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US OPEN

La longue descente aux enfers


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Après l'US Open, Juan Martin Del Potro retombera au-delà de la 30e place mondiale

Vainqueur du dernier US Open, Juan Martin Del Potro a déclaré forfait pour la prochaine édition, qui commence dans une semaine. L'Argentin n'est plus réapparu sur le circuit depuis le 24 janvier. Aucune date n'est prévue pour son retour. De Tandil, où il vit caché, les nouvelles sont rares et confuses: blessure compliquée, crises d'angoisse, dépression
Christian Despont - le 22 août 2010, 02h20
Le Matin Dimanche



Aux dernières nouvelles, Juan Martin Del Potro a repris l'entraînement. Des gens l'ont vu. Mais les nouvelles sont rares et, en réalité, pas si récentes. Personne ne peut établir formellement que, dans un mois ou dans un an, en trombe ou en sourdine, le prodige argentin reviendra à son meilleur niveau. Ni même à la compétition.


Il y a un an exactement, Juan Martin Del Potro remportait l'US Open et accédait à la quatrième place mondiale, moins conscient de ses pouvoirs que de sa puissance. Le grand espoir, 20 ans, était officiellement promu au grade de rival. Il culminait à 1,98 m et, de là-haut, son horizon semblait sans limites. A déployer son double mètre avec aisance, il avait pris la mesure de Rafael Nadal, puis de Roger Federer, en tremblotant à peine. Dix millions de téléspectateurs argentins l'avaient loué pour l'éternité.
Depuis le 24 janvier, on est sans nouvelle. Juan Martin Del Potro souffrirait d'une tendinite au poignet droit. Il a subi un traitement bénin, puis une opération chirurgicale, et vraisemblablement une deuxième, au gré de complications obscures. Hier, en quelques mots sur Twitter, le champion a annoncé son forfait pour l'US Open.
«Paniques scéniques»
Les dernières nouvelles datent du 2 août. Dans un entretien au journal Clarin, Franco Davin, le coach et mentor, explique que Juan Martin Del Potro «tape vingt à trente balles par jour au maximum», mais parfois «des séries de quinze ou vingt, en coup droit et en revers, toujours du centre du court».
«Je lui demande de ne bouger latéralement que d'un mètre, pas plus. Le seul objectif, en toute sincérité, est que Juan Martin puisse à nouveau jouer sans douleur. Je suis certain qu'il reviendra mais ce ne sera pas facile. Il faut tout recommencer à zéro. Pour l'instant, il n'y a aucune date de retour prévue.»
Franco Davin ajoute que «Juan Martin a une énorme envie de reprendre. Il désespérait de ne pouvoir empoigner sa raquette. Il la regardait, il la touchait, et je crois que c'est bon signe.»
Du désespoir à la dépression, il n'y a qu'un abîme, franchi allégrement par des collègues un rien vachards. Mariano Zabaleta et Juan Monaco, deux professionnels argentins, ont laissé entendre que Juan Martin Del Potro souffrait de «panique scénique», la maladie des têtes d'affiche. Peur de monter sur scène, de confirmer, d'engouer. Envies de vie simple et de filles faciles. «Cette rumeur est totalement mensongère», a répondu Rafael Groppo, l'impresario du joueur.
Poursuivi par le fisc
Juan Martin Del Potro vit reclus dans sa cité de Tandil où, pour repousser les assiduités de ses fans, il a acheté une rue complète, privatisée pour 15 francs le mètre carré, en bordure du domaine familial.
Le parti au pouvoir a favorisé la transaction, «mais l'opposition péroniste (droite libérale), soutenue par des défenseurs de l'environnement, a mis son veto», rapporte une nouvelle de l'AFP. Derrière les grillages de sa propriété, Juan Martin Del Potro est aussi poursuivi par le fisc argentin, qui lui réclame des arriérés d'impôts, et par un sponsor frustré.

Le champion pensait revenir à Roland-Garros, comme si de rien n'était. Mais c'était impensable. Après l'US Open, une fois déduis les 2000 points ATP de son titre, Juan Martin Del Potro retombera au-delà du trentième rang mondial, et entamera une chute vertigineuse. Dans la précipitation, les nouvelles, forcément, vont vite. Trop vite pour un homme qui reprend tout juste l'entraînement.

