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tennis

US Open: Azarenka s'effondre sur le court


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La Biélorusse Victoria Azarenka (no 10) a causé une sacrée frayeur au public de Flushing Meadows. Elle s'est effondrée au sol de tout son long après un échange, lors de son match du 2e tour de l'US Open contre l'Argentine Gisela Dulko.
le 01 septembre 2010, 18h51
LeMatin.ch & les agences



Azarenka a du coup été contrainte à l'abandon alors qu'elle était menée 5-1 dans la première manche après 34' de jeu. Toute vêtue de noire et probablement perturbée par la très forte chaleur new yorkaise, la Biélorusse s'est effondrée après un revers manqué près de sa ligne de fond de court, se tournant sur le ventre en tombant et ne bougeant plus.
Le corps médical s'est immédiatement porté à ses côtés, une secouriste prenant immédiatement son pouls. L'annonce de son abandon a rapidement suivi. La Bélarusse de 21 ans était une des joueuses en forme de l'été, avec une victoire à Stanford et une demi-finale à Montréal.

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Tennis Messieurs

Nadal en mode "tie-break". Djokovic dans la douleur

01.09.2010 07:45 - mise à jour: 15:13 Rafael Nadal un no1 mondial en version "man in black". [Reuters]

Demi-finaliste en 2008 et 2009, Rafael Nadal a franchi le cap du 1er tour de l'US Open. Le no1 a toutefois dû passer à 2 reprises par la case "tie-break" pour éliminer en 3 sets le Russe Gabashvili. Etouffé par Troicki et la chaleur, Novak Djokovic passe dans la douleur.

Rafael Nadal a passé son premier obstacle à l'US Open, le seul titre du Grand Chelem qui lui manque, en battant le Russe Teymuraz Gabashvili en trois sets, dont deux jeux décisifs. Le no1 mondial, qui s'est imposé 7-6 (7/4) 7-6 (7/4) 6-3 en près de trois heures face au 93e mondial, affrontera l'Ouzbek Denis Istomin au 2e tour.
Le Majorquin satisfait de son service

Nadal, qui inaugurait une nouvelle tenue, toute noire, a mis plus d'une heure à remporter les deux premiers sets, ne parvenant pas à prendre le service adverse (2 balles de break concrétisées sur 10). Il a toutefois parfaitement géré les deux jeux décisifs, comme durant toute la saison (15 gagnés pour 6 perdus), faisant le mini break très rapidement. Dans la dernière manche, il est enfin parvenu à faire le break à 3-3, à sa 8e balle de break, pour ensuite empocher les deux jeux suivants et le match.
"J'ai bien servi, s'est félicité le Majorquin. J'espère que ça va continuer comme ça. Le service n'est pas mon meilleur coup mais je sais que si je veux avoir une chance de gagner ce tournoi, il faudra que je serve bien." Nadal a pris le temps de féliciter son adversaire, qui lui a offert une belle opposition (49 coups gagnants, contre 30 à Nadal) mais n'a pas toujours réussi à garder son sérieux sur les points importants.
"Aucun match n'est facile en Grand Chelem, la pression est là, a ajouté l'Espagnol. J'ai eu un match difficile mais j'ai bien joué. Mon coup droit marche bien et mon revers va mieux que ces dernières semaines." Avec une victoire en finale le 12 septembre, Nadal deviendrait le plus jeune joueur de l'histoire à avoir remporté les 4 tournois du Grand Chelem (24 ans).
Djokovic étouffé par Troicki et la chaleur

"Nole" aurait très bien pu perdre contre son ami Troicki. [Keystone] Contrairement à Nadal et à la Danoise Caroline Wozniacki (WTA 2), qui n'a fait qu'une bouchée de l'inconnue Américaine Chelsey Gullickson, 6-1 6-1, les têtes d'affiche ont eu du mal mardi dans la fournaise de Flushing Meadows. Le Serbe Novak Djokovic (ATP 3) a battu son compatriote et ami Viktor Troicki, 47e mondial, en cinq sets (6-3 3-6 2-6 7-5 6-3) et au bout d'un marathon de près de 4 heures dans lequel il a beaucoup souffert de la chaleur (42 degrés Celsius sur le court central).
Djokovic s'est retrouvé mené 2 sets à 1 et balle de break pour 1-4 dans le quatrième mais est parvenu à se sortir de ce trou noir. "Quelqu'un dans les tribunes n'a pas arrêté de me dire +tiens bon, tiens le coup+ et c'est vraiment ce que j'ai réussi à faire, a affirmé Djokovic. Tout le mérite revient à Viktor. J'aurais très bien pu perdre ce match." Le Serbe a tellement souffert de la température qu'il a accueilli l'arrivée de l'ombre, au moment du cinquième set, avec un certain soulagement. "C'était une sensation comparable à celle de coucher avec ma petite amie", a-t-il osé.
Baghdatis prend la porte

