Toutes New sportives autres que la moto

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L'Italie commence par une difficile victoire en Estonie






L'Italie a péniblement battu l'Estonie (2-1), grâce à deux buts en trois minutes de Cassano et Bonucci, et signé sa première victoire d'une année marquée par un Mondial raté, pour bien commencer les qualifications vers l'Euro-2012, vendredi à Tallin. La reconstruction a eu chaud...

Menée 1-0 par la faible Estonie, l'Italie était en plein doute quand le prodige Antonio Cassano a égalisé d'une tête, sur un corner du capitaine Andrea Pirlo (60), trois minutes avant que le défenseur central Leonardo Bonucci ne brise le rêve balte en exploitant un ballon mal dégagé par la défense (63), et dévié du talon par Cassano, chanceux sur le coup.

Jusqu'alors, la Nazionale du nouveau sélectionneur Cesare Prandelli s'était cassé les dents sur la défense estonienne et avait même concédé un but de Sergei Zenjov (31), qui reprenait un coup franc puissant de Konstantin Vassiljev mal repoussé par Salvatore Sirigu, le gardien en l'absence de Buffon et Marchetti, blessés. L'Italie ne s'est pas vraiment rassurée dans le jeu mais a au moins signé sa première victoire en 2010, après quatre nuls et trois défaites.

Son dernier succès remontait à un amical le 18 novembre 2009 contre la Suède à Cesena (1-0). Parmi les expériences tentées par Prandelli, le duo offensif de la Sampdoria, Cassano-Giampaolo Pazzini, a tiré son épingle du jeu, mais Simone Pepe, le troisième attaquant, n'a pas pesé. La défense, où quatre joueurs sur cinq, en comptant Sirigu, disputaient leur premier match de compétition avec la Nazionale, n'a pas rassuré, se laissant inquiéter par l'inoffensive Estonie jusque dans le temps additionnel.

Pour continuer sur le chemin de la Renaissance italienne, l'équipe de Prandelli affronte un adversaire d'un niveau encore plus abordable mardi: les Îles Féroé, à Florence. (afp/chds)

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La Turquie n'a laissé aucune chance au Kazakhstan






La Turquie a entamé les qualifications de l'Euro 2012 de football (groupe A) par un large succès 0-3 sur le Kazakhstan, vendredi à Astana.

Les buts turcs ont été inscrits par Arda Turan (24e) et Hamit Altintop (26e) avant le repos et Nihat Kahveci (76e) en seconde période. Les hommes du Néerlandais Guus Hiddink accueilleront les Diables Rouges mardi prochain à Istanbul. (belga/chds)


03/09/10 20h20

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football

Attention à Defoe!


Image © Keystone


L’attaquant anglais a inscrit trois buts hier contre la Bulgarie. La Suisse est prévenue.
le 03 septembre 2010, 23h16
LeMatin.ch & les agences


Qualifications Euro 2012
Groupe G

En entamant les qualifications de l’Euro 2012 par un convaincant succès 4-0 contre la Bulgarie à Wembley grâce à un hat trick de Defoe (3e/61e/86e) et une réussite d’Adam Johnson (83e), l’Angleterre s’est rassurée après sa piteuse Coupe du monde. Elle a aussi enfin déniché un gardien de classe en la personne de Joe Hart.
Le portier de Manchester City n’a pas eu beaucoup de travail, surtout en première période, mais il s’est montré excellent dans ses interventions. Il a notamment réalisé deux parades décisives face à Yankov et Rangelov. C’est sans doute le principal point positif que Fabio Capello pourra tirer de cette rencontre, avec l’efficacité de Defoe et l’altruisme de Rooney, qui a donné trois passes décisives.
Ayant beaucoup de choses à se faire pardonner, les Three Lions entamaient leur opération rachat de la meilleure des manières, avec une rapide ouverture du score. Une action initiée par Rooney, puis poursuivie par Ashley Cole, permettait à Defoe de marquer dès la 3e. Idéal pour la confiance et les nerfs.
Certes, en face, les Bulgares constituaient des rivaux quasi inoffensifs.
Rooney, qui a beaucoup décroché, frôlait le 2-0 sur un tir lobé (50e). Deux minutes plus tard, Popov gâchait la première occasion bulgare en croisant trop son essai.
La décision tombait à la 61e, en l’espace de quelques secondes. Tout d’abord, Hart sauvait sur une reprise de Yankov. Puis, sur le contre, Defoe doublait la mise après un bon travail de Gerrard et Rooney. Le break était fait. En fin de match, profitant des espaces, les Anglais salaient l’addition.

