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Tennis - Toronto

Federer fait des heures sup'

Après avoir mené (6-1, 2-0) puis (4-1) au troisième set, le Suisse a fini par s'imposer (6-1, 3-6, 7-5 en 2h22') contre Novak Djokovic et rejoint ainsi Andy Murray en finale.
Dans la loge, sa femme Mirka et Paul Annacone commencent à se faire du souci. Roger Federer n'a pas réussi à "tuer" le match et Novak Djokovic s'offre trois balles de break à 5-5 au troisième set. L'homme qui marchait sur l'eau lors de la première demi-heure pour mener (6-1, 2-0 et 0-30) a changé de visage. L'inquiétude perce sous le masque du Suisse. Comment ne pas penser aux occasions manquées (5/12 balles de break converties) ? Comment ne pas ressasser ce coup droit facile pour mener (0-40) à 6-1, 2-0 ? Comment occulter ses trois balles de 5-2 au troisième set ?

Prendre point par point vous disent les spécialistes. Sur le papier, c'est facile. Sur le court, c'est toute la différence entre un champion et un joueur lambda. Roger Federer se concentre alors sur ses forces. Son service lui vient en aide (11 aces, 59% de premières balles) et son bras lui permet de résister à la pression de plus en plus oppressante du Serbe. En deux heures, Novak Djokovic a bien changé. Le petit garçon perdu au polo jaune du début de match a grandi en deux heures et délivre des fusées en retours et en fond de court. Il joue de mieux en mieux et se régale dans le jeu en rythme.

Federer des hauts et des bas

Mais Novak Djokovic n'arrive pas à occulter ses erreurs. A 5-5 au troisième set, le jeu lui échappe, il regrette son erreur en revers sur une de ses trois balles de break et il fracasse sa raquette de frustration. Sur le jeu suivant, son coup droit le trahit et il termine sur une 48e faute directe. Il vient de perdre sa demi-finale et sa place de numéro 2 mondial au profit de Roger Federer. Le Suisse vient de gagner beaucoup plus qu'une demi-finale (6-1, 3-6, 7-5 en 2h22') et une 2e place mondiale, presque anecdotique pour lui. Il vient de remplir son réservoir de confiance en deux matches marathon.

Même un champion de sa trempe a besoin de victoires et en deux jours, il a fait le plein pour relancer la machine. Le recrutement de Paul Annacone était déjà un signe de sa motivation, sa première demi-heure avec ses coups droits gagnants, ses revers en demi-volée à une cadence infernale et ses retours bloqués sur des premières balles à 200 km/h ont prouvé son niveau de jeu. Même Rafael nadal est venu jeter un oeil... Maintenant il doit tenir deux heures voire plus à ce rythme. Pour sa douzième confrontation avec Andy Murray (6-5 pour l'Ecossais), Roger Federer n'a pas le choix. Un champion ne perd jamais l'instinct du "tueur" même s'il peut l'égarer par intermittence. S.D.

[pechos1]

Envoyé par Norton

Marseille dernier et en plein doute

Et apparement y'a une petite guerre Deschamp-Anigo qui s'installe

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67e course de côte internationale

Le roi des courses de côte se tue aux Rangiers


Dramatique sortie de Lionel Régal sur un parcours qu'il avait remporté cinq fois dans le passé. Son père avait également perdu la vie en course. Les participants sont sous le choc
Jean-Pierre Molliet - le 15 août 2010, 22h47
Le Matin



