Luthi et ses compatriotes

[Norton]

MOTOCYCLISME - 250 CM3
Tom Luthi: «Gagner des places au départ. Puis...»

Stan Perec
Tom Luthi va bien. Son doigt blessé ne le gêne plus

<B>Dixième, à 8 dixièmes de seconde de la pole, Thomas Lüthi s'est raté dans les ultimes minutes

Jean-Claude Schertenleib - 15/09/2007
Le Matin Dimanche

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Tom, c'était quoi, tous ces pilotes au ralenti au milieu de la piste dans les minutes décisives?
C'était n'importe quoi. Tout le monde voulait s'accrocher, certains ont coupé les gaz en pleine ligne droite, j'aurais dû essayer tout seul. Ce d'autant plus qu'au tour précédent, j'ai connu une sérieuse alerte avec l'arrière de ma moto.
Journée... difficile?
Journée étrange, plutôt. Il faisait beaucoup plus chaud que vendredi et sur nos motos, les réglages sont tellement fins, que ce qui fonctionnait ce matin n'allait plus cet après-midi. Jamais, depuis le début de la saison, je m'étais trouvé dans une telle situation, avec une si grande différence de comportement entre les pneus que j'utiliserai en course et ceux, plus tendres, qui nous permettent de signer nos meilleurs temps aux essais.
Trouver le bon rythme
Trouver un rythme régulier, telle sera donc la clé?
Oui, ça roulera en course moins vite qu'aux qualifications. Reste juste à savoir si la différence sera de quelques dixièmes, ou d'une seconde pleine.
Dès lors?
Un premier but: gagner deux ou trois places au départ. Ici, la ligne droite est longue et la piste devient rapidement très serrée, il faudra être placé au bon endroit.
Votre petit doigt?
Lors d'une manoeuvre, j'ai tapé le guidon... et ce n'est pas vraiment agréable. Mais aujourd'hui, contrairement à vendredi, j'ai roulé sans antidouleurs. Pour la course, je ne changerai pas de façon de faire: la plaie sera nettoyée, un nouveau pansement sera posé. Et...
Et?
On verra bien!

vas y Tom.....................

[Norton]

MOTOCYCLISME - GP DU PORTUGAL
Tom Lüthi: ça, c'est du business!

Keystone
Parti avec une gomme plus dure que prévu, Tom Lüthi (qui précède ici Marco Simoncelli) est parti plus lentement. Mais il a pu maintenir son rythme quand ses adversaires ont connu des problèmes d'adhérence

<B>Sa belle, Fabienne Kropf, l'a félicité d'un tendre baiser. Et son patron, Daniel-M. Epp, va devoir honorer une promesse: pour le long voyage qui mènera Tom en Australie puis en Malaisie, dans deux semaines, il voyagera en classe affaires!

Jean-Claude Schertenleib - 16/09/2007
Le Matin

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Il y a deux semaines, sous le soleil revenu de Misano, c'est sa maman, Silvia, qui l'avait consolé d'avoir échoué si près de son premier podium en 250 cm3. Hier, dans la moiteur portugaise, il a reçu un réconfort un peu plus coquin: un tendre baiser de sa petite amie, Fabienne Kropf, Miss Berne 2005, qui assistait à son premier GP ce week-end.
Poussées de fièvre
Moment fort en émotion, au terme d'une course encore très intelligente, mais aussi pénible: «Il y a d'abord eu cette profonde blessure à mon petit doigt de la main gauche; puis, vendredi soir, j'ai subi le contrecoup, après avoir avalé des antidouleurs pour la première journée d'essais. Je n'ai rien pu manger et samedi, j'ai dû composer avec des poussées de fièvre; dès lors, aujourd'hui, en course, je n'avais tout simplement pas mon énergie habituelle.» Et c'est certainement ce qui lui a coûté le podium!
Le bon choix. «Juste avant le départ, les gens de chez Aprilia nous ont prévenus que les pneus arrière avaient énormément souffert pendant la course des 125 cm3; nous avons donc opté pour une gomme plus dure que prévu, et c'était le bon choix. Bien sûr, dans les premiers tours, je n'ai pas pu rouler aussi rapidement que les meilleurs; mais ensuite, alors que les autres commençaient à connaître des soucis d'adhérence, j'ai pu maintenir mon rythme», explique Tom, qui a assuré ce nouveau quatrième rang dans un beau mano-à-mano avec De Angelis, dans l'ultime tour.
La moto pour gagner. Quatrième dans ces conditions, c'est bien. «Oui, mais moi, je veux gagner. Je sais que j'ai une moto pour gagner, Bautistá l'a prouvé de manière brillante aujourd'hui», reprend Lüthi. Qui ne sera pas venu pour rien au Portugal: «En arrivant à Lisbonne, j'ai dit à Tom: si tu te qualifies en première ligne ou que tu finis dans les quatre premiers, je te paie la business class pour le long voyage Australie - Malaisie», confie son patron, Daniel-M. Epp. «Maintenant, je n'ai plus qu'à trouver les billets...»


