Kim Clijsters a remporté le Masters féminin de tennis en s'imposant 6-3, 5-7, 6-3 en 2 heures et 20 minutes face à la Danoise Caroline Wozniacki, numéro un mondiale, en finale dimanche à Doha, au Qatar.
Kim Clijsters, 4e joueuse mondiale, réalisait le break à 3-2 pour se diriger vers le gain du 1er set, qui se fit toutefois attendre. La Limbourgeoise eut besoin de trois balles de set dans un 9e jeu interminable (plus de 10 minutes) pour s'adjuger la 1e manche 6-3 en 53 minutes.
La Belge enchaînait avec un jeu blanc en début de 2e set, et prenait ensuite le large à 4-1. On la pensait partie vers un troisième sacre au Masters, mais Wozniacki alignait trois jeux gagnants et revenait à 4-4 avant d'empocher la 2e manche 7-5 en 50 minutes. Kim Clijsters reprenait les commandes du match dans le 3e set, qu'elle s'adjugeait 6-3 en 37 minutes.
La joueuse de Bree s'impose pour la deuxième fois en deux confrontations face à Wozniacki, qu'elle avait battue en finale de l'US Open 2009.
Le marin de Saint-Prex, en tête de sa catégorie au petit matin, raconte son début de course par radio.
Thomas Dayer - le 01 novembre 2010,
LeMatin.ch
Selon les pointages effectués au petit matin, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) a pris la tête de sa catégorie des Class 40 durant la nuit. «J’ai pourtant connu un passage mouvementé juste avant l’île de Ouessant, raconte-t-il par radio. La chaussette de mon spi est restée coincée au sommet. J’ai réussi à faire sans, juste avant d’arriver dans les cailloux, mais j’ai eu une petite montée d’adrénaline pendant dix minutes.»
Rapport à sa présence toujours plus marquée dans le groupe de tête, le marin de Saint-Prex s’étonnerait presque. «J’étais surpris avec les positions. Ma figure a vraiment duré un moment et je pensais que les autres seraient loin. Je regarde un peu ce qu’ils font, mais là je ne les vois plus donc ils doivent faire autre chose. Moi, je fais ma route.» Coville devant
Le Vaudois, qui s’est endormi une petite dizaine de minutes devant son ordinateur de bord, se préparait en fin de nuit à analyser le nouveau fichier météorologique, avant de procéder à quelques manoeuvres. «Et puis je vais remettre le spi dans sa chaussette et regarder pourquoi ça s’est passé ainsi parce que ce n’est pas très agréable.»
Du côté des Ultimes, qui ont évidemment pris les devants, c’est Thomas Coville (Sodebo) qui mène la cadence. La vitesse des maxi-multicoques avoisine les 29 noeuds (54 km/h). «Il y a une grosse houle, les manoeuvres ne sont pas évidentes, confiait-il par radio pendant la nuit. Là, j’ai changé de tenue car j’étais bien trempé, et je vais me faire un petit déjeuner nickel.»
La tête de la course est désormais éclatée. «D’entrée, c’était très dangereux de trouver sa place, au Cap Fréhel notamment, avec tous les bateaux suiveurs. En début de nuit, quelques petits camarades étaient partis plus proches des côtes, je n’étais plus qu’avec Sidney Gavignet (Oman Air Majan). Mais là, je l’ai perdu aussi.» Avant la fin de la journée, Thomas Coville aura déterminé quelle route il empruntera. Il reste pour l’instant dans une ligne médiane. Sidney Gavignet semble opter pour l’ouest, Franck Cammas (Groupama 3), pour le sud.
Un succès mardi sur la pelouse du Benfica garantirait à l'OL une place en 8e de finale. L'Inter Milan, tenant du titre, pourrait aussi décrocher son ticket lors de cette 4e journée en cas de victoire à Londres contre Tottenham.
