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Deux Belges en fête, Paulinho s'impose


Le Portugais Sergio Paulinho (RadioShack) a remporté la 10e étape du Tour de France, mercredi, à Gap, devant son dernier compagnon d'échappée, le Bélarusse Vasil Kiryienka.

Le Belge Dries Devenyns a pris la troisième place.

Mario Aerts.


Le Belge Dries Devenyns a pris la troisième place, à près d'une minute et demie, devant le Français Pierre Rolland et le Belge Mario Aerts, en conclusion de cette étape de 179 kilomètres marquée une nouvelle fois par une chaleur écrasante.

Devenyns, Kiryienka, Paulinho et Aerts, partis à l'avant aux alentours du 30e kilomètre, ont vu revenir Rolland et un autre Français, Maxime Bouet, qui ont comblé un écart de 1 min 30 sec pour prendre la bonne échappée. Derrière eux, le peloton a laissé l'écart grandir pour atteindre 12 minutes au sommet du col du Noyer, à 33 kilomètres de Gap.

Le mieux classé du groupe, Aerts, pointait en effet à plus d'une demi-heure au départ de Chambéry. Dans la dernière petite côte, Paulinho a contré des démarrages d'Aerts et de Devenyns pour ne garder avec lui que Kiryienka dans les 12 derniers kilomètres. Au sprint, le Portugais a conservé un quart de roue d'avance sur son rival, pourtant spécialiste de la piste (champion du monde de course aux points en 2008).

Paulinho, 30 ans, a enlevé son premier succès d'étape dans le Tour. Il a donné aussi à l'équipe de l'Américain Lance Armstrong sa première victoire dans la Grande Boucle. Le peloton, avec le porteur du maillot jaune, le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank), était pointé à plus de treize minutes à une dizaine de kilomètres de l'arrivée.

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hippisme

Muff, l'anti-star


Image © Keystone
Cinquième hier avec «Kiamon», Werner Muff sera au Prix des Nations, ce soir, sur le dos de «Campione CH»

L'Américaine Madden et le Suédois Bengtsson ont dominé le GP d'Europe, mais le discret Suisse recolle au peloton de tête
Alban Poudret, envoyé spécial à Aix-la-Chapelle - le 14 juillet 2010, 23h15
Le Matin



En signant un doublé dans la grosse épreuve de mardi, les Suisses Steve Guerdat et Pius Schwizer avaient été les héros de la première journée du 73e CHIO d'Aix-la-Chapelle. Tous deux espéraient rééditer l'exploit hier, mais une petite barre est venue contrecarrer leurs projets. «C'est le sport!» Les deux leaders du camp helvétique le savaient bien, mais leurs regrets étaient d'autant plus fondés que le lot de finalistes était restreint et inégal.
On ne comptait en effet que deux ou trois as parmi les neuf barragistes de ce GP d'Europe et on allait le vérifier sur le terrain. Si la Portugaise Luciana Diniz, 4e, n'eut pas de chance en trébuchant sur le seul obstacle mal abordé, personne ne s'étonna de voir le Suédois Bengtsson signer le premier sans-faute rapide avec «Ninja la Silla».
Le vice-champion olympique 2008 n'avait dès lors plus qu'une seule rivale à craindre, sa voisine de podium à Hongkong Beezie Madden. L'Américaine fit une démonstration, pour gagner avec deux secondes d'avance. D'autant plus méritoire que l'étoile US montait «Coral Reef» et non «Authentic», vice-champion du monde et vainqueur du Grand Prix ici en 2007, «out» un an pour une blessure au tendon.
Le retour de Muff
A l'époque, notamment lors des Mondiaux 2006 disputés ici, Werner Muff figurait dans l'équipe première, mais le départ de l'étalon «Plot Blue», futur vainqueur de la Coupe du monde 2010, pour les écuries de l'Allemand Marcus Ehning avait scié les ailes du Suisse. S'en suivit une traversée du désert.
Pour Muff (36 ans), il s'agissait de reformer des chevaux et de se refaire un moral. «Avec l'aide de ma famille, de ma femme, Doris, de mon fils, Louis, et de mes proches, j'ai retrouvé calme et confiance et avec quelques mécènes, j'ai rebâti une écurie». Aujourd'hui, ce Lucernois, fils de paysan, a 14 chevaux à Seuzach (ZH) et parmi eux trois cracks.
L'alezan «Kiamon» n'a que 8 ans et s'il n'est pas un photo-modèle il a de la force à revendre et s'est joué hier des 17 gros obstacles du parcours initial. Au barrage, au sortir d'un tournant assez sec, il a fait une faute, ce qui a privé Muff, 5e, d'une place dans le trio de tête, mais ce résultat est prometteur. «Quax II», 4e mardi et 8e hier soir d'un barrage interrompu par un terrible orage, a de la qualité aussi.
Ce soir, dans la Coupe des Nations, Werner Muff misera sur l'étalon gris «Campione CH», épatant dans le même exercice à La Baule et à Rotterdam. Pour l'heure, il ne veut pas penser aux Mondiaux. Comme ses trois coéquipiers, Guerdat, Schwizer et Schurtenberger, Werner Muff (dont le cousin, Theo, est ici réserviste) ne pense qu'à une seule chose: aider la Suisse à éviter la relégation, quatre (!) des dix équipes devant quitter la Super Ligue au terme de l'été! Or cela passe déjà par une belle performance ce soir...

