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Incident entre Nicolas Sarkozy et Jurgen Van den Broeck


Nicolas Sarkozy était aux côtés de Christian Prudhomme pour assister au dénouement de l'étape reine de ce Tour 2010.
Jurgen Van den Broeck est en passe de devenir le premier coureur belge depuis Claudy Criquielion à se classer dans les cinq premiers du classement général du Tour de France. Hier, au col Tourmalet, le coureur de la formation Omega Pharma a quasi assuré sa cinquième place malgré un finish dans la douleur. A l'issue de la course, le Belge a eu une petite altercation avec ... le président de la République française, Nicolas Sarkozy, grand amateur de cyclisme.

Jurgen Van den Broeck n'a pas été impressionné par la présence de Nicolas Sarkozy. Au contraire, il lui a fait comprendre qu'il gênait...



Contraint d'aller au contrôle antidopage, Jurgen Van den Broeck a croisé le chemin du président français. Une "rencontre" qui ne s'est pas très bien passée... "Sarkozy donnait des interviews dans une tente à une horde de journalistes. C'était le passage le plus court vers le contrôle. Entre le président et les journalistes. Jurgen s'est donc frayé un chemin à travers eux. 'Excusez-nous, Monsieur', ai-je alors dit au président", raconte Jan Mathieu, le médecin de l'équipe. "Sarko était un peu ahuri de ce qui se passait", ajoute-t-il.

"Sarkozy doit laisser passer les coureurs"
Peu après, la stupéfaction du président a laissé place à une certaine agitation. Après avoir rempli ses obligations anti-dopage, Van den Broeck a repris le même itinéraire. Les chemins des deux hommes se sont à nouveau croisés, de manière peu amicale. "Ils entravaient le chemin", rouspétait Jurgen. "Et je leur ai fait comprendre que ce n'était pas un endroit approprié. Ce n'est pas Sarko qui va m'empêcher de passer. Il vient assister à la course, donc il doit laisser passer les coureurs. Il ne me connaît pas, certes, mais moi non plus je ne le connais pas. VDB a pris l'incident avec humour: "Zut, je ne pourrai plus entrer dans Paris désormais"... (mb)







23/07/10 11h04

[Norton]

L'équipe de France totalement modifiée pour un match amical


Le nouveau sélectionneur Laurent Blanc a proposé vendredi au Conseil Fédéral, qui l'a accepté, de ne retenir pour le match amical contre la Norvège le 11 août à Oslo, aucun des 23 joueurs français sélectionnés pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud, a annoncé la Fédération française dans un communiqué.

Le sélectionneur communiquera la liste des joueurs retenus pour ce match le jeudi 5 août à 11h30 au siège de la FFF.

Laurent Blanc, qui est sorti du Conseil fédéral à 16 heures, a refusé de s'exprimer devant les journalistes présents à l'extérieur des locaux de la FFF à Paris.

Cette décision apparaît comme une sanction collective après le fiasco des Bleus au Mondial, marqué par l'exclusion de Nicolas Anelka, qui avait injurié le sélectionneur Raymond Domenech, et une grève inédite de l'entraînement en solidarité avec le joueur de Chelsea. Cette crise avait débouché sur la démission le 28 juin du président de la FFF Jean-Pierre Escalettes dont le successeur devait être désigné vendredi lors du Conseil fédéral.

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Sutil le plus rapide à la première séance d'essais





L'Allemand Adrian Sutil (Force India) a signé vendredi le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1, qui aura lieu dimanche sur le circuit de Hockenheim.

Avec un chrono de 1:25.701, Sutil a devancé de 1.149 le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) lors d'une session perturbée par des pluies soutenues, provoquant de nombreux écarts et quelques sorties de piste, dont celle du leader Lewis Hamilton, 17e, qui a endommagé sa
McLaren. Son coéquipier et compatriote, le Britannique Jenson Button, a à l'inverse terminé 3e vendredi matin, devant le Brésilien Rubens Barrichello (4e), désormais chez Williams, le Russe Vitaly Petrov
(Renault, 5e) et l'Allemand Nico Rosberg (Mercedes, 6e).

