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Marcus Burghardt remporte la 5e étape du Tour de Suisse

L'Allemand Marcus Burghardt (BMC) a remporté mercredi la 5e étape du Tour de Suisse cycliste (ProTour) courue sous la pluie sur 172,5 km entre Wettingen (nord) et Frutigen (centre). Il s'est imposé devant le Néerlandais Martijn Maaskant et l'Italien Daniel Oss.

Greg Van Avermaet a terminé 15e et 1er Belge. L'Allemand Tony Martin (HTC-Columbia), qui a terminé avec le peloton à 46 secondes du vainqueur, conserve son maillot jaune de leader

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Domenech «attend des actes»

Raymond Domenech a responsabilisé ses joueurs, mercredi soir. Le staff donne les clefs, à eux de s'en servir. Dès jeudi contre le Mexique.


Raymond Domenech a «pris l'habitude d'accepter ce qu'il ne peut pas changer». S'il peut influer sur le cours des évènements, en revanche, il ne s'en prive pas. Une semaine après avoir dirigé le dernier entraînement des Bleus dans le plus grand secret à la veille d'Uruguay-France, le sélectionneur s'est décidé à quitter les avantages du camp retranché du Pezula Resort Hotel pour aller chercher un coin de ciel bleu du côté de Polokwane où se tiendra France-Mexique, jeudi soir. «C'était important de pouvoir s'entraîner dans de bonnes conditions, a-t-il expliqué en conférence de presse. Les joueurs avaient besoin d'un peu de soleil et d'un terrain de bonne qualité», des critères qui ne correspondent plus franchement au Field of Dreams rendu «gras et lourd» par les averses qui se sont abattues ces derniers jours sur Knysna. Revers de la médaille : le huis clos des Bleus n'en portaient que le nom. Même sans débrouillardise, il était accessible aux yeux de tous.

«Tout se jouera sur le dernier match. Il n'y a rien de décisif».

Ce que Domenech ne peut pas changer, ce sont ces matches couperets qui pimentent les campagnes de qualification et les phases finales des Bleus depuis qu'il en a pris la tête. «Je fais avec, évacue-t-il. Que ça compte ou pas, un match de l'équipe de France c'est important. C'est aux joueurs de s'exprimer. Aucun entraîneur ne joue à leur place. Nous, avec le staff, on leur donne l'essentiel pour qu'ils s'expriment le mieux possible.» Après le nul inaugural concédé contre l'Uruguay, le sélectionneur sait que la marge de ses troupes est faible. «Avant le premier match, il y avait neuf points à prendre, là il n'y en a plus que six. Pour se rapprocher des cinq qui te permettent de te qualifier, il ne faut plus en perdre beaucoup». Avec un succès contre le Mexique, les Bleus n'en seraient plus qu'à une longueur. «Mais quoi qu'il arrive, tout se jouera sur le dernier match. Il n'y a rien de décisif, à moins qu'une équipe ne se prenne 4-0 ou 5-0. Là, elle sera morte».


Jeudi soir, le temps des beaux discours aura vécu. Le message adressé par Domenech est le suivant : «Sur un terrain, les mots ne servent pas à grand-chose. Surtout qu'avec les vuvuzelas, on n'entend rien. Ce qu'on veut désormais, ce sont des actes». Muets depuis le début du stage à Tignes, les attaquants de l'équipe de France sont clairement dans son viseur. «J'espère que ça les agace, a-t-il affirmé. L'essence des attaquants est de marquer. Si ça les agace, si ça leur donne envie de passer, tant mieux. Des attaquants de ce niveau, de cette qualité, c'est évident qu'à un moment ou un autre ils marqueront, c'est leur force. Espérons le plus vite possible.» L'avenir mondialiste des Bleus dépend en partie d'eux. - Emery TAISNE, à Polokwane (Afrique du Sud)

[philguerin]

oui y'a plus qu'à faire aussi bien que les Suisses ...pas vrai Norton ...

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L'Argentine a un pied en huitièmes, triplé d'Higuain


L'Argentine est presque qualifiée pour les huitièmes de finale. Les Argentins ont écrasé la Corée du Sud (4-1). L'Albiceleste est en tête du groupe B.

L'ouverture du score: Park Chu-Young marque contre son camp.

Higuain fait 2-0 d'une reprise de la tête piquée.