Il était 13h45 hier lorsque l'information a été rendue publique. Lionel Régal, 35 ans, a été victime d'un accident mortel lors de la première manche de la course de côte des Rangiers, peu avant la mi-parcours.
Des sanglots dans la voix, le directeur de course Roland Piquerez a annoncé aux journalistes que la manifestation ne se poursuivrait pas: «J'ai pris moi-même la décision d'arrêter la compétition, sans m'en référer au jury. Lionel Régal ( ndlr: vainqueur des Rangiers en 2002, 2004, 2006, 2007, 2008) était devenu au fil des années un ami qui se faisait apprécier en collaborant avec les organisateurs pour toujours plus améliorer la sécurité.»
Choc à plus de 160 km/h
Au volant de sa Reynard K1, le Lyonnais a perdu la maîtrise de son bolide au lieu dit Petit-Maran. Il a probablement été victime d'une coulée d'eau - il a plu abondamment toute la nuit et le matin - qui traversait la chaussée. A une vitesse évaluée à plus de 160 km/h, son véhicule, après un vol plané, est allé s'encastrer latéralement dans un arbre. Sous l'effet du choc, la coque de survie s'est cassée, le malheureux pilote a été éjecté de son habitacle, l'auto étant sectionnée en deux parties. Selon le médecin dépêché immédiatement sur les lieux, la mort a été instantanée.
Les conditions de course ont été identiques pour tous. Même les meilleurs ont connu des problèmes: «Je suis parti en aquaplaning. Mon auto a dérivé d'un mètre à gauche, d'un mètre à droite. Heureusement que je ne me trouvais pas sur un côté de la route à ce moment-là», commente Florian Lachat, 3e temps scratch et actuellement en tête du championnat suisse. Confirmation de Roland Bossy classé 2e, qui étrennait une toute nouvelle Osella FA30, sortie de l'usine turinoise mercredi: «Les pilotes étaient avertis qu'il y avait deux coulées d'eau. Je me suis méfié. J'ai conduit en conséquence et j'ai bien fait car le passage était très vicieux.»
En apprenant la triste nouvelle, de nombreux pilotes se sont mis à pleurer à chaudes larmes. C'est que Lionel Régal, de par son expérience, son talent et son intelligence, était la référence des «montagnards» européens. Quadruple champion de France de la montagne, il était sur le point de réussir la passe de cinq. Samedi après avoir signé le meilleur temps sur la piste sèche, il nous déclarait pour expliquer un modeste chrono lors de la dernière grimpée des essais disputée sous la pluie: «Lors de la course de dimanche, pour moi, l'essentiel sera de mener ma voiture en bon état à l'arrivée des Rangiers. Car, le 22 août à Chamrousse, une 2e place me suffira pour conquérir le titre de champion de France 2010.»
Mort en course comme son père
Nicolas Schatz, l'actuel dauphin du classement provisoire du championnat de l'Hexagone, ne se réjouit pas de peut-être hériter cette couronne dans de telles circonstances: «Il est difficile d'imaginer un championnat de France sans Lionel. Sa disparition est une catastrophe pour le monde du sport automobile français, où il était une icône.»
Les organisateurs jurassiens ont offert un appui psychologique au staff de l'Ecurie Régal qui attendait le retour de son champion à Saint-Ursanne. Ils ont également pris toutes les dispositions pour avertir la maman de Lionel, domiciliée à Lentilly, dans la banlieue de Lyon. Une mère qui paie un lourd tribut au sport auto. Son mari, Marc Régal, s'était tué en 1997 lors de la course de côte Tarbes - Osmets. Il avait percuté un arbre à bord d'une F3000... comme son fils.

Triste................

Résultats
Course de côte internationale.
Saint-ursanne - Les Rangiers
Etant donné que tous les pilotes ont gravi une fois les 5169 mètres de la piste, la manche courue comptera pour le championnat suisse et la moitié des points sera distribuée aux concurrents du championnat d'Europe. Décision qui devra encore être confirmée demain par la commission sportive nationale.
Classement officieux: 1. Steiner, Oberdiessbach, Martini MK77/BMW 2'07''91. 2. Bossy, Porrentruy, Osella FA30 2'09''17. 3. Lachat, Porrentruy, Tatuus S2000 2'11''88. 4. Schatz, France, Lola T94/50 2'12''30. 5. Ritchen, France, Lola B99/50 2'14''70. 6. Meisel, Leuggern, Mercedes Benz 190RM 2'16''38. 7. Bormolini, Italie, Reynard K02 2'17''44. 8. Thomas, France, Lola B99/50 2'20''41. 9. Werver, France, Porsche 997 Cup 2'20''45. 10. Kramsky, Tchéquie, Reynard K10 2'20''92.

