Schumacher présente ses excuses à Barrichello
Michael Schumacher a présenté ses excuses à Rubens Barrichello, son ancien coéquipier chez Ferrari, pour l'avoir dangereusement serré contre le muret des stands alors que dernier le dépassait dimanche au Grand Prix de Budapest de Formule 1.
"Hier (dimanche), juste après la course, j'étais encore dans l'action. Mais après avoir revu les images, je dois dire que la décision des commissaires est juste : la manoeuvre contre (Rubens Barrichello) était dure", a dit Schumacher.
L'Allemand a été pénalisé de dix places sur la grille du prochain GP de Belgique (29 août) pour avoir tassé le Brésilien contre le muret des stands, alors que celui-ci, chaussé de pneus neufs, le dépassait en fin de course, pour le gain de la 10e place.
"J'ai été chanceux que le muret se termine, parce que j'étais à quelques millimètres du mur. Si nous nous étions touchés, il serait parti tout droit dedans. C'était plus dangereux pour lui. Je ne pouvais pas aller plus à droite, car il n'y avait pas l'espace d'un cheveu", avait estimé après coup "Rubinho".
"Je voulais lui compliquer la vie et je lui ai également montré clairement que je ne voulais pas le laisser passer, mais je n'ai évidemment pas voulu le mettre en danger par ma manoeuvre", s'est justifié "Schumi". "S'il le ressent de cette manière, alors désolé, ce n'était pas mon intention", a-t-il ajouté.
L'ancien pilote de F1 Derek Warwick, l'un commissaires du GP de Hongrie, a révélé à la BBC que Schumacher aurait pu être disqualifié s'il s'était comporté de la sorte plus tôt dans la course. "Au moment où on a eu les vidéos, il était déjà trop tard", a expliqué le Britannique.
"S'il était resté plus de tours (nous l'aurions disqualifié), mais il nous fallait une preuve vidéo pour et que les quatre commissaires soient d'accord", a-t-il poursuivi. "Nous avons entendu Rubens et Michael et il a été un peu décevant de voir comment Michael s'est comporté. Nous n'avions pas d'autre choix que de le donner une pénalité de dix places", a affirmé Warwick.
"Je ne suis pas connu pour faire des cadeaux sur la piste. Si tu veux me dépasser, il va falloir te battre. C'est ce qui s'est produit", avait lancé Schumacher dimanche.