Jung, le gardien sud-coréen, a retardé l'échéance avec de beaux arrêts.

Lee Chung-yong trompe Romero juste avant la mi-temps (2-1).

Yeom Ki-hun a la balle du 2-2 mais son tir est à côté.

Messi a été à la baguette de l'équipe argentine. Le N°10 fait un bon Mondial.

Le 3-1 de l'Argentine: Higuain n'a plus qu'à la mettre au fond.

Franck De Bleeckere a livré une prestation honorable.


En manque d'efficacité contre le Nigeria, l'Argentine a fait taire ses détracteurs en inscrivant quatre buts contre la Corée du Sud. L'Albiceleste a fait forte impression à Soccer City en écrasant les Sud-Coréens.

1-0: own-goal
Les joueurs de Maradona ont mené au score dès la 16e minute après un premier quart d'heure totalement à leur avantage. Park Chu-Young reprend malencontreusement le coup franc tiré par Di Maria à l'entrée du grand rectangle et marque contre son camp (1-0). Juste avant, Di Maria (4e) et Higuain (7e) avaient donné le ton.

2-0: Higuain
L'Argentine poursuit sa domination. Tevez, d'un raid (22e) puis d'un coup-franc puissant qui frôle la barre (27e), n'est pas loin de doubler la mise. Higuain s'en charge cinq minutes plus tard. Le joueur du Real pique une tête hors de portée du gardien après une déviation de Burdisso (32e, 2-0). C'est trop facile pour les Argentins. La défense asiatique est statique.

Numéro de Messi
Les Sud-Américains ne sont pas en reste. Di Maria (39e) puis Messi, d'un merveilleux récital ont l'occasion de faire 3-0 avant la mi-temps. Le joueur du Barça élimine cinq joueurs avant de tenter une pichenette qui frôle le montant de Jung (43e).

2-1: Lee Chung-yong
Il n'y en a que pour l'Argentine. Ce sont pourtant les Coréens qui réduisent l'écart juste avant la pause. Demichelis se laisse surprendre à l'entrée du grand rectangle par Lee Chung-yong. Le Coréen lui subtilise le ballon puis s'en va battre Romero d'un lob astucieux (45e, 2-1). Les Argentins encaissent au plus mauvais moment. La mi-temps est sifflée sur le score de 2-1.

Claquette de Jung
La seconde période commence comme la première. Higuain est tout près du 3-1 après une bonne combinaison Tevez-Di Maria. Le gardien sud-coréen y va d'une claquette fantastique pour éviter le pire (52e). Une minute après, Tevez frappe et oblige Jung à se coucher (53e).

La Corée y croit
La Corée du Sud a laissé passer l'orage et commence à y croire: à la 57e, Yeom Ki-hun a la balle du 2-2 face à Romero mais son pointu file à côté. Le match échappe aux Argentins. Les Coréens jouent mieux et font douter les Argentins avec une meilleure circulation de balle.

Messi plie le match
Messi va alors faire la différence d'un coup de génie. Le N°10 combine avec Aguero avant de tenter une frappe repoussée par Jung dans ses pieds. La deuxième tentative de Messi touche le montant et revient chez Higuain, qui n'a plus qu'à conclure (76e, 3-1). Quatre minutes après, Gonzalo Higuain marque son 3e but du jour en reprenant d'une tête croisée un centre d'Aguero, bien isolé par une louche de Messi (80e, 4-1).

Nigeria-Grèce
En cas de match nul entre le Nigeria et la Grèce, l'Argentine serait la première équipe qualifiée pour les 1/8es de finale.

Christophe Durant







17/06/10 15h22

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Coupe du monde

Mondial 2010: la Grèce s'impose 2-1 face au Nigéria


Image © Keystone


La Grèce peut jubiler, un sentiment que le pays ne connaît guère ces temps. A Bloemfontain (groupe B), la sélection hellène s'est imposée 2-1 contre le Nigeria et a du coup fêté son premier succès dans une phase finale de Coupe du monde.
le 17 juin 2010, 17h59
LeMatin.ch & les agences