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masters 1000 toronto

Federer prend l'eau


Image © Keystone
Cette finale au scénario décousu ne semblait pas profiter à Roger Federer, visiblement déjà émoussé par la succession de matches difficiles

Un peu émoussé par ses succès contre Berdych et Djokovic en quart et demi-finale, le Bâlois a dû s'avouer vaincu par Andy Murray dans une finale par deux fois interrompue par la pluie
le 15 août 2010, 23h23
Le Matin


Roger Federer (No 3) a calé en finale du Masters 1000 de Toronto. Vainqueur à l'arraché aux tours précédents de Tomas Berdych (No 7) et Novak Djokovic (No 2), le Bâlois a cédé à un match d'un 63e titre ATP, battu 7-5 7-5 par l'Ecossais Andy Murray (No 4).
Cette finale a proposé un scénario décousu, la faute à la pluie qui a interrompu à deux reprises la rencontre. Très mal parti dans la première manche (0-3), puis dans la seconde (2-3, service Murray), Federer est, à chaque fois, parvenu à recoller au score.
Las pour lui, Murray se montrait plus efficace dans le «money time». L'influx perdu par le Bâlois lors de ses deux marathons contre Berdych et Djokovic (4h40 en tout) n'a, sans doute, pas été étranger à son léger fléchissement dans les moments-clefs.
Après 2h04 de jeu et sur une dernière faute de Federer, Murray s'offrait un deuxième sacre consécutif à l'Open du Canada (disputé en alternance entre Toronto et Montréal). Le joueur de Dunblane devient le premier joueur à conserver son titre dans ce tournoi, après Andre Agassi lors des éditions 1994 et 1995. A noter aussi qu'il s'agit du 15e trophée dans la carrière de Murray, mais seulement du premier de l'année.
Période délicate
Cette finale de Toronto a opposé deux hommes qui sortaient d'une période bien délicate. Murray a eu toutes les peines du monde à digérer sa défaite en finale de l'Open d'Australie face à Federer. Après Wimbledon, l'Ecossais avait décidé de limoger son coach Miles MacLagan. Il n'a pas encore arrêté le choix de son successeur.
Une place de (re)gagnée
Pour sa part, le Bâlois a préféré, au lendemain de son échec à Londres où il fut éliminé en quart de finale par Berdych, de tourner une nouvelle page en engageant Paul Annacone. L'ancien coach de Pete Sampras n'a pas vraiment révolutionné le jeu du Bâlois à Toronto. L'homme aux 16 titres du Grand Chelem évolue pratiquement toujours dans le même registre. Toutefois la présence d'Annacone l'a peut-être aidé à négocier les moments clés de ses rencontres contre Berdych et Djokovic.
En accédant à la finale, la 89e de sa carrière, Roger Federer avait l'assurance de ravir la place de No 2 mondial à Novak Djokovic. Une place qu'il remettra toutefois en jeu cette semaine à Cincinnati où il est le tenant du titre. Exempté du premier tour, il affrontera le vainqueur du match entre l'Américain James Blake (ATP 108) et un qualifié.


En sets
Toronto. Masters 1000 (2,43 mios de dollars/dur)
2e demi-finale: Federer (S/3) bat Djokovic (Ser/2) 6-1 3-6 7-5.
Finale: Murray (GB/4) bat Federer 7-5 7-5.
Cincinnati (EU). Masters 1000 (2,43 mios de dollars/dur)
Demi-finales: Clijsters (Be/4) bat Ivanovic (Ser) 2-1 w.o. Sharapova (Rus/10) bat Pavlyuchenkova (Rus) 6-4 3-6 6-2.
Finale: Sharapova - Clijsters 6-2 5-3 40-40 interrompu par la pluie.