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Club

Thierry Henry signe aux New York Red Bulls


Image © Keystone
Avec 51 buts, l'attaquant est le meilleur buteur de l'histoire des bleus.

L’international français du FC Barcelone, a signé avec le club américain des New York Red Bulls.
le 14 juillet 2010,
Le Matin


L'international français Thierry Henry (124 sélections) a comme prévu signé avec le club de MLS des New York Red Bulls. L'attaquant, qui aura 33 ans le 17 août, évoluait depuis 2007 à Barcelone. Il était arrivé en provenance d'Arsenal.
Au Barça, le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (51 buts) avait remporté en 2009 les derniers titres qui manquaient à son palmarès: Ligue des champions, Supercoupe d'Europe et Mondial des clubs. Le champion du monde (1998) et champion d'Europe (2000) a perdu la saison dernière sa place de titulaire au club catalan, et en équipe de France dans la Coupe du monde 2010.

[Norton]

«Le retour de Schumi était une énorme erreur»

Formule 1 | L'ancien patron d'écurie Eddie Jordan avait été le premier à faire confiance à l'Allemand Il y a 19 ans. Aujourd'hui il considère son retour sur le circuit à 41 ans comme une énorme erreur.


© Keystone | Eddie Jordan à déclaré sévèrement que Schumacher n'avait plus rien à gagner.



ATS | 14.07.2010 |


"Le retour de Michael Schumacher était une excellente chose pour la discipline, mais pour lui personnellement, c'est une énorme erreur", a indiqué Eddie Jordan, qui a vu débuter le septuple champion du monde au volant d'une Jordan Grand Prix en 1991.
"Revenir à 41 ans, pour se battre avec des jeunes qui ont 20 ans de moins, est tout simplement contraire aux lois de la physique et de la médecine", a-t-il poursuivi. Plus sévère encore, il estime que le pilote n'a "plus rien à gagner. Sauf peut-être se sentir bien, mais même ça, ce n'est pas le cas. Vous croyez que ça lui plaît de se faire battre par Nico Rosberg ?", son coéquipier chez Mercedes.
Recordman absolu des succès en formule 1, Schumacher a tenté un comeback risqué - et pour l'instant peu concluant - avec Mercedes, l'ancienne écurie Brawn GP, aux performances décevantes cette saison. Il a terminé 9e du dernier Grand Prix à Silverstone, alors que Rosberg finissait 2e. Au classement général, il occupe une médiocre 9e place, avec 36 points en 10 courses, à plus de 50 points de Rosberg et plus de 100 du leader Lewis Hamilton.

[Norton]

TOUR DE FRANCE

Andy Rihs: «Le maillot jaune, c'est de l'or!»


Image © Keystone
Mardi, Cadel Evans a roulé avec un coude fracturé, mais il a tout tenté pour garder son maillot jaune. Un maillot qui rapporte gros!

