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Envoyé par Mr Ducati

pfff elle est même pas belle sa montre

Ok mais combien de Ducati peux-tu t'offrir avec cette mochetée?

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GOLF

Lundberg: un coup en or!


Image © Keystone
Grâce à son coup parfait au trou No 3, Mikael Lundberg a remporté un trophée qu'il gardera précieusement.

Auteur d'un hole-in-one sur le trou No 3 long de 179 mètres, le Suédois de 37 ans a reçu un lingot d'or d'une valeur de 40'000 francs. Manassero génial.
Laurent Guyot - le 02 septembre 2010
Le Matiin

OMEGA European Masters
Crans-Montana

C'est le rêve de tous les golfeurs! Réussir à déposer sa balle dans le trou d'un seul coup trotte autant dans la tête des pros que dans celles de Mme et M. Tout-le-monde. Cet exploit, car s'en est un même s'il faut tout de même une part de chance, Mikael Lundberg s'en est fait l'auteur alors que le tournoi avait juste commencé. Sur le coup de 9h20, la clameur entendue loin à la ronde laissait augurer d'un fait marquant.
Modeste joueur du tour européen (11 cuts ratés lors des 20 tournois disputés à ce jour), le Suédois de 37 ans est allé rechercher sa balle dans le trou No 3 au terme de son premier coup. Un fer 6 et une balle qui vole plus de 170 m avant de rouler sur le green pour terminer dans un orifice d'un diamètre de 10 cm. A la clé: une belle récompense sous la forme du lingot d'or (valeur 40'000 francs) qui est offert au premier auteur de cette performance. Le Scandinave, auteur d'un départ de feu avec trois birdies (un coup en dessous du par) en plus de son hole-in-one sur les quatre premiers trous, est tout de même retombé de son petit nuage lors des neuf derniers trous (4 bogeys).
Ce qui ne l'a pas empêché de rendre une carte de 69 (-2) l'autorisant à envisager sa fin de semaine sur le Haut-Plateau. Observateur attentif de l'épreuve, Steve Rey, ancien pro devenu coach des jeunes pros helvétiques, s'est tout de même chargé de relativiser la portée de ce coup en un. «Lundberg ne prendra pas ce coup comme le sommet de sa carrière. Un hole-in-one, c'est un grand moment de bonheur qu'il faut absolument gérer de suite sous peine d'être sanctionné au prochain trou. Au moment de reprendre sa balle, il faut se dire que c'est fini.»

Chefs-d'oeuvre italiens
Cet éclair, le premier depuis 2007, dans le ciel bleu valaisan, a éclipsé en partie les chefs-d'oeuvre réussis tant par le jeune prodige italien de 17 ans Matteo Manassero (7 birdies) que par son aîné Edoardo Molinari (5 birdies). Un duo transalpin qui se méfiera quand même de l'Anglais Storm et du Finlandais Ilonen en embuscade.

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Cyclisme

Hushovd en fin tacticien


Image © Keystone
Thor Hushovd remporte la 6e étape à Murcie.

Le coureur de Cervélo est parvenu à décrocher les meilleurs sprinters pour s'imposer. Philippe Gilbert a attaqué sans succès. Il reste en tête du classement général.
le 02 septembre 2010, 22h21
LeMatin.ch & les agences


Tour d'Espagne
Murcie
Le Norvégien Thor Hushovd (Cervélo) a remporté au sprint la 6e?étape du Tour d'Espagne, entre Caravaca de la Cruz et Murcie (151 km). Cette levée reste sans incidence sur le classement général, le Belge Philippe Gilbert (Omega Pharma) restant leader de la course.
Cette nouvelle étape pour rouleurs avait pour seule difficulté l'ascension du col de 2e catégorie de la Cresta del Gallo, à 10 km de l'arrivée. Mais elle n'a pas permis de creuser des écarts entre les prétendants à la victoire finale, malgré une brève attaque sans conviction du leader au général, Philippe Gilbert.
Hushovd a devancé l'Italien Daniele Bennati et le Slovène Grega Bole sur la ligne, à l'issue d'un sprint massif du peloton. «Je connaissais cette montée et je savais que les meilleurs sprinters pouvaient être décrochés, donc j'ai gardé le contact avec les autres et, à la fin, l'équipe Cervélo a fait un supertravail pour moi. Je suis donc vraiment très, très content pour moi-même et l'équipe», a commenté le Norvégien.
Tout indique que l'étape très plate d'aujourd'hui, hormis un col de 3e?catégorie à 50?km de l'arrivée, entre Murcie et Orihuela (187,1 km), s'adjugera également au sprint.