L'Argentin David Nalbandian, tête de série no31, un des hommes en forme de l'été (victoire à Washington, quart de finale à Toronto), a bizarrement eu toutes les peines du monde à écarter (en cinq sets, avec un break de retard dans le dernier set) le modeste Sud-Africain Rik de Voest, issu des qualifications 3-6 6-4 6-7 (6/8) 6-4.
Autre joueur marquant de l'été (finale à Washington, demi-finale à Cincinnati avec un succès sur Nadal), le Chypriote Marcos Baghdatis (no16) a lui pris la porte dès le premier tour, battu par le surprenant trentenaire français Arnaud Clément en cinq sets étalés sur 3 h et 27 minutes: 6-3 2-6 1-6 6-4 7-5 "Je me suis senti lourd sur le court, a déclaré le Chypriote, je ne pouvais pas être agressif, j'étais trop défensif. J'étais peut-être un peu fatigué, ça fait deux mois que je joue à la suite. Je suis déçu mais c'est la vie."

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L'INTERVIEW

Greg Norman: «Tiger Woods n'est pas fini pour le golf»


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Grande star de l'Omega European Masters, qui débute aujourd'hui, Greg Norman s'est confié au «Matin». Pour parler de sa passion, mais aussi de ses joies et de ses peines.
Laurent Guyot - le 01 septembre 2010, 22h35
Le Matin


Greg Norman, êtes-vous heureux d'être à Crans-Montana?
Je ne vais pas vous dire non. Surtout lorsque le ciel est aussi bleu et que le soleil a pris rendez-vous pour la semaine selon mes sources!
Mais alors pour quelles raisons êtes-vous content?
Parce que je me sens bien. Et que je vais savourer ces moments passés sur un parcours difficile. Ce qui ne m'empêche pas de penser que Crans, c'est le plus beau golf avec vue sur les Alpes.

Reprendre la compétition après une année d'absence (4-6 septembre 2009 à Walmart) dans un tel cadre est-il judicieux?
Il faut s'imposer des objectifs dans la vie. Mon épaule ne me fait plus souffrir. Mon jeu revient progressivement. Et respirer le bon air des Alpes suisses n'est pas désagréable.

Pour quelles raisons alors avez-vous attendu 15 ans avant de revenir sur le Haut-Plateau pour effacer le cut raté de 1995?
Oh, il y en a de nombreuses qui vont de mon engagement plus important au niveau de ma société Great White Shark, mais aussi d'un circuit américain où les tournois sont mieux dotés. Sans parler des contrats que je me dois de respecter.

Ce n'est donc pas parce que vous n'aimez pas la Suisse. Alors dites-nous à quoi notre pays vous fait penser?
Je ne serai pas très original. J'aime bien votre chocolat, vos montres et vos banques.

Mais connaissez-vous au moins une personnalité de Suisse?
Bien sûr! Je ne m'appellerais pas Greg Norman si je ne connaissais pas Roger Federer. Je l'ai souvent vu jouer à l'US Open, et nous nous sommes rencontrés l'une ou l'autre fois.

Avez-vous échangé des balles avec lui?
Non, cela ne s'est jamais produit. Comme je n'ai jamais joué au golf avec lui. Mais il n'est pas encore trop tard pour espérer le faire un jour.

Etes-vous un grand fan de tennis?
Pas spécialement car, même lors de mon adolescence, je n'ai jamais voulu disputer un tournoi. Mais j'apprécie ce sport et je m'y suis intéressé au moment de ma liaison avec Chris Evert.

Justement, à ce propos, comment vivez-vous ce second divorce?
Avec Chris, nous entretenons des relations amicales. Je vous rassure, ce n'est pas la guerre.

