici en duel face à Godin).
Souvent brouillon, parfois tendu et rarement attractif: ce duel entre l'Uruguay et la France ne rentrera pas dans les annales de l'histoire de la coupe du Monde (0-0). Les Bleus ont joué trop avec "le frein à main" alors que la "Céleste" s'est contentée de défendre dans son camp en attendant les coups d'éclat de Diego Forlan. Les Sud-Américains ont été réduits à dix unités suite à l'exclusion de Lodeiro (81e) Pas très folichon pour un 4-3-3 censé apporter du poids en zone offensif du côté français et un duo Forlan-Suarez annoncé "diabolique" chez les Uruguayens avant le Mondial !

Un coup franc rentrant de Gourcuff aurait pu faire mouche en première période.

Govou (ici face à Arevalo Rios) a tenté d'apporter du poids sur son flanc droit.

Wahiba (la femme de Ribéry) accompagnée de Jude Cisse (avec le chapeau) et d'une blonde non-identifiée.


Les plus belles photos du match

La fiche technique

Diaby, la surprise
Quel onze de base chez les Bleus (ce soir en blanc)? Vu la préparation chahutée de la France (dont une défaite face à la Chine), la question était légitime à quelques minutes du coup d'envoi. Et comme on pouvait s'y attendre, Raymond Domenech, qui n'en est plus à une surprise près, avait choisi volontairement de placer Malouda sur le banc au profit de Diaby. Un choix payant au niveau de l'équilibre entre les lignes vu le 4-3-3 risqué par les Bleus car Diaby (le médian d'Arsenal fut le meilleur sur le terrain) éclaboussait ces 45 premières minutes par son talent à la récupération et sa puissance physique.

Ce diable de Forlan
Hélas pour les Bleus, l'apport considérable de Diaby ne suffisait pas à déjouer l'organisation uruguayenne. Hormis une déviation ratée de Govou (6e) et un coup franc rentrant de Gourcuff (18e), les hommes de Raymond Domenech peinaient à trouver la solution. La France retenait même son souffle lorsque ce diable de Forlan, à l'entrée du rectangle, tentait une frappe enroulée aux 25 mètres. Lloris veillait au grain. Un gros combat tactico-physique et peu d'occasions franches à se mettre sous la dent: cette première période ne pouvait accoucher que d'un nul vierge à la pause.

Une seconde période moribonde
Défaite interdite: tel était le leitmotiv à suivre pour l'Uruguay et la France. Car pour résumer la seconde période, même si les Bleus ont souvent occupé la moitié de terrain uruguayenne, la France n'a jamais eu l'imagination et/ou l'inspiration pour faire la différence. Pourtant, ce ne sont pas les joueurs à vocation offensfive qu'il manque: Anelka, Ribéry, Gourcuff... Un manque de rythme et de percussion ont coûté cher à l'équipe dirigée par Raymond Domenech.

La frayeur Forlan
Dominant les débats stérilement, la France passait à côté de la catastrophe. A la suite d'une longue touche, Forlan héritait d'un ballon au point de penalty. Sa reprise terminait sa course à quelques centimètres du but de Lloris. Un grand "ouf" de soulagement pour les Bleus.

Un point, c'est mieux que rien
Prudents, l'Uruguay et la France auront surtout pensé à ne pas perdre. Surtout que le nul entre l'Afrique du Sud et le Mexique (1-1) a refroidi les envies de chaque équipe. Les rencontres de la seconde journée, Afrique du Sud vs Uruguay et France-Mexique vaudront leur pesant d'or.

Christophe Da Silva











11/06/10 22h21

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Domenech: "J'aurais préféré un mauvais 1-0"


Patrice Evra (défenseur et capitaine de l'équipe de France, au micro de TF1): "Il y avait la place... On voulait vraiment prendre les trois points. Je suis vraiment fier de l'équipe, je pense qu'on a fait une bonne prestation. C'est le premier match, il fallait le gagner mais je suis confiant, je suis vraiment confiant pour la suite. On a eu l'emprise du jeu et on méritait vraiment de gagner ce soir. (Interrogé sur les Uruguayens) A part les coups de pied arrêtés où ils pouvaient être dangereux, je ne vois pas où ils pouvaient nous mettre en danger. Je ne l'ai pas ressenti sur le terrain en tout cas".