le 01 novembre 2010, 16h23
LeMatin.ch & les agences
Groupe A: Tottenham - Inter Milan: Une victoire sur la pelouse des Anglais permettrait à l'Inter de valider son billet pour les 8es de finale. Le match aller avait été très spectaculaire (4-3 pour l'Inter) et, sur leur pelouse, les Londoniens devront cette fois prendre un bon départ, eux qui étaient menés 3-0 et réduits à 10 après un quart d'heure de jeu à San Siro. Werder Brême - Twente: Les deux clubs ont encore une chance de qualification et peuvent revenir en bonne position si l'Inter s'impose à Londres. Mais il faudra pour cela gagner, ce que ni les Néerlandais ni les Allemands, qui s'étaient séparés sur un nul 1-1 aux Pays-Bas il y a deux semaines, n'ont encore réussi à faire dans cette phase de groupes. Il faudra sans doute aussi se montrer plus rigoureux en défense, les deux équipes ayant déjà encaissé chacune sept buts. Groupe B: Hapoël Tel Aviv - Schalke 04: Le match à trois avec Lyon et Benfica reste indécis et il est toujours interdit de perdre des points contre Tel Aviv, l'équipe la plus faible du groupe. A l'aller en Allemagne, Schalke l'avait emporté 3-1 et une nouvelle victoire permettrait d'aborder le match de la 5e journée contre Lyon en position de force. Mais les Allemands risquent d'avoir la tête au championnat, où leur situation est toujours très difficile. Battus samedi par Leverkusen, ils sont 17e et avant-derniers. Benfica - Lyon: La Ligue des champions réussit mieux que le Championnat de France aux Lyonnais, qui ont peiné samedi pour se défaire de Sochaux (2-1). Les joueurs de Claude Puel ont remporté leurs trois premiers matches dans ce groupe B et un quatrième succès serait synonyme de qualification pour les 8es de finale, la 8e d'affilée. Les Lyonnais seront privés de Lisandro, touché au mollet et indisponible trois semaines. Côte Benfica, c'est l'avant-centre paraguayen Cardozo qui manque toujours à l'appel. Groupe C: Valence - Glasgow Rangers: Décroché en Liga (4e) avec un point pris lors de ses trois dernières sorties, Valence se doit de l'emporter à Mestalla pour rester dans la course à la qualification et s'éviter un dernier déplacement forcément aléatoire, le 7 décembre à Old Trafford. Mais les Rangers, considérés au départ comme de simples faire-valoir, ont fait durer le suspense. Vainqueurs, le 24 octobre, du fameux Old Firm sur la pelouse de l'ennemi historique, le Celtic (3-1), les Ecossais ont le vent en poupe malgré un nul concédé ce week-end en championnat face à Inverness (1-1). Bursaspor - Manchester United: Même sans Rooney et Ferdinand, indisponibles, les Red Devils partiront largement favoris chez le surprenant champion de Turquie qui connaît un apprentissage douloureux en C1 (3 défaites en 3 rencontres). D'autant qu'après un départ poussif cette saison, les hommes de Sir Alex Ferguson ont repris du poil de la bête avec deux succès d'affilée en Premier League. Une victoire en Turquie équivaudrait à une quasi-qualification pour les Mancuniens. Groupe D: Rubin Kazan - Panathinaïkos: Les Grecs joueront en Russie leur dernière carte dans l'optique d'une qualification. Le "Pana" comptera comme d'habitude sur Djibril Cissé, en grande forme (doublé ce week-end en championnat), pour faire la différence et sortir la tête hors de l'eau avant la réception à hauts risques de Barcelone le 24 novembre. Copenhague - Barcelone: Les Danois peuvent déjà se faire du souci avant de recevoir des Catalans, qui viennent d'étriller 5-0 le FC Séville. Même Villa, muet depuis plusieurs semaines, a participé à un festin offensif qui ne présage rien de bon pour Copenhague malgré la belle résistance affichée il y a deux semaines au Camp Nou (2-0).
Le No 3 mondial vient défendre son titre aux Swiss Indoors de Bâle. Mais il se dit surtout impatient de retrouver ses coéquipiers dans un mois, pour la finale entre la Serbie et la France.
Gaëlle Cajeux/Bâle - le 01 novembre 2010, 16h12
LeMatin.ch
A la veille de son premier match aux Swiss Indoors de Bâle, le vainqueur de l’an dernier, Novak Djokovic, a évoqué ses «bons souvenirs bâlois», en précisant: «Je vais prendre un match après l’autre et voir jusqu’où je peux aller. Mais rééditer ma performance de 2009 sera très difficile.» Et au No 3 mondial de poursuivre: «Bâle, Paris et les Masters sont très importants bien sûr. Je veux aller le plus loin possible dans ces tournois et défendre mes points. Mais sincèrement, ma priorité actuellement c’est la Coupe Davis. On ne joue pas une finale chaque année!». Cette finale de la Coupe Davis, entre la Serbie et la France, aura lieu du 3 au 5 décembre à Belgrade. «Notre équipe est en forme et nous avons un super état d’esprit», annonce Djokovic, qui se réjouit de jouer à domicile, «avec des milliers de personnes derrière nous». «Si nous gagnons, ce sera le plus grand succès sportif de notre pays.»