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FOOTBALL

la Suisse n’a rien résolu


Image © Eric Lafarque
La Suisse aurait pu s’imposer si Alex Frei (à g.) n’avait pas trop enlevé son tir sur le penalty de la 60e minute.

L’équipe de Hitzfeld ne s’est pas franchement rassurée à quatre jours de son choc contre l’Angleterre. Ses attaquants n’ont pas marqué, et Frei a raté un penalty.
Renaud Tschoumy - le 03 septembre 2010, 23h12
Le Matin


Match amical Saint-Gall

SUISSE - AUSTRALIE
0-0
Ottmar Hitzfeld voulait être rassuré sur l’état de forme de son équipe? On n’est pas sûr qu’il le soit vraiment au lendemain de la rencontre (très) amicale d’hier contre l’Australie. Car toutes les questions en suspens restent en l’état. Du coup, au lieu de se redonner un grand bol d’air (au niveau moral surtout), les Suisses vont recevoir les Anglais sans savoir s’ils seront capables de tirer les premiers.
En panne de résultats positifs à domicile (désormais 3 défaites et 3 matches nuls en 6 matches de rang), la Suisse sera donc condamnée à… commencer une série face à l’Angleterre, mardi au Parc Saint-Jacques bâlois. Le problème, c’est que les Helvètes, s’ils ont peut-être mieux joué que face au Honduras en Afrique du Sud ou en Autriche à mi-août, éprouvent toujours la même difficulté à mettre les défenses adverses hors de position.
Il manque toujours un patron
Leur jeu stéréotypé, sans grande variété ni coups d’accélérateur, a fait le régal de la dernière ligne australienne, comme il pourrait faire celui de son homologue anglaise mardi. Il manque, encore, toujours, un véritable meneur de jeu dans ce onze suisse. Inler a bien commencé avant de totalement s’étioler. Bunjaku s’est beaucoup offert, d’abord à gauche, puis dans l’axe, mais sans grands résultats. Degen a été intermittent, Fernandes également.
C’est en fin de compte le Vaudois Margairaz (lire ci-contre) qui a été le plus en vue des hommes du milieu de terrain. Mais il a lui aussi manqué de décision en certains moments-clés, et notamment sur deux opportunités qui avaient le poids d’autant de buts (18e et 89e). Et lorsque le Romand a réussi sa reprise de volée, c’est Schwarzer qui a démontré la solidité de son poing sur sa ligne (47e).
Alex Frei sifflé
Et puis la plus grande inquiétude vient de cette incapacité presque chronique à faire trembler les filets adverses. Derdiyok a été transparent, et Frei n’a pas eu beaucoup plus d’occasions… sinon un penalty qu’il a tiré au-dessus. Comme si cela ne suffisait pas! Le public suisse – pas intelligent en l’occurrence – a copieusement sifflé le capitaine suisse.
Il y avait pas mal de questions ouvertes avant le match d’hier, eh bien, elles le sont toutes encore! En guise de réponses, Hitzfeld et ses joueurs n’ont que des interrogations en tête. Sauront-ils les balayer d’ici à mardi? C’est une question. Une de plus.
Margairaz a marqué… des points
Voyons, voyons… De tout ce que l’on souhaitait voir, qu’a-t-on réellement vu? Parmi les innombrables essais tentés hier soir par Ottmar Hitzfeld, certains étaient plus attendus que d’autres. Ainsi attendait-on avec impatience, au moment où la Suisse souffre d’un évident déficit de jouerie, ce que Xavier Margairaz pouvait lui apporter en termes de créativité. 31 mois après sa dernière apparition sous le maillot helvétique – contre l’Angleterre à Wembley avec Kuhn –, le Vaudois du FC Zurich savait qu’il jouait gros et que s’il voulait impressionner son nouveau sélectionneur, c’était cette fois ou jamais. «Je n’aurai pas 10 chances pour montrer ce que je suis capable de faire», nous avait-il confié la veille.
Comment juger le match du revenant? Au sein d’une équipe toujours aussi inefficace, Margairaz a fait, généralement bien, ce qu’il a pu. Sa maîtrise et son aisance technique ont offert des solutions intéressantes. Le papa de Noa a beaucoup couru et touché plus de 40 ballons, pour en faire souvent un bon usage. Généreux, il a tenté d’apporter quelques couleurs et des idées à un groupe qui en manque passablement. Impliqué dans la plupart des actions dangereuses, le Vaudois a même failli être décisif à la conclusion. Mais Schwarzer, d’une prodigieuse détente, lui a refusé de signer son retour par un deuxième but en sélection (47e). Doublonnant avec le toujours décevant Inler – à se demander si Hitzfeld a raison d’insister avec le sociétaire d’Udinese –, Margairaz a paru libéré dès la sortie du No 8. On l’a vu se montrer plus conquérant, tenter de prendre le jeu suisse au bout des pieds. Margairaz devait encore se créer l’ultime chance suisse de sauver les apparences, mais sa frappe fila au-dessus de la cage australienne.
Alors que Hitzfeld paraissait certain de ses choix pour mardi, Xavier Margairaz a-t-il réussi à semer le doute dans l’esprit du coach national? A défaut de gagner sa place de titulaire, le Vaudois a montré qu’il pouvait représenter une alternative plus que convenable. Il n’a en tout cas rien à envier à Inler, ombre du patron que l’on aimerait voir émerger sous le maillot national.