Raymond Domenech (sélectionneur de l'équipe de France, au micro de TF1): "C'est frustrant quand on est comme ça, qu'on pousse, qu'on pousse et qu'on se dit: Il faut que ça rentre. Mais on est aussi en train de se dire: Pourvu qu'il n'y ait pas un contre malheureux parce que ça aurait été vraiment, par rapport au niveau de ce qu'on a mis dans ce match, vraiment décevant. C'était très crispant mais il y avait quelque chose, il s'est passé quand même quelque chose avec ceux qui sont rentrés, avec ceux qui étaient là, ce rythme qu'on a pu mettre... C'est dommage... J'allais dire que c'était presque un beau 0-0, j'aurais préféré que ce soit un mauvais 1-0. On a eu un adversaire en face, et vous le verrez dans les prochains matches, qui est solide, qui défend bien, qui sort vite et on a su le contrer dans son jeu. On a réussi à l'empêcher de développer pratiquement toutes ses actions. Au niveau du collectif, on a été vraiment performants."

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Navarro gagne la 5e étape du Critérium du Dauphiné


L'Espagnol Daniel Navarro (Astana) a remporté en solitaire, vendredi à Grenoble, la 5e étape du Critérium du Dauphiné, sa première victoire dans le peloton professionnel.

Le Slovène Janez Brajkovic (RadioShack) a conservé le maillot de leader à deux jours de l'arrivée.

Navarro, un lieutenant d'Alberto Contador, a attaqué dans la montée de Chamrousse et a parcouru tout seul les 38 derniers kilomètres de cette étape de 143,5 kilomètres.

Sur la ligne, l'Espagnol (26 ans) a devancé d'une trentaine de secondes l'Italien Eros Capecchi et le Français Thibaut Pinot, deux rescapés d'une échappée lancée dès la montée du Lautaret en début d'étape.

Brajkovic a franchi la ligne au sein d'un premier peloton, à un peu plus de trois minutes du vainqueur.

Samedi, la 6e étape (151,5 km), la plus montagneuse de la semaine, franchit le Grand Cucheron et le Glandon avant de grimper à l'Alpe d'Huez.

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24 Heures du Mans: Bourdais en pole, les Suissesses 40es Sébastien Bourdais, natif du Mans, a conservé la pole des 24 heures du Mans jusqu'au bout de la 3e et dernière séance d'essais qualificatifs, jeudi soir. Le trio féminin suisse Natacha Gachnang-Cyndie Allemann-Rahel Frey (Ford GT Matech) a signé le 40e meilleur chrono.


Sébastien Bourdais, natif du Mans, a conservé la pole des 24 heures du Mans jusqu'au bout de la 3e et dernière séance d'essais qualificatifs, jeudi soir. Le trio féminin suisse Natacha Gachnang-Cyndie Allemann-Rahel Frey (Ford GT Matech) a signé le 40e meilleur chrono.

Les quatre Peugeot 908 ont dominé les essais et monopoliseront les deux premières lignes de la grille quand Jean-Claude Killy donnera le départ, samedi à 15h00. Les trois Audi R15 TDI suivront, après avoir passé l'essentiel des essais à parfaire les réglages sans jamais aller chercher la pole position. Parmi elles figure celle qui est pilotée notamment par Marcel Fässler, 7e et meilleur Suisse de ses qualifications.
Première équipe entièrement féminine engagée dans la mythique course depuis 1991, le trio Gachnang-Allemann-Frey a concédé un peu plus de 40'' à Sébastien Bourdais. Les Suissesses ont cependant signé le 6e meilleur chrono dans la catégorie GT1.

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Mondial: l'heure de l'Angleterre et de l'Argentine


Agence France-Presse
Johannesburg
Au lendemain de la cérémonie d'ouverture, deux anciens champions du monde, l'Angleterre (1966) et l'Argentine (1978, 1986), entrent en scène au Mondial-2010, samedi, respectivement face aux États-Unis et au Nigeria.