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Golf

Nick Watney en tête


Image © Keystone


L’Américain affiche trois longueurs d’avance sur son poursuivant. Tiger Woods est à dix coups.
le 15 août 2010, 22h35
Le Matin


US PGA
Kohler (Wisconsin)
Nick Watney a pris la tête de l’US PGA, quatrième et dernière levée du Grand Chelem. A l’issue du troisième tour, l’Américain affiche un total de 203 coups, soit 13 sous le par, et devance de trois coups son compatriote Dustin Johnson et le Nord- Irlandais Rory McIlroy.
Un chinois bien placé
Le Chinois Liang Wen-chong a établi un record du parcours en rendant une carte de 64 sur le troisième tour. Il pointe à quatre coups derrière Watney au classement général, en compagnie de l’Australien Jason Day et de l’Allemand Martin Kaymer. Il est en position pour devenir le premier golfeur chinois à remporter un tournoi majeur.
Tiger Woods, dont la place de numéro un est menacée, a sérieusement compromis ses chances de remporter le tournoi en rendant une carte de 72, ce qui le place à dix coups du leader. Son rival Phil Mickelson n’en a pas profité, avec une carte de 73.
Le troisième tour a été le premier tour du tournoi à aller à son terme en une journée. Les premier et deuxième tours, jeudi et vendredi, retardés par du brouillard, avaient ensuite été interrompus par la nuit et nombre de golfeurs avaient été contraints de terminer leur parcours le lendemain, avant d’enchaîner sur le tour suivant.

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La star de la course de côte se tue aux Rangiers

Automobilisme | La plus importante course automobile de la saison en Suisse a été endeuillée par l'accident mortel de sa vedette: le Français Lionel Régal a perdu la vie ce dimanche lors de la course de côte internationale St-Ursanne - Les Rangiers.


© Roger Meier | Lionel Régal lors de la 65e Course de côte Saint-Ursanne - Les Rangiers, en août 2008.



Rédaction online | 15.08.2010 | 16:15Dernière mise à jour: 15.08.2010 | 20:02


Le communiqué de presse de la direction de course est tragiquement laconique:
"A 11 h 43, la voiture n°65 du pilote Lionel Régal est sorti de la piste avant le poste numéro 18. Le décès du pilote a été constaté. Sur ce fait, la direction de course a pris la décision d'arrêter la manifestation."
L'accident s'est produit au lieu-dit "Le Malrang", peu après le secteur ultra-rapide des Grippons, où les plus rapides peuvent dépasser les 250 km/h. D'après des témoins, notamment cités par le site site internet de 20 Minutes, Lionel Régal y est arrivé très vite, sur une route rendue très glissante par la pluie. Le Français a alors perdu le contrôle de sa monoplace qui a percuté un arbre.
L'accident n'a pas fait d'autre victime, le public se massant aux Gripppons ou au sommet de la montée.
Deuxième accident grave en quatre ans
Saint-Ursanne - les Rangiers a déjà été le théâtre d'un accident grave il y a quatre ans. Et dans des conditions très semblables.
C'était lors des essais. Grand espoir de la discipline, le Valaisan Eric Berguerand était sorti de la route peu avant les Grippons. Victime d'une crevaison lente, sa monoplace s'était envolée, percutant les arbres.
Retiré d'une voiture coupée en deux, Eric Berguerand avait les deux jambes et le bassin fragmenté par 14 fractures! Il en a réchappé, mais au prix d'une longue et douloureuse rééducation.
Le "roi de la montagne" français
Modeste et toujours disponible, Lionel Régal n'en était pas moins une star de la discipline de la course de côte. Né le 21 juillet1975, le Lyonnais a été - à 23 ans - le plus jeune pilote à remporter une manche du championnat de France de la montagne.
Il a débuté dans la discipline en 1993, dans la foulée de son père. Mais celui-ci s'est tué en 1997 lors de la course de côte de Tarbes-Osmets.
A la tête de sa propre écurie, Lionel a persévéré et a aligné cinq titres de champion de France consécutifs depuis 2005. Et tout indiquait qu'il allait récidiver en 2010.
Manque de temps et de budget, il n'a pu s'attaquer au championnat d'Europe qu'assez tard, enlevant le titre en 2008, notamment grâce à sa victoire aux Rangiers.
Il courait depuis des années sur des monoplaces Reynard, Formule 3000, puis Formule Nippon, équipée d'un moteur de plus de 500 chevaux.
Dépossédé du record du parcours l'an dernier, Lionel Régal revenait sur la classique jurassienne bien décidé à y ajouter une ligne sur son palmarès.
La plus grande course de l'année en Suisse
Seule manche suisse du championnat d'Europe de la montagne (depuis l'arrêt d'Ollon - Villars après 1971...), la course de côte des Rangiers a été créée en 1926.
Jusqu'en 1955, elle se disputait sur 7 km entre Develier et le col des Rangiers. A la suite de la construction de la route cantonale en 1955, il a fallu chercher un autre point de départ. Saint-Ursanne a alors été choisi, le parcours passant à 5,169 km.
Dans un pays privé de compétitions automobiles sur circuit depuis 1955, Saint-Ursanne - les Rangiers est devenu depuis 1972 la principale course automobile de la saison en Suisse attirant régulièrement plus de 15 000 spectateurs et des pilotes de notoriété. On y a vu courir Clark, Siffert, Regazzoni, Surer, Pescarolo, Arnoux et Laffite, avant les spécialistes de la montagne (Mieusset, Tarrès, etc.)