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Valérie Fignon : « Jusqu’au bout, Laurent n’a pas cru qu’il allait mourir »


PROPOS RECUEILLIS PAR LIONEL CHAMI | 03.09.2010, 07h00
Le moment est venu de dire un dernier adieu à Laurent Fignon, emporté mardi à 50 ans par le cancer qu’il combattait depuis un an et demi. Hier, Valérie Fignon, sa compagne depuis dix ans et sa femme depuis deux ans et demi, a reçu notre journal en toute simplicité dans leur maison des bords de Marne.


Là, quelques proches vont et viennent, prennent le temps d’un verre de vin ou de Coca. En jeans, Valérie, les yeux rougis mais le sourire facile, s’affaire aux préparatifs de la cérémonie d’aujourd’hui. A droite, à gauche, elle collecte des photos des exploits du champion, en maillot jaune ou rose, dont aucune ne figure évidemment à leur album personnel entamé en 2000.
Puis, le temps d’un bref aparté, Valérie accepte gentiment d’évoquer l’homme qu’elle aimait, la manière dont elle a perçu l’épreuve qu’ils ont traversée depuis le printemps 2009. Simplement, courageusement et sans fard. Comme Laurent Fignon lui-même, fidèle à son poste de consultant de France Télévisions sur les deux derniers Tours de France, avait décidé de montrer son cancer et d’en parler. Aujourd’hui à 13 heures, les obsèques du champion seront célébrées dans la plus stricte intimité au crématorium du cimetière du Père-Lachaise, à Paris (XXe).
A sa famille, « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » présente ses condoléances les plus sincères.

Que s’est-il passé après le Tour de France ? La dégradation de l’état de Laurent était-elle prévisible ?
Valérie Fignon. Il s’agit d’une brusque dégradation. Le lendemain du Tour de France, il a fait un épanchement pleural. C’est de l’eau qui vient dans la poche de la plèvre. L’épanchement n’a pas pu être arrêté et les métastases se sont répandues très, très rapidement…

Laurent a donc été hospitalisé rapidement après le Tour…
Tout de suite. Il a subi des examens. Ensuite, Laurent est ressorti et nous sommes allés à Barcelone pour l’athlétisme.
Mais juste après, il a été réhospitalisé et il est resté trois semaines à l’hôpital.

Il a travaillé comme consultant sur les Tours 2009 et 2010 en étant malade. Qu’en pensiez-vous ?
Le premier a été éprouvant pour lui. Parce que, bizarrement, il était en moins bonne santé que cette année. C’était beaucoup de fatigue et de tension. Je pense que, quand vous êtes sous tension, la maladie se met en sommeil. Et après, elle revient au galop. Sur ce Tour-ci, il était en pleine forme. Il ne devait pas tout faire et il me disait au téléphone : « Je suis en pleine forme, pas la peine de rentrer, je continue ! » Et il était content de le faire. C’était une forme de thérapie. Il se sentait porté, il recevait énormément de messages d’affection et de soutien. Ça le portait.

Mais vous, vous ne craigniez pas que ça le fatigue au-delà du raisonnable ?
Si, si. Mais (grand sourire entendu)… Fort personnage. Il me disait de ne pas m’inquiéter.