Est-il exact que votre nouvelle amie, Kirsten Kutner, a vécu longtemps à Zurich?
Je ne peux rien vous cacher. Mais elle est aussi passée par de nombreuses autres villes comme Sydney, New York et Los Angeles.

Pour revenir à votre passion, commencer le golf à 16 ans n'est-il pas trop tard pour percer?
Non, je ne vois pas de problème à ça. Bien sûr, il ne faut pas rester les bras ballants avant.

De quels sports avez-vous tâté avant de devenir le caddy de votre maman?
Je me suis essayé à beaucoup de disciplines comme le rugby, le football australien, la natation et même la pêche. Cela m'a donné un solide bagage.

Mais réussir à passer d'un premier handicap à scratch en deux ans n'est pas donné à tout le monde?
J'en conviens. Il faut travailler pour arriver. Je me suis souvent levé à 4 heures du matin pour aller en salle de musculation avant de passer toute la journée à taper des balles.

A 55 ans, est-ce toujours votre secret pour demeurer au contact des plus jeunes?
Je continue de m'entraîner et de jouer bien sûr. Mais je compense tout de même avec mon expérience.
Vous figurez toujours dans les meilleurs drivers du monde tant au niveau de la longueur que de la précision. Avez-vous perdu une partie de votre avantage en raison de l'avènement des clubs en matériau composite?
Je ne le pense pas. Il faut s'adapter aux nouvelles technologies. Et je m'en suis bien sorti de mon côté.

Les tourments connus par Tiger Woods ont-ils terni l'image du golf?
Je ne le pense pas. Cette histoire aurait très bien pu survenir dans un autre sport. Le golf ne souffre pas en raison des affaires extraconjugales du numéro un mondial.

A ce propos, croyez-vous encore aux chances de Tiger Woods de gagner des tournois majeurs?
Je vous rassure, Tiger Woods n'est pas fini pour le golf. Il va revenir à son meilleur niveau. A mon avis, sa première victoire n'est qu'une question de temps. Simplement, il ne suffit pas de claquer les doigts pour gagner.
Tiger Woods a beaucoup fait pour promouvoir le golf. Pensez-vous que le feu vert donné par le CIO au golf pour faire son entrée lors des JO 2016 de Rio de Janeiro est une bonne chose?
Ce n'est pas qu'une bonne chose. Le golf aux JO, c'est merveilleux! J'ai ressenti comme une victoire cette décision. J'ai espéré très longtemps participer aux Jeux. Ce ne sera pas mon cas, mais je me réjouis de savoir que d'autres joueurs de tous les horizons posséderont cette chance. Le golf est vraiment un sport universel. Il est joué par toutes les races sur tous les continents. Après le Japon, la Corée du Sud et la Chine connaissent un engouement incroyable.
Ce qui n'empêche pas que le golf connaisse des moments difficiles suite à la crise. Après avoir gagné plus de 15,5 millions de francs dans les tournois, comment acceptez-vous les baisses des primes?
Je peux m'en accommoder parfaitement. Dans des moments difficiles, tout le monde doit effectuer des sacrifices. Ne serait-ce que par respect pour tous les citoyens et contribuables qui souffrent durement.

Avez-vous encore du temps pour d'autres passions que le golf?
Je me réserve toujours quelques bons moments. J'adore les voitures, la vitesse et la pêche.

A ce propos, votre surnom est le «grand requin blanc». En avez-vous déjà pêché un?
Non, mais je me suis déjà retrouvé en face de lui. Il m'arrive de plonger et j'en ai rencontré au large des côtes de mon pays. Ce qui ne m'empêche pas d'être toujours en vie et d'être en face de vous.

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foot

Entraînement des Bleus: Zidane en renfort


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Zinédine Zidane s'est présenté en short et haut de survêtement à l'entraînement de l'équipe de France mercredi matin à Clairefontaine, participant à un tennis-ballon avec Laurent Blanc, devant environ 300 personnes..
le 01 septembre 2010
LeMatin.ch & les agences


