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La Suisse toujours reine du tchoukball

30.08.2010 11:48 - mise à jour: 12:29 Les "tchoukeuses" suisses ont le titre européen en poche depuis 2001! [RTS]

Berceau du tchoukball, la Suisse conserve la main en Europe. Les Suisses (hommes et femmes!) ont enlevé le titre européen à Hereford, en Grande-Bretagne. Les Suissesses n'ont d'ailleurs plus été battues depuis 2001!

La Suisse demeure la nation reine du tchoukball, en Europe du moins. Lors des Championnats d'Europe de Hereford, en Grande-Bretagne, ce week-end, le titre est revenu aux Helvètes, et ce tant chez les hommes que chez les dames!
Si la domination helvétique peut sembler outrageuse dans ce sport particulier, où toute obstruction, interception ou contact sont interdits, ce fut une nouvelle fois tout particulièrement le cas dans le tableau féminin. Les Suissesses ont en effet remporté tous leurs matches de qualifications avec un minimum de 13 points d'avance!
En tête du classement intermédiaire, elles ont ensuite affronté l'Allemagne, quatrième, en demi-finale. Là encore, il n'y a pas eu beaucoup de résistance, les Suissesses s'imposant avec 44 points d'avance! Puis, en finale, les représentantes helvétiques n'ont pas trop tremblé pour battre les Italiennes 42-31 et conserver un titre européen qui leur appartient depuis 2001, lors de la 1ère édition de ces Championnats d'Europe.
Le parcours des messieurs s'est pour sa part révélé moins facile, et notamment après la défaite d'entrée - pour trois points - face aux Anglais. Mais les Suisses se sont ensuite bien repris, battant l'Italie, l'équipe la plus forte après la Grande-Bretagne.
Finalement, grâce à un goal-average favorable, Suisses (+4) et Anglais (-1) se sont qualifiés pour la finale aux dépens des Italiens (-3). Les Helvètes ont constamment dominé la finale, s'imposant 50-45, pour conserver le titre remporté en République tchèque en 2008.
Un double titre européen qui permet de rêver, à un an des Mondiaux de Ferrara, en Italie.
Daniel Burkhalter

Elle est raide celle là, jamais entendu parler de ce sport.....Ben bravooooo

[Norton]

Hockey

L'attaquant français Laurent Meunier (31 ans) revient à Genève-Servette. Contrat de deux mois

30.08.2010

Laurent Meunier (31 ans) est de retour à GE-Servette, annonce la "Tribune de Genève". L'attaquant français, qui a déjà évolué aux Vernets de 2006 à 2008, a signé un contrat de deux mois. Chris McSorley décidera ensuite s'il souhaite garder l'international dans ses rangs. Le capitaine des "Bleus" a disputé la dernière saison à Timra (D1 suédoise).

[Norton]

Roger Federer se qualifie en réussissant le coup du siècle

TENNIS - US OPEN | Roger Federer n’a pas raté son retour sur le central de Flushing Meadows. Lundi soir, sous les yeux de Thierry Henry (auteur la veille de son premier but sous les couleurs des New York Red Bulls) il n’a fait qu’une bouchée de l’Argentin Brian Dabul (ATP 94), écrasé 6-1 6-4 6-2 en 93 minutes.


© KEYSTONE | Roger Federer se rappelera surtout de ce premier tour pour un coup prodigieux sorti de sa manche à la fin du 2e set.