Au volant des Red Bull, les monoplaces les plus rapides du plateau, l'Allemand Sebastian Vettel et l'Australien Mark Webber se sont classés respectivement 11e et 14e, alors que l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) est 19e et Michael Schumacher (Mercedes)... 23e, à près de 7 secondes de Sutil.

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cyclisme

La recette de Cancellara


Image © Keystone
Vainqueur du prologue, Fabian Cancellara va conseiller au mieux Andy Schleck pour le contre-la-montre décisif
Pour permettre à Andy Schleck de reprendre le maillot jaune à Contador dans le contre-la-montre, le Bernois lui donne un conseil
Laurent Guyot, envoyé spécial à Bordeaux - le 23 juillet 2010, 21h31
Le Matin


L'agitation est palpable sur le quai Louis-XVIII. Cameron Diaz et Tom Cruise se bousculent pour obtenir un maillot jaune d'Alberto Contador. Mais aussi pour dire deux mots à Mark Cavendish, vainqueur incontesté du sprint à la sortie des Pyrénées.
Au pied du bus de la Saxo Bank, la bousculade est tout aussi importante. Les spectateurs et les journalistes attendent le retour de la cérémonie protocolaire d'Andy Schleck. Un maillot blanc qui avoue être à la veille du «jour le plus important de sa vie». «Je n'ai rien à perdre. Ces huit secondes, c'est à la fois peu et beaucoup, mais je suis encore motivé et prêt à mobiliser mes dernières forces. Je n'ai pas encore reconnu le tracé. Il ne comporte aucune difficulté. Alors un passage suffira à me mettre dans la course. De toute façon, après plus de quinze jours de course, la tête compte autant que les jambes. Et n'oubliez pas que je peux compter sur les conseils du meilleur rouleur du peloton.»
À fond du début à la fin
Déjà douché et prêt à regagner son hôtel proche de l'aéroport de Bordeaux, Fabian Cancellara sourit à l'écoute des propos de son ami. Pour le triple champion du monde et champion olympique du chrono, la recette tient en un seul point. «Je ne peux que lui dire: tout à bloc, Andy. Pour être en mesure d'inquiéter Contador, mon coéquipier doit absolument reprendre les huit secondes d'entrée de jeu. Psychologiquement, cela s'avère important. Il faut impressionner l'adversaire. Et, dès que l'écart est comblé, il s'agit de ne pas faiblir. De continuer au maximum afin de lui montrer que tu en as encore sous la pédale.»
Les pieds sur terre
Détendu mais le visage marqué par trois semaines d'efforts, le Bernois calme le jeu au moment d'évoquer une 7e victoire sur le Tour de France. «Je vais partir pour la gagne bien sûr. Ce qui n'empêche pas que les données aient changé par rapport à Rotterdam. Je ne serai pas le dernier à partir (ndlr: 11 h 21 contre 16 h 02 à Contador). Je n'ai rien à perdre, certes. Mais tout peut dépendre aussi des sensations ressenties à mon réveil. Je me suis remis de ma sinusite. Reste à savoir de quelles jambes je disposerai.»


Alberto Contador: «Ce n'est pas un contre-la-montre comme les autres»


Comment réagissez-vous aux critiques consécutives à vos gamineries avec Andy Schleck?
Vous m'apprenez quelque chose. Chacun est libre de penser ce qu'il veut. Je ne peux pas être d'accord sur la qualification de gamineries à propos de ce qui s'est passé avec Andy. Et je suis encore moins d'accord quant à dire que le peloton a perdu de sa crédibilité en jouant les Bons Samaritains.
Comment envisagez-vous ce contre-la-montre décisif de 52 km?
Je vous mentirais en affirmant que je ne pensais pas être devant Andy le soir précédant le chrono. Mais j'étais loin de penser à devoir me surpasser pour garder le maillot jaune. Ce n'est pas un contre-la-montre comme les autres. Il vient après 18 jours de course. Ce ne sera plus une affaire de spécialistes mais bien de force.
Comment jugez-vous Andy Schleck avant ce mano a mano?
Il n'est certainement pas devenu champion national du contre-la-montre de son pays sans pédaler. Il a progressé. Il est en confiance. Je vais devoir tout donner et surtout beaucoup transpirer durant cette étape.