Les protégés d'Otto Rehhagel ont ainsi préservé leurs chances de qualification, même s'ils devront obtenir un résultat positif contre l'Argentine pour éviter un retour au pays au terme du premier tour. Le Nigeria, pour sa part, n'est pas encore éliminé malgré deux défaites. Mais ses espoirs de jouer les 8es de finale ne tiennent qu'à un fil.
La partie a basculé à la 33e, lorsque Kaita voyait rouge alors que son équipe menait depuis un gros quart d'heure suite à un coup franc d'Uche mal apprécié par le portier grec Tzorvas. L'avantage numérique ainsi obtenu modifiait les données tactiques, et même Otto Rehhagel sacrifiait sa légendaire prudence en faisant entrer un attaquant supplémentaire en la personne de Samaras.
L'audace grecque ne tardait pas à payer. Une conclusion de Samaras était dégagée sur sa ligne par Haruna (41e), avant que le même joueur nigérian ne dévie légèrement un essai de Salpingidis hors de portée de son gardien pour l'égalisation (44e).
Après la pause, le match se débridait, les deux formations cherchant la victoire. A la 59e, elles passaient chacune tout près du but: après un arrêt d'Enyeama sur une reprise de Gekas, le contre des Africains voyait Yakubu se briser sur Tzorvas, puis Obasi rater le rebond, expédiant le ballon à côté alors que la cage était quasi vide...
Le gardien du Nigeria passait ensuite en quelques minutes de héros à coupable. Il détournait superbement une tête de Samaras qui avait le poids d'un but (68e), avant de repousser une frappe de Tziolis devant lui, ce qui permettait à Torosidis de donner un avantage décisif aux Grecs (71e).

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Mondial 2010 - France - Mexique, les clés du match

Tenue en échec par l’Uruguay lors de son premier match, l’Equipe de France devra à tout prix gagner, vendredi face au Mexique, pour lancer son Mondial. Les Bleus, qui devraient enregistrer le retour de Florent Malouda dans le onze titulaire, abordent cette rencontre avec sérénité mais aussi un peu d’appréhension.

Par Naïm Beneddra



Zoom


FIFA World Cup : Franck Ribery (France) - (Panoramic)
Coupe du Monde 2010

Groupe A
Vendredi, à 20h30 à Polokwane
France – Mexique

Les équipes probables
France : Lloris ; Sagna, Gallas, Abidal, Evra ; Diaby, Toulalan, Ribéry, Govou, Malouda ; Anelka.
Mexique : O. Perez ; Agilar, Osorio, Rodriguez, Salcido ; Torrado, Marquez, Guardado ; Giovani, J. Hernandez, Vela.

Six jours après avoir partagé les points avec la Celeste, la sélection tricolore affronte ce vendredi une autre sélection du continent américain pour le compte de son Groupe A du Mondial. A Polokwane, Ribéry et ses coéquipiers vont croiser le fer avec le Méxique, un de leurs plus sérieux concurrents pour la qualification et qui avait aussi pris un point lors de sa première sortie (face à l’Afrique du Sud, 1-1). Pour retrouver la confiance mais aussi pour éviter d’aborder son troisième match contre les Bafana Bafana dans une position délicate, les Bleus n’ont d’autres alternatives que de gagner. Cette mission est-elle trop grande pour eux ?

Gallas incertain, Gourcuff écarté ?

A Knynsa, leur camp de base durant cette compétition, les Tricolores ont cherché ces derniers jours à retrouver la solidarité qui fait leur force. En dépit d’une opération comptable peu glorieuse, réalisée contre l’Uruguay, les vice-champions du monde sont toujours aussi motivés à l’idée de briller dans ce Mondial et faire taire par la même occasion tous leurs détracteurs. Leurs discours, durant les conférence de presse, ont même laissé transparaître un état d’esprit imperturbable et un grand optimisme quant à leurs chances de franchir sans encombres ce premier tour. Toutes cette confiance et ces belles paroles doivent absolument être confirmées lors de ce match face au Méxique, sous peine d’essuyer, non pas une tonne de critiques prévisibles, mais une élimination prématurée de cette Coupe du Monde.

Bien sûr, au vu de ce qu’ils ont montré la semaine dernière, les Tricolores ont le droit d’être confiants avant ce duel face à El Tri. Mais, ils ne sont pas en position de sous-estimer leur adversaire. D’abord parce que les Mexicains ont prouvé récemment qu’ils pouvaient parfaitement faire chuter une grande nation de foot (contre l’Italie et à un degré moindre face à l’Angleterre), mais aussi parce que la bande à Domenech continue actuellement à se chercher sur le plan tactique et sa productivité offensive est loin d’être irréprochable. C’est d’ailleurs dans ce but là que des changements pourraient être apportés au onze de départ. Selon les derniers bruits, Yoann Gourcuff va perdre sa place de titulaire au profit de Florent Malouda.