Comment vous a-t-il appris la nouvelle de sa maladie au printemps 2009 et comment votre relation a-t-elle évolué à partir de là ?
Lui, il a été assez fataliste. Ça a été dur à encaisser. Pour moi aussi, qui ai eu beaucoup plus de mal que lui à m’en remettre. Mais il m’a dit : « On s’en sortira. Il y a plein de gens qui en guérissent. » Il avait l’espoir tout le temps, tout le temps, tout le temps. Cette année et demie où il a été malade, il y a eu des moments de tristesse, des moments de découragement, des moments de bonheur… J’ai maintenu mon emploi, même s’il y a eu une période difficile au tout début. Ça m’a fait du bien de sortir de la maison, de prendre l’air. Et lui pouvait se reposer. Mais ça a été très difficile. J’ai été très malheureuse. Lui a été courageux. Il y a cru jusqu’au bout.

Le fait de rendre publics son cancer et l’évolution de son état, c’était un choix délibéré de Laurent ou de vous deux ?
C’était un choix de sa part, parce qu’un cancer, ce n’est pas honteux. Et puis, de toute façon, comme nous l’avons su juste avant le Tour de France, il fallait bien prévenir les personnes avec lesquelles il travaillait. Il y a eu aussi la sortie de son livre. Tout est arrivé en même temps… Il y a eu une sorte de concours de circonstances et un tel déchaînement médiatique que Laurent a dit : « Je préfère expliquer plutôt que de subir. » C’est vrai que c’est surprenant de sa part, lui qui était si pudique. J’ai été surprise aussi, mais je pense que ça lui donnait une espèce de niaque pour lutter contre la maladie. Ça ne m’a pas gênée, mais je n’avais pas envie que ça aille trop loin. Je ne voulais que ça risque de choquer des gens. Au fond, il a bien fait parce que les gens sont mal à l’aise avec la maladie. Il y a tellement de malades qui travaillent, n’en parlent pas et souffrent en silence.

Ensemble, vous étiez-vous préparés à l’issue ?
Non, pas du tout. On l’envisage à l’annonce de la maladie, parce qu’on la sait mortelle. Mais on y croyait… Et il était tellement fort. Il se relevait de chaque problème. Si bien qu’on se disait : « Une tuile de plus, mais ça va aller… » Et puis là, non. Il a été complètement surpris.

Avez-vous eu le temps de vous dire au revoir ?
Non, parce que, jusqu’au bout, il n’a pas cru qu’il allait mourir. Ou alors, il le gardait pour lui. On a échangé plein de choses pendant cette année et demie. Ça a été très fort. Je me suis mise un peu entre parenthèses de mes amis et de ma famille pour me concentrer complètement sur lui. J’avais envie de passer du temps avec lui, même si c’était des moments silencieux. On a eu des moments de joie aussi, on a un peu voyagé.

Quelles vraies belles choses avez-vous partagées ces derniers temps ?
Noël ! Habituellement, ça se faisait plutôt dans ma famille et, là, on a décidé de réunir tout le monde chez nous à Paris. C’était un beau moment. Et puis, on a fait un beau petit voyage en Corse juste avant le Tour. La Provence aussi. On est allé aux Etats-Unis au printemps, à New York, mais c’était plus pour prendre un avis médical.

Vous avez partagé sa vie ces dix dernières années. Quel compagnon était-il ?
Je ne connaissais pas le champion. Je l’ai connu après. J’ai vraiment l’impression qu’il y a eu deux Laurent Fignon. Le coureur cycliste et celui de la vie d’après. Il était naturel, il était amoureux, généreux. Et puis râleur, tout le monde le sait. C’était un bon mari, quelqu’un sur qui on pouvait vraiment compter. J’ai passé de très, très bons moments avec lui. Il va me manquer.

La famille de Laurent Fignon souhaite qu’à la place des fleurs et des couronnes les personnes qui le désirent fassent un don à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière. Pour faire un don en ligne : www.icm-institute.org ou par chèque à l’ordre de ICM, CHU la Pitié-Salpêtrière, bâtiment Paul-Castaigne, 47-83, boulevard de l’Hôpital 75561 Paris Cedex 13.

Condoléances.