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Un match annulé pour cause de sangliers


Une rencontre de football prévue entre Dresde et Leipzig en 5e division allemande ne pourra pas avoir lieu en raison du passage d'une harde de sangliers sur le terrain de Dresde, a indiqué vendredi le club de Leipzig sur son site internet.

Le Dresdner Jägerplatz -un mot qui, ironie du sort, signifie en allemand "terrain de chasse"- aurait dû accueillir samedi la 4e journée du championnat entre le Borea Dresde et le Lokomotive Leipzig. Mais la pelouse n'a pas tenu le choc après le passage de sangliers, et la rencontre a dû être reportée à une date ultérieure.

Le club saxon semble frappé de malédiction: en août, les dirigeants avaient déjà dû reporter l'autre derby contre le FC Saxe Leipzig car des trombes d'eau avaient eu raison de la pelouse du Dresdner Jägerplatz.(belga/chds) Ils n'aiment pas le foot?

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Cissé et sa Bentley victimes d'un accident





Djibril Cissé a eu un accident de voiture en se rendant à l'entraînement du Panathinaikos, dans la banlieue d'Athènes. C'est ce que rapportent les médias grecs. La voiture du Français, une Bentley estimée à 300.000 euros, a été fortement endommagée. Cissé, lui, n'a pas subi de blessures graves. Il s'est d'ailleurs tout de suite rendu à son entraînement. (Ch.D.)

Pas terrible sa Bentley...........

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Spécial Pechos.......

Tennis Messieurs

Nadal élimine Istomin et se hisse au 3e tour

04.09.2010 11:28 - mise à jour: 12:55 Rafael Nadal a dû lutter durant près de trois heures. [Keystone]

Comme Federer, Rafael Nadal n'a pas encore lâché de set après ses deux premiers matches à l'US Open. L'Espagnol est finalement venu à bout du pugnace ouzbek Denis Istomin 6-2 7-6 7-5 après 2h44 de jeu.

Rafael Nadal s'est qualifié pour le 3e tour de l'US Open en battant vendredi Denis Istomin 6-2 7-6 (7/5) 7-5 à l'issue d'un match très disputé où l'Ouzbek a posé des problèmes à l'Espagnol. Au prochain tour du seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès, le no1 mondial affrontera le Français Gilles Simon, 42e mondial.
"Denis a vraiment très bien joué, il a fait un super tournoi à New Haven la semaine dernière (finaliste, ndlr), il est en confiance, a dit Nadal. J'ai eu un peu de chance dans le tie break mais mon service a bien marché. Je sens vraiment bien mon service depuis quelques jours", a-t-il ajouté. L'un de ses services a été chronométré à 215 km/h, une vitesse inhabituelle pour le Majorquin, qui privilégie d'ordinaire l'effet à la puissance. "C'est bizarre car je ne servais pas bien avant le tournoi, a poursuivi Nadal. J'ai un peu changé le grip, pour le moment ça marche bien."
Invaincu en trois jeux décisifs