[Norton]

grand prix d'allemagne

Ferrari confirme


Image © Keystone
Dès que la piste du circuit de Hockenheim est devenue sèche, Fernando Alonso s’est montré le plus rapide

Fernando Alonso affirme que le titre 2010 est à sa portée. Le plus rapide aux essais, il vise le week-end parfait
Luc Domenjoz - le 23 juillet 2010, 23h29
Le Matin



Fernando Alonso avait presque fait sourire, jeudi, en affirmant qu'il croit encore fermement en ses chances de décrocher le titre mondial 2010 (lire «le Matin» d'hier). «Pour moi, rien n'est trop tard, il reste neuf Grands Prix à disputer et beaucoup de points à prendre», avait-il déclaré.
Joignant le geste à la parole, l'Espagnol a signé le meilleur chrono de la journée d'hier, devant Sebastian Vettel et son coéquipier Felipe Massa.
Les deux Ferrari semblent donc confirmer la forme qu'elles avaient affichée à Silverstone, il y a deux semaines, mais qui ne s'était pas traduite par le moindre point le jour de la course.
Etre devant hamilton
«Le but, cette fois, est de connaître un week-end parfait, affirme Fernando Alonso. Nous avons déjà réussi de bons vendredis cette saison, mais nous avons désormais besoin d'un bon samedi et d'un dimanche parfait. Aujourd'hui, ce n'était pas très représentatif, surtout en raison de la pluie tombée ce matin. Il suffisait de chausser les pneus tendres cinq minutes plus tard pour gagner d'un coup une demi-seconde. Par contre, nous avons pu tester tout ce que nous voulions, il ne nous reste plus qu'à analyser les données recueillies pour déterminer les meilleurs réglages du week-end.»
Pour Fernando Alonso, la seule option consiste à terminer devant les McLaren. Avec 47 points de retard sur Lewis Hamilton au championnat, il ne peut plus se permettre de laisser l'écart se creuser davantage. «C'est Lewis qui mène le championnat, nous ne devons plus lui concéder le moindre point si nous voulons gagner le titre. Je pense que nous pouvons y parvenir ce week-end, même si l'équilibre de la voiture n'est pas encore parfait.»

[Norton]

Le "chrono" du Médoc


La 19e étape du Tour visite le Médoc au long d'un contre-la-montre dont les noms font rêver, sur 52 kilomètres, de Bordeaux à Pauillac. Cantenac, Issan, Margaux, Beychevelle, Saint-Julien, autant de châteaux ou d'appellations qui honorent le vignoble bordelais, sont traversés par le parcours plat, sans aspérité.

Le point le plus haut atteint par la course "s'élève" à 18 mètres d'altitude, au passage à Margaux, bourgade de 1.300 habitants mondialement célèbre. Pauillac (5.400 habitants), dont trois des châteaux (Lafite, Latour, Mouton-Rothschild) sont premiers crus au classement de 1855, accueille l'arrivée sur les quais longeant la Gironde, le plus vaste estuaire d'Europe. C'est de son port qu'en 1777, Lafayette embarqua pour le Nouveau monde à bord d'un brick baptisée symboliquement La Victoire afin d'aider les futurs Etats-Unis dans leur quête d'indépendance.