Le Mexique y croit aussi

Peu à l’aise dans ce système de 4-3-3, le milieu breton va être prié de s’asseoir sur le banc. Chose qu’il a rarement connue depuis son éclosion en sélection il y a un an et demi. Reste à savoir quelle sera sa réaction face à ce nouveau choix de Domenech. L’acceptera-t-il, comme l’a si bien fait Florent Malouda lors du premier match, ou alors provoquera-t-il un minimalaise au sein du vestiaire ? Le connaissant on penchera pour la première option. Par rapport à l’équipe qui a débuté contre l’Uruguay, un autre changement est aussi pressenti. En délicatesse avec son mollet droit, William Gallas pourrait être laissé au repos. Auquel cas, Sébastien Squillacci honorera sa première titularisation avec la sélection lors d’un tournoi majeur.

Quels que soient les hommes appelés à jouer ce vendredi, les Bleus vont devoir se montrer sur leur meilleur visage pour espérer dominer le Mexique. Et pour cause, l’équipe de Javier Aguirre est tout aussi remontée à l’idée de prendre les trois points mis en jeu. Ayant été frustrés de ne pas avoir battu l’Afrique du Sud, les Aztèques sont, en effet, décidés à l’idée de se rattraper. Des modifications dans le onze sont aussi envisageables à moins que le sélectionneur ne joue la carte de stabilité. Même s’ils n’ont plus gagné face à une sélection européenne depuis 1994 en Coupe du Monde, les Mexicains croient, eux aussi, fort en leur étoile et ils feront également tout pour le démontrer sur le rectangle vert.

Bonne chance à la France pour ce match capital..........Ca va être chaud..............

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Les Bleus sombrèrent haut et fort


Le Mexique n'avait, jusqu'à ce soir, jamais battu la France en match officiel. C'est désormais chose faite!

En panne totale d'ingéniosité, la France a subi une cruelle désillusion contre une séduisante équipe mexicaine, dont les petits formats techniques ont fait mal aux Bleus (0-2). Avec Malouda (à la place de Gourcuff), mais sans Henry dans le onze de base, les hommes de Domenech ont couru derrière les événements de bout en bout. Indigente en zone offensive, la France a laissé une bien pâle impression: un Anelka fantomatique, un Ribéry en dessous de son rendement habituel, un Govou invisible. Seuls Toulalan et Malouda ont tiré leur épingle du jeu. Un partage entre le Mexique et l'Uruguay assurerait à ces deux équipes une qualification en huitièmes de finale. La France n'a plus son sort entre les mains.

A l'instar de tout le compartiment offensif, Franck Ribéry n'a pas pesé sur la défense mexicaine.

Titi Henry a été boudé par Raymond Domenech toute la rencontre. Difficile à comprendre...

Hernandez, nouvelle recrue de Manchester United, a fait la différence. Il a été élu homme du match.







Pressenti au coup d'envoi, Thierry Henry devait encore ronger son frein sur le banc de touche. Gourcuff faisait les frais du remaniement opéré par Raymond Domenech. Malouda retrouvait son flanc gauche, Ribéry était repositionné dans l'axe comme meneur de jeu.

"Priver les Mexicains du ballon"
Sur les hauteurs de Polokwane (1300 mètres d'altitude), le Mexique croyait dur comme fer en ses chances. "Après avoir vu la prestation de la France et celle de l'Uruguay lors de leur match nul, je crois que nous conservons de bonnes chances d'atteindre les 8e de finale", avait annoncé Carlos Vela, titularisé ce soir. La tactique de Domenech? "Priver les Mexicains du ballon".

Anelka se cherche
Plus incisifs et percutants, les Mexicains héritaient des meilleures opportunités en première mi-temps. Vela et Franco ne cadraient pas leur envois, Salcido semait la panique sur le flanc gauche. La France dans tout ça? Pas grand chose. Anelka, à qui la presse reproche un manque d'implication, s'obstinait à décrocher et délaissait la zone de finition.