L'ancien meneur des Bleus, souriant, svelte, s'est entretenu durant l'échauffement des joueurs avec le nouveau sélectionneur, Laurent Blanc (qui fut son partenaire chez les Bleus), ses adjoints, dont Alain Boghossian, et Fabien Barthez, consultant de luxe en équipe de France pour les gardiens (pige commencée du temps de Raymond Domenech, l'ancien sélectionneur).
Puis "ZZ" a participé sous un beau soleil à un tennis-ballon dans un trio avec Philippe Mexès et Alain Boghossian, avec pour adversaires Fabien Barthez, Laurent Blanc et son adjoint Jean-Louis Gasset. Quelques "Zizou!" et "la bise à Fabien!" (Blanc embrassait le crâne de Barthez avant les matches en équipe de France) ont fusé du public.
Les autres joueurs de l'équipe de France ont aussi effectué des petits matches de tennis-ballon durant cette séance matinale, sans autre exercice.
Zidane a ensuite été signer des autographes devant le public agglutiné derrière une rambarde.
Zizou devait repartir dans l'après-midi en avion pour Madrid. La Poste devait, à l'occasion de cette journée, remettre un chèque de 150.000 euros, issus de la vente de timbres spéciaux, à ELA (Association européenne contre les leucodystrophies), dont Zidane est le parrain.
La venue de "Zizou" était souhaitée par le nouveau sélectionneur pour passer un message fort sur l'importance du maillot national.
"Ce sera intéressant pour tout le monde et pour Zinédine Zidane aussi, avait expliqué mardi Laurent Blanc. Il pourra intervenir sur le terrain. Ce sera une séance plus technique et ludique, Zinédine pourra participer dans la manière d'aborder la séance ou, s'il veut carrément participer à la séance, il pourra le faire".
D'autres figures du football devraient venir à Clairefontaine dans les mois prochains, tout au long des qualifications pour l'Euro-2012, pour porter la bonne parole auprès des jeunes générations.

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"L'Allemagne, meilleure équipe du monde avec l'Espagne"







"Analyser le jeu allemand est assez facile", assurait Georges Leekens mercredi après l'entraînement "tactique" au Stade Fallon, où les automatismes défensifs des Diables ont été particulièrement travaillés.

"L'Allemagne beaucoup plus forte"
"Etablir un plan pour ne pas le subir, et surtout l'appliquer avec succès est malheureusement moins aisé. Mais on va quand même essayer. On veut avoir le contrôle de cette partie, et gagner. L'Allemagne réunit d'impresionnantes qualités physiques, de mobilité, d'organisation, d'intelligence et de créativité, surtout dans le chef d'Ozil. C'est actuellement la meilleure équipe du monde avec l'Espagne. Elle ne sous-estime jamais son adversaire. Elle le connaît même sous toutes ses coutures. Bref elle est beaucoup plus forte que nous, et par conséquent favorite. Mais cela ne veut pas dire qu'elle va s'imposer."

"L'exploit possible si..."
"On ne se laissera pas faire en tout cas. Si on ne commet pas d'erreur et qu'on parvient à marquer, l'exploit sera possible. Quand j'étais joueur", conclut Leekens avec humour, "j'affrontais meilleur que moi chaque semaine. Cela ne m'empêchait pas de gagner assez souvent..."

De Bruyne out
Optimiste, il n'en a toutefois pas fini avec les problèmes de blessures, au point d'avoir déjà compulsé sa liste de joueurs susceptibles d'être rappelés comme Haroun. De Bruyne est en effet définitivement "out" pour vendredi, Vermaelen a mal au dos, Dembele souffre aux ischio-jambiers, et Gillet a reçu un coup de Fellaini sur la cheville gauche

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Farrar remporte la 5e étape de la Vuelta, Gilbert reste en rouge


Tyler Farrar (Garmin) a remporté la 5e étape du Tour d'Espagne, disputée mercredi sur 198,8 km entre Guadix et Lorca. Il a devancé à l'issue d'un sprint massif l'Espagnol Koldo Fernandez (Euskatel) et le Britannique Mark Cavendish (HTC Columbia).

Wouter Weylandt a terminé 1er Belge à la 4e place. Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a conservé le maillot rouge de leader du classement général.

Le Remoucastrien, leader à la suite de sa victoire dans la 3e étape lundi, compte touau classement général 10 secondes d'avance sur les Espagnols Igor Anton et Joaquin Rodriguez.

Jeudi la 6e étape conduira les coureurs sur 151 km entre Caravaca de la Cruz et Murcie.

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Sébastien Chabal, parrain de luxe des 24 heures de rugby à Athenaz

INTERVIEW | La manifestation aura lieu ce week-end au centre communal.