En marge de la victoire de Sergio Paulinho, Andy Rihs évoque l'importance de la journée passée en jaune par Cadel Evans pour la société BMC
Laurent Guyot envoyé spécial à Gap - le 14 juillet 2010
Le Matin





Cadel Evans qui pleure. Cadel Evans qui pédale au courage. Cadel Evans qui veut gagner une étape. Cadel Evans qui souhaite arriver à Paris. Les images ne manquent pas au moment de la sortie des Alpes pour une équipe BMC encore choquée par la perte du maillot jaune sur blessure.
Et ce n'est pas le succès de Sergio Paulinho sous le soleil brûlant de la préfecture des Hautes-Alpes qui consolera Jim Ochowicz, président de BMC, ou encore John Lelangue, directeur sportif.
Pas plus que le sourire d'Andy Schleck, qui s'est paré de son 2e maillot jaune au terme d'une des étapes de transition. En revanche, il en faut beaucoup plus pour noyer l'enthousiasme d'un patron pas comme les autres. Andy Rihs voit plus loin même s'il regrette cet événement de course. «Je suis triste pour Cadel. Il avait tellement travaillé pour se retrouver au sommet de sa forme durant le Tour. Je suis impressionné par sa force de caractère, cette volonté de monter à Paris malgré la douleur. Et je suis sûr qu'il reviendra en 2011 pour prendre sa revanche.»
Une affaire commerciale exceptionnelle
Pour Andy Rihs, propriétaire de BMC, la prise du pouvoir, ne serait-ce qu'un jour de la tunique de leader, reste une affaire commerciale exceptionnelle. «Je n'ai pas de chiffres à vous donner parce que les retombées sont très difficiles à évaluer. Mais le maillot jaune, c'est de l'or! Je l'ai déjà vérifié lors de la période Landis lors du Tour 2006 pour le compte de Phonak.»
Le Zurichois, qui est parvenu à sauver les cycles BMC de la faillite, n'en démord pas. «A mon avis, le maillot jaune paie plus que celui de champion du monde. Même si Cadel Evans montre son maillot arc-en-ciel. La Grande Boucle se situe à la 3e place des événements planétaires tous sports confondus derrière les JO et le Mondial de football. Même avec un seul jour, vous touchez grâce à la TV des millions de spectateurs répartis aux quatre coins de la planète. C'est très précieux pour ne pas dire inestimable au moment où je cherche à rentabiliser l'opération Impec. Du nom de notre nouveau bijou de vélo qui va arriver sur le marché à l'automne. Pour produire sur notre site de production de Granges (SO), ce cycle tout en carbone avec des robots assurant une précision jamais atteinte, nous avons investi 40 millions de francs en cinq ans.»


Interview d'Andy Schleck
Andy Schleck, le soleil vous handicape-t-il à part le fait de vous bronzer?
Non, je m'adapte sans problème. La chaleur ne me gêne pas. Et il faudra faire avec durant ce Tour. Aujourd'hui, j'ai vu des coureurs souffrir. Si cela continue de cette manière, les Pyrénées risquent de se transformer en une sacrée galère. La canicule pourrait même décider du nom du vainqueur de la Grande Boucle 2010.
Craignez-vous l'arrivée à Mende vendredi?
Je m'étais écroulé voici trois ans dans Paris-Nice lors du final. Mais j'ai mûri depuis. Et je ne crois pas que les écarts seront conséquents. De plus, je n'aurai qu'un coureur à surveiller c'est Contador. Alors je ne vais pas me prendre la tête pour cette étape. Les Pyrénées seront bien plus ardues à gérer.
Justement, votre équipe ne possède-t-elle pas des lacunes à ce niveau?
Non, je ne vois pas de faiblesses au sein de notre formation. Bien sûr, nous n'avons pas autant de grimpeurs que chez Astana. Mais aujourd'hui j'étais content de posséder des rouleurs. Et je sais que tous, parce que ce sont des amis, se donneront au maximum dès que la situation l'exigera.

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Le triplé de Cavendish, les coups de tête de Renshaw



Mark Cavendish (HTC Columbia) a remporté la 11e étape du Tour de France au sprint devant Petacchi et Farrar à Bourg-lès-Valence. Un sprint marqué le comportement anti-sportif de Renshaw, auteur de plusieurs coups de tête sur Tyler Farrar.




Le Britannique Mark Cavendish (HTC-Columbia) a décroché son 3e succès d'étape sur le Tour de France, jeudi, en s'imposant au sprint à Bourg-lès-Valence, où le Luxembourgeois Andy Schleck a conservé son maillot jaune de leader du général.