[philguerin]

C'est toujours très triste ce genre d'évènement... des types jeunes en pleines possessions de leurs moyens disparaître d'un coup. Cà fait un grand vide pour leurs proches..

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Mort de Régal: l’organisation est hors de cause

AUTOMOBILISME | «Un fait de course.» Telle est la conclusion du constat d’accident du champion Français à la course de côte des Rangiers.


© ROGER MEIER | Des fleurs et des messages ont été déposés au pied de l’arbre où s’est encastré le bolide de Lionel Régal.



Mario Luini | 17.08.2010 | 00:02


C’est vraisemblablement une coulée d’eau un peu plus épaisse, traversant la route dans un des passages les plus rapides de la montée reliant Saint-Ursanne au col des Rangiers, qui est à l’origine de la tragédie ayant coûté la vie dimanche à l’une des «stars» de cette spécialité un peu à part du sport automobile qu’est la course de côte.
Le palmarès du Français Lionel Régal, champion d’Europe de la Montagne, quintuple champion de France et dominateur incontesté des cinq dernières éditions de l’épreuve jurassienne, parle pour lui: Régal savait ce qu’il faisait, et le faisait bien. En dehors des compétitions, il ne ménageait pas ses efforts pour s’entraîner, sur circuit, et peaufiner les réglages de sa monoplace, une ancienne Formule 3000.
Sans filet
Dans cette spécialité, il ne s’agit pas d’aller chercher la même mise au point extrême que lors d’une course sur circuit. Cette dernière est un exercice répétitif, où la chasse au dernier millième passe impérativement par une quête maniaque de la perfection mécanique et aérodynamique, tour après tour. En course de côte, le pilote doit d’abord se confectionner une voiture dont le comportement sera aussi prévisible que possible, afin qu’il se sente parfaitement en confiance à son volant pour aller tutoyer lui-même la limite. Et, surtout, pour éviter de se retrouver de l’autre côté de cette ligne imaginaire, mince comme le fil du rasoir. Car ce genre de bolide pensé pour exprimer tout son potentiel sur un circuit, n’est pas adapté, à la base, à cet exercice contre-nature consistant à foncer sur une route «normale».
En circuit, les mesures de sécurité prises au cours des années ont atteint un tel degré d’efficacité que rares sont les sorties de piste qui se soldent par davantage que des dégâts matériels. Dégagements, bacs à gravier, murs de pneus de protection, tout est réuni pour que l’éventuelle mésaventure se termine au mieux. En course de côte, l’artiste travaille sans filet. Et même la conception des voitures les plus modernes est impuissante à le protéger d’un choc dans les arbres.
«Aucune faute»
Faut-il pour autant remettre en question la participation de certains types de voitures en courses de côte alors que les compétitions sur circuit sont toujours interdites en Suisse? Après chaque accident – ils sont malgré tout très rares, compte tenu du nombre d’épreuves et de concurrents concernés de par le monde – les mêmes questions se posent. Sans réponse. Il ne faut pas oublier cette vérité première: les sports mécaniques sont et resteront dangereux.
«Le constat technique d’accident mené sur place a abouti à la conclusion que le pilote a perdu la maîtrise de son véhicule sur une route mouillée précise la police à Delémont. A priori, il n’y a eu aucun autre élément extérieur, tel qu’un chevreuil qui aurait traversé la route, par exemple.» Le dossier sera transmis au ministère public qui décidera de l’éventuelle suite judiciaire. «Mais les organisateurs ont rempli toutes leurs obligations. Il s’agissait d’une compétition agréée, sur route fermée, dans laquelle le but est de rallier l’arrivée le plus vite possible…»
Dans tout accident, il y a une part de chance, ou de malchance. A quelques centimètres près, le terrible envol – à 300 km/h – de Mark Webber au dernier GP de Valence aurait pu se terminer très mal pour l’Australien, retombé à l’envers au ras d’un mur en béton. Sans aucun mal. Régal, à un peu plus de la moitié de cette vitesse, dimanche, n’a pas eu le même sursis.