OLIVIER BREISACHER, NEW YORK | 31.08.2010 | 05:45


Roger Federer n’a pas raté son retour sur le central de Flushing Meadows. Lundi soir, sous les yeux de Thierry Henry (auteur la veille de son premier but sous les couleurs des New York Red Bulls) il n’a fait qu’une bouchée de l’Argentin Brian Dabul (ATP 94), écrasé 6-1 6-4 6-2 en 93 minutes.
Ceux qui s’attendaient à une entrée en matière aisée ont été servis: ce fut un authentique monologue qui a permis au quintuple vainqueur de l’US Open de débuter son tournoi sous forme d’un simple galop d’entraînement. Ses 18 aces, 46 points gagnants et 19 balles de break n’en sont que quelques exemples illustrant ce que fut sa performance, sans véritable contradicteur en face. Sans grande expérience, Dabul disputait son premier match à Flushing Meadows.
Pourtant, ce match marquera les esprits et déclenchera l’admiration sur la toile (à visionner sur YouTube), en raison d’un coup prodigieux sorti de la raquette du Bâlois à la fin du 2e set. Lobé par l’Argentin et se trouvant dos au court derrière la ligne de fond, Federer a glissé entre ses jambes un coup incroyable surprenant son rival. Un réflexe encore plus magique que celui accompli l’an dernier, déjà en night session de l’US Open, en demi-finale face à Novak Djokovic. «Je n’ai réussi que très rarement ce genre de trucs, rigolait après coup le Suisse. Et cela s’est produit deux fois au même endroit…
Au prochain tour, Roger Federer se mesurera pour la première fois de sa carrière à l’Allemand Andreas Beck (ATP 104), qui s’est défait de soncompatriote Michael Berrer en trois sets. Pas sûr non plus que l’on pourra tirer de véritables enseignements.

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Roddick avance facilement, Soderling trime dur

Associated Press
New York
L'Américain Andy Roddick, neuvième tête de série, a célébré son 28e anniversaire de naissance en battant le Français Stéphane Robert 6-3, 6-2, 6-2 au premier tour des Internationaux des États-Unis, lundi.

De son côté, le double finaliste à Roland-Garros, le Suédois Robin Soderling, a eu besoin de cinq manches pour défaire le 214e joueur au monde. La cinquième tête de série du tournoi a battu l'Autrichien Andreas Haider-Maurer 7-5, 6-3, 6-7 (2), 5-7, 6-4.
Le Russe Nikolay Davydenko, sixième tête de série, a vaincu l'Américain Michael Russell 6-4, 6-1, 6-3.
La 11e tête de série, Marin Cilic, et Juan Carlos Ferrero (22e) ont aussi accédé au deuxième tour.

Le Chilien Fernando Gonzalez a été contraint à l'abandon lors de son match contre le Croatre Ivan Dodig.

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Rugby

30 août 2010 22:44; Act: 30.08.2010 21:12 Print
Perpignan se voit déjà au Camp Nou

par Julien Caloz - Pour la première fois de sa longue histoire, le jardin du Barça devrait accueillir l’USAP pour un match du Top14.

Le président de Perpignan (USAP), Paul Goze, a rendez-vous avec son homologue du Barça, Alexandre Rosell, demain soir en marge de la rencontre entre l’USAP et Biarritz. L’entrevue, inédite, alimente la rumeur depuis plusieurs jours: Perpignan devrait en profiter pour régler les détails relatifs à son déplacement au Camp Nou, en avril prochain. Il y recevrait Toulouse en championnat de France (Top14).
Les coéquipiers de Candelon et leurs supporters pourraient passer la frontière l’an prochain. «Un match de Perpignan à Barcelone, c’est un vieux fantasme des Catalans français, mais il n’y a rien de concret pour le moment», modère Vincent Couture. La plume du rugby à L’Indépendant estime néanmoins que «la chose va se faire et que le Barça est favorable au projet». Le club de Perpignan confirme le rendez-vous entre les deux présidents ainsi que l’ambition de l’USAP. «Mais on n’a encore jamais délocalisé un match», souffle le porte-parole Benoît Brazef. «Or, lorsque les formations françaises délocalisent, elles le font souvent à 30 ou 40 km de chez elles (n.d.l.r.: Castres a évolué à 100 km de son stade le 21 août). Entre Perpignan et Barcelone, il y a 190 kilomètres! Comment transporter 12 000 abonnés aussi loin?»
Au-delà des tracasseries logistiques, le rendez-vous offrirait une recette généreuse à l’USAP, sept fois champion de France. «Lorsque le RC Toulon reçoit au stade Vélodrome (n.d.l.r.: où évolue l’Olympique de Marseille), il accueille autant de spectateurs que nous en huit matches à domicile», estime Benoît Brazef.

[Norton]

Tennis - US Open (H)

Mathieu, la libération

Après un match à rebondissements, Paul-Henri Mathieu a trouvé les ressources pour s'imposer (6-3, 6-4, 5-7, 4-6, 6-1) contre Lleyton Hewitt. Au deuxième tour, il affrontera Guillaume Rufin.