Krummenacher dans l'équipe de Seedorf
125 cm3. L'avenir du Zurichois, dixième hier, est fixé: il pilotera une KTM spécialement choyée par l'usine, dans le team de la star du football hollandais
Enervé par le flou qui entourait encore son avenir en début de week-end, Randy Krummenacher - dixième hier, après avoir connu des soucis de tenue de route - peut faire ouf: il disposera toujours d'un statut privilégié chez KTM l'an prochain, même si l'usine autrichienne n'engagera plus directement de motos en 125 cm3.
Encore 3 ans de contrat. Robert Siegrist, le manager de Randy, a signé les derniers papiers dans la nuit de samedi à dimanche: «Randy est toujours au bénéfice d'un contrat direct avec KTM, qui était valable cinq ans. Il en reste trois; il est le seul pilote de la catégorie à bénéficier de ce statut, comme Kallio en 250 cm3.
L'an prochain, Konrad Hefele, qui a été promu responsable technique de tout le programme 125 (KTM devrait équiper six pilotes, dans trois teams différents), conservera un rôle spécial auprès de Randy. Tous les détails ont été discutés sur ce point», précise l'avocat zurichois.
La 250 dès 2009? En 2008, Randy Krummenacher rejoindra l'équipe financée par le footballeur Clarence Seedorf, la star hollandaise de l'AC Milan: «Ce team italien jouit d'une grande expérience et, pour nos différents partenaires, il offre une plate-forme de communication idéale, via la personnalité de son propriétaire», reprend Robert Siegrist. Dont le but est clair: «Je ne veux pas parler de titre mondial pour l'an prochain, mais dans notre tête, tout est clair: si Randy termine dans le top 3 en 2008, nous ferons le saut en 250 dès 2009.»
CLASSEMENTS
Estoril. Grand Prix du Portugal
125 cm3 (23 tours de 4,128 km=96,186 km): 1. Faubel (Esp), Aprilia, 40'46''337 (141,546 km/h)). 2. Talmacsi (Hon), Aprilia, à 0''132. 3. Espargaro (Esp), Aprilia, à 0''235. 4. Corsi (It), Aprilia, à 1''001. 5. Olive (Esp), Aprilia, à 1''188. 6. Bradl (All), Aprilia, à 7''579. Puis: 10. Krummenacher (S), KTM, à 14''052. Eliminés (notamment): Aegerter (S), Aprilia (4e), segment cassé. Cortese (All), Aprilia (9e), chute. Meilleur tour: Talmacsi (4e) en 1'45''027 (143,345 km/h). 33 au départ, 24 classés.
Championnat du monde (13/17): 1. Talmacsi 209. 2. Faubel 204. 3. Koyama (Jap), KTM, 154. 4. Pesek (Tch), Derbi, 132. 5. Corsi 132. 6. Pasini 119. Puis: 11. Krummenacher 64. 13. Cortese 60. 27. Aegerter 2.
250 cm3 (26 tours=108,732 km): 1. Bautista (Esp), Aprilia, 43'56''458 (148,470 km/h). 2. Dovizioso (It), Honda, à 4''367. 3. Lorenzo (Esp), Aprilia, à 6''148. 4. Lüthi (S), Aprilia, à 12''685. 5. Barbera (Esp), Aprilia, à 13''411. 6. De Angelis (St-Marin), Aprilia, à 13''440. Eliminés (notamment): Kallio (Fi), KTM (4e) et Aoyama (Jap), KTM (22e), tous deux sur casse mécanique. 26 pilotes au départ, 17 classés.
Classement championnat du monde (13/17): 1. Lorenzo 257. 2. Dovizioso 206. 3. De Angelis 197. 4. Bautista 160. 5. Barbera 130. 6. Hiroshi Aoyama 108. 7. Lüthi 98.
MotoGP (28 tours=117,096 km): 1. Rossi (It), Yamaha, 45'49''911 (153,294 km/h). 2. Pedrosa (Esp), Honda, à 0''175. 3. Stoner (Aus), Ducati, à 1''477. 4. Hayden (EU), Honda, à 17''343. 5. Melandri (It), Honda, à 17''343. 6. Hopkins (EU), Suzuki, à 18''857. 19 pilotes au départ, 14 classés.
Classement championnat du monde (14/18): 1. Stoner 287. 2. Rossi 211. 3. Pedrosa 188. 4. Hopkins 150. 5. Vermeulen (Au), Suzuki, 147. 6. Melandri 137.
Prochaine course: GP du Japon à Motegi, le 23 septembre.