Roger Federer joue enfin
Roger Federer devait défendre l'honneur du top 4 dans la nuit de samedi à dimanche au Masters 1000 de Cincinnati. Le Bâlois était le seul rescapé des quarts de finale où il s'était imposé 6-4 7-5 face au Russe Nikolay Davydenko, tandis que Rafael Nadal (face à Marcos Baghdatis), Novak Djokovic (Andy Roddick) et Andy Murray (Mardy Fish) étaient tombés.
Opposé à Baghdatis (ATP 20) pour une place en finale, Federer avait l'avantage de la fraîcheur. Le Chypriote avait passé 2h32 sur le court pour créer la surprise, alors que le No 2 mondial avait mis moins de 2h20 durant toute la semaine pour atteindre le dernier carré, après deux victoires par abandon.
En se frottant à Federer, Baghdatis avait une nouvelle opportunité de montrer qu'il était de retour au premier plan, lui qui pointait à la 151e place il y a un an. «Je suis heureux sur le court en ce moment. J'ai beaucoup travaillé sur ma condition physique pour en arriver là.» Le Chypriote est sans sponsors.

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premiers mondiaux de sprint

Magali Di Marco-Messmer: «Je vais me lancer sur le marathon»


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Tout devant après la natation, Magali Di Marco-Messmer a perdu trop de temps sur son vélo pour pouvoir prétendre à atteindre son objectif, le top 10

Pour son avant-dernier grand rendez-vous de sa carrière, la Valaisanne a perdu seulement moins de 2 minutes sur les meilleures. La Suédoise Lisa Norden est championne du monde. La Suissesse Daniela Ryf est 3e
Jacques Wullschleger - le 22 août 2010, 02h17
Le Matin Dimanche



Elle court, elle court, Magali Di Marco-Messmer, bientôt 39 ans. «Jamais, je ne m'arrêterai de bouger», répète-t-elle, que ce soit dans une aire d'arrivée ou sur une terrasse avec un bon verre de vin à la main. Hier, sa course fut solide dans les trois disciplines. Quand elle quitta les eaux du lac Léman, après 750 m de balade, direction la prise du vélo dans la zone de transition, elle était devant. L'ancienne nageuse avait fait appel à son vécu. «J'avais un peu perdu le niveau dans ce domaine - moins d'entraînement -, j'ai bossé pour le retrouver mais ce début de course m'a tout de même étonnée», dit-elle, à l'heure de l'apéro de la retraite moins un jour puisque tout à l'heure (aujourd'hui à 14h30), elle participera aux mondiaux de relais avec l'équipe de Suisse 2.
Avec le vélo, la citoyenne de Troistorrents tint bon la rampe et la bosse de l'Avenue d'Ouchy durant un tour. Il y en avait trois autres au menu (soit 20 km en tout). Le gros du peloton n'a pas pu soutenir le rythme imposé par Norden - championne du monde -, Moffatt (2e) et Daniela Ryf, auteur d'une 3e place remarquable, «bronzée» sous le chaud soleil revenu. Rechute de l'été. «Ce sont des rouleuses. Par rapport à elles, il me manque 200 km d'entraînement», ajouta Magali Messmer, 3e aux JO de Sydney en 2000, devenue Di Marco-Messmer, un jour de mariage.
Entre plaisir et émotion
Au terme de l'épreuve du milieu, elle était 8e, à, grosso modo, 1'08'' du trio de tête qui n'allait plus être rejoint. Qui augmenta même son avance sur les poursuivantes lors de la course à pied (5 km). «J'ai peu perdu sur les meilleures. Cinq kilomètres, à mon âge, c'est court; ça va surtout vite», ajouta l'intéressée, qui vécut un samedi pas comme les autres. «Oui, c'est un peu particulier et émouvant. Je me bats, je le ferai encore demain (aujourd'hui), avec pas mal de belles places qui ne sont pas toujours très loin du podium. Mais il est temps pour moi d'arrêter, de me consacrer davantage à ma famille. Quand je vois des athlètes qui se traînent, qui n'avancent plus, je me dis que je n'ai pas du tout envie de vivre ça..»
Bientôt de retour à Lausanne, mais pour le marathon
Depuis que le triathlon a installé son chapiteau à Lausanne - 1994 -, les organisateurs ont pu compter sur la présence de Magali Di Marco-Messmer, de ses conseils techniques survenus plus tard, pour son tracé et ses aspects. La boucle est donc bouclée. Hier, lors d'une petite réception d'adieu anticipé, la triathlète reçu quelques présents pour son avenir. Une paire de chaussure de sport, par exemple.
Ironie du sport, elle tomba à pic puisque, tri mis à part, la triathlète va devenir athlète. «Je vais me lancer sur le marathon.» La course à pied, c'est son autre dada. «C'est le sport le plus simple à pratiquer. Et puis j'aime la nature, me fondre dans elle, quelle que soit la météo.» Le 31 octobre, elle sera au départ du marathon de Lausanne. «Au niveau du chrono, je n'ai aucun objectif.» Mais 42,195 km, ça use et il faut s'entraîner. «Je vais consacrer un nombre d'heures inférieur pour ma préparation que maintenant. Il y a deux disciplines en moins, non?» Elle sourit, Magali Di Marco-Messmer. «Si on veut aller aux Européens, il faut courir en 2h43''. C'est un temps abordable. Je pense même valoir 2h40'.» En 2012, il y aura les JO de Londres. Alors? «C'est un objectif caché. Pourquoi pas, finalement?»
A l'apéritif de l'amitié, organisé après la remise des médailles, il y avait Daniela Ryf, 3e de ce triathlon sprint. «C'est génial ce qui m'arrive. Au mois de mai, j'ai souffert de l'estomac et des sinus. J'ai été à deux doigts de mettre un terme à ma saison. Mais je ne me suis pas laissée aller. J'ai beaucoup travaillé et voilà.» Elle a applaudi sa copine, qui va bientôt s'en aller. Près de la sortie, en nous voyant, Iwan Schuwey, coach national à Swiss Triathlon, lâcha, ému: «Magali, elle va nous manquer.»