Jouer pour ne pas perdre ou jouer pour gagner. C'est un dilemme. Contre Lleyton Hewitt, Paul-Henri Mathieu a choisi. Il s'est lâché pour finir par gagner (6-3, 6-4, 5-7, 4-6, 6-1 en 3h39') et évacuer quelques vieux démons. En connaisseur, son ancien entraîneur, Mats Wilander, vient le féliciter au players lounge. Il connaît le combat intérieur de son ancien élève. «Ce soir, j'ai pris du plaisir. C'est difficile de ne pas prendre du plaisir : l'US Open, un grand court, le soir. Il y a du monde et on fait des beaux points, savoure le Strasbourgeois, qui affrontera Guillaume Rufin au deuxième tour. Mais rien ne remplace la victoire. Il y a tellement peu de moments de bonheur par rapport à tous les sacrifices qu'on fait. On essaie de les savourer, mais je trouve qu'il n'y en a pas beaucoup.»
Tous les ingrédients sont réunis lors de ce premier tour pour revivre un cauchemar. Il mène deux sets à zéro, pense avoir breaké à 4-4 puis la vidéo transforme le happy end en bad luck. La double faute de l'Australien se métamorphose en ace. Jusque-là, tout est pourtant parfait. Paul-Henri Mathieu applique à merveille sa tactique. «J'ai trouvé Paulo super bien pendant deux sets, il jouait très juste tactiquement. L'idée était d'empêcher Hewitt de jouer à hauteur de hanches où il est hyper dangereux. Paulo mettait un peu de volume avec son coup droit et tenait sa diagonale, analyse son entraîneur, Olivier Malcor. Dès qu'il arrivait à le sortir du court, on sentait Hewitt en difficulté.» Il montre grandeur nature tous les lacunes de Lleyton Hewitt. Le Français est trop puissant et décoche 72 coups gagnants. Il fait tout et l'Australien prend un sérieux coup de vieux. Puis la crispation guette, il se crispe, force et l'ancien numéro 1 mondial s'accroche.

[philguerin]

Laurent FIGNON est décédé à l'age de 50 ans d'un cancer de la gorge.... putain de saleté de merde!!

respect à ce champion que je n'appréciais pas forcément mais qui avait une sacré force de caractère. Paix à son âme et condoléance à sa famille...!

[Norton]

respect à ce champion que je n'appréciais pas forcément mais qui avait une sacré force de caractère. Paix à son âme et condoléance à sa famille...!

Comme toi phil mais suis revenu sur mon idée.Cela doit être un des premiers à dire qu'a son époque tout le monde prenait un peu de pharmacie. Je crois qu'il à écrit un ou deux livres sur le cyclisme.

J'ai eu de le voir passer pendant une étape du tour qui passait dans le Valais dans les années 80. Il était en jaune.

Condoléances

[Norton]

Tristesse

L'ancien champion cycliste Laurent Fignon est décédé


Image © Keystone


Double vainqueur du Tour de France (1983, 1984), Laurent Fignon est décédé mardi des suites d'un cancer contre lequel il luttait depuis le printemps 2009.
le 31 août 2010,
LeMatin.ch & les agences


Laurent Fignon est décédé mardi, à l'âge de 50 ans. La nouvelle a été révélée par la chaîne de télévision France 2 lors de son journal de la mi-journée.
Laurent Fignon est le dernier vainqueur français de la Grande Boucle, qu'il a remportée deux fois, en 1983 et 1984. C'est paradoxalement le TdF qu'il perd en 1989 qui a le plus marqué les esprits. En tête avant la dernière étape, le Parisien est coiffé sur le fil par l'Américain Greg LeMond sur les Champs-Elysées et perd son maillot jaune pour 8 secondes seulement.
Outre ses deux victoires finales dans le Tour de France, Fignon, coureur professionnel de 1982 à 1993, a gagné également un Giro (1989) et plusieurs classiques dont Milan-San Remo à deux reprises (1988 et 1989).
Depuis plusieurs années, Fignon était consultant pour France 2 sur la plus grande course au monde. L'ancien vainqueur du Tour avait commenté la dernière édition de la grande boucle, en juillet, malgré un état de santé défaillant.
Début avril, la semaine précédant Paris-Roubaix, Fignon s'était rendu à New York, où Lance Armstrong lui avait obtenu des rendez-vous avec les spécialistes qui l’ont soigné en 1996. Depuis lors, Fignon, toujours soigné en France, suivait un nouveau protocole de soins.