JEAN-ANTOINE CALCIO | 02.09.2010 | 00:00


Après une longue période d’absence, les 24 heures de rugby reviennent sur le devant de la scène. Sous la présidence de Laurent Garrigues. Et de quelle manière! Des équipes venues d’Ecosse, de France, d’Italie et de Suisse vont s’affronter ce week-end au centre communal d’Athenaz.
Les profanes ou les passionnés de l’Ovalie y retrouveront également de grandes personnalités du rugby, comme l’ancien international Olivier Magne et l’actuel entraîneur du XV de France Marc Lièvremont. Enfin, signe de son retentissant renouveau, la manifestation est parrainée par l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi et l’international tricolore Sébastien Chabal.
Véritable icône du ballon ovale dans l’Hexagone, le Français demeure un homme affable et disponible, prêt à payer de sa personne pour le sport qu’il affectionne. Son implication évoque une belle histoire d’amitié. «En fait, c’est Alain Studer, l’un des membres du comité d’organisation, qui m’a contacté. Nous avons joué ensemble à Bourgoin-Jallieu dans le gotha français. Nous avons sympathisé et on se débrouille pour se voir de temps en temps. C’est lors de l’une de nos rencontres qu’il m’a parlé des 24 heures. J’ai accepté de les parrainer, car je considère que c’est ce genre d’initiative de promotion du rugby qu’il faut soutenir.»
Sébastien Chabal, serez-vous présent à Athenaz ce week-end?
Je le souhaite évidemment. Mais mon club, le Métro Racing Paris, doit disputer trois matches cette semaine. Je ne vais pas les jouer tous. Mais je ne connais pas encore la décision de notre entraîneur…
Un tel événement existe-t-il en France?
Pas à ma connaissance, mais je suis tellement occupé par mon rôle de joueur, que je ne connais naturellement pas tout de ce qui se passe dans le rugby de base en France.
Que pensez-vous du rugby suisse?
Je me contenterai de répondre qu’il me paraît plutôt discret.
Pourtant des cadets de l’entente Genève-Saint-Julien sont devenus champions de France au début des années 2000…
Je l’ignorais. Mais bravo, c’est un bon début… (rires)
Comment ressentez-vous votre célébrité?
D’abord, je crois que ça découle du nouveau statut qu’a acquis le rugby professionnel. Et de sa médiatisation au travers de très nombreux matches nationaux ou internationaux. Il est possible que mon look y soit aussi pour quelque chose. Je suis d’un naturel plutôt casanier et j’essaie de passer le plus de temps possible avec mon épouse et mes deux filles. Mais, à vrai dire, je vis ça assez bien. Je suis sollicité pour beaucoup d’événements et c’est bon pour l’image du rugby et du sport en général. La plupart du temps, les gens sont très sympas. Il faut juste éviter de tomber dans les excès du genre people. 
Et votre carrière sportive?
Mon contrat avec le Métro Racing court jusqu’en juillet 2011. J’aurai 34 ans et demi à ce moment et je discuterai avec les dirigeants pour savoir si nous sommes d’accord pour le prolonger. En ce qui concerne le XV de France, j’espère conserver ma place dans le groupe et ainsi disputer la Coupe du monde en 2011 en Nouvelle-Zélande.
Et si on parlait justement du XV de France…
Je crois qu’il arrive peu à peu à maturation. Ce contingent de 35 joueurs est bon, solidaire et il défend les mêmes valeurs. Je pense que le message de l’entraîneur y est pour beaucoup. En tout cas, je le ressens bien personnellement. La dernière tournée d’automne avait constitué une douche froide, mais le Grand Chelem réalisé lors du dernier Tournoi des six nations a conforté notre confiance. Il reste une année avec tous les impondérables qui peuvent survenir. Mais je crois que nous possédons les moyens pour réussir un bon Mondial.

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TENNIS

La vie interdite de Sania Mirza


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Sania Mirza est très entourée quand elle se déplace dans son pays. Elle ose des tenues légères, malgré les menaces d'extrémistes. Mais cette situation porte préjudice à son tennis.