CLASSEMENTS
Mondiaux de sprint à Lausanne.
Messieurs: 1. Brownlee (GB) 52'58. 2. Don (GB) à 12''1. 3. Hauss (Fr) à 17''5. Puis: 9. Riederer (S) à 43''5. 12. Wild (S) à 53''3. 23. De Kaenel (S) à 1'19''6. 36. Widmer (S) à 2'23''0. 38. Gacond (S) à 2'27''3. 42. Salvisberg (S) à 2'51''2.
Dames: 1. Norden (Su) 58'02. 2. Moffatt (Aus) à 14''7. 3. Ryf (S) à 48''8. Puis: 6. Spirig (S) à 1'22''3. 13. Di Marco-Messmer (S) à 1'52''2. 18. Annaheim (S) à 2'45''8.

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21e GRAND RAID

«Pas extrême. Superextrême!»


Image © Isabelle Favre
Pour sa première participation, l'Allemand Karl Platt a fait très fort et a mis tout le monde d'accord dans le mythique Pas-de-Lona pour remporter le Grand Raid nouvelle formule

Le coureur d'Osthofen établit le record du nouveau tracé en 7h05. Le Suisse Thomas Zahnd (29 ans) monte sur la 3e marche du podium
Gaëlle Cajeux - le 22 août 2010, 01h55
Le Matin Dimanche