Les chiffres de sa mise en jeu sont éloquents: 8 aces, 43% de services non retournés par Istomin, 83% de points gagnés sur premiers services, 72% sur deuxièmes services et Il y avait un trop grand écart entre Istomin et Nadal. [Keystone] aucun break concédé malgré sept occasions pour Istomin. Nadal n'a joué que six sets en deux matches mais déjà trois jeux décisifs. Il en avait disputé deux contre le Russe Teymuraz Gabashvili au premier tour. Il a expédié la première manche en un peu plus de 30 minutes, après avoir fait un premier break à 2-2, mais a eu besoin de 2 heures 10 minutes pour boucler les deux autres, souvent bousculé par l'intensité de l'Ouzbek.
Il a toutefois réussi un sauvetage hors du commun, comme lui seul en a le secret. Mené 5-1 dans le jeu décisif alors qu'Istomin venait de faire un show défensif incroyable pour gagner un point "à la Nadal" sous les acclamations et une standing ovation du public de New York, l'Espagnol au mental d'airin est parvenu à inscrire six point consécutifs pour enlever le set...
Attention à Simon

Très solide jusqu'ici, Rafael Nadal se méfiera certainement de son adversaire du 3e tour, Gilles Simon (ATP 42), qui a fêté la naissance de son premier enfant en s'offrant 24 heures plus tard le scalp de Philipp Kohlschreiber (no 29). Il a remporté trois de leurs quatre face-à-face, mais avait subi la loi du Français sur ses propres terres en demi-finale du Masters 1000 de Madrid en 2008 (3-6 7-5 7-6). Gilles Simon avait atteint le 6e rang mondial quelques mois plus tard, mais a ensuite vu sa progression freinée par une grave blessure au genou droit.
Neuf Espagnols au 3e tour!

Nadal, qui jouait en session nocturne, a parachevé une journée triomphale pour l'Espagne. Outre Nadal, six Espagnols (Fernando Verdasco, David Ferrer, Nicolas Almagro), Feliciano Lopez, Tommy Robredo et Daniel Gimeno-Traver) ont accédé au 3e tour vendredi, sachant que deux autres (Albert Montanes et Juan-Carlos Ferrero) les y attendaient déjà.
agences/ggol

Oui j'ai de la mémoire....................

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Championnat du monde - 8es de finale

L'Espagne domine la Grèce


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Les Ibères retrouveront la Serbie en quart de finale
le 04 septembre 2010, 23h15
LeMatin.ch & les agences


Tenante du titre, l'Espagne s'est qualifiée pour les quarts de finale du Championnat du monde en battant 80-72 la Grèce, dans un remake de la dernière finale. Les Ibères, emmenés par un Juan Carlos Navarro en verve (22 points), en découdront avec leurs adversaires malheureux de la finale de l'Euro 2009, la Serbie.
Les Serbes ont dû se retrousser les manches pour se défaire 73-72, au terme d'un final haletant, de leurs rivaux et voisins croates. Les vice-champions d'Europe, menés jusqu'à la mi-temps, ont fait la différence dans les deux derniers quarts, notamment sous l'impulsion de leur intérieur Nenad Krstic (16 points), coéquipier de Thabo Sefolosha au Thunder d'Oklahoma City.

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vtt

Les Suisses passent à côté


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Tenant du titre et récent vainqueur du général de la Coupe du monde, Nino Schurter espérait sans doute mieux qu'une médaille en chocolat

Les vététistes helvétiques n'ont pas glané la moindre médaille en cross-country
le 04 septembre 2010, 23h09
LeMatin.ch & les agences