Stanislas Wawrinka (ATP 21) a encore fait le malheur d’Andreas Seppi (ATP 50). Deux semaines après un succès face à l’Italien au 1er tour à Stockholm, le Vaudois a remis ça pour son entrée en lice à Valence.
le 01 novembre 2010, 15h33
LeMatin.ch & les agences
Toutefois, si leur duel suédois s’était avéré à sens unique (6-2 6-2), leur confrontation en Espagne a été beaucoup plus accrochée. Il a fallu 2h02 à Wawrinka pour se débarrasser du joueur de Bolzano et s’imposer 7-6 (7/2) 7-5.
Grand absent cette semaine des Swiss Indoors de Bâle, Wawrinka continuera sa route à Valence contre le vainqueur du match opposant Gaël Monfils (ATP 14) à Eduardo Schwank (ATP 64). Le Vaudois en est à 1-1 dans ses face-à-face avec le Français, titré dimanche à Montpellier. Quant à l’Argentin, il l’avait battu lors de leur unique affrontement.
Impérial sur sa mise en jeu, Roger Federer promet des moments magiques à Bâle.
Gaëlle Cajeux/Bâle - le 01 novembre 2010, 23h05
Le Matin
SWISS INDOORS
Bâle
Sur sa chaise, Roger Federer recoiffe une mèche folle. Il adresse quelques mots de réconfort à son adversaire, lui tend deux serviettes. A terre devant lui, Alexandr Dolgopolov, grimace, le pied en vrac, mais insiste pour reprendre le duel bloqué à 6-4 5-2. Son physio le raisonne, l’Ukrainien abandonne.
Scène cruelle. Tout un symbole. Le plus jeune joueur du top 100, avec ses 21 ans et 11 mois, vient de se casser les dents – ou fouler la cheville – sur le maître des lieux. Celui dont tant de fans tressaillant guettaient l’arrivée devant la Halle Saint-Jacques en début d’après midi (son match n’était prévu qu’à 18 h 30). Celui qui a fait bondir pour une standing ovation les 9200 spectateurs de ce «Super Monday», à son entrée, comme à sa sortie du court. Le No 2 mondial, No 1 des cœurs bâlois. Roger Federer. «C’est le moment de l’année que j’apprécie le plus, confie-t-il. J’ai tellement de plaisir à jouer devant tous ces Suisses qui me connaissent bien maintenant, il me semble…» 34e victoire sur ses terres
«Ils attendent beaucoup de moi ici à Bâle. C’est ce qui m’est passé dans la tête à un moment dans le deuxième set, remarque «Rog’». Je me suis dit: «Tous ces gens veulent vraiment que je gagne ce match.» Il les a exaucés, en signant sa 34e victoire dans son tournoi.
Mais le Bâlois avoue qu’à ses débuts les Swiss Indoors représentaient une véritable épreuve. «Je ressentais une très grande pression de jouer devant ma famille, mes amis. Sur ce court où j’ai tellement de souvenirs d’enfance, quand j’étais ramasseur de balles et que j’admirais les grands. Toutes ces émotions se mélangeaient et j’avais beaucoup de mal à gérer cela. Désormais, la sensation est toujours la même, mais j’arrive à la bloquer à un moment donné.»
Bloquer les émotions. Libérer le talent. Hier soir, Roger Federer a «déroulé», ne perdant durant ces cinquante minutes de jeu que quatre (!) points sur son sur son service. «La surface ici est plus rapide, Dolgopolov n’a jamais pu entrer loin dans l’échange. Ensuite pour moi il était important de continuer point après point, de varier pour que l’adversaire ne sache pas à quoi s’attendre», explique-t-il en déplorant l’épilogue de cette rencontre. «C’est un joueur dangereux, un jeune qui monte. C’est vraiment dommage qu’il se blesse ainsi.»