Le troisième match oppose deux équipes plus modestes, la Grèce et la Corée du Sud, à Port Elizabeth (11h30 GMT).
Grands absents de l'Euro-2008, les Anglais abordent le Mondial avec beaucoup d'ambition dans le groupe C. «Nous avons une équipe qui peut aller en finale», a lancé le sélectionneur, l'Italien Fabio Capello vingt-quatre heures avant le match face aux États-Unis, dont le coup d'envoi sera donné à 18h30 GMT à Rustenburg.
En attendant, les Anglais devront remporter leur premier match aux dépens des Américains et, en l'absence de Rio Ferdinand, prouver qu'ils ont trouvé une solidité défensive.

L'Argentine de Diego Maradona, poussive lors des qualifications, aborde son premier match face au Nigeria sans repère, dans le match des favoris du groupe B à Johannesburg (14h00 GMT).
La performance de Lionel Messi, brillant avec le FC Barcelone mais souvent effacé en sélection, sera suivie avec attention.
Le match entre les deux équipes a priori les plus faibles, Grèce et Corée du Sud, s'annonce également indécis.
Le battu de cette rencontre abandonnera (déjà) une grande partie de ses chances de qualification, derrière l'Argentine et le Nigeria.

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Les matches de samedi

Baptiste Desprez (Sport24.com)
11/06/2010 | Mise à jour : 23:46
Il n'y a pas eu de vainqueur lors de la première journée du Mondial. La France a fait match nul contre l'Uruguay (0-0), même scénario pour l'Afrique du Sud face au Mexique (1-1). Samedi, trois rencontres sont au programme.
13h30 : Corée du Sud - Grèce
16h00 : Argentine - Nigeria
20h30 : Angleterre - Etats-Unis

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Rugby - Test-matchs

11/06/2010 - 17:36 Cap de désespérance





Icon Sport
L'équipe de France a été balayée ce samedi au Cap face aux champions du monde sud-africains qui se sont imposés sur le score de 42 à 17. Les Springboks ont marqué cinq essais à des Bleus dépassés dès les premières minutes de la rencontre et qui n'ont jamais su s'adapter à l'arbitrage.
Des chiffres, d'abord. Et commençons par le plus cruel : en s'inclinant avec 28 points d'écart, les Bleus ont encaissé la plus lourde défaite de leur histoire en Afrique du Sud. A la 11e minute de jeu, les Springboks menaient 17-0. Ils avaient marqué deux essais, le premier en contre dès la 2e minute par Spies et le second à la 8e par Aplon après un slalom incroyable dans la défense française. A la 5e, l'alignement tricolore avait de toute façon déjà perdu deux touches sur les lancers de Szarzewski. A la 26e, les champions du monde n'avaient jamais été pénalisés, alors que les Bleus avaient été sanctionnés sept fois. Enfin, sachez que le flanker sud-africain François Louw n'a pas manqué un seul plaquage durant la rencontre...
Un constat, ensuite : la France n'a pas existé dans ce rendez-vous tant attendu entre les champions du monde et les champions d'Europe, qui venaient en Afrique du Sud tout auréolés de leur grand chelem. Emportés sur chaque impact, bousculés dans les rucks, gênés par la nouvelle interprétation de la règle du plaqueur-plaqué, ultra-sanctionnés (à tort parfois), maladroits et naïfs en défense, les Bleus n'ont jamais été dangereux durant cette rencontre. Ils ont pris une leçon, pour parler poliment...
Gio plein d'"Aplon"
Les rares supporters tricolores ont peut-être eu un peu d'espoir en tout début de deuxième mi-temps, avec la France qui semblait avoir repris quelques couleurs. Mais ils allaient vite retrouver leurs inquiétudes. Les Bleus ne parvenaient toujours pas à concrétiser et laissaient Steyn porter le score à 28-10 après avoir été pénalisés sur leur seul point fort jusque-là : la mêlée - la sortie de Domingo à la pause s'avérait déjà préjudiciable -. Pire, c'est sur un temps fort qu'ils encaissaient l'essai qui clouait définitivement le match : un essai en contre assassin de Gio Aplon. L'ailier de poche (1m74, 75 kg) récupérait le ballon sur une mauvaise passe de Trinh-Duc à quelques mètres de l'en-but des Boks et sprintait sur 100 mètres pour aller s'offrir un doublé. La vitesse du supersonique Sud-Africain, international à 7, contrastait douloureusement avec la lenteur des Français (49e, 35-0). C'était le coup de massue.
Mais le calvaire ne s'arrêtait pas là. Même à 14 contre 15 (carton jaune pour Van der Merwe, 79e), les Sud-Africains conservaient leur domination outrageuse. Et juste après la sortie de Yachvili pour contestation (carton jaune 75e), Louw inscrivait le cinquième essai des siens à l'issue d'un ballon porté d'école. 42-10, l'addition était salée... Andreu réduisait un peu le score à la 79e mais l'honneur n'était pas sauf. Juste après le coup de sifflet final, Morgan Parra parlait de positif, de cette volonté de mettre du volume qui a animé les Français durant la rencontre. C'est vrai. On peut aussi se féliciter de la très belle action qui a mené à l'essai de Rougerie peu avant la demi-heure de jeu. Mais force est de constater que le XV de France n'a pas pu rivaliser, physiquement principalement, durant cette rencontre. Une rencontre pleine d'enseignements à un an de la Coupe du monde...