Une fois n'est pas coutume, les Suisses sont passés à côté de leur sujet lors d'un grand rendez-vous. Aux Mondiaux de Mont-Sainte-Anne (Can), les vététistes helvétiques n'ont pas glané la moindre médaille en cross-country, l'épreuve phare de ces joutes.
Tenant du titre et récent vainqueur du classement général de la Coupe du monde, Nino Schurter a échoué à la quatrième place. Le Grison a terminé à 2'03 du gagnant, l'Espagnol José Antonio Hermida, et à près d'une minute du podium. A sa décharge, le coureur de 24 ans a notamment connu un problème avec sa roue arrière, ce qui lui a coûté quelque 40 secondes.
Eux aussi pénalisés par des ennuis techniques, les compatriotes de Schurter se sont classés encore plus loin, à l'image de Florian Vogel (9e) et Ralph Näf (11e). Sacré en 2009 (avec Schurter) et en 2008 (Christoph Sauser), la Suisse n'a donc pas réussi la passe de trois. Cette défaite est d'autant plus amère que les Mondiaux avaient bien commencé pour la sélection nationale, avec l'or du relais et un triplé dans la course M23.
Suissesses au-delà du top 10
La déception est aussi de mise dans le camp français. Double champion olympique et quadruple champion du monde, Julien Absalon a terminé juste derrière Schurter, à la 5e place. Quant à Hermida, il a enlevé à 32 ans son premier sacre mondial. Le Tchèque Jaroslav Kulhavy a pris l'argent, le bronze allant au Sud-Africain Burry Stander.
Dans l'épreuve cross-country dames, la Polonaise Maja Wloszczowska s'est imposée. Les Suissesses ont réussi un tir groupé, mais au-delà du top 10 avec Nathalie Schneitter (11e), Marielle Saner-Guinchard (12e) et Katrin Leumann (14e).

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ATHLÉTISME

La foudre a fait sauter la banque


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Engager Usain Bolt coûte cher, mais sa valeur médiatique représente plusieurs centaines de millions de francs.

Usain Bolt a signé le plus important partenariat de sponsoring dans l'histoire de sa discipline. Entre 15 et 24 millions de dollars: le nouveau contrat passé entre le Jamaïcain et son équipementier fait tourner la boule des spéculations. Décryptage des intérêts en jeu.
Thomas Dayer - le 04 septembre 2010, 21h15
Le Matin Dimanche