Après les frissons déclenchés par le ténor britannique Paul Potts – «Je ne l’ai malheureusement pas entendu, j’étais dans les vestiaires en train de faire les tapes pour mes chevilles», précise le Bâlois – Roger Federer a offert à son public un second «Magic Moment», comme le veut le slogan des Swiss Indoors. Il en promet d’autres dès demain, pour son huitième de finale, où il affrontera le vainqueur du match agendé aujourd’hui entre l’Ouzbek Denis Istomin (ATP 43) et le Serbe Janko Tipsarevic (ATP 46). «Ensuite j’essaierai d’aller voir le match de Champions League du FC Bâle. Ils ont réussi quelque chose de super à l’aller à Rome. Je leur souhaite le meilleur.» Novak Djokovic n’a qu’une idée en tête: la Coupe Davis
Novak Djokovic n’est pas superstitieux. «Je n’ai pas demandé à avoir la même chambre d’hôtel, ni mangé dans le même restaurant que l’année passée. Mais j’espère avoir la même réussite», glisse-t-il en remarquant néanmoins «qu’il sera très difficile de rééditer la même performance.» L’an dernier, le Serbe avait battu Roger Federer en finale des Swiss Indoors de Bâle. Il entamera l’édition 2010 aujourd’hui, face au Letton Ernests Gulbis.
Djokovic a préparé ces Swiss Indoors durant cinq jours à Genève, où vivent certains de ses cousins. «C’est la seule occasion que j’ai de passer du temps avec eux durant l’année. Ils viendront peut-être me voir si je passe quelques tours ici.» Sa petite amie par contre ne sera pas présente. «Elle se consacre à ses études, je ne suis pas sa priorité en ce moment», sourit «Nole». Lui annonce la sienne. «Bâle, Paris, les Masters; ces tournois sont importants, mais franchement, ma priorité actuellement, c’est la Coupe Davis. Ce n’est pas chaque année que tu joues la finale, c’est une sacrée motivation!»
Djokovic et la Serbie disputeront le fameux saladier d’argent à la France, du 3 au 5 décembre à Belgrade. «J’ai vécu les plus belles émotions de ma carrière en Coupe Davis, lorsqu’on a affronté l’Australie et que des milliers de personnes étaient derrière nous. Je suis impatient de revivre ça à Belgrade, ils seront près de 20 000 à nous soutenir. Et notre équipe est en superforme.»
Le No 3 mondial assure qu’aussi longtemps que sa santé le lui permettra, il s’alignera en Coupe Davis. «Elle a une place spéciale dans mon cœur. J’aime vraiment jouer pour mon pays. Ressentir cet esprit d’équipe. C'est un autre feeling.»
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
02/11/2010, 21h29
Il ne faut jamais ce relever trop tôt.
Il a cru trop vite à la victoire... et perd la médaille d'or !
Le patineur Colombien Alex Cujante vient d'être l'auteur d'une finale qui restera dans les annales du genre !
C'était le 20 000 mètres masculin junior au World Roller Speed Skating Championships à Antioquia, ce week-end.
Il était largement en tête de cette dernière course et il a commencé à fêter sa victoire à quelques mètres de l'arrivée ! S'il avait pu ouvrir une bouteille de champagne, il l'aurait fait !
Mais voilà, la course n'était pas finie et le Coréen Sang Cheol Lee a réussi à le dépasser un poil avant la ligne d'arrivée !
Un peu ridicule , non ?
Pas de médaille d'or pour Alex ! Il doit s'en mordre les patins !
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
02/11/2010, 21h34
Citation:
Envoyé par webamanu
Il ne faut jamais ce relever trop tôt.
Il a cru trop vite à la victoire... et perd la médaille d'or !
Le patineur Colombien Alex Cujante vient d'être l'auteur d'une finale qui restera dans les annales du genre !
C'était le 20 000 mètres masculin junior au World Roller Speed Skating Championships à Antioquia, ce week-end.
Il était largement en tête de cette dernière course et il a commencé à fêter sa victoire à quelques mètres de l'arrivée ! S'il avait pu ouvrir une bouteille de champagne, il l'aurait fait !
Mais voilà, la course n'était pas finie et le Coréen Sang Cheol Lee a réussi à le dépasser un poil avant la ligne d'arrivée !
Un peu ridicule , non ?
Pas de médaille d'or pour Alex ! Il doit s'en mordre les patins !
lepost
Je l'avais déjà vu
Dans le genre victoire inespérée en patin il y a aussi celle-là:
De retour à Bâle après sept ans d'absence, Andy Roddick espère y glaner des points pour une qualification aux Masters de Londres. Mais l'Américain n'est pas au mieux de sa forme.