[Norton]

MOTOCYCLISME - GP DU JAPON
Motegi sous les tropiques

Keystone/Salvatore Di Nolfi
Tom Lüthi s'apprête à faire le tour du circuit sur son scooter avec son coach Andy Ibbott.

<B>Thomas Lüthi se plaît chaque jour un peu plus en 250 cm3. «Rouler dans une catégorie où tous les records sont battus d'une seconde, c'est le bonheur», sourit-il

Jean-Claude Schertenleib - 20/09/2007
Le Matin</B>

Chaud, très chaud, une chaleur étouffante recouvre l'étonnant complexe de Motegi, un ensemble de circuits construits au coeur des montagnes. Un outil de travail idéal pour le propriétaire des lieux, le géant Honda. Chaud, très chaud? Thomas Lüthi n'en a cure. Il est un jeune homme heureux. Heureux en amour, heureux au travail, puisque le sien est aussi sa passion: «Rouler dans une catégorie où tous les records sont mis à mal, c'est un sentiment formidable. Le niveau de notre championnat est très élevé et cela veut dire que, pour moi le débutant, c'est un terrain d'apprentissage idéal. (Sourire...) Politiquement, la décision de maintenir la catégorie 250 jusqu'en 2010 a été prise le week-end dernier, elle devrait être confirmée ce week-end; ainsi, nous ne sommes pas sous stress, on peut faire les choses comme on l'entend.»
«Je n'aime pas ce genre de pari: si tu termines à telle place, je te donne cela...»Thomas Lüthi
Survivre au décalage horaire
Tom n'ira pas plus loin dans ce discours-là. Il n'a jamais été du genre à se perdre dans la forfanterie, il ne va pas le faire maintenant. Ainsi, quand on le taquine sur le pari qu'il a gagné avec son team manager Daniel-M. Epp (pour le long voyage vers l'Australie, via la Malaisie, Tom voyagera pour la première fois de sa vie en classe business), il rigole franchement: «Je n'aime pas ce genre de pari: si tu termines à telle place, je te donne cela... Mais Daniel a insisté, le week-end dernier au Portugal, alors, je ne veux pas refuser.»
Tom rappelle ainsi qu'il n'y a pas besoin de lui promettre quelque chose pour qu'il tente une fois encore de s'offrir un premier podium en 250: «Mon petit doigt est désormais très beau (c'est vrai, il n'y a plus de sang qui coule... seulement des chairs bleuies!), je suis arrivé à Tokyo mardi matin et j'ai déjà bien digéré le décalage horaire: je suis prêt!»