Changements gagnants
Après la pause, Javier Aguirre lançait Hernandez et le vétéran Blanco dans la bataille. Domenech remplaçait le fantomatique Anelka par le Toulousain Gignac. Peu après l'heure de jeu, Marquez (omniprésent) adressait un ballon à Hernandez (parti à la limite du hors-jeu). Ce dernier dribblait Lloris et placait le ballon dans le but vide (0-1). Quelques minutes plus tard, Barrera était sèché par Abidal dans le rectangle. Blanco se chargeait de convertir le penalty (2-0). Le Mexique pouvait exulter.

"Pas encore dans l'avion, mais presque"
Cela dit, les Bleus ne sont pas encore dans l'avion pour Paris. S'ils s'imposent contre l'Afrique du Sud la dernière rencontre et qu'il y a un gagnant dans le duel entre le Mexique et l'Uruguay (qui se disputeront la première place pour éviter l'Argentine en huitièmes!), les protégés de Domenech pourraient encore atteindre la 2e place.

Michaël Bouche













17/06/10 22h29

[Norton]

Raymond Domenech abattu: "Il faudrait un miracle"





Catastrophé, le sélectionneur français Raymond Domenech, après le désastre (0-2) des Coqs contre le Mexique lors de leur deuxième match dans le Groupe A. On le serait à moins.

Morceaux choisis de sa déclaration à TF1
"Je n'ai pas de mot. C'est une vraie déception, pour tout le monde, pour ceux qui y croyaient. Cela a basculé sur un coup du sort, mais c'est comme ça. On n'a pas réussi à redresser la barre, et à réagir (...) Il y a de bonnes intentions, de l'envie, mais il y a toujours quelque chose qui coince, qui ne réussit pas à fonctionner. C'est vraiment plus qu'une énorme déception, je n'ai pas les mots pour l'exprimer. Je suis comme les Français, les gens dans les tribunes, c'est plus que décevant (...) Il reste un match, mais ça tient du miracle. Il va falloir être costaud et jouer au moins pour l'honneur en se disant que l'on a quelque chose à jouer. On doit au moins montrer quelque chose sur ce dernier match. Quand ça dépend des autres, il n'y a plus rien à dire. Là il fallait faire au moins match nul pour que cela dépende de nous, on n'a pas pu le faire. Dès fois, j'ai une capacité de réaction, mais là j'ai rien à dire. C'est comme ça..."

Raymond Domenech dirigera peut-être, voire sans doute son dernier match à la tête des Bleus, mardi prochain contre l'Afrique du Sud.

Dire quoi M. Domenech? Le Mexique à superbement joué le coup...........Pour ma part le Mexique mérite vraiment sa victoire.

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Coupe du monde 2010

La France au plus mal


Image © Keystone


Les Bleus sont passés totalement à côté de leur match contre le Mexique. Les joueurs d'Amérique centrale ont remporté une victoire indiscutable
le 17 juin 2010,
LeMatin.ch & les agences


Groupe A - Polokwane
France - Mexique 0-2 (0-0)
Le Mexique a encore plus plongé la France dans le doute à Polokwane. Dans le groupe A de la Coupe du monde 2010, El Tri a dominé les vice-champions du monde et a remporté une victoire plus que méritée (0-2), grâce à sa pépite Javier Hernandez (22?ans) et à son vieux briscard Cuauhtemoc Blanco (37?ans).
Les Bleus de Raymond Domenech n'ont d'ores et déjà plus leur destin entre leurs mains. Avec ce revers, ils sont à la merci d'un match nul entre l'Uruguay et le Mexique lors de la troisième journée.
Govou transparent
Les matches amicaux décevants et l'entrée en lice mitigée face à l'Uruguay (0-0) ont coûté sa place de titulaire à Yoann Gourcuff. Le meneur de jeu de Bordeaux a payé les pots cassés dans le onze de Domenech, alors que le discuté Nicolas Anelka et le transparent Sidney Govou ont conservé sa confiance.
A la peine offensivement face aux Sud-Américains vendredi dernier mais plutôt sereins derrière, les Bleus ont montré un visage radicalement différent en début de match. Ils se sont octroyé plusieurs opportunités - un débordement de Malouda (10e) et une belle combinaison sur coup franc permettant à Ribéry de frapper à côté (12e) -, tout en laissant quelques boulevards inquiétants aux Mexicains Vela (8e), Franco (12e) ou encore Salcido (18e).
Le match a démarré sur un rythme effréné et les Français ont vite été asphyxiés par la vitesse des attaquants d'El Tri. Barrera, entré quelques secondes auparavant pour remplacer Vela (blessé/31e), a même été tout près d'ouvrir le score de la tête. D'une frappe en pivot, Giovani Dos Santos a pour sa part frôlé le poteau à cinq minutes du thé.
L'entrée d'André-Pierre Gignac en lieu et place d'un Anelka une nouvelle fois décevant n'a abolument rien changé à l'affaire: les Français n'ont pas mis une seule fois en danger l'arrière-garde mexicaine.
Avec quatre attaquants dès la 55e, les joueurs latino-américains ont donné le tournis à la défense centrale française. Parti à la limite du hors-jeu, dans le dos de Gallas et d'Abidal, Javier Hernandez a plongé la France dans le désarroi. Le futur joueur de Manchester United s'est présenté seul devant le portier adverse, qu'il a habilement déjoué d'un large crochet.
Abidal a encore été pris en défaut à douze minutes de la fin. Pris de vitesse par Herrera, le défenseur du FC Barcelone l'a proprement fauché et a permis à Blanco de renforcer son statut d'idole nationale en doublant la mise sur penalty.