Gaëlle Cajeux - le 02 novembre 2010, 23h05
Le Matin
Bâle
L'aine à la peine ces dernières semaines, sa venue à Bâle restait très incertaine. Jusqu'à ce qu'il «twitte», vendredi: «Précision...... Lancement des Swiss Indoors demain... lets go!» Après son abandon en huitième de finale à Shanghai - «Je me déplaçais comme un éléphant.» - Andy Roddick reprend donc la compétition dans ce tournoi qu'il n'a plus fréquenté depuis sept ans et sa demi-finale perdue contre David Nalbandian. Mais dans quelle condition? «Je joue... Si j'ai fait le choix de venir, c'est que je suis assez en forme pour jouer», assure-t-il.
L'Américain n'est pas homme à se lamenter. Pourtant la pause forcée de ce dernier mois vient ponctuer une saison maudite. Où, après deux titres glanés en début d'année à Brisbane et Miami, il a été accablé par des blessures à répétition. Et un gros «coup de mou» durant l'été dû à une mononucléose. Pour épargner son corps, le Texan a même dû se résoudre à faire l'impasse sur la Coupe Davis. «Je n'ai été en forme que durant trois ou quatre mois...» Il y croit encore
Pénible contraste avec la saison 2009 où, sous la houlette de Larry Stefanki, «A-Rod», désormais marié au mannequin Brooklyn Decker, s'est montré si brillant. «J'ai fait énormément de progrès grâce à Larry. Nous avons une réelle complicité.» Celle-ci l'a notamment menée en finale de Wimbledon pour un match d'anthologie contre Roger Federer. Le Texan ne s'y inclinant qu'au bout de cinq sets, 5-7 7-6 7-6 3-6, 16-14. Mais à 28 ans, Roddick semble rattrapé par son corps. «Je suis conscient d'être plus proche de la fin que du début de ma carrière. Mais je jouerai aussi longtemps que je sentirai que je peux disputer et gagner un tournoi. Pour l'instant, je ne suis pas au point où je ne me sens plus capable», rétorque-t-il. Il a l'occasion de le prouver aujourd'hui, pour son premier tour aux Swiss Indoors, contre son compatriote Sam Querrey. «Ce ne sera pas facile, il a un gros jeu.» Premier souvenir
Andy Roddick s'inspirera peut-être de son premier souvenir bâlois. «C'était un match de Coupe Davis en 2001. Il n'a pas compté, mais ce sont des souvenirs que l'on n'oublie jamais.» Mais cette semaine, elle, a un tout autre poids. Roddick y joue des points pour une qualification aux Masters de Londres. «J'ai réussi à me qualifier chaque année depuis longtemps. C'est une «tradition» que je veux perpétuer. Après tous mes ennuis physiques, ce serait vraiment sympa d'y parvenir. Si je fais mon boulot, ce sera OK.»
Éliminé au premier tour, Marco Chiudinelli va être expulsé du top 100
Un petit tour et puis s'en va. Les souvenirs de l'année dernière et les encouragements de son public n'ont pas permis à Marco Chiudinelli d'ébranler Marin Cilic, en seizièmes de finale de ces Swiss Indoors. Le Croate, pourtant loin d'afficher son meilleur niveau, a renvoyé le Bâlois aux vestiaires après deux petits sets, 6-3, 6-3.
«Je n'ai pas encore retrouvé mon tennis, mon jeu manque encore de rythme», nous confiait lundi Marco Chiudinelli. Victime d'une hernie discale lors du tournoi de Tokyo, il a été écarté des courts pendant trois semaines et n'a eu que cinq jours d'entraînement avant ce premier match. Et hier, contre Cilic, l'ami d'enfance de Roger Federer n'a pu tenir le score que jusqu'à 3-3 avant de céder.
«Mes trois premiers jeux de service se sont très bien passés, j'ai eu un peu de chance de ne pas me faire breaker. Et franchement, à 3-3, j'avais vraiment l'impression d'être rentré dans le match, confiait-il après la rencontre. Jusque-là, j'étais confiant. Les choses se passaient bien pour moi et je me disais que j'avais une bonne chance de gagner ce match.»
Puis il y a eu ce septième jeu désastreux. «Etonnamment, à ce moment j'ai joué le pire jeu du match».