Seule la Turquie a résisté
Depuis le début de la saison (12 GP en 250 cm3), le record officiel de la piste – meilleur chrono réalisé en course – n’a résisté qu’à une seule reprise, en Turquie, où la piste s’est dégradée depuis sa construction, en 2005. Sur huit des douze circuits, le meilleur temps absolu – qui peut lui être réalisé pendant les séances d’essais – est passé de vie à trépas.
Ces records qui tombent en 2007
Qatar: - 2’’894.
Jerez: - 0’’149.
Istanbul: + 0’’220.
Shanghai: - 1’’127.
Le Mans: - 1’’398.
Mugello: - 0’’271.
Catalunya: - 1’’377.
Donington: pas de donnée, puisqu’il a plu en course cette année.
Assen: - 0’’146.
Sachsenring: - 0’’356.
Brno: - 0’’255.
Misano: pas de donnée, nouveau circuit.
Estoril: - 1’’155.

[Norton]

MOTOCYCLISME - 250 CM3
Tom Lüthi: «J'étais à plus de 200 km/h, le mur s'approchait vite...»

Keystone
Tom Lüthi espère un bon résultat au Japon

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- 21/09/2007
Le Matin

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Thomas Lüthi, comme ça, on ne freine plus à la fin de la ligne droite?
Ah, ce matin? J'ai juste connu un petit souci avec mon levier de freinage et je me suis retrouvé dans le bac à sable. C'est vrai qu'à 200 km/h, le mur s'approchait vite... mais la moto s'est arrêtée avant le choc.
Ce neuvième temps provisoire?
C'est rageant, en regard de l'étroitesse des écarts. Etre à 6 dixièmes de la pole et neuvième, on se dit qu'on a raté le très bon coup de peu.
Justement?
En début de séance, j'ai dû une fois sortir de la route, suite à une manoeuvre dangereuse d'Alex De Angelis. Et tout à la fin, j'étais dans un tour très rapide, derrière Lorenzo, lorsque la roue arrière a glissé soudainement; je roulais avec des pneus tendres, j'en étais à mon sixième tour avec cette gomme, c'était sûrement un de trop.
En revanche, votre rythme est bon?
Oui, et c'est un point bien sûr important. Mais j'aimerais tant...
... vous offrir une première ligne?
Comment vous dites toujours, au «Matin»: demain est un autre jour?

[Norton]

MOTOCYCLISME - GP D'AUSTRALIE
Tout pour la course

Keystone
Daniel-M. Epp aura à gérer la carrière de trois pilotes en 2008

Le mentor de Lüthi, Daniel-M. Epp, a vendu Elit, son groupe industriel. Il dort désormais sur un oreiller de plusieurs millions de francs. Pour la première fois, il parle de sa nouvelle double vie, celle de propriétaire de team en GP et de manager de pilotes

Jean-Claude Schertenleib - 12/10/2007

L'homme a toujours été discret. Sur les circuits, on reconnaît sa longue carcasse à des mouvements continuels, preuve d'une grande nervosité. Il n'est pas de ces managers qui placent «leur» protégé sous l'éteignoir; son rôle, il le conçoit via une mise totale au service de l'autre. «Tout pour la course», dit-il depuis son arrivée tonitruante sur les paddocks de GP; et c'est désormais totalement vrai.
Bâlois d'origine, Daniel-M. Epp, 48 ans, a beaucoup bourlingué. Il a d'abord passé de longs mois au Brésil, avant de s'installer à Prague et de fonder le groupe Elit, devenu le géant de la pièce de rechange automobile dans cinq pays de l'ex-bloc de l'Est. Elit, une marque qui a collé à la peau de Thomas Lüthi depuis le début de sa carrière en GP, mais qui disparaîtra de son carénage l'an prochain. «J'ai pris la décision en 2005, la vente a été réalisée en 2006 et j'en parle pour la première fois ouvertement aujourd'hui, fin 2007», rigole Epp.
Un job à plus de 100%


