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Le choc Allemagne-Argentine, chaud devant!







Les joueurs de Joachim Löw montrent les dents, ceux de Diego Maradona attendent d'être sur le terrain pour répondre: gare à l'explication de texte lors du quart de finale Allemagne-Argentine, entre les deux équipes les plus offensives du Mondial, samedi au Cap (14h00 GMT).

"Irrespectueuse"
Les Allemands ont donné le ton! L'attaquant Miroslav Klose pense que la Mannschaft "peut faire mal à l'Argentine", tandis que Bastian Schweinsteiger dénonce une Albiceleste "irrespectueuse sur le terrain", sur fond de vielle rancoeur après la bagarre générale qui avait ponctué le quart de finale remporté par l'Allemagne aux dépens de l'Argentine (1-1 a.p., 4 t.a.b. à 2) lors du Mondial-2006.

Ces rodomontades d'avant-match rappellent un certain France-Espagne en 8e de finale au Mondial-2006, quand les Espagnols avaient promis de mettre Zidane en retraite. Les Bleus s'étaient vengés, humiliant la "Roja" (3-1).

Moyenne: 24 ans
Certes, sur un plan individuel, Klose aurait tort de bouder son plaisir. Contre l'Angleterre, lessivée (4-1) en 8e de finale, il a inscrit son 12e but dans une phase finale de Coupe du monde, rejoignant ainsi Pelé dans l'histoire, juste derrière Just Fontaine (13 buts), Gerd Müller (14) et Ronaldo (15).

Mais "Miro" aurait tort d'oublier que cet Allemagne-Angleterre a été entaché d'une incroyable d'erreur d'arbitrage. L'Uruguayen Jorge Larrionda a refusé un but parfaitement valable de Lampard qui aurait permis aux "Trois Lions" de revenir à 2-2. A ce moment-là, la jeune équipe d'Allemagne -un peu plus de 24 ans de moyenne d'âge- paraissait totalement paniquée.

Arbitre ouzbek
A propos d'arbitrage, il faut souhaiter bon courage au directeur de jeu, l'Ouzbek Ravshan Irmatov, pour maintenir le calme. Car Schweinsteiger, présent lors de la fameuse bagarre en 2006, a "allumé" la mèche et l'Argentine: "les Argentins sont irrespectueux sur le terrain". Rien que ça!

"J'espère qu'ils montreront cette fois qu'ils savent accepter leur défaite", a rajouté le capitaine Philipp Lahm. "On verra ce qui va se passer sur le terrain, c'est cela qui compte", a sobrement répondu le défenseur argentin Martin Demichelis, partenaire de Schweinsteiger et Lahm au Bayern Munich.

Messi vs Özil
Les joueurs de l'Albiceleste, comme leur sélectionneur Maradona, voient dans les déclarations des Allemands des signes de "nervosité". Quoi qu'il en soit, les gardiens devraient avoir du travail: L'Argentine, auteur de 10 buts dans ce Mondial, et l'Allemagne, 9 buts, sont les équipes les plus prolifiques encore en lice. Et ce quart oppose au rayon créateur deux "Messi": le vrai, Leo l'Argentin, la "Puce" atomique du FC Barcelone, enrhumé ces derniers jours, à Mesut Özil, le "Messi allemand".

Après ce quart il n'en restera plus qu'un. Sur le papier, le match devrait être échevelé. A moins que la tension ne paralyse les forces en présence et ne conduise aux tirs au but. C'est là un traumatisme pour les Argentins. Leur quart de finale contre l'Allemagne s'était achevé sur cet exercice en 2006. Lehmann était devenu le héros de tout un peuple en arrêtant les tirs d'Ayala et Cambiasso. L'image était restée célèbre: avant chaque tir argentin, Lehmann consultait un petit bout de papier avec des indications sur chaque tireur griffonnées par son encadrement. Neuer a-t-il préparé son antisèche?

Les équipes:

Argentine: Romero - Otamendi, Demichelis, Burdisso, Heinze - Maxi Rodriguez, Mascherano (cap.), Di Maria - Messi - Tevez, Higuain Entraîneur: Diego Maradona

Allemagne: Neuer - Lahm (cap.), Mertesacker, A. Friedrich, Boateng - Khedira, Schweinsteiger - Müller, Özil, Podolski - Klose Entraîneur: Joachim Löw

Arbitre: Ravshan Irmatov (OUZ). (afp)

[Norton]

Le Tour de France s'élance des Pays-Bas



La team Astana.