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Afrique du Sud

La base du foot pour les nuls


Image © Keystone


Si vous ne comprenez rien au football, voici un lexique non exhaustif pour ne pas mourir idiot devant les matches du Mondial 2010.
Véronique Krahenbuhl - le 11 juin 2010,
Le Matin

Comme son nom l’indique, le foot se pratique principalement avec les pieds. La finalité du jeu consiste à marquer un maximum de buts en chipant le ballon à l’adversaire. Une équipe est composée de 11 solides gaillards qui s’activent pendant 90 minutes dans un pré de 105 mètres sur 68, décorés sur les côtés par des dizaines de publicités. Au-dessus, dans les gradins, il y a des centaines d’individus bariolés et particulièrement bruyants que l’on appelle supporters. Ils sont souvent munis de cornes de brume ou de bombes fumigènes. Pour en savoir plus, la suite aux chapitres suivants…
Les premiers et seconds rôles
L’arbitre. Il ne s’habille plus en noir, mais c’est toujours lui le patron qui dicte les règles du jeu. Voilà pourquoi il crapahute aux quatre coins du terrain, un sifflet entre les dents pour ne pas l’avaler. Ses décisions lui valent évidemment les injures du public, connu pour son vocabulaire fleuri.
Le juge de ligne. En fait, ils sont deux. Ce sont les subalternes de l’arbitre qui trottinent de chaque côté de la pelouse. Ils n’ont pas de sifflet mais un joli bâton avec un drapeau au bout qu’ils agitent pour exister.

Le joueur. Le footballeur est payé grassement pour courir après un ballon. Le footballeur est superstitieux, il prie le ciel ou embrasse sa chaîne en or massif pour réussir ses penalties. Le footballeur est généreux, au terme de la partie, il échange son maillot avec celui de son adversaire. Le footballeur est un crâneur qui affiche le lettrage gothique tatoué sur son torse épilé.
Le renard des surfaces. Cet attaquant ne bouge pas. Il attend. Il guette. Et soudain sans prévenir personne, hop, il surgit de l’ombre pour marquer un goal.
Le remplaçant. Avec sa mine de chien puni, il patiente sur le banc de touche en attendant d’aller ou pas sur le terrain. Parce qu’il a le temps de ruminer sa rancœur, il s’imagine meilleur que le titulaire. D’ailleurs il rêve de lui faire un croc-en-jambe avec une double fracture du péroné à la clé.

L’entraîneur. C’est un type inspiré par l’astrologie qui a troqué son training pour un costard-cravate qui sent la naphtaline. Au bord du terrain, il gesticule, hurle, se ronge les ongles et s’acharne sur un malheureux chewing-gum, depuis que la cigarette est interdite de stade. En cas de défaite, il noie le poisson en direct à la télé avec un: «Estelle, veux-tu m’épouser?»
Le supporter. C’est toujours sympa de crier tous ensemble. D’où l’idée de s’entasser dans les tribunes d’un stade. Après dix canettes de bière, le supporter chante fort et faux. En plus, il se déguise avec un chapeau idiot, il porte une écharpe même en été et il se peint le visage aux couleurs de son équipe. Cette année, il achètera une trompette appelée la vuvuzela. Bref, le supporter n’a pas de copains car un vrai ami lui conseillerait un accoutrement moins grotesque.
Le gardien. C’est un balaise qui a la poigne de l’incroyable Hulk. Voilà pourquoi il a le droit d’utiliser ses mains.
Le simulateur. Cet acteur refoulé se roule par terre en se tordant de douleur, histoire de dénoncer une faute imaginaire. Cette tradition italienne viendrait de la commedia dell’arte.