Karl Platt hurle, les points levés vers le ciel. «Quand tu gagnes une telle course, tu as l'impression d'être Superman», confie le vététiste allemand. A 32 ans et pour sa première participation, il vient de remporter le Grand Raid nouvelle formule - un parcours rallongé entre Verbier et Grimentz pour atteindre 137 km - apparemment sans souffrir. «J'ai peut-être l'air d'être frais, mais je vous assure que je ne le suis pas. Ce soir j'ai le mariage d'un ami, il ne faudra pas compter sur moi pour le bal, rigole-t-il sur la ligne d'arrivée. Mais c'est vrai que dès le départ à Verbier, je me suis très bien senti. J'ai pu imprimer mon rythme. C'est toujours risqué de se placer en tête, mais finalement ça m'a permis d'«épuiser» les autres», explique ce spécialiste des descentes, où il a creusé son écart.
Ses plus proches poursuivants sont unanimes: Karl Platt était «au-dessus du lot» lors de ce 21e Grand Raid. «Il est parti devant et, derrière, chacun est monté un peu à son rythme. Karl a confirmé son statut de favori en effectuant une course très régulière. C'est super, il mérite amplement la victoire, remarque le Français Thomas Dietsch, lui-même surpris de sa deuxième place. J'ai effectué cinq courses cette semaine alors je manquais un peu de fraîcheur. Mais je suis supercontent, je n'aurais jamais pensé accrocher un podium ici.»
Zahnd avait des jambes de feu
Thomas Zahnd (3e), lui, en avait rêvé. «C'est une course si prestigieuse, je suis ravi de terminer 3e et premier Suisse. Je savais que je pouvais réussir quelque chose car je me suis senti très fort durant toute la semaine. Et hier (vendredi), j'avais des jambes de feu! J'étais impatient d'être dans la compétition, même si la longueur m'effrayait un peu, avoue le Bernois. Finalement, j'ai réussi à rester très fort dans ma tête, à toujours croire en moi. Je me répétais: «C'est ton jour, tu peux monter sur le podium». Et ça a payé. Mais j'ai vraiment souffert.»
Car comme le dit Karl Platt, 137 km pour 5628 m de dénivelé, «ce n'est pas une course extrême, c'est superextrême!». En soulignant que «rallonger le parcours n'a pas apporté grand-chose, il était déjà super avant», Thomas Dietsch détaille: «Habituellement, les épreuves marathon se courent plutôt en 4 h. Là c'est 7 h, il faut savoir gérer, ne pas taper dans les toxines - on ne va jamais à fond - et être mentalement très fort. On connaît forcément des moments d'euphorie et ensuite des moments de «moins bien». C'est vraiment extrême.»
Moos un peu déçu
Vainqueur l'an dernier, Alexandre Moos a malheureusement été victime de l'un de ces pics négatifs. Encore en route pour «la gagne» à Evolène, il s'est finalement classé quatrième, à 6'30. «J'ai connu un passage à vide dans la montée de l'A Vieille. J'ai craqué. Je suis resté en rade, tout seul. Dès lors, la course était finie pour moi», constate le Valaisan. Et de glisser à l'un des membres de l'organisation: «Tu te rends pas compte comme on a roulé vite. Tout le monde a dû serrer les dents.»
La quinzaine de kilomètres ajoutée cette année était-elle finalement de trop? «A chaud, c'est difficile à dire, on est fatigués», répond le coureur de Miège, avant d'aller embrasser son amie Fabienne Heinzmann, lauréate chez les dames. «Je suis content parce que je ne finis pas aussi cramé que je le pensais. Mais bien sûr, j'aurais préféré gagner. Voilà, je suis un peu déçu. Mais je retiens surtout que ce fut une belle course.» Karl Platt ne cesse d'ailleurs de le répéter. «Elle est magnifique!» Le résident d'Osthofen raconte: «Je connais le Grand Raid depuis que je suis junior. Je regardais des photos, des reportages sur cette course si réputée et je me disais: un jour j'irai courir là-bas. Et j'ai eu tellement de plaisir aujourd'hui, je suis vraiment heureux d'être venu.» L'Allemand s'est décidé en début de semaine, tout juste remis d'un virus qu'il l'avait rendu «kaputt» dimanche dernier.

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LIGA

Le défi ultime


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José Mourinho débarque en territoire inconnu

Le club espagnol, avec lui, espère enfin retrouver son lustre d'antan
Bertrand Monnard - le 22 août 2010, 02h05
Le Matin Dimanche