La team Radioschack, avec Lance Armstrong.

Fabian Cancellara - Saxo Bank.

Lance Armstrong.

Saxo Bank team.


L'Espagnol Alberto Contador, vainqueur sortant, fait figure de cible dans le Tour de France qui commence samedi à Rotterdam (Pays-Bas) avec, pour chasseur reconnu, le vétéran américain Lance Armstrong, septuple vainqueur de l'épreuve.

Sur la rampe de lancement du prologue de 8,9 kilomètres, ils sont nombreux à espérer déstabiliser le favori. D'Armstrong, qui dispute peut-être à près de 39 ans son dernier Tour, à Andy Schleck, le dauphin de Contador l'an passé, en passant par quelques autres prétendants (Evans, Wiggins, Basso, Menchov), les forces sont réparties en plusieurs équipes... au contraire de l'édition 2009.

L'équipe Astana, dominatrice l'année passée malgré ses rivalités internes, s'est scindée en fin de la saison. La concurrence, féroce mais longtemps dissimulée entre ses deux chefs de file, est affichée, avouée, directe.

Armstrong et Contador jouent désormais cartes sur table... même s'ils n'ont jamais été cette saison en confrontation directe pour la victoire. Le Texan, à la peine jusqu'en juin, est revenu en forme au bon moment. Deuxième du récent Tour de Suisse, il a composé autour de lui un groupe (RadioShack) à sa dévotion, fort d'une grande expérience du Tour et de ses pièges. "La plus forte équipe", reconnaît son rival espagnol, lequel mise sur ses qualités de grimpeur et de rouleur, d'homme de grand tour.

De l'avis unanime, Contador est bien le numéro un de son époque. Double vainqueur du Tour (2007, 2009), il présente cependant quelques lacunes qui encouragent l'opposition. Ses points faibles ? Le placement dans les étapes de plaine, le gabarit léger, l'inexpérience des bordures, que ses adversaires comptent bien mettre en place à son détriment. Surtout dans les étapes de la première semaine qui mènent du bord de la mer du Nord à la montagne, au Jura puis aux Alpes.

L'Espagnol a reconnu les pavés de la 3e étape puisque le Tour emprunte plusieurs secteurs (difficiles) de Paris-Roubaix. Conscient du danger, il a prévu d'aller découvrir mercredi le parcours de la première étape, exposé au vent.

Pour rejoindre les Pyrénées, temps fort de cette 97e édition qui fête le centenaire du premier passage du Tour dans le massif -avec la double ascension du Tourmalet pour sommet-, la route est pleine d'embûches !

Andy Schleck, autre grimpeur d'élite vulnérable en plaine, a pour atout, comme son frère aîné Frank, de disposer d'une équipe solide, taillée pour tous les terrains, particulièrement sur les pavés avec le Suisse Fabian Cancellara pour guide. Contador ne s'y trompe pas, qui désigne le cadet des Schleck comme l'adversaire numéro un.

Le tenant du titre élargit le champ des possibles au champion du monde, l'Australien Cadel Evans, au vainqueur du Giro, l'Italien Ivan Basso, si tous deux ont récupéré des fatigues du Tour d'Italie, au Russe Denis Menchov, toujours énigmatique, à l'Espagnol Carlos Sastre, lauréat en 2008, au Britannique Bradley Wiggins, quatrième l'an dernier. Voire à l'Américain Levi Leipheimer, lieutenant d'Armstrong, et à quelques autres (Kreuziger, Gesink, Klöden). "Et j'en oublie sans doute", rajoute-t-il, prudent.

A lire la liste, le Tour s'est mis à parler l'anglo-américain. Pour le maillot jaune et aussi le maillot vert du classement par points, nouvel objectif du Britannique Mark Cavendish qui avait gagné six étapes l'an passé. Au départ des 3641,9 kilomètres, tous les rêves sont envisageables. Même celui d'un Tour de plus en plus propre, selon le voeu de Christian Prudhomme.

Le directeur du Tour fait confiance dans la clairvoyance de l'Agence mondiale antidopage (AMA), le seul organisme de référence dans le monde du sport qui envoie cette année des observateurs sur l'épreuve.

Quant à l'éventuel vélo électrique qui a fait fantasmer le milieu du cyclisme ces dernières semaines, il sera lui aussi traqué. Un scanner, une nouveauté dans l'histoire centenaire du Tour, est attendu à Rotterdam pour débusquer la possible machine infernale.