[Norton]

Chavanel, favori du 43e Tour du Limousin





Le 43e Tour du Limousin (cat 2.1), qui s'élance mardi de Limoges, s'annonce ouvert et relevé avec quatre vainqueurs d'étapes français du dernier Tour de France, dont Sylvain Chavanel dans la peau du favori, une pléiade de baroudeurs confirmés et des espoirs aux dents longues.

En l'absence du Luxembourgeois Frank Schleck (Saxo Bank), qui devait pourtant faire son retour en Limousin après son abandon sur la Grande Boucle (clavicule fracturée), Chavanel (Quick Step), double vainqueur d'étape et deux fois porteur du maillot jaune en juillet, fera office de favori, au même titre que l'Irlandais Nicolas Roche (AG2R) et le Suédois Thomas Lofkvist (Sky), respectivement 15-ème et 17-ème du dernier Tour.

Pierrick Fédrigo (Bbox), double vainqueur de l'épreuve (2004, 2007) et lauréat de la 16-ème étape de la Grande Boucle à Pau le mois dernier, aura lui aussi un rôle à jouer lors des quatre étapes, dont un contre-la-montre mercredi. Le plateau de l'édition 2010 comptera également parmi ses vedettes les Français Sandy Casar (Fdjeux.com) et Christophe Riblon (AG2R), à l'honneur cet été dans la montagne, les Australiens Baden Cooke et Stuart O'Grady (Saxo Bank), et l'Espagnol Oscar Pereiro (Astana), vainqueur du Tour de France 2006.

Les équipes engagées:
AG2R La Mondiale, Fdjeux.com, BBox, Cofidis, Big Mat-Auber 93, Saur Sojasun, Bretagne Schuller, Roubaix Lille Métropole (France), Astana (Luxembourg), Saxo Bank (Danemark), Caisse d'Epargne (Espagne), Cervelo (Suisse), Quick Step (Sylvain Chavanel, Kevin De Weert, Addy Engels, Andrei Kunitski, Jérôme Pineau, Kevin Seeldraeyers, Matteo Tosatto et Marco Velo. Directeurs sportifs: Davide Bramati et Luca Guercilena), Landbouwkrediet (Bert Scheirlinckx, Grégory Barteau, Davy Commeyne, Sébastien Delfosse, Benjamin Gourgue, Geert Verheyen, Dirk Bellemakers et Bart Dockx) (Belgique), Rabobank, Vacansoleil (Pays-Bas), Sky (Grande-Bretagne), Katusha (Russie)

Les étapes:
Mardi: Limoges (Haute-Vienne) - Boussac (Creuse), 193,1 km
Mercredi: contre-la-montre individuel autour de Saint-Amand-Montrond (Cher), 45,1 km
Jeudi: Uzerche-Mansac (Corrèze), 191,5 km
Vendredi: Ambazac-Limoges (Haute-Vienne),180,8 km

[philguerin]

C'est clair que les sports mécaniques représente un risque important de dégats corporels potentielement lourds en cas de sortie de route...J'ai pour ma part fait des courses de Karting en championnat de France 125 à boites... je me suis fait des sorties de routes pas triste dont une fois en tonneau... j'étais pas frai frai en défaisant les noeuds...!! circuit du Mans avec visite de l'hosto... (vitesse en bout de ligne droite 180km/h tout de même)