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Golf

Le festival de Jimenez


Image © Keystone


En rendant une carte de 61 (- 10), l’Espagnol a pris la tête du tournoi valaisan
Laurent Guyot - le 03 septembre 2010, 18h28
LeMatin.ch


Le chaud soleil de Crans-Montana a stimulé les ardeurs de Miguel-Angel Jimenez. Présent pour la 22e fois d’affilée sur le Haut-Plateau, l’Espagnol s’est payé le luxe de réussir deux eagles (2 coups en-dessous du par) en plus de six birdies pour prendre la tête du tournoi grâce à sa carte de 61. Tout simplement sur son nuage, l’homme au cigare a multiplié les coups d’éclat pour la plus grande joie des quelque 10 000 spectateurs venus suivre la compétition. Toujours placé mais jamais gagnant, cet épicurien de 46 ans disposera, avant les deux dernières rondes du week-end, d’un avantage de trois coups sur le duo italien composé du jeune prodige italien de 17 ans Matteo Manassero et d’Edoardo Molinari. Avec encore Mikko Illonen en embuscade, le spectacle méritera à lui seul le déplacement.

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Tour d'Espagne

Vuelta: l'équipe britannique contaminée par un mystérieux virus


Image © Lors de la deuxième étape de la Vuelta le 29 août 2010.


L'Espagnol Juan Antonio Flecha (Sky), hospitalisé dans la nuit de jeudi à vendredi en raison d'un virus qui affecte toute l'équipe britannique, a abandonné lors de la 7e étape de la Vuelta, a constaté l'AFP.
le 03 septembre 2010, 17h17
LeMatin.ch & les agences

Flecha a abandonné au km 126 de la 7e étape, entre Murcie et Orihuela, longue de 187 km.
Un porte-parole de Sky avait annoncé que Flecha serait bien au départ de la 7e étape malgré un séjour à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Le Catalan a été admis cette nuit dans un hôpital de Murcie (sud-est) et est resté en observation jusqu'à 03H00 du matin (01H00 GMT) en raison d'un virus dont souffre l'équipe Sky et qui a déjà contraint à l'abandon John Lee Augustyn et Ben Swift", a indiqué le porte-parole dans un communiqué.
"Les médecins ont recommandé à Flecha d'abandonner la course s'il avait toujours de la fièvre et des nausées", a-t-il ajouté.
L'équipe Sky a pour l'instant écarté la piste de l'intoxication alimentaire, précisant que l'un des membres de l'encadrement était toujours hospitalisé à Séville (sud), ville de départ de la 1re étape le samedi 28 août.

[Pasky]

Envoyé par Norton

...on a atteint l'impensable au cours d'un match amical entre deux équipes de Karpathos (Grèce). Un joueur, après avoir pris son deuxième carton jaune, a craché au visage de sa victime avant de lui adresser un coup de pied dans le ventre. Le joueur a été transporté à l'hôpital avec une côte froissée. (Ch.D.)

Vive le sport !!

[Norton]

Une défaite positive pour les Diables


Bien servi par Müller, Klose a été sans pardon devant Bailly.
Si les Diables ont retrouvé une équipe, une âme, une organisation et de la confiance, ils ont également renoué avec la défaite (0-1, mi-temps: 0-0). L'Allemagne, pas encore à son vrai niveau (celui du Mondial 2010), a profité d'une erreur de Van Buyten (mauvaise relance devant Schweinsteiger) pour marquer via Klose (assist de Müller). Prochaine étape pour les hommes de Georges Leekens: en Turquie, mardi prochain.

Simons a réussi son retour.

Parfois trop individualiste, Hazard aura alterné le bon et le moins bon.

Tout ça sous les yeux et le sourire de M. Keersmaecker.

C'était la grosse ambiance au stade Roi Baudouin.

Il manque encore quelque chose à Lukaku pour peser dans une telle rencontre.


Revivez le match phase par phase

Les meilleures photos

Les Diables n'ont pas démérité
Ce n'est pas anodin: les deux premières occasions furent pour... les Diables (5e Fellaini et 8e Lukaku) ! Ce qui prouve que les hommes de Georges Leekens avaient laissé leurs complexes d'infériorité aux vestiaires contre l'Allemagne (3e du dernier Mondial). Costaud dans les duels, bien organisé et parfois bien inspiré en zone offensive (Dembélé aura démontré tout son talent), il n'aura pas manqué grand-chose à la Belgique pour réaliser l'exploit. Des regrets, des regrets, toujours des regrets !