Le manque de préparation physique lui a-t-il été fatal? «Non, physiquement ça allait, répond le Bâlois. Mais parfois je manquais de vitesse. Et ce sont surtout les points offensifs de mon jeu qui n'ont pas été là. Je n'étais pas assez confiant.»
Demi-finaliste à Bâle l'an dernier face à Roger Federer, Marco Chiudinelli n'a donc pas réussi à défendre les 180 points qu'il remettait en jeu cette semaine. Cette défaite lui coûte cher: sa place dans le top 100 de l'ATP. Lundi, il devrait figurer aux alentours de la 115e place mondiale. Chiudinelli ne désespère toutefois pas d'entrer dans le tableau final de l'Open d'Australie. «Il me reste encore quelques possibilités pour faire des points. J'y crois.»
Tottenham a créé la surprise en cette 4e journée de la Ligue des Champions. Les Spurs, dont c'est la première participation à la lucrative compétition européenne, ont pris la mesure de l'Inter Milan, tenant du titre. Grâce à une parfaite organisation et à un rythme effréné imprimé tout au long de la partie, Tottenham a inscrit trois buts, dont deux amenés par Gareth Bale, l'homme du match, rendant le but d'Eto'o anecdotique.
Dans l'Histoire
White Hart Lane revit de grandes soirées européennes. La plus belle peut-être depuis la finale-retour de la Coupe Uefa remportée aux pénalties face à...Anderlecht. C'était en 1984. Un dernier fait d'arme sans doute aujourd'hui effacé de la mémoire vive des sympathisants londoniens qui se souviendront sans doute longtemps de la performance de leurs favoris ce mardi soir contre les champions d'Europe en titre et leur apparente invincibilité.
Intéristes inexistants
Les Nerazzuri ont en effet été d'entrée pris à la gorge par les Spurs, portés à l'attaque par van der Vaart, incertain jusqu'à la dernière minute après sa blessure de ce week-end occasionnée lors de la défaite subie à Manchester United (2-0). Le Hollandais ne s'éternisera d'ailleurs pas sur la pelouse qu'il quittera à la mi-temps non sans avoir au préable ouvert le score sur un superbe service de Modric (18e). Ce but d'avance était mille fois mérité, tant l'Inter se révélait inexistant. Sneijder était étouffé dans l'entrejeu tissé par le manager Harry Rekdnapp et composé de van der Vaart, Bale, Lennon et Modric. L'impuissance interiste en première mi-temps était criante et les champions italiens durent attendre la 42e minute et un coup-franc de Sneijder pour enfin inquiéter Cudicini, le substitut de Gomez.
Future star mondiale
La deuxième mi-temps repartait sur les mêmes bases, van der Vaart ayant cédé sa place à Jenas sans que l'on n'y voit une quelconque différence. Le danger était permanent, Maicon ne parvenant toujours pas à prendre la mesure de Gareth Bale, ce jeune gallois de 21 ans, virvoltant sur son flanc gauche et réduisant ses adversaires directs au rang de spectateur. Déjà auteur du triplé lors du match aller (victoire 4-3 de l'Inter), cette future star du foot mondial et homme du match donnait le ballon du deux zéro à Crouch, qui ne se faisait pas prier pour se rappeler au bon souvenir de Rafaël Benitez, son ancien coach à Liverpool, incapable de trouver une solution pour déjouer la fine stratégie britannique.
Clap 7e pour Eto'o
Car, outre ces deux buts encaissés, l'Inter s'est montré incapable de porter le danger devant le but de Cudicini et n'avait que pour seule solution des tirs lointains généralement hors cadre. Certes, les montées conjuguées de Coutinho et Diego Milito rendaient quelques couleurs aux intéristes, relancés par un but d'Eto'o à dix minutes du terme. Le septième but en quatre matches de Ligue des Champions du Camerounais n'était qu'illusion, Gareth Bale, au prix d'un sprint de cinquante mètres à deux minutes du terme, servait Pavlyuchenko pour une copie-conforme du deuxième but.
Grâce à cette victoire trois buts à un, Tottenham prend la tête du groupe A à égalité de point avec l'Inter. Twente, vainqueur deux buts à zéro contre le Werder, est troisième avec 5 points. Brême ferme la marche avec deux points. (LS)
Re : Toutes New sportives autres que la moto -
01/11/2010, 06h16
mange un castor tu sauves un arbre
Mode linéaire