A cette stratosphère-là, on ne plane plus à quelques millions près. Usain Bolt a perpétué son hymen avec la marque Puma. Le business ne tolère que peu de noces éternelles, ainsi l'athlète jamaïcain et l'équipementier allemand se sont-ils engagés pour trois ans.
Le ban de leurs nouvelles fiançailles a fait tourner la boule aux témoins. Auparavant, selon le logiciel de référence TWSM (The World Sponsorship Monitor), Usain Bolt percevait 1,5 million de francs suisses par année. C'est du passé. Plusieurs sources ont emboîté le pas au site internet «Sport Business» pour désormais évoquer une somme de 24,5 millions de francs sur trois ans. Les avocats de cette estimation se justifient: l'accord serait dans les cordes de celui signé par le footballeur Cristiano Ronaldo avec Nike, soit 33 millions de francs sur quatre ans. D'autres voix sont plus mesurées. «Je ne peux pas vous assurer que le montant de 24 millions de dollars soit exagéré, mais il paraît énorme, tempère Arnaud Butticaz, rédacteur-en-chef de «Sport Stratégies». Si l'entente avoisine les 15 millions, c'est déjà quelque chose.»
L'athlétisme, moins récurrent
Sans doute les performances détermineront-elles l'ampleur des bonus. 24 millions de dollars? Responsable marketing de Puma France, Johann Bondu l'a assuré: «Cette somme est excessive, mais il s'agit quand même du plus gros contrat de sponsoring de toute l'histoire pour un athlète.»
N'empêche, les spéculations les plus gonflées ne permettront pas à Usain Bolt de tutoyer les revenus d'autres sportifs, dans des domaines tels que le football, le basket, voire le tennis (lire ci-dessous). Un phénomène qui ne surprend pas Arnaud Butticaz: «L'athlétisme présente des événements moins récurrents, sa médiatisation est moins forte. Et puis, durant les compétitions, le sportif n'affiche qu'un logo, celui de son équipementier. Du coup, il est plus difficile, dans cette discipline, de collectionner les contrats.»
Il est aimé
Reste que, pour Puma, les retombées après les Jeux olympiques de Pékin, en 2008, ont été «énormes, évaluées à 250 millions d'euros (330 millions de francs suisses)». Pour le CEO de la firme allemande Jochen Zeitz, Usain Bolt représente une valeur médiatique de «plusieurs centaines de millions de dollars».
L'immédiateté d'un bénéfice ne constitue pas toujours une l'exigence première. «Les entreprises cherchent aussi à façonner les perceptions des consommateurs pour influencer leurs décisions à long terme, souligne Simon Chadwick, professeur en stratégies du sport à l'Université de Coventry. En ce sens, la manière de procéder de Puma est particulièrement intéressante. Cette marque n'a pas les ressources d'Adidas ou de Nike. Elle s'est donc positionnée comme complice privilégiée de personnalités dans des pays plus exotiques. On le vérifie à travers les équipes nationales de football de Côte d'Ivoire ou du Ghana. Puma, ce sont les champions du sport afro-caribéen.»
À travers leurs investissements, les sociétés cherchent à s'approprier les qualités des champions. «Les attributs d'un athlète, comme la vitesse, l'excellence, se superposent à celles d'un produit pour stimuler sa popularité, explique Don Sexton, professeur de marketing à l'Université de Columbia, à New York. Mais il faut noter que si le sportif se heurte à des embûches, comme ce fut le cas de Tiger Woods, ce paramètre négatif peut aussi affecter ses partenaires.»
Pas de ça avec Usain Bolt. Décontracté, souriant, il s'amuse en permanence. Il se laisse aller à des grimaces, même sous pression, et à des danses, même sous les feux de la rampe. Il multiplie les gestes avenants, il aime le reggae. Il est divertissant, il est fantasque. Bref, il est aimé. «Il est l'homme le plus rapide du monde, il est puissant, lâche Simon Chadwick. Le but des sponsors est que ces qualités leur soient assimilées par un processus de transfert d'image.»
Hublot avec lui
En mai dernier, Hublot a intégré le cercle privilégié des parrains d'Usain Bolt. «Cette aventure a débuté bizarrement, sourit le patron des montres de luxe suisses Jean-Claude Biver. Quelqu'un m'a envoyé une photo pour me féliciter: sur ce cliché, Usain Bolt portait l'une de nos montres. Or, nous n'étions pas du tout liés! C'est de là qu'est venue l'idée de s'associer.»
Les droits acquis, Hublot peut utiliser l'image du sprinter dans ses publicités, ses catalogues, ses clips. «On a aussi le droit de le présenter sur des événements: on l'a déjà fait à Shanghai et à Nyon, on va encore le faire en Jamaïque, avant Noël.» Les intérêts financiers de telles opérations? «On n'a pas calculé, on avance au feeling, mais on sait que l'investissement a déjà été remboursé dix ou vingt fois, s'enflamme Jean-Claude Biver. À Nyon, il y avait les chaînes CNBC, CNN, Bloomberg, Fox... Le retour est colossal, colossal!»
Puma, de son côté, est allé jusqu'à lancer la «Collection Bolt» - gravée d'un logo caractéristique qui rappelle la flèche tendue par le Jamaïcain au moment de célébrer ses exploits. «J'adore cet esprit, lance Luciano Gerber, de l'agence de communication Franz&René, à Berne. C'est dans la continuité de leur logo de base, tout en silhouette. Et puis c'est une position culte désormais, qui trahit les codes de l'éclair, de la foudre. La combinaison est parfaitement identitaire: qui de mieux qu'Usain Bolt comme égérie de la marque flanquée du symbole d'un animal rapide?»
Depuis le début
L'alliance entre le Caribéen et son fournisseur s'est engagée en 2003, alors qu'il n'avait que 16 ans. «Il est à mes côtés depuis le début, m'a soutenu lorsque j'étais relativement peu connu, même pendant mes premières blessures», se souvient l'athlète, reconnaissant. Il détient désormais les records du 100 mètres, du 200 mètres et du 4 x 100 mètres. Au-delà des revenus de ses titres et de ses primes de départ (estimées entre 200'000 et 300'000 francs suisses), il trône aujourd'hui, même blessé, sur les sommets du sponsoring de l'athlétisme.
Chez lui, Usain Bolt est la deuxième icône de la nation - après Bob Marley. Et à ceux qui osent prétendre que Puma exploite la culture et les athlètes jamaïcains, il tire une flèche pour clouer le bec.