Considéré comme le meilleur, le plus brillant, le plus prétentieux, aussi, des entraîneurs du monde, le Portugais José Mourinho a déjà quasi-tout gagné, à seulement 47 ans: deux Ligues des champions (Porto et Inter), des titres en Italie (Inter) et en Angleterre (Chelsea).
Pourtant, en signant au Real Madrid pour 12 millions de francs par an, «The Special One» a accepté un pari particulièrement périlleux. Club le plus capé en Europe avec ses neuf Ligue des champions, le Real est toujours considéré par ses fans comme le plus grand club du monde.
Seulement voilà: malgré sa constellation de stars et ses dépenses somptuaires, le club n'obtient plus des résultats dignes de son statut. Le Real a été éliminé en huitièmes de finale des six dernières éditions de la Ligue des champions, et son dernier titre national remonte à 2008. C'est le Barça, suprême humiliation, qui a été couronné ces deux dernières saisons et qui, dans le même temps, a brillé en Europe.
C'est dire qu'aujourd'hui, à une semaine de la reprise de la Liga, une seule question agite le football espagnol: le génie de Mourinho suffira-t-il à redonner au Real son lustre d'antan, à reprendre l'ascendant sur le Barça? «Son arrivée marque déjà à elle seule un changement culturel dans l'histoire du Real, explique Frédéric Hermel, correspondant de L'Equipe en Espagne. Dans la tradition du Real, jusqu'ici, seuls le président et les joueurs importaient aux yeux des socios, l'entraîneur avait un rôle secondaire. Pellegrini, le dernier en date, comme le Brésilien Luxemburgo, étaient des quasi-inconnus. Pour la première fois, au Real, «la» recrue de la saison est l'entraîneur. De plus, Mourinho, en obtenant le départ de Raul, le joueur emblématique du club, a d'emblée montré que dorénavant, c'était lui le chef et personne d'autre.»
Exigeant les pleins pouvoirs, comme partout où il est passé, Mourinho les a obtenus. Sa patte s'est déjà fait ressentir dans le recrutement. Loin des vedettes glamour et déjà établies engagées habituellement par le Real, l'entraîneur portugais a fait ses choix à lui.
Pour renforcer la défense, éternel point faible, il a engagé l'un de ses fidèles hommes de main, le Portugais Ricardo Carvalho (32 ans), qui avait déjà évolué sous ses ordres à Porto et Chelsea.
Pour le reste, Mourinho a misé sur la jeunesse. Khedira (23 ans) et Özil (22 ans), révélations allemandes du dernier Mondial, renforceront le milieu de terrain. L'Argentin Di Maria (22 ans) et l'espoir espagnol Canales (ex Racing Santander) étofferont l'attaque.
Au journal El Mundo qui, récemment, lui demandait s'il ne ressentait pas une certaine pression eu égard aux immenses attentes qu'il suscite, José Mourinho a répondu avec l'une de ces fanfaronnades dont il a le secret. «Ecoutez, je suis José Mourinho, La pression, j'y suis habitué, partout où j'ai travaillé il y en avait. Dans l'absolu, les fans du Real rêvent de tout gagner et j'aime cette pression.»
Ne craint-il pas d'avoir à faire à un Barça rendu encore plus fort par l'arrivée de David Villa, meilleur buteur du dernier Mondial? «L'avantage du Barça, c'est que les joueurs évoluent ensemble depuis longtemps. Mais les socios du Real en ont assez de voir le Barça aligner les titres et mon but ici est d'arrêter cela. Nous pouvons les battre.»
Les fans, dans ce but, comptent beaucoup sur l'association de Mourinho et de Ronaldo, l'autre Portugais le plus connu au monde. «Personne ne travaille autant que lui à l'entraînement», a déclaré récemment Mourinho, manière de démentir la réputation de diva du joueur.
Frédéric Hermel croit beaucoup au duo. «Ronaldo, la saison dernière, avait tendance à vouloir tout faire tout seul. Mourinho ve la recentrer, Ronaldo n'en sera que plus redoutable.»
En fait, le véritable objectif de Mourinho, au Real, est de s'inscrire à jamais dans l'histoire du football. Il veut devenir le premier entraîneur au monde à être sacré dans les trois championnats majeurs: l'Espagne, après l'Angleterre et l'Italie.
Son fils serait fan du Barça
Remporter aussi, ce qui serait une autre première, la Ligue des champions avec une troisième équipe différente. Même si, sur ce chapitre-là étonnamment, il la joue modeste. «La Ligue des champions, je l'ai toujours remportée la deuxième saison, le temps que mon équipe acquiert les mécanismes et la philosophie que je préconise.»
Quant à la pernicieuse rumeur selon laquelle José, son fils cadet, dix ans, serait un mordu du Barça, Mourinho préfère en rire. «Mon fils a toujours soutenu son papa, donc il est fan du Real.