[Norton]

L'Allemagne humilie l'Argentine de Maradona


L'Allemagne de Miroslav Klose a fait exploser l'Argentine de Diego Maradona. Les Allemands ont battu l'Albiceleste 0-4 en 1/4 de finale du Mondial. En démonstration, les Allemands affronteront le vainqueur de Paraguay-Espagne en 1/2 finale. Maradona et les siens rentrent à la maison.







Deuxième en 2002, troisième en 2006, et encore demi-finaliste en 2010. L'Allemagne, triple championne du monde (1954, 1974, 1990) a largement remporté son bras de fer avec l'Argentine de Diego Maradona samedi au Green Point Stadium: 4-0 (mi-temps: 1-0).

L'Allemagne démarre pied au plancher et en est récompensée dès la 3e minute après une faute d'Otamendi sur Podolski. Le coup-franc botté par Schweinsteiger est repris victorieusement de la tête par (Thomas) Müller, qui marqua son 4e but en 5 matches, le 200e de la RFA en Coupe du monde.

Klose, qui fêtait sa 100e sélection, aurait pu et dû doubler la marque en conclusion d'une contre-attaque menée par Müller à la 24e.

Plus tard, Di Maria (32e) et surtout Higuain (35e), chaque fois du gauche et du même endroit, adressent deux envois cadrés neutralisés par Neuer.

L'Argentine devient alors dangereuse, mais est à la merci du contre fatal.

Sous pression dès la reprise, la Mannschaft suit avec inquiétude la trajectoire d'un ballon frappé par Di Maria (48e). Neuer arrête d'autres tirs, mais aucun véritablement dangereux.

Le moment attendu pour le coup de grâce arrive à la 67e avec encore Müller à l'origine, et Klose à la conclusion du centre de Podolski (2-0). Puis 3-0 (74e) après un impressionnant solo de Schweinsteiger qui sert Friedrich. Et même 4-0 (!) par... Klose (88e), pour son 14e but en Coupe du monde, qui lui permet de rejoindre Just Fontaine.

L'Allemagne affrontera l'Espagne ou le Paraguay mercredi (20h30) à Durban en demi-finale. Sans Müller, suspendu.

[Norton]

Serena Williams décroche son 13e titre du Grand Chelem


Image © Keystone


Serena Williams (no 1) a logiquement conquis son 13e trophée du Grand Chelem samedi à Wimbledon. L'Américaine s'est aisément imposée 6-3 6-2 en finale face à Vera Zvonareva (no 21), offrant ainsi à sa famille son neuvième titre en simple depuis 2000 sur le gazon londonien.
le 03 juillet 2010, 16h50
LeMatin.ch & les agences


Serena Williams (no 1) a logiquement conquis son 13e trophée du Grand Chelem samedi à Wimbledon. L'Américaine s'est aisément imposée 6-3 6-2 en finale face à Vera Zvonareva (no 21), offrant ainsi à sa famille son neuvième titre en simple depuis 2000 sur le gazon londonien.
Victorieuse pour la quatrième fois à Church Road après 2002, 2003 et 2009, la cadette des Williams (29 ans le 26 septembre) dépasse ainsi la légendaire Billie Jean King avec ce 13e sacre majeur. Elle se retrouve à neuf longueurs de la joueuse la plus titrée de l'ère Open, Steffi Graf, et à cinq de ses compatriotes Martina Navratilova et Chris Evert.
Serena Williams fut impériale durant cette quinzaine londonienne, triomphant pour la quatrième fois en Grand Chelem sans lâcher le moindre set. La double championne olympique de double (2000, 2008) a pour ce faire pu s'appuyer sur une première balle de service efficace comme jamais. Elle armait pas moins de 89 aces - soit 6,35 en moyenne par set - dont 9 en finale.
Vera Zvonareva, qui disputait à 25 ans sa première finale en Grand Chelem, n'a jamais eu sa chance sur le mythique Centre Court londonien. La Moscovite résistait jusqu'à 4-3, mais concédait alors le premier break de la partie après avoir pourtant mené 40/0. La finaliste du Masters 2008 perdait également les trois jeux suivants pour se retrouver menée 3-6 0-2. La messe était dite.
Serena Williams ne devait pas effacer la moindre balle samedi, et ne perdait que 12 points sur son engagement dont 2 seulement (sur 33 !) lorsque sa première balle passait. Ultime preuve de sa domination, la Floridienne d'adoption terminait la partie avec 29 coups gagnants à son actif contre 9 seulement pour Vera Zvonareva. Elle concluait d'ailleurs cette rencontre sur un smash rageur après seulement 66' de jeu.