Dans un premier temps, le Bâlois de Prague avait conservé son poste au conseil d'administration; aujourd'hui, il est 100% libre pour réaliser son rêve de gosse: vivre de la course! Car on peut vivre des GP? «Oui, à condition d'avoir, comme moi, vendu une belle affaire, sourit-il. Désormais, je ne fais plus que de la course, mais ce «que» correspond déjà à un job à plus de 100%», reprend Epp. Et hier, après une «sale journée sur le plan sportif, puisque Tom a recherché en vain les meilleures solutions de mise au point», le patron a passé sa soirée à discuter avec de nouveaux techniciens, qui viendront renforcer sa structure en 2008. 2008?

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«J'ai pris la décision en 2005, la vente a été réalisée en 2006 et j'en parle pour la première fois ouvertement aujourd'hui, fin 2007»
Daniel-M. Epp
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Trois pilotes seront aux ordres de Daniel-M. Epp: Thomas Lüthi (Aprilia 250 officielle en 250 cm3), le Tchèque Lukas Pesek (Aprilia 250 semi-officielle) et l'Allemand Sandro Cortese (Aprilia 125 officielle en 125).



Stan Pereck
LE POINT
Phillip Island. Grand Prix d'Australie.
125 cm3. 1ers essais: 1. Talmacsi (Hon), Aprilia, 1'39''134 (161,526 km/h). 2. Faubel (Esp), Aprilia, à 0''044. 3. Koyama (Jap), KTM, à 0''315. 4. Pasini (It), Aprilia, à 0''430. 5. Gadea (Esp), Aprilia, à 0''453. 6. Pesek (Tch), Derbi, à 0''462. Puis: 17. Krummenacher (S), KTM, 1''657. 20. Cortese (All), Aprilia, à 2''083. 28. Aegerter (S), Aprilia, à 4''881. 35 pilotes présents.
250 cm3. 1ers essais: 1. Lorenzo (Esp), Aprilia, 1'33''641 (171,002 km/h). 2. Barbera (Esp), Aprilia, à 0''717. 3. De Angelis (Saint Marin), Aprilia, à 1''179. 4. Dovizioso (It), Honda, à 1''358. 5. Simoncelli (It), Gilera, à 1''372. 6. Bautista (Esp), Aprilia, à 1''517. Puis: 11. Lüthi (S), Aprilia, à 2''238. 26 pilotes présents.
MotoGP. Essais libres (les deux essais sont évalués): 1. Stoner (Aus), Ducati, 1'31''132 (175,709 km/h). 2. Melandri (It), Honda, à 0''423. 3. Pedrosa (Esp), Honda, à 0''670. 4. Rossi (It), Yamaha, à 0''802. 5. De Puniet (Fr), Kawasaki, à 0''864. 6. Barros (Bré), Ducati, à 1''032. 19 pilotes présents.

[nofoot]

j'ai vu des images de tom luthi a la fin de la course dans sont box il fesait la gueule " le ptit suisse "

[Norton]

Envoyé par nofoot

j'ai vu des images de tom luthi a la fin de la course dans sont box il fesait la gueule " le ptit suisse "

Oui, faisait la geule, reste que c'est un bon (LE PETIT SUISSE)

[Pasky]

Envoyé par Norton

Oui, faisait la geule, reste que c'est un bon (LE PETIT SUISSE)

+1
J'espérais vraiment le voir sur le podium, j'ai longtemps cru quil allait y arriver. Ce n'est que partie remise.
Allez la Suisse

[Psyduck]

C'est sur, depuis le temps qu'il lui tourne autour a ce podium...

Go TomTom

(a noter, c'est bien les gars d'eurosport ont enfin noté que son nom s'écrit avec un "ü" et non un "ou")

[Norton]

MOTOCYCLISME - GP DE MALAISIE
Thomas Lüthi: «C'est beau, ces casques rouges!»