Ozil, le plus dangereux
L'Allemagne, réputée pour ne jamais sous-estimer son adversaire, se réveillait. A deux reprises en trois minutes, Ozil manquait de lucidité devant Bailly. Deux grosses opportunités loupées qui mettaient Joachim Low en colère. La fin de la première période se terminait sur deux missiles: le premier signé Podolski (32e) et le second via Dembélé (42e). Mais un vent d'optimisme soufflait sur le stade Roi Baudouin plein à craquer. Et c'était déjà ça !

L'erreur de Van Buyten
A ce niveau, toutes les erreurs se payent cash. Irréprochable jusque-là, Van Buyten aura commis une grossière erreur en perdant le ballon dans son propre rectangle (bien pressé par Schweinsteiger). Sentence immédiate: Müller se retourne et isole parfaitement Klose. Le buteur du Bayern Munich ne pardonne pas devant Bailly. Du "Klose" tout craché ! (51e, 0-1).

La gestion allemande
N'offrir aucune occasion à l'adversaire et bien conserver le ballon dans ses rangs: l'Allemagne avait dessiné son scénario à l'avance dans la dernière demi-heure de jeu. Malgré les entrées au jeu de Benteke, Defour et Vossen, force est de constater que les Diables n'arrivèrent plus à se créer une vraie occasion digne de ce nom en fin de partie.

De bons signes
Kompany sobre et efficace, Vertonghen travailleur, Simons de retour, et Dembélé avec des gestes de classe: le tableau n'aura pas été si noir pour les Diables. Bien sûr, le constat est toujours le même pour la Belgique. Une défaite qui n'est pas sans nous rappeler celle contre l'Espagne en octobre 2008. Espérons qu'il ne faudra pas attendre deux ans pour revoir les Diables si conquérants.


Christophe Da Silva












03/09/10 22h33

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Les Bleus, Blanc, Rouge !!!


Raymond Domenech est parti, Thierry Henry n'est plus un joueur de l'équipe de France et pourtant, rien n'a changé ! Les Bleus, en manque de réalisme, ont été piégés en fin de rencontre pour le premier match officiel de Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France.









La reconstruction n'est pas un vain mot et elle sera très longue pour l'équipe de France, qui a perdu 1 à 0 contre le modeste Belarus, 78e mondial, pour ses débuts en éliminatoire de l'Euro 2012, alors que le Stade de France attendait tant des Bleus après le fiasco du Mondial. Laurent Blanc, nouveau sélectionneur commence donc son mandat par deux défaites, en amical en Norvège le 11 août (2-1) puis au Stade de France vendredi, sous les sifflets en fin de match.

C'est la même chanson
Le scénario est le même: Les Bleus ne concrétisent pas leurs occasions et flanchent en défense (1-0, 86e, but de Kislyak). Comme un goût de déjà vu du temps d'un certain Raymond Domenech... Le Belarus est considéré comme une des équipes les plus faibles du groupe D: Le match de vendredi est donc très inquiétant avant un déplacement à Sarajevo, mardi, contre une Bosnie qui a accompli d'énormes progrès ces dernières années.

La Roumanie arrive
Et en octobre, c'est la solide Roumanie qui viendra au Stade de France... Le succès devient un souvenir lointain pour les Bleus. La France n'a plus gagné depuis le 26 mai en amical (2-1 contre le Costa Rica à Lens) et depuis le 14 novembre en compétition (1-0 en barrage aller des éliminatoires du Mondial à Dublin contre l'Eire, le retour s'étant soldé par un nul).