Après les 5e et 6e étapes, le sprinter de l'Ile de Man a réussi le triplé en remportant la 11e étape, partie de Sisteron. Au terme des 184,km de course, il a devancé au sprint l'Italien Alessandro Petacchi, qui a dépossédé le Norvégien Thor Hushovd du maillot vert du classement par points, et l'Américain Tyler Farrar.

Renshaw fait le ménage
Durant toute l'étape le peloton a gardé en ligne de mire trois échappés, le Français Stéphane Augé (Cofidis), initiateur d'une attaque dès le 1er km, suivi de son compatriote Anthony Geslin (FDJ) et de l'Espagol José-Alberto Benitez (Footon). Le trio de tête n'a jamais compté plus de 5 minutes d'avance, avant que les équipes de sprinters ne reprennent les commandes de la course à 22 km de l'arrivée, laissant les meilleurs sprinters en découdre.

Le sprint final a été entaché par plusieurs coups de tête assénés par Mark Renshaw sur Tyler Farrar afin de créer une ouverture pour son leader Cavendish, qui finissait par s'engouffrer dans un espace libre pour l'emporter sur la ligne. Jurgen Roelandts a terminé premier Belge à la 9e place.

[Norton]

Tour de France - Renshaw mis hors course

L'Australien Mark Renshaw a été mis hors course dans le Tour de France pour son comportement dans le sprint d'arrivée de la 11e étape à Bourg-lès-Valence, a confirmé à l'AFP le directeur de course Jean-François Pescheux.

AFP - le 15 juillet 2010,


L'Australien Mark Renshaw a été mis hors course dans le Tour de France pour son comportement dans le sprint d'arrivée de la 11e étape à Bourg-lès-Valence, a confirmé à l'AFP le directeur de course Jean-François Pescheux.
Renshaw (HTC-Columbia), le "lanceur" attitré du Britannique Mark Cavendish (vainqueur de l'étape), a donné des coups de casque répétés au Néo-Zélandais Julian Dean, qui travaillait pour l'Américain Tyler Farrar.
L'Australien a ensuite gêné Farrar qui s'est retrouvé enfermé le long des barrières dans le sprint.
"On n'a vu qu'une fois le film", a déclaré Jean-François Pescheux à propos de la décision des commissaires de course. "Il (Renshaw) tape avec la tête, un peu comme au keirin. Mais, on est dans le sport cycliste, on n'est pas dans le combat. Tout le monde aurait pu être sur le dos ce soir. On ne peut pas accepter cela."

[webamanu]

Superbe finish de Renshaw !

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La Suisse en sursis


Image © Keystone
La rivière a joué un mauvais tour à Pius Schwizer et «Carlina»

Les Helvètes, quatrièmes ex aequo de la Coupe des Nations, gardent tout de même un espoir de rester en Super Ligue
Alban Poudret - le 15 juillet 2010, 23h14
Le Matin