Mariée à un Pakistanais, ouvertement effrontée, la jeune Indienne est persécutée par des autorités morales et politiques. Elle n'exclut pas d'arrêter sa carrière.
Christian Despont - le 02 septembre 2010, 11h07
Le Matin


US Open

Sania Mirza a cheminé jusqu'au court No 13 sans gardes du corps, nappée d'un ensemble fuchsia au calibrage chiche. Son entourage lui a conseillé d'en changer, à tout le moins de l'étoffer. Mais l'effronterie n'attend pas le nombre des années et, à 23 ans, la jeune mariée moule ses formes, sans penser au fond. «C'est ma vie, j'en ai assez que des intellectuels se l'approprient.»
Depuis cinq ans, la jeune Indienne est l'objet d'une fatwa, la deuxième dans l'histoire du sport après que, en 1984, un groupe islamiste a menacé l'athlète marocaine Nawal el-Moutawakel. Il y a bien longtemps, dans le tennis, que les joueuses ne portent plus les tricots boutonnés de Margaret Court, et qu'une oeillade n'est plus considérée comme un dérèglement moral. Mais «l'islam, lui, n'autorise pas une femme à porter des jupes, des shorts et des hauts sans manches», a expliqué l'ouléma sunnite Haseeb-ul-hasan Siddiqui, instigateur de la fatwa.
Sania Mirza, avec ses corsages serrés et sa langue bien pendue, ses pieds nus posés aux côtés d'un drapeau indien, son spot publicitaire dans une mosquée, ses débardeurs barrés de slogans égrillards («Les femmes bien élevées entrent rarement dans l'histoire», «Soit vous êtes d'accord avec moi, soit vous avez tort»), avec ses tenues ou, plus exactement, son manque de tenue, est devenue un renégat, une chipie, un tort moral.
Ce n'est pourtant pas une mauvaise fille. Son entourage la confirme pieuse, croyante pratiquante, élevée dans une famille bourgeoise et dans le respect des préceptes. Elle prie plusieurs fois par jour. Un peu menue (1,53 m), un peu ingénue, «elle est très déterminée, plus que la moyenne des gens ordinaires», assure son agent, le joueur de double Maesh Bupathi.
Mais Sania Mirza est aussi une fille de son âge, elle aime Bratt Pitt et Eminem, le cricket et la natation, les glaces et les frites, elle a des amis de tous horizons, même en Valais, avec le spécialiste du double Yves Allegro.
Elle a aggravé son cas le printemps dernier lorsque, dans un contexte politique extrêmement tendu, elle a épousé un Pakistanais, une star du cricket, au cours d'un mariage transfrontalier et fastueux. Le parti nationaliste extrémiste Shiv Sena la menace maintenant d'exclusion: «Sania Mirza ne montre aucun respect pour les femmes de ce pays. Elle n'est plus Indienne. Si elle l'avait été au fond de son coeur, elle n'aurait pas épousé un Pakistanais. Elle ne nous représentera pas aux Jeux olympiques de Londres.»
Elle n'est en paix nulle part
Le couple a diffusé un communiqué: «Nous nous sommes mariés. Ce n'est pas une déclaration politique, mais une information: nous nous sommes mariés.» La joueuse refuse de renforcer sa sécurité, lasse de répondre de tout, bien décidée à retrousser les manches, et jusqu'aux épaules, devant la pugnacité des autorités morales et politiques. Roger et Mirka Federer musardaient seuls sur Madison Avenue mardi soir, mais Sania Mirza, quand elle sort, n'est en paix nulle part. «Peut-être que oui, peut-être que non. Je n'ai pas envie de le savoir», répond-elle à une télévision anglaise.
Elle fut la première joueuse de son pays à remporter un tournoi WTA, puis à passer deux tours en Grand Chelem. Elle fut même un peu tout, première Indienne du Bottin mondain, figure iconique de l'émancipation féminine, curiosité physiologique du tennis moderne. Il a fallu entourer sa maison d'un cordon de police, pour contenir les admirateurs. Deux individus ont été arrêtés dans une rue adjacente, pour avoir envoyé des SMS obscènes.
Alors Sania Mirza a encore perdu, fatalement, au premier tour de l'US Open, balayée 6-2 6-4 par la Russe Pavlyuchenkova. La joueuse se vautre dans l'illusion que sa vie lui appartient encore, sourire aux lèvres et robe légère, tandis qu'elle est retombée à la 159e place mondiale, loin de tout, après avoir atteint le top 30 à seulement 18 ans.

Que l'on lui fiche la paix.............Vraiment ces pays......

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cyclisme

C'est quoi, ce maillot rouge?