Le hooligan. Ce supporter dégénéré est un crétin hyperviolent, une espèce en voie de développement, originaire d’Angleterre.
les accessoires essentiels
Le carton. Après le sifflet, c’est le joujou préféré de l’arbitre. Ce bout de papier rectangulaire est jaune pour notifier un premier avertissement ou rouge pour signaler une expulsion comme après la grosse bêtise de Zidane en 2006.
Le maillot. Grâce à son T-shirt numéroté où son nom est inscrit, le footballeur reconnaît ses coéquipiers de ses adversaires. Sauf lors d’un moment d’euphorie quand il marque un but contre son propre camp.

Le ballon. Le référent bondissant est un objet de forme sphérique que les joueurs se disputent. Cette année, il s’appelle «Jabulani» et pour le gardien espagnol, Iker Casillas, il est «imprévisible».
L’escorte girl. C’est une jeune fille aux mœurs légères qui vend ses charmes à l’instar de Zahia, le «cadeau d’anniversaire» de Ribéry.

La femme du joueur. Sachant que le footballeur de base est hétérosexuel, il est accompagné d’une femme à forte poitrine. Soit elle est juste décorative comme Mme Karembeu, soit elle tire la gueule comme Mme Beckham.
Les détails qui tuent
La main. C’est la seule extrémité du corps qui ne doit pas toucher le ballon. Lorsqu’un contact involontaire survient, le match se poursuit. Quand un contact volontaire se produit, le fautif est sanctionné. Enfin pas toujours. A l’image de la maudite main de Thierry Henry qui a permis aux Bleus de se qualifier pour la Coupe du monde.
La bicyclette. Cette frappe se réalise dans les airs, les deux jambes en ciseaux. Mais la bicyclette retournée – tête en bas, dot au but – est sans doute le clou du spectacle.
La panenka. Cette pichenette tirée mollement en «feuille morte» consiste à tromper et surtout à ridiculiser le gardien au moment du penalty. Cette expression a été inventée par le Tchèque Antonin Panenka, lors du championnat d’Europe en 1976, à Belgrade.
Les centimètres. L’arrière latéral droit sud-africain Siboniso Gaxa, 1,60 m sous la toise, est le modèle réduit du Mondial. A l’opposé avec 2,02 m: le Serbe Nikola Zigic peut largement toiser les nains qui l’entourent.
Manger la feuille. Il s’agit simplement de rater une occasion qui n’aurait pas échappé à un poussin de 10 ans.
Le petit pont. Ce beau coup permet de faire passer le référent bondissant entre les jambes de l’adversaire. Ce qui est passablement vexant.
Le coup du foulard. Cela n’a rien à voir avec le débat sur la burqa. Il s’agit d’un tir plutôt esthétique frappé derrière sa jambe d’appui
Le tacle. Ce geste est conseillé sur les pelouses tendres afin que celui qui l’exécute évite de s’égratigner les cuisses. Il permet de récupérer le ballon en se jetant dans les chevilles de l’adversaire, sans intention de le blesser. Un tacle s’avère «rugueux», «saignant» ou «assassin» lorsqu’il est trop brutal. N’oublions pas que la semelle du soulier de ce sport est munie de crampons. Le fourbe qui est à l’origine d’un méchant tacle risque un carton, voire une suspension pour un manque évident de fair-play.