[Norton]

Cyclisme

Fignon: un champion authentique


Image © KEYSTONE
Durant toute sa carrière, Laurent Fignon a profondément marqué son époque.

Rarement champion aura connu plus de coups durs que Laurent Fignon, décédé mardi, après avoir côtoyé les sommets en gagnant à deux reprises le Tour de France à moins de 24 ans.
le 31 août 2010,
LeMatin.ch & les agences


Le Parisien, dernier grand coureur natif de la capitale, en est resté à deux victoires finales. Pour 8 secondes, il a raté un troisième succès dans une édition qui fut l'une des plus belles de l'histoire du Tour (1989), à coup sûr l'une des plus pathétiques à cause d'un suspense insoutenable dans le contre-la-montre final entre Versailles et les Champs-Elysées.
"On ne fait jamais son deuil d'un événement aussi violent; au mieux parvient-on à en domestiquer les conséquences psychologiques", a raconté ce champion authentique dans son autobiographie ("Nous étions jeunes et insouciants") parue en juin 2009, en évoquant aussi l'avantage technologique dont bénéficiait alors son rival américain Greg LeMond.
Magnifique puncher
Durant toute sa carrière, le Francilien, qui était né à Paris le 12 août 1960 et avait grandi en Seine-et-Marne, a profondément marqué son époque. Ses débuts victorieux en 1983 furent certes facilités par la blessure sur chute puis l'abandon du maillot jaune, le grimpeur champenois Pascal Simon. Mais sa domination totale dans l'édition suivante, agrémentée de cinq succès d'étape, montra l'étendue de sa classe.
Bernard Hinault, tout juste rétabli d'une opération à un genou, ne servit cette année-là que de faire-valoir, impuissant à remettre en cause la supériorité du Parisien aux lunettes d'étudiant. Il m'a fait rigoler, s'était exclamé en substance Fignon avec sa franchise coutumière, une sincérité qui lui fut longtemps reprochée.
Puncheur de grande dimension, offensif et réaliste, Fignon s'illustra sur tous les terrains, dans les classiques et dans les courses par étapes. A la fois battant et tacticien, il toucha au chef d'oeuvre en gagnant deux années de suite la "classicissima" Milan-Sanremo, en 1988 et 1989.
L'aveu
En Italie, l'autre théâtre de ses exploits, il finit par obtenir justice dans le Giro 1989, cinq ans après avoir été privé injustement de la victoire face au "local" Francesco Moser. Quelques semaines plus tard, il émouvait la France en s'effondrant sur le pavé des Champs-Elysées en conclusion d'un Tour mémorable.
"Si j'étais fait pour devenir un champion, je n'étais absolument pas fait pour devenir un homme public", estimait-il. Mais, en 2009, il avait pris son monde à contre-pied en choisissant la transparence maximale après la révélation de son cancer des voies digestives, en évoquant lui-même le lien hypothétique entre sa maladie et le dopage.
"Je ne vais pas dire que cela n'a pas joué. Je n'en sais absolument rien. C'est impossible de dire oui ou non. D'après les médecins, apparemment non", avait-il expliqué en reconnaissant avoir eu recours à des produits interdits dans un contexte très différent de l'époque récente. "Ce n'était pas la même mentalité, rappelait-il, même si, petit ou grand, le dopage sert à tricher".
Fort caractère
Parti courir en Italie en 1992, après une séparation tendue avec son mentor et associé Cyrille Guimard, cet homme de fort caractère, ombrageux et provocateur, sincère et attachant, avait raccroché le vélo en août 1993.
Dans sa reconversion, il avait organisé un temps Paris-Nice qu'il avait dû vendre ensuite en 2002 à ASO, l'organisateur du Tour de France, avant de racheter un hôtel dans les Pyrénées centrales servant de centre pour stages cyclistes.
Consultant dans les médias télévisuels (Eurosport puis France Télévisions), il avait tenu à être présent sur le Tour de France 2010 malgré les soins engagés contre le cancer qui a fini par avoir raison de lui.