[Norton]

Casillas et Villa envoient l'Espagne en demi-finale


L'Espagne s'est qualifiée pour les 1/2 finale du Mondial au terme d'un match incroyable! David Villa a inscrit le but de la victoire à la 82e après que Casillas ait arrêté un penalty et Xabi Alonso en ait raté un autre! Les Espagnols ont battu le Paraguay 0-1.

Iker Casillas est un héros. Le portier de la Roja a stoppé le penalty de Cardozo.

Le penalty raté par Cardozo à l'heure de jeu. Assurément le tournant du match.

Le deuxième penalty de Xabi Alonso arrêté par Justo Villar.

Sara Carbonero, la petite amie d'Iker Casillas, peut être fière de son chéri.

Fabregas a apporté un plus à la Roja en remplaçant Torres à l'heure de jeu.

Cardozo, l'auteur du penalty raté pour le Paraguay, était inconsolable.

Villa vous salue bien. L'Espagnol est en tête du classement des buteurs (5 buts).

L'Espagne s'est qualifiée pour les demi-finales du Mondial-2010 de football en battant le Paraguay 1 à 0, samedi à l'Ellis Park de Johannesburg, et affrontera l'Allemagne mercredi pour une place en finale.

Villa puissance 5
La délivrance est venue, une fois encore, de David Villa, désormais seul meilleur buteur de la compétition avec cinq buts. Iniesta perce la défense paraguayenne et sert Pedro, qui tire sur le poteau droit. Le ballon revient à Villa, qui marque, sa frappe heurtant les deux poteaux avant de rentrer (83e).

Au moins 4e
Eliminés dès les 8e de finale par la France en 2006, les champions d'Europe ont donc enfin passé le cap des quarts de finale, qu'ils avaient atteint mais pas dépassé en 1934, 1986, 1994 et 2002. Ils sont ainsi sûrs d'au moins égaler leur meilleure performance en Coupe du monde, la 4e place obtenue en 1950, où les quatre vainqueurs de groupes s'étaient retrouvés pour une poule finale.

Match fou
Après une heure de jeu très terne, le match est devenu complètement fou durant trois minutes: à la 59e minute, le Paraguayen Cardozo voit son penalty arrêté par Casillas; à la 61e minute, les Espagnols obtiennent à leur tour un penalty, transformé par Xabi Alonso, mais donné à retirer par l'arbitre guatémaltèque Carlos Batres; la deuxième tentative de Xabi Alonso est repoussée par Villar...

Paraguay méritant
Auparavant, les Paraguayens, qui jouaient un quart de finale de Coupe du monde pour la première fois de leur histoire, ont offert une excellente résistance aux hommes de Vicente Del Bosque. Avec un Torres toujours très loin de son meilleur niveau, et remplacé par Fabregas à la 55e minute, les Espagnols se sont créé très peu d'occasions, en dépit d'une possession de balle supérieure. Mais Villa a fait le nécessaire...

Espagne-Allemagne
Mercredi à Durban (18H30 GMT), les Espagnols tenteront de gagner leur place en finale face à l'Allemagne, impressionnante plus tôt samedi face à l'Argentine (4-0).

Le tableau des demi-finales: Uruguay - Pays-Bas mardi au Cap, et Espagne - Allemagne mercredi à Durban. (afp/chd)








03/07/10 22h23

[Norton]

Maradona: "Le plus dur moment de ma vie"


"C'est comme prendre un coup de poing au visage", "c'est le plus dur moment de ma vie", a commenté Diego Maradona, sélectionneur de l'Argentine, balayée 4 à 0 en quart de finale du Mondial-2010 par l'Allemagne.

Visage fermé, mine sombre, "El pibe de oro" est arrivé en conférence de presse entouré de tout son encadrement, dont certains membres lançaient des regards noirs aux journalistes. Maradona a dit qu'il n'avait pas encore décidé de son avenir, alors qu'il est officiellement sous contrat jusqu'en 2011.