Deux points de chronométrage intermédiaires sont situés au Plan-Médoc (Km 18) et à Arcins-en-Médoc (Km 36,5). L'Allemand Bert Grabsch, premier coureur à s'élancer au départ de la 19e étape du Tour de France, samedi à Bordeaux, devait partir à 10h15. Le maillot jaune, l'Espagnol Alberto Contador, sera le dernier à partir, à 16h02, dans ce contre-la-montre de 52 kilomètres jusqu'à Pauillac.

[Cinquante]

Salut Norton,
Toi, tu voudrais bien le faire, ce parcours ! je le sens bien

[Norton]

Envoyé par Cinquante

Salut Norton,
Toi, tu voudrais bien le faire, ce parcours ! je le sens bien

Certain, superbe région et que de bonne choses........

J'ai eu l'occasion il y a quelques années de visiter St Emilion et la région de Bordeaux, un grand moment........Hips.......

[Norton]

Contador bat Schleck de 31 secondes





L'Espagnol Alberto Contador (Astana) a préservé son maillot jaune de leader du Tour de France après la 19e étape, un contre-la-montre de 52 kilomètres remporté samedi à Pauillac par le Suisse Fabian Cancellara (Saxo Bank).

A la veille de l'arrivée à Paris, Contador précède désormais le Luxembourgeois Andy Schleck de 39 secondes au classement général. Schleck, qui comptait 8 secondes de retard au départ de Bordeaux, a joué son va-tout dans ce chrono décisif sur un parcours tout plat tracé dans le Médoc.

Pointé à 4 secondes de l'Espagnol après les 7 premiers kilomètres, le Luxembourgeois est revenu à hauteur de son adversaire au 16e kilomètre pour prendre ensuite l'avantage (5 sec au Km 22). Mais la courbe s'est inversée à partir du 30e kilomètre, où Contador a commencé à reprendre l'avantage (7 sec au Km 32) pour creuser ensuite l'écart jusqu'à 31 secondes sur la ligne.

Dans ce contre-la-montre contrarié par un vent soufflant avec de plus en plus de force pour les derniers partants, le Russe Denis Menchov (11e de l'étape) a pris le dessus sur l'Espagnol Samuel Sanchez qu'il a délogé de la troisième marche du podium.

L'Américain Lance Armstrong, pour son dernier "chrono" dans le Tour, a terminé à plus de 7 minutes de Cancellara. "Je suis fier de ma performance. Je suis vraiment content de faire encore un bon chrono après trois semaines et tout le travail accompli", a déclaré le Bernois, parti en fin de matinée bien avant les premiers du classement général.

Cancellara, 29 ans, détient les titres olympique et mondial du contre-la-montre. John Gadret, premier Français du classement général, occupe la 19e place. (afp)









24/07/10 17h21

Vlà le tour est joué, bravo.......... A noter la victoire de Cancellarasans MOTEUR

[Norton]

Le 5e plus petit écart de l'histoire


L'écart de 39 secondes qui sépare Alberto Contador d'Andy Schleck sera le 5e plus mince dans la longue histoire de la Grande Boucle (97e édition), si le classement établi samedi soir à Pauillac reste le même à l'arrivée dimanche à Paris.

Le record appartient à l'édition 1989 quand l'Américain Greg LeMond avait renversé la situation, le dernier jour, dans le contre-la-montre de Versailles à Paris, pour déposséder le Français Laurent Fignon du maillot jaune pour 8 secondes.

En 2007, Contador s'est imposé toutefois par une marge plus étroite que l'écart le séparant actuellement de Schleck. L'Espagnol avait finalement battu l'Australien Cadel Evans de 23 secondes.

Une année auparavant, en 2006, après le déclassement pour dopage de l'Américain Floyd Landis, l'Espagnol Oscar Pereiro s'était imposé avec 32 secondes d'avance sur l'Allemand Andreas Klöden.

Ce succès 2010 de Contador va se situer entre la victoire du Néerlandais Jan Janssen qui a battu Herman Van Springel de 38 secondes en 1968 et celle en 1987 de l'Irlandais Stephen Roche qui avait devancé l'Espagnol Pedro Delgado de 40 secondes.