Stan Perec
Thomas Lüthi pense que son apprentissage en 250 cm3 est presque terminé

Que ce soit sous la pluie, le matin, ou sur une piste sèche, l'après-midi, Tom est toujours parmi les meilleurs. Jamais il n'avait commencé aussi bien un week-end en 250 cm3

Jean-Claude Schertenleib - 19/10/2007
Le Matin

«C'est beau, quand on voit ces quatre casques rouges qui scintillent.» Les casques rouges, dont parle Thomas Lüthi, ce sont les pictogrammes qui animent les écrans de contrôle pendant une séance de qualification. Un repère par zone de circuit. Si le casque est bleu, c'est que le pilote signe au même moment son meilleur temps personnel; s'il est rouge, c'est qu'il est le plus rapide de tous. Tom, hier? Un, deux, trois et quatre: quatre casques rouges à 10 minutes de la fin de la séance, pour une pole position provisoire, avant que Lorenzo, Dovizioso et Bautistá ne fassent légèrement mieux. Pas grave, car il reste une seconde journée d'essais. Et il reste, surtout, une course où tous les espoirs sont permis. «Jamais je n'avais connu un vendredi aussi positif depuis mon passage en 250. Sous la pluie, ce matin, je me suis régalé (3e temps); et cet après-midi, sans bénéficier de la moindre aide extérieure - le fameux phénomène d'aspiration, qui peut rapporter de précieux dixièmes de seconde à Sepang -, j'ai aligné des tours très rapides.»
Miracle? «Non, poursuite d'une tendance positive. Le châssis était déjà parfait dimanche dernier à Phillip Island et là, à part quelques points de détail à régler, je me suis senti à l'aise immédiatement. Ce soir, je vais bien dormir.» Et demain? «Maintenant, il s'agit de peaufiner certaines choses; il y a encore un endroit où je perds pas mal de temps (3 dixièmes, ce qui est un gouffre dans la catégorie!): il faudra donc trouver la solution. Et puis si je n'améliore pas mes temps samedi, cela voudra dire que j'aurai perdu ma place en première ligne, car les autres ne vont pas se gêner.»
Tom savoure. Des regrets que la saison se termine bientôt? «Mais pas du tout, au contraire. Car cela veut aussi dire que mon apprentissage est presque fini!»


LES CHRONOS
Sepang. Grand Prix de Malaisie
125 cm3. 1re séance qualificative. 1. Nieto (Esp), Aprilia, 2'23''886 (138,809 km/h). 2. Pasini (It), Aprilia, à 2''706. 3. Pesek (Tch), Derbi, à 2''887. 4. Talmacsi (Hon), Aprilia, à 2''955. 5. Bradl (All), Aprilia, à 3''679. 6. Di Meglio (Fr), Honda, à 4''017. 7. Cortese (All), Aprilia, à 4''169. Puis: 23. Krummenacher (S), KTM, à 7''288. 29. Aegerter (S), Aprilia, à 8''921. 33 pilotes en lice.
250 cm3. 1re séance qualificative: 1. Lorenzo (Esp), Aprilia, 2'08''876 (154,976 km/h). 2. Dovizioso (It), Honda, à 0''092. 3. Bautista (Esp), Aprilia, à 0''279. 4. Lüthi (S), Aprilia, à 0''511. 5. Kallio (Fin), KTM, à 0''771. 6. Simoncelli (It), Gilera, à 0''856. 26 pilotes en lice.
MotoGP. Essais libres (deux séances): 1. De Puniet (Fr), Kawasaki, 2'02''917 (162,490 km/h). 2. Stoner (Aus), Ducati, à 0''011. 3. Melandri (It), Honda, à 0''744. 4. Pedrosa (Esp), Honda, à 0''850. 5. West (Aus), Kawasaki, à 0''908. 6. Elias (Esp), Honda, à 1''114. Puis: 10. Hayden (EU), Honda, à 1''853. 16. Rossi (It), Yamaha, à 2''504. 20 pilotes en lice.

Yes yes vas y Tom....................................