La rencontre
Peter Mokaba, Polokwane. 35?370 spectateurs. Arbitre: M.?Al-Ghamdi (AS).
Buts: 64e Hernandez 0-1. 79e Blanco (penalty) 0-2
France: Lloris; Sagna, Gallas, Abidal, Evra; Toulalan, Diaby; Govou (69e Valbuena), Ribéry, Malouda; Anelka (46e Gignac).
Mexique: Perez; Osorio, Moreno, Rodriguez, Salcido; Juarez (55e Hernandez), Marquez, Torrado; Giovani dos Santos, Franco (62e Blanco), Vela (31e Barrera).
Notes: la France sans Carasso (blessé). 30e Vela sort sur blessure.
Avertissements: 4e Franco. 45e Toulalan (suspendu au prochain match). 48e Juarez (suspendu au prochain match). 49e Moreno. 78e Abidal. 82e Rodriguez.

[Norton]

Foot - Bleus

Domenech : «Triste et décevant»

Raymond Domenech est apparu abattu comme rarement à l'issue de la défaite concédée conte le Mexique (0-2), jeudi. Les Bleus n'ont plus leur destin en main et forcément, «c'est décevant».


«Raymond Domenech, aviez-vous senti venir cette défaite pendant la semaine ou bien tombez-vous de l'armoire ?
Je ne fais jamais de projection sur les possibilités, sur le résultat. Avec le staff, on essaie toujours de mettre les joueurs dans les meilleures conditions. Après, il y a ce qui se passe sur le terrain... Quand on perd un match avec l'équipe de France, on est toujours déçu. Quand on sait que la qualification ne dépend plus de nous directement, c'est encore plus décevant. C'est pour ça qu'on est triste ce soir.

Quelles chances de vous qualifier vous reste-il ?
Ça ne dépend pas de nous. A partir de là... C'est plus par orgueil et pour la fierté qu'on se doit de jouer ce dernier match. On se doit de montrer quelque chose.

Craignez-vous que l'Uruguay et le Mexique s'entendent pour faire un nul ?
Ce n'est pas mon problème, je n'en m'en préoccupe pas. Je ne fais pas de supputations sur ce qu'ils vont faire.

«J'ai un état d'esprit, une déception, une grosse tristesse. On a deux ou trois jours pour reprendre sur d'autres bases mais avant de reconstruire, il faut faire l'état des lieux.»

Comment votre équipe en est-elle arrivée à cette situation ?
Pour le moment, je n'ai pas d'explication à ça. J'ai un état d'esprit, une déception, une grosse tristesse. On a deux ou trois jours pour reprendre sur d'autres bases mais avant de reconstruire, il faut faire l'état des lieux. Il nous reste une infime chance. Il faut au moins la jouer. Pour le moment, la Coupe du monde n'est pas terminée. On ne fera les bilans qu'après.

A titre personnel, avez-vous quelque chose à vous reprochez ce soir ?
Certainement, oui.

Quoi ?
Ça m'appartient»

Propos recueillis par Emery TAISNE, à Polokwane (Afrique du Sud)