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Messi offre la Supercoupe au Barça





Le FC Barcelone a remporté son premier titre de la saison, la Supercoupe d'Espagne, après sa nette victoire aux dépens du FC Séville 4 à 0 (mi-temps: 3-0) en match retour, samedi au Camp Nou, grâce à un triplé de Lionel Messi.

Au match aller, les Sévillans l'avaient emporté 3-1.

Buts
FC Barcelone: Konko (14, csc), Messi (24, 44, 90)

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François Duval blessé dans un accident à Trèves


Le Français Sébastien Loeb et l'Espagnol Dani Sordo (Citroën C4), 2e à 35 secondes, menaient toujours le rallye d'Allemagne devant la C4 du Citroën Junior Team pilotée par Sébastien Ogier, 3e à plus de deux minutes, samedi à Trèves, après les 8 épreuves spéciales de la 2e journée. François Duval (Ford Focus) a été contraint à l'abandon après une sortie de route dans la 14e spéciale.
Il s'est retrouvé sur le toit, le moteur de sa Focus ayant recommencé à chauffer et à manquer de puissance dans l'ES13, comme vendredi. Une fois sortis de la Focus à l'envers, le Belge, souffrant d'une clavicule, et son copilote français, Denis Giraudet, souffrant des côtes, sont partis à l'hôpital de Trèves, en ambulance, pour passer des radios.

Le classement après 2 journées (8 spéciales)
1. Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra-Mon/Citroën C4) 3h05:21.6
2. Dani Sordo-Diego Vallejo (Esp/Citroën C4) à 35.7
3. Sébastien Ogier-Julien Ingrassia (Fra/Citroën C4) 2:07.1
4. Jari-Matti Latvala-Mikka Anttila (Fin/Ford Focus) 2:23.7
5. Petter Solberg-Chris Patterson (Nor-G-B/Citroën C4) 5:16.0
6. Kimi Raikkönen-Kaj Lindström (Fin/Citroën C4) 7:24.4
7. Matthew Wilson-Scott Martin (G-B/Ford Focus) 7:43.9
8. Mikko Hirvonen-Jarmo Lehtinen (Fin/Ford Focus) 12:27.4
9. Ken Block-Alex Gelsomino (USA/Ford Focus) 12:38.9
*** 10. Mark van Eldik-Robin Buysmans (P-B-BEL/Subaru Impreza) 14:10.9

Abandon
*** François Duval-Denis Giraudet (BEl-Fra/Ford Focus), sortie de route (ES14)
Meilleurs temps dans les épreuves spéciales
Loeb 7 (ES1 à ES3, ES5, ES7, ES9, ES10), Sordo 4 (ES6, ES8, ES12, ES13), P. Solberg 3 (ES4, ES11, ES14)

[danlos]

Envoyé par Norton

François Duval blessé dans un accident à Trèves

je ne comprends pas comment ce pilote peut encore faire du rallye, c'est un danger public, il finit toujours dans un mur/ poteau/en tonneau, son ancien copilote avait décidé de le laisser tomber après 4 accidents consécutifs, il a réussi a en retrouver un mais franchement il va finir par se tuer.
Bon il est vraiment très rapide sur asphalte, un des meilleurs avec Loeb et Sordo
bon comme on va me dire que j'aime pas les belges voici les exploit de Duval

EDIT: bon ça marche pas, donc je vous mets les liens:
http://www.youtube.com/watch?v=-ZHqxAu3Vk0
http://www.youtube.com/watch?v=gNC4PJI3-1Q
http://www.youtube.com/watch?v=AYrccasqFBA
http://www.youtube.com/watch?v=RvoJbbIniCQ
http://www.youtube.com/watch?v=a8h5zHHvZoU