Q: Ca a été très dur pour l'Argentine...
R: "Le premier centre est venu et ça a fait but... On leur a rendu le match facile. L'Allemagne a eu plus d'idées. Le résultat ne correspond pas à ce qui s'est passé sur le terrain. Mais je dois remercier tous mes joueurs, sur le terrain, sur le banc, l'encadrement. Nous n'avons pas pu réaliser notre rêve. Mais nous avons respecté le football argentin, nous avons joué comme les gens aiment, comme je l'aime comme coach, comme joueur. Si je pars demain, je veux que ces joueurs continuent. Je suis fier de mes joueurs, du fond de mon coeur. Si quelqu'un vient après moi, il devra suivre cette voie, ce jeu."

Q: "Si quelqu'un vient après moi": avez-vous décidé de votre avenir ?
R: "J'ai dit ça au cas où, vous verrez bien... Je n'ai pas encore décidé de mon avenir, je dois discuter avec ma famille, les joueurs, la fédération, ça dépend de beaucoup de choses. Ce soir, je n'ai pas parlé du futur avec eux, mes joueurs, dans les vestiaires. Je les ai remerciés des jours passés ensemble. Ce sont des grands professionnels."

Q: Les gens en Argentine pensaient que vous alliez aller loin...
R: "Je suis déçu. Rentrer au pays après avoir perdu, c'est dur. Nous allons nous asseoir et voir ce qui peut se passer. Eux ont marqué, nous étions incapables de marquer. Nous leur avons donné beaucoup de bonnes idées".

Q: Messi quitte le Mondial sans avoir marqué...
R: "Messi a pleuré dans les vestiaires. Et celui qui dit qu'il n'a pas honoré le maillot argentin est stupide".

Q: L'équipe est apparue désunie sur le terrain: Parce que l'Allemagne a gagné la bataille du milieu ?
Q: "Pourquoi n'allez vous pas voir la fédération argentine pour montrer votre projet ? J'ai vu un match où nous avons couru après le score. L'équipe a bien joué. Elle n'était pas assez fraîche, mais je ne l'ai pas vu désunie".

Q: Avez-vous déjà vécu pareil moment dans votre carrière ?
R: "Le jour où j'ai arrêté le football, ça peut peut être se comparer. C'est dur, car l'idée, le voeu d'aller plus loin dans ce Mondial, de faire partie des quatre gros, nous avions tous ce rêve. Nous pensions juste gagner contre l'Allemagne et c'est l'inverse".

Q: Aujourd'hui, là, maintenant, vous avez envie de vous battre ou de baisser les bras ?
R: "Il y a le résultat, la déception, personne ne peut supporter de perdre 4 à 0. Etre éliminé en quart de finale, j'ai vécu ça en 1982 comme joueur, mais j'étais un gamin à l'époque. Là, j'ai bientôt 50 ans en octobre, c'est le plus dur moment de ma vie. Il y avait tous ces gens autour de moi, tant de professionnels autour de moi, les gens, l'encadrement. C'est comme prendre un coup de poing au visage. Je n'ai plus d'énergie pour autre chose".

[Norton]

Fabian Cancellara gagne le prologue du Tour de France


Le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank) a remporté le prologue de la 97e édition du Tour de France cycliste, samedi à Rotterdam. Il a couvert les 8,9 km du parcours tracé dans les rues du port néerlandais en 10 minutes et 00 seconde à 53,41 km/h de moyenne. Cancellara, champion du monde de contre-la-montre, a endossé comme en 2009 le premier maillot jaune à l'issue de son 5e succès d'étapes sur la Grande Boucle.

Il a devancé de 10 secondes l'Allemand Tony Martin (HTC-Columbia). Le Britannique David Millar (Garmin) a pris la 3e place à 20 secondes.

L'Américain Lance Armstrong (RadioShack), septuple lauréat de l'épreuve, termine 4e place à 22 secondes. L'Espagnol Alberto Contador, vainqueur du Tour en 2009, s'est classé 6e à 27 secondes. Le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank), 2e du Tour 2009, n'a fini qu'en 122e position à 1:09.

Maxime Monfort (HTC-Columbia) a signé le meilleur chrono des treize coureurs belges. Il a pris la 29e place à 41 secondes. Les autres Belges: 46e Jurgen Van den Broeck à 49 secondes, 66e Johan Vansummeren à 54 secondes, 73e Dries Devenyns à 55 secondes, 91e Maarten Wynants à 1:00, 96e Jürgen Roelandts à 1:02, 107e Kevin De Weerdt à 1:05, 147e Kevin Seedrayers à 1:16, 153e Jurgen Van de Walle à 1:18, 158e Stijn Vandenbergh à 1:19, 160e Mario Aerts à 1:19, 180e Serge Pauwels à 1:24 et 181e Francis De Greef à 1:25.