Les actions punitives
Le coup franc. Il est exécuté à l’endroit où la faute a été commise. Quand il est proche des buts, il justifie un mur, composé de plusieurs joueurs de l’équipe concurrente qui se collent les uns aux côtés des autres parce qu’ils ont peur d’encaisser le ballon dans le ventre.
Le penalty. C’est près des buts que se joue l’essentiel d’une partie, en particulier dans la surface de réparation. C’est là, dans les seize mètres, que les penalties sont tirés en cas de grave bévue.
Le hors-jeu. Il est déclaré à l’instant où un attaquant a dépassé les derniers défenseurs de l’équipe adverse sans avoir le ballon et que l’un de ses coéquipiers essaie de le passer à lui ou à un autre de ses partenaires. OK, cette figure est impossible à expliquer. Reste que cette action a l’art de susciter de nombreuses crises de rage chez les spectateurs.
Le corner. Il est accordé lorsque le ballon, touché par un défenseur, sort derrière la ligne de but. Il est tiré par un joueur de l’équipe attaquante, il est souvent repris de la tête. Les grands ont donc un léger avantage sur les petits. Ce qui n’empêche pas que l’Argentin Lionel Messi, 22 ans, 1,69 m, Ballon d’or en titre, est le meilleur joueur du monde. Il touche désormais près 12,5 millions d’euros pas an.
La phrase à méditer
Conclusion. Le football est un jeu de gentlemen pratiqué par des voyous. Le rugby est un jeu de voyous pratiqué par des gentlemen.

A mediter.................

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Mission accomplie pour l'Argentine, le Nigeria cale


L'Argentine s'est fait peur mais a gagné son premier match face au Nigeria. Une victoire acquise grâce au but inscrit par Heinze dès la 6e minute de jeu (1-0). Le talent de Messi n'a pas suffi pour creuser l'écart. Il est vrai que le gardien nigérian, Vincent Eneyama, a fait un grand match.








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L'Argentine n'a pas déçu pour son entrée dans la Coupe du Monde 2010. Grâce à un Lionel Messi en toute grande forme et vingt premières minutes de très haute facture, les joueurs de Maradona ont vaincu le Nigeria 1-0 samedi après-midi à l'Ellis Park Stadium de Johannesbourg.

20 minutes d'enfer
Le match démarre sur des chapeaux de roue. Dès la 2e minute, Obasi (Nigeria) tente une frappe croisée qui file à côté. Dans la minute qui suit, Messi sert idéalement Higuain qui, hors-jeu, place à côté. Le ton est donné.

Heinze: 1-0
À la 5e, Messi lache spontanément une frappe du gauche, Enyeama sort son premier ballon chaud. Sur le corner qui suit, Heinze reprend puissamment de la tête dans la lucarne du but nigérian: c'est 1-0.

Messi partout
Messi est omniprésent. Sur une transversale de Veron, le N°10 argentin est devancé par le gardien nigérian (15e). À la 18e, le joueur du Barça tente une frappe du gauche qu'Eneyama dévie en corner.

Eneyama sort tout
À la 21e, Higuain a la balle du 2-0 au bout du pied. Idéalement servi par Tevez, le joueur du Real Madrid perd son duel avec Eneyama, qui sort le ballon en corner.

Le Nigeria timide
Et le Nigeria dans tout cela? Les Africains n'ont pas voix au chapitre en première mi-temps. Les joueurs de Lars Lagerbäck réagissent tout de même - timidement - à la 27e sur une frappe croisée d'Obasi, trop faible, et qui passe à côté.

Messi vs Eneyama
De l'autre côté, le duel Messi-Eneyama tourne encore à l'avantage du second nommé sur une frappe qui prenait la direction de la lucarne (36e). Vincent Eneyama sera, à juste titre, élu homme du match.

En deuxième mi-temps, Lagerbäck introduit Martins (Wolfsburg) et Odemwingie (Lokomotiv Moscou) au jeu, mais ce sont les Argentins qui continuent à être les plus dangereux. Après deux tentatives non-cadrées de Messi (49e et 63e), Higuain a une nouvelle fois l'occasion de faire le break, mais sa frappe trouve toujours l'excellent Eneyama sur sa trajectoire (65e).

Le Nigeria jette ses dernières forces dans la bataille. À la 70e, la frappe du gauche de Taiwo frôle le piquet de Romero. Uche a la balle de l'égalisation à huit minutes de la fin. Monté au jeu, le joueur d'Almeria loupe sa reprise de volée sur un bon centre de la droite: c'est au-dessus.