Piètre spectacle
Les conditions étaient pourtant réunies vendredi soir pour une réconciliation entre l'équipe nationale et ses supporters. Le public, venu en nombre au Stade de France (plus de 76.000 personnes), avait décidé de tourner la page du Mondial: Laurent Blanc fut autant acclamé que Raymond Domenech était conspué, les joueurs furent tous ovationnés et les drapeaux tricolores tourbillonnèrent. Malheureusement, le spectacle sur la pelouse ne fut pas à la hauteur de cet enthousiasme. Face à un Belarus aux joueurs empesés, sans génie, les nouveaux Bleus n'arrivèrent pas à construire leur jeu et leur manque d'expérience internationale sauta aux yeux.

Malouda capitaine
La deuxième période fut toutefois plus animée que la première: frappe de Menez sur le portier (47e), Hoarau ratant ensuite l'immanquable sur une passe de Valbuena (47e), tir de Mvila sur le gardien (49e), belle reprise de Valbuena sur le gardien (71e). Il n'y avait d'ailleurs pas beaucoup de mal à faire mieux que dans les 45 premières minutes, où il avait fallu attendre les arrêts de jeu pour voir cette frappe puissante de Malouda, désigné logiquement capitaine, premier tir cadré...

Saha blessé après 10 minutes
Ce n'est pas ce que le public attendait de la France, 21e mondiale, face au 78e mondial. Et ce n'est pas ce type de prestation qui va faire oublier le fiasco du Mondial. Dans la colonne négatif on trouve Sagna, qui a manqué trop de centres, Menez qui n'a pas convaincu (sifflé lors de son remplacement par Saha à la 69e), et Hoarau qui n'a pas assez de "vice", de "métier". Et, pour couronner le tout, Rémy est sorti blessé aux adducteurs droits à la 32e minute, remplacé par Valbuena. Et que dire de Saha qui n'aura tenu que 10 minutes avant de sortir blessé! En Angleterre, il est surnommé "l'homme de ba lsa", nom d'un bois léger très cassant...

Mvila très bon
Une des rares satisfactions, avec un Valbuena remuant, est venue de Mvila, titularisé pour sa deuxième sélection à 20 ans, très combatif, en parfait pare-feu devant une charnière centrale où Rami n'a pas donné toutes les garanties. Peut-être les choses s'arrangeront-elles avec le retour de Gourcuff en octobre, quand il aura purgé sa suspension après son exclusion lors du dernier match du Mondial. Pour les Bleus et pour lui, il faudra alors rattraper le temps perdu. (afp/chds)






03/09/10 22h54

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L'Espagne se promène au Liechtenstein


Bonne entrée en matière pour l'Espagne. Face à la modeste équipe du Liechtenstein, le champion du monde en titre n'aura pas fait dans le sentiment (0-4).




Les champions du monde espagnols, également champions d'Europe en titre, ont débuté les qualifications de l'Euro 2012 en s'imposant facilement au Liechtenstein samedi (4-0) avec un doublé de Fernando Torres, qui s'est réveillé en sélection.

Très bien entrée dans la rencontre et très peu pressée par son adversaire, l'Espagne n'a pas mis longtemps à ouvrir le score, par Torres (18e), qui a parfaitement piqué son ballon après un une-deux rondement mené avec Iniesta.

David Villa a doublé la marque, d'une superbe frappe qui a fini sous la barre (26e), marquant au passage son 43e but en 66 sélections. Le nouvel attaquant du FC Barcelone n'est plus qu'à un but du record de Raul (44 buts en 102 sélections).

Fernando Torres, auteur du but victorieux en finale de l'Euro-2008 mais transparent en Afrique du Sud, a signé un doublé à la 55e minute sur un service de Fabregas, entré en jeu à la pause à la place de Xavi.

Deux minutes plus tôt, le Liechtenstein avait eu sa seule occasion du match: Frick partait seul face au but mais Casillas, sortait très loin de son but, taclait et lui enlevait le ballon des pieds. David Silva, entré à la place de Torres, a marqué le 4e but espagnol, à la 62e.

L'Espagne, qui devra également affronter dans ce groupe I la République tchèque, l'Ecosse et la Lituanie, disputera mardi un match amical face à l'Argentine post-Maradona. (afp/chds