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Un peu de sport? OK

Athlétisme

Rudisha bat le vieux record du monde du 800 m à Berlin


Image © Le Kenyan David Lekuta Rudisha célèbre sa victoire et son record du monde sur 800 m à Berlin, le 22 août 2010
Le Kenyan David Lekuta Rudisha célèbre sa victoire et son record du monde sur 800 m à Berlin, le 22 août 2010

Le Kényan David Lekuta Rudisha a créé la sensation en établissant un nouveau record du monde du 800 m avec un temps d'1 min 41 sec 09/100, lors de la réunion d'athlétisme de Berlin, dimanche.
le 22 août 2010, 16h38
LeMatin.ch & les agences


Rudisha a battu de 2/100 (1:41.11) le précédent record du monde détenu par le Danois Wilson Kipketer depuis le 24 août 1997.
Le Kényan de 21 ans a été idéalement lancé par son compatriote Sammy Tangui qui dans le rôle du "lièvre" a bouclé le premier 400 m en 48 sec 65/100.
Champion du monde junior sur la distance en 2006, Rudisha avait été éliminé en demi-finale du 800 m des Mondiaux-2009 sur cette même piste de Berlin.
Avant cette course, son record personnel sur 800 m était d'1 min 41 sec 51/100, établi le 10 juillet dernier.

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special
Pasky

viva citroën

Huitième victoire de Sébastien Loeb au Rallye d'Allemagne

Le Français Sébastien Loeb a remporté dimanche le rallye d'Allemagne pour la 8e fois en 8 participations depuis 2002, devant son coéquipier espagnol Dani Sordo et un autre Français, Sébastien Ogier, qui a complété le triplé des Citroën C4.

C'est la 5e victoire de Loeb cette saison et la 59e de sa carrière en WRC. Elle lui permet de se rapprocher encore un peu d'un 7e titre mondial consécutif. La marque française, battue par Ford en Finlande, avait réussi un quadruplé en juillet au rallye de Bulgarie.

Les cinq dernières épreuves spéciales, dimanche, ont permis à Ogier de conforter sa 3e place, devant le Finlandais Jari-Matti Latvala (Ford Focus), 4e, et le Norvégien Petter Solberg, 5e dans sa C4 privée, qui a encore signé quelques temps scratch, pour l'honneur.

Loeb s'échappe un peu plus en tête du classement pilotes du championnat du monde, à quatre manches de la fin, et Citroën fait encore le plein de points au classement constructeurs.

Le prochain rallye aura lieu au Japon à la mi-septembre, suivi du rallye de France, en Alsace, début octobre.

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Tennis

Federer, enfin un titre


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Roger Federer s'impose à Cincinnati pour la quatrième fois

Le Bâlois remporte le tournoi Masters 1000 de Cincinnati, et signe là son 63e sacre
le 22 août 2010, 23h07
LeMatin.ch & les agences



Masters 1000 Cincinnati Ohio (États-Unis)
Federer bat Fish 6-7 7-6 6-4
Privé de victoires depuis son sacre en Australie le 31 janvier dernier, Roger Federer a magistralement repris la main. Le Bâlois a cueilli à Cincinnati le 63e titre de sa carrière.
Dans l'Ohio, Roger Federer a mis un terme à l'étonnant parcours de Mardy Fish (ATP 36). Le No 2 mondial s'est imposé 6-7 (5/7) 7-6 (7/1) 6-4 après 2 h 41 de match pour triompher une dix-septième fois sur le front des Masters 1000, une quatrième fois à Cincinnati.
Le seul break du match
Ce succès lui permet désormais de figurer avec Björn Borg à la cinquième place des recordmen de victoires de l'ère Open derrière Jimmy Connors (109), Ivan Lendl (94), John McEnroe (77) et Pete Sampras (64).
«Bourreau» d'Andy Murray vendredi et d'Andy Roddick, devant qui il fut mené 6-4 5-2 samedi, Mardy Fish a offert une très belle résistance. L'Américain est tombé les armes à la main, sur le seul break du match concédé à 4-4 au troisième set. «Le match aurait très bien pu tourner en faveur de Fish», reconnaissait Federer.
Ce titre valide bien sûr le recrutement cet été de Paul Annacone. L'ancien mentor de Pete Sampras a apporté à Roger Federer une confiance nouvelle qu'il recherchait depuis plusieurs mois.