Bien servi par Di Maria dans le rectangle, Messi, toujours lui, aura encore l'occasion de faire 2-0 mais Eneyama écarte une dernière fois le danger (80e).

En dépit d'un manque d'efficacité nimputable à l'excellent match du portier nigérian, l'Argentine n'a pas manqué son entrée dans le Mondial.

Les Argentins occupent la première place du groupe B avec trois points, ex-aequo avec la Corée du Sud, que l'Albiceleste affronte jeudi
à Johannesburg lors de la 2e journée.

Christophe Durant









12/06/10 17h59

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La Corée du Sud épate, la crise est bien grecque


Lee Jung-soo a montré la voie à suivre pour les Sud-Coréens à la 7e minute.
7S7 mise à jour C'est une excellente entrée en matière pour la Corée du Sud. Plus percutants et mieux organisés, les Sud-Coréens sont logiquement venus à bout d'une équipe grecque à la peine (2-0, mi-temps: 1-0). Pour les Hellènes, le cauchemar de 1994 (0 point, 0 but marqué, 10 buts encaissés) refait surface.








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Une équipe sur le terrain
Surprise pour certains, confirmation pour d'autres (NDLR: n'oublions pas que les Asiatiques ont atteint la demi-finale en 2002 sur leurs terres): la Corée du Sud n'est pas entrée dans cette coupe du Monde "la fleur au fusil". Très compacte et bien organisée, la vitesse des joueurs de la Corée du Sud ont posé de gros soucis à la réputée défense grecque.

Une erreur de marquage
Et ce n'est qu'en toute logique que les Sud-Coréens, très motivés à l'idée de faire mieux que son rival ennemi (Corée du Nord) dans ce Mondial, ouvraient la marque très rapidement. Lee Young-so, le joueur de Kashima (Japon) profitait d'un bon coup franc vers le second poteau pour fusiller Tzorvas. Une grosse erreur défensive pour la Grèce, un cadeau pour la Corée du Sud.

La Grèce trop lente
Dépassée par la fougue sud-coréenne, la Grèce n'offrait qu'un piètre spectacle durant cette première période. La faute à un jeu trop lent, manquant de percussion et de disponibilité malgré les titularisations des Samaras, Charisteas et autres Gekas. Résultat des courses: aucune occasion digne de ce nom, hormis quelques approches sur phases arrêtées comme cette tête de Tziolis (2e).

L'addition aurait pu être plus lourde
Si le marquoir du Nelson Mandela Stadium n'affichait qu'un seul but d'avance en faveur des Asiatiques à la pause, la Grèce ne s'en sortait pas si mal que ça. Park Chu-young, l'attaquant de l'AS Monaco, galvaudait une occasion en or (une superbe passe en profondeur de Park-Ji-sung) de doubler la mise. Face à Tzorvas et gêné par un retour de Papadopoulos, le tir de Park Chu-young terminait sa course en corner.

Le capitaine grecque paie les pots cassés
L'entraîneur emblématique de la Grèce Otto Rehhagel n'a pas hésité à remplacer le meneur de jeu et capitaine Karagounis pour muscler sa défense en introduisant Patsatzoglou à la reprise. Mais cela ne donnait pas plus d'assurance à l'arrière-garde grecque, où Vyntra offrait même carrément un ballon en or à... Park Ji-Sung, qui se débarassait des deux défenseurs centraux pour crucifier Tzorvas. Il ne restait plus à la Grèce qu'à tenter le tout pour le tout, et elle ne s'en priva pas. Mais sans réussite, malgré un excellent tir de Gekas repoussé par Jung (80e).

La Grèce avec un pied dehors
Avec au menu l'Argentine et le Nigéria, on voit mal comment la Grèce pourrait prétendre à une place pour les huitièmes. Ce revers essuyé face à la Corée du Sud est quasiment synonyme d'élimination pour les Hellènes. Quant à la Corée du Sud, déjà invaincue lors des qualifications, elle a surpris par un jeu séduisant et très rapide. Restera à voir si les Sud-Coréens arriveront à tenir la dragée haute contre des équipes plus fortes sur papier.

Christophe Da Silva












12/06/10 15h20