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Tour d'Espagne Lorca Fabian Cancellara rêvait de l'endosser. De passer au rouge après le jaune et sans que cela le prive de... permis de conduire. Tard samedi passé, dans les rues de Séville, le champion olympique et triple champion du monde du contre-la montre.

Pour les 75 ans de la Vuelta, les patrons ont changé la couleur du maillot de leader.
Laurent Guyot
Le Matin


Tour d'Espagne
Lorca
Fabian Cancellara rêvait de l'endosser. De passer au rouge après le jaune et sans que cela le prive de... permis de conduire. Tard samedi passé, dans les rues de Séville, le champion olympique et triple champion du monde du contre-la-montre est passé à côté d'un nouveau maillot distinctif.
Un chrono par équipes remporté par les HTC-Columbia de Mark Cavendish, qui avaient déjà connu leur heure de gloire dans ce même genre d'exercice lors de l'étape inaugurale du Giro 2009 au Lido de Venise. Un premier maillot rouge donc, que Javier Guillen a remis au bad boy et meilleur sprinter de la planète. Une tunique qui doit marquer les esprits de tous les supporters pour les 75 bougies de ce troisième grand tour national juste derrière le Giro et bien sûr la Grande Boucle.

De l'orange à l'or
La Vuelta, qui avait trouvé sa place dans le calendrier international dès le printemps 1935 grâce à Clemente Lopez Doriga appuyé par Juan Pujol, patron du quotidien Informaciones. Pour ne pas reprendre le jaune et le rose déjà pris, respectivement, par le Tour de France et le Tour d'Italie, un maillot orange récompensera le Belge Gustaaf Deloor, vainqueur en 1935 et 1936, avant une première interruption due à la guerre civile. Par la suite, la couleur du maillot réservé au leader du classement général n'a pas cessé de changer, passant de l'orange au blanc après un blanc orné d'une bande horizontale rouge.
Ce n'est qu'en 1955 que la Vuelta ressuscitée choisit de jaunir sa tunique. La même que celle du Tour de France, dont la société ASO a acquis 49% du capital d'Unipublic, organisateur de l'épreuve. Un jaune qui passera même à l'or (jersey de oro) en 1998 pour l'unique sacre d'Abraham Olano. Avant que le nouveau directeur Javier Guillen souhaite innover avec ce maillot rouge. «Ce changement veut marquer les 75 ans d'existence, date symbolique, de la Vuelta.»

France: en jaune depuis 1919
Créé en 1903 par Henri Desgranges et le journal L'Auto, le Tour de France attendra une bonne quinzaine d'années avant d'inaugurer la mode des maillots distinctifs dans les épreuves par étapes. Il faudra même que les journalistes insistent auprès du fondateur pour voir la première tunique de chef de file voir le jour.
Le patron de l'épreuve choisira, sans surprise, le jaune en référence à la couleur du papier sur lequel est imprimé L'Auto. Le 18 juillet 1919, l'événement se produit à Grenoble. Cet honneur revient à Eugène Christophe d'endosser le tout premier maillot jaune lors de la 11e étape menant du chef-lieu du département de l'Isère à... Genève sur 325 km! Un peu plus tard, le Belge Philippe Thys, vainqueur de la Grande Boucle en 1913, 1914 et 1920, révélera qu'en 1913 Henri Desgranges lui avait proposé de revêtir un maillot jaune. Faute de preuves mais aussi de témoins, cette affirmation restera une légende.

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football

Domenech, ce serait lui la taupe!


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Raymond Domenech

Trois joueurs de l'équipe de France accusent l'ex-sélectionneur d'être celui qui a informé le journal «L'Équipe» des propos tenus à son égard par Nicolas Anelka, à la mi-temps de France - Mexique.
Rédaction online - le 02 septembre 2010
LeMatin.ch & les agences


Dans son édition de jeudi, l'hebdomadaire «Le Point» dévoile le contenu du rapport de la mission d'information de la Fédération française de football (FFF) qui était chargé de faire la lumière sur la grève de l'entraînement des Bleus lors du Mondial sud-africain, à Knysna.
Dans ce rapport, Raymond Domenech serait désigné par trois joueurs comme étant la taupe qui a révélé aux médias les propos de l'attaquant Nicolas Anelka à la mi-temps de France - Mexique.
Des accusations que l'ex-sélectionneur des Bleus a bien évidemment démenties devant la commission de discipline de la FFF.

Le rat certainement........