50 000 personnes dans les tribunes, une ambiance de... Champions League (ou de Mondial!), la magie des nocturnes, un parcours massif, de la pression, la Coupe des Nations disputée hier soir à Aix-la-Chapelle avait un goût à nul autre CSIO pareil. Et, pour les cavaliers suisses, menacés de relégation au bout de ce circuit Meydan 2010 qui verra quatre nations (!) et non pas deux plonger, un enjeu capital.
De l'enjeu et du suspens, terrible, il y en eut jusqu'au bout. Quelle lutte, quelle bagarre serrée! Fait rarissime, à l'issue de la première manche, cinq des dix équipes, dont la Suisse, étaient encore à égalité en tête du classement. Tout allait pourtant se décanter dans la seconde.
Steve Guerdat avait la redoutable tâche d'ouvrir les feux et sa fine mais délicate «Jalisca Solier» (8 + 12), pourtant gagnante mardi, fut nettement moins à l'aise sur ce parcours massif, peu technique mais imposant, «kolossal». Le Jurassien pouvait peut-être se reprocher d'avoir attaqué la rivière un peu (trop?) fort, mais pour le reste il n'y pouvait guère...
Niklaus Schurtenberger craignait aussi la rivière et il paya sa débauche d'énergie par une barre de son bon «Cantus» (4 + 4) sur le vertical suivant. Dans la première manche comme dans la seconde. Reste que cette sympathique paire déjà en lice ici il y a cinq ans - et 10e des Mondiaux '06 - reste bien utile à l'équipe.
Histoire d'eau!
Werner Muff, lui, n'en finit plus d'épater ces temps-ci. Très calme et convaincant avec un Campione CH» (0 + 4), qui progresse à chacune de ses sorties, il renversa la vapeur en réalisant un beau sans-faute au premier tour. L'étalon né en Suisse, fils de «Calido» et de la petite «Conchita», se désunit hélas ensuite à l'entrée du double, mais l'impression d'ensemble est excellente. Pius Schwizer allait aussi sortir le sans-faute avec une «Carlina» (0 + 4) à nouveau bondissante, mais cette satanée rivière allait encore jouer des tours à la Suisse puisque la jument la traversait littéralement au second tour! L'équipe aurait pu être 2e sans cet obstacle, mais ces beaux rêves tombèrent à l'eau! L'Allemagne, 2e, et les Etats-Unis, 3es, devançaient finalement les Helvètes, 4es ex aequo avec les Français. Ce résultat permet encore d'espérer... un peu, à deux étapes de la fin du circuit. Il faudra des prouesses à Hickstead et à Dublin!
Grâce à leur magnifique victoire ici, les Irlandais sont, eux, définitivement hors de... l'eau. Denis Lynch n'eut même pas à repartir, MM. Twomey, Lennon et O'Connor ayant aligné trois sans faute coup sur coup en fin d'épreuve. Beau triomphe pour les Irlandais, qui s'imposent ici pour la 5e fois depuis 1929 (leur dernier succès remontait à 2003).


Désespoir en dressage...
Rois du dressage mondial depuis un an, le Néerlandais Edward Gal et son fabuleux étalon «Totilas», danseur étoile au charisme fascinant, continuent leur marche triomphale. Hier à Aix, ils ont survolé le Grand Prix (83,860%), avec un passage aérien, s'imposant avec plus de 5% de marge sur Adelinde Cornelissen et «Parzival». Isabell Werth, la meilleure Allemande, était 4e avec «Satchmo» et les Pays-Bas devraient être sans rivaux aux Jeux Mondiaux.
En revanche, on se demande toujours plus s'il y aura des Suisses au Kentucky. La seule Helvète en lice ici, Marcela Krinke Susmelj (63,222%), a fini à la 36e et antépénultième place. Elle ne pourra donc même pas présenter «Corinth» dans le GP Spécial, samedi: six minutes de tensions et la semaine est finie! Sa reprise fut bien décevante, le cheval, contracté et foyant sans cesse de la queue, commettant des fautes (aux changements de pied notamment).
Envoyer cette seule paire aux Mondiaux n'a guère de sens. Donner de l'expérience à des nouveaux et envoyer un quatuor sans espoir de résultat semble sympathique, mais bien coûteux. En Belgique d'accord, mais aux Etats-Unis? Grande nation du dressage jusqu'en 1990, la Suisse est tombée bien bas.
... Des espoirs en attelage!
En attelage, en revanche, la Suisse fait toujours partie des meilleurs et MM. Würgler et Ulrich ont de vraies chances de médaille(s) aux Mondiaux. Faire traverser des attelages (5 chevaux, en comptant le réserviste, deux voitures, des grooms, etc.) par-dessus l'Atlantique coûte cher, mais le jeu en vaut la chandelle. Daniel Würgler, 2e du premier test de dressage mardi, était 5e hier, et le marathon de samedi peut lui permettre de revenir. Werner Ulrich, 8e et 13e, a eu plus de mal avec ses Lusitaniens.
Le Bernois pense qu'il lui reste suffisamment de temps pour progresser encore d'ici à fin septembre avec ce nouveau team.

[Norton]

Retour gagnant après les doutes sur son sexe


La Sud-Africaine Caster Semenya, championne du monde de la distance, a remporté jeudi le 800 mètres de la réunion d'athlétisme de Lappeenrenta en Finlande, pour son retour à la compétition après une absence de 11 mois due à des incertitudes sur son sexe.

Avec un chrono de 2 min 04 sec 22/100, Semenya termine loin de son record personnel (1 min 55 sec 45/100), réalisé lors de son titre mondial remporté à Berlin en août 2009.

La coureuse de 19 ans, à court d'entraînement, avait été autorisée à recourir le 6 juillet par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) sur la base des conclusions d'un groupe d'experts médicaux