Sans moteur

[Norton]

Serena Williams remporte son quatrième Wimbledon







7S7 mise à jour L'Américaine Serena Williams a remporté à 28 ans son 4e titre du simple dames, et le 2e consécutif, aux Internationaux de Grande-Bretagne de tennis, 3e levée du Grand Chelem, samedi à Wimbledon. La numéro 1 mondiale a battu en finale la Russe Vera Zvonareva, 21e joueuse mondiale, en deux sets: 6-3 et 6-2. La rencontre a duré à peine 67 minutes.

Serena Williams s'était déjà imposée sur le gazon londonien en 2002, 2003 et 2009. Elle porte à 13 son nombre de titres en Grand Chelem, le second cette année après l'Open d'Australie. Elle compte désormais 37 victoire sur le circuit WTA.

Zvonareva, 25 ans, disputait sa 1e finale en Grand Chelem. Elle a notamment éliminé Yanina Wickmayer en seizième de finale et Kim Clijsters en quart de finale.

Il s'agit de la 9e victoire à Wimbledon d'une des deux soeurs Williams, Serena ou Venus, depuis l'an 2000, soit lors des 11 dernières éditions.

Venus, 30 ans, s'est imposée en 2000, 2001, 2005, 2007 et 2008.

Comme prévu, il n'y a guère eu de suspense dans cette affiche très déséquilibrée entre la N.1 mondiale et la 21e qui ne s'est pas créé la moindre balle de break.

La cadette des Williams a dominé dans tous les domaines, au service comme d'habitude (9 aces) mais aussi du fond du court (10 coups gagnants à 4) et au filet (14 points à 6). Elle n'a pas eu à défendre la moindre balle de break.

Cette courte finale a été à l'image d'une quinzaine dominée de la tête et des épaules par Serena. L'Américaine n'a pas cédé un seul set en sept matches et personne ne l'a vraiment inquiétée, pas même la Russe Maria Sharapova, croisée dès les huitièmes de finale.

Elle a été plus impressionnante que jamais au service, réussissant un total record de 89 aces, parfois chronométrés au-dessus des 200 km/h. "Je crois que je n'ai jamais aussi bien servi", a-t-elle dit.

Les Williams n'accordant une réelle importance qu'aux tournois majeurs, il s'agit seulement du deuxième titre de l'année pour Serena, après l'Open d'Australie en janvier.

Serena Williams se situe désormais en sixième position des championnes les plus titrées de l'histoire en Grand Chelem, dépassant sa compatriote Billie Jean King.

Zvonareva va se consoler en effectuant son retour lundi dans le Top 10 mondial, à la neuvième place. (belga)







03/07/10 16h45

[philguerin]

Putain la musculature de S.Williams est vraiment trop impressionnante.... !

L'équipe de France et ses rebondissements .... toujours aussi consternant... Domenecq le Smicard des entraineurs.... j'y crois pas quelle honte de sortir des trucs pareils... 50000€ par mois... à ce prix là il aurait pu se prendre des cours de communications et quand tu compares son salaire au nombre de match effectué par l'équipe de France (je ne parle pas des matchs gagnés.... çà serait encore pire) çà fait cher le smic... ce type est vraiment en dessous de tout...


Merci Encore Norton.. j'ai pas besoin d'acheter l'équipe ce matin encore...

[danlos]

Envoyé par philguerin

L'équipe de France et ses rebondissements .... toujours aussi consternant... Domenecq le Smicard des entraineurs.... j'y crois pas quelle honte de sortir des trucs pareils... 50000€ par mois... à ce prix là il aurait pu se prendre des cours de communications et quand tu compares son salaire au nombre de match effectué par l'équipe de France (je ne parle pas des matchs gagnés.... çà serait encore pire) çà fait cher le smic... ce type est vraiment en dessous de tout...

c'est triste à dire mais Domenech est dans le vrai, sur les 32 sélectionneurs pour la coupe du monde il est 20ème en terme de salaire.
L'anglais à un salaire 10 fois plus élevé. C'est juste que ces gens là ne sont pas dans le même monde que nous...