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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
06/11/2010, 04h26
SWISS INDOORS Bâle
Djokovic a de la famille en Suisse
Image © Keystone
Facile vainqueur de Haase, Novak Djokovic est heureux de recevoir le soutien de sa famille installée en Suiss
Comme l’an dernier, Novak Djokovic bénéficie du soutien de sa tante, Jelena, à Bâle. Les cousines et les parents du Serbe, tenant du titre, devraient les rejoindre aujourd’hui pour voir la demi-finale qui l’opposera à son compatriote Viktor Troiki
Gaëlle Cajeux - le 05 novembre 2010, 23h11
Le Matin
Novak Djokovic le disait, tout sourire, en début de tournoi. «J’arrive de Genève où j’ai passé quelques jours chez ma tante et mes cousines. J’en profite car c’est l’une des rares périodes de l’année où je peux les voir.» Et hier, après le cinglant 6-2, 6-3 que le Serbe a infligé à l’Allemand Robin Haase, c’est Jelena qui était rayonnante en rejoignant les coulisses. «Je suis très heureuse et très fière. Novak a à nouveau magnifiquement joué.»
Installée depuis 8 ans à Genève – «mon mari travaille au Cern» – la tante du No 3 mondial a passé toute la semaine à ses côtés à Bâle. «Je viens le soutenir, m’occuper de lui. Novak aime bien avoir ses proches autour de lui», explique-t-elle. Mes filles Sara et Simona, viennent demain (aujourd’hui).»
Djokovic confirme: «De temps en temps, des membres de ma famille viennent me voir sur les tournois. Nous sommes très proches. Les sentiments entre nous sont très forts. J’apprécie sincèrement de les voir dans le box, regarder le match, m’encourager. Mes parents seront également présents ce week-end. C’est bon d’avoir ce soutien.»
Nous étions déjà là l’année dernière», glisse Jelena, rappelant la victoire de son champion en finale, sur Roger Federer. Le Serbe, qui comptabilise jusqu’à aujourd’hui hui victoires en autant de matches à Bâle, semble particulièrement à l’aise dans le jardin du Bâlois. «Je joue sans conteste très bien ici, se réjouit-il. Je veux défendre mon titre. Mais il y a encore d’excellents joueurs en lice, il me sera difficile de réitérer mon succès de l’an dernier. Mais je suis sur la bonne voie…» Ce n’est pas la sœur de Serjan, son père, qui le contredira.
Ancienne skieuse
Ancienne skieuse, spécialiste de slalom – «mais au niveau national, pas en Coupe du monde», rigole-t-elle – elle suit de très près l’évolution de son neveu. «Déjà enfant, on voyait qu’il avait quelque chose de spécial. Comme aujourd’hui d’ailleurs, c’est un homme extraordinaire.» Pour Jelena, Novak Djokovic est «comme un fils». «Je l’aime énormément. Nous sommes vraiment très proches lui et moi. Et mes enfants aussi. Et je peux vous assurer que le succès ne l’a pas changé. Il reste le Novak que j’ai toujours connu.»
Celui dont elle apprécie l’humour. «Et la gentillesse. C’est un garçon fabuleux. Il est devenu une star, en Serbie et dans le monde. Et j’en suis très fière évidemment, mais surtout parce qu’il ne se la joue pas. Lorsqu’il passe à Genève, il dort chez nous, à la maison. Et quand il le peut, Novak aime skier à Crans-Montana, avec nous et ses frères. C’est un garçon normal, avec un talent spécial.»
A bercy aussi
La semaine prochaine, Jelena ira en France, soutenir son neveu au tournoi de Paris-Bercy. Et début décembre, elle sera évidemment à Belgrade pour la finale de la Coupe Davis, entre la Serbie et la France. «Je pense que Novak et ses copains vont gagner. Ils ont une très belle équipe.»
Présentes en force à Bâle, les troupes serbes sont d’ores et déjà exaltées. «Nous sommes tous impatients de disputer cette finale. C’est sûrement la chance de notre vie. Dieu sait si nous aurons l’opportunité de jouer une autre finale, spécialement à la maison, souligne Novak Djokovic. Donc on essaie tous de rester en forme, sans blessure, de bien jouer. Je l’ai dit et le répète: mon objectif principal est de remporter le saladier d’argent. Mais ce ne sera pas facile d’y parvenir.»
Duel fratricide
Pour l’heure, c’est un duel fratricide, face à son ami Viktor Troiki, qui l’attend en demi-finales des Swiss Indoors. «On se connaît très bien. On a grandi ensemble. Viktor est au sommet de sa forme actuellement, il joue le tennis de sa vie. Il vient de gagner son premier tournoi à Moscou. Le match sera serré, assure Djokovic. A mois de produire mon jeu. De prendre des risques.»
En sets
Bâle. Davidoff Swiss Indoors. ATP 500 (indoor/1,7 million d’euros)
Quarts de finale: Federer (S/1) bat Stepanek (Tch) 6-3 6-2. Djokovic (Ser/2) bat Haase (PB) 6-2 6-3. Roddick (EU/4) bat Nalbandian (Arg) 6-4 6-4. Troicki (Ser) bat Gasquet (Fr) 6-4 6-2.
Aujourd’hui. 14h30: Troicki - Djokovic, suivi de Federer - Roddick.
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06/11/2010, 04h32
ACROBATIE
Jetman signe un nouvel exploit
Image © Michel Perre
Yves Rossy a réussi un nouveau pari: effectuer un double looping dans le ciel vaudois. Histoire de repousser encore plus ses limites d'homme-oiseau
Victor Fingal - le 05 novembre 2010, 23h37
Le Matin
Son incroyable accent vaudois a fait le tour du monde. Mais, quand Yves Rossy, alias Jetman, lançait hier matin vers les 11 heures: «Ce vol, c'était le pied total, je suis supercontent», personne dans la petite baraque du terrain de foot de Bercher (VD) n'avait envie de se moquer, bien au contraire.
A 9 h 45, accroché à une montgolfière, Jetman s'est rapidement élevé dans un ciel étonnamment bleu. Dix-huit minutes plus tard, l'homme-oiseau, 51 ans, s'est élancé à 2400 mètres de l'aérostat, piloté par Brian Jones, auteur en 1999 du tour du monde en ballon sans escale avec Bertrand Piccard. Un gage de réussite qui ne s'est pas démenti. Les quatre réacteurs allumés, Yves Rossy réussissait deux loopings et entamait un tonneau. «Je n'avais plus assez de carburant pour achever cette dernière figure», a confié le pilote de Swiss qui bénéficie d'une année sabbatique pour s'adonner à sa passion, reculer toujours plus les limites de ses performances. «Ce n'est pas de l'acrobatie pour épater la galerie, mais il s'agit de tester ma nouvelle aile ( lire encadré) , de mieux comprendre ses réactions.» Et Yves Rossy de comparer son exploit avec celui d'Adolphe Pégoud, le pilote français qui réalisait le premier double looping de l'histoire de l'aviation en 1913. «Lui aussi voulait juste tester les limites de son aéronef.»
Il n'aurait jamais dû traverser la Manche
Justement, avec son aile précédente, il n'aurait jamais dû voler si l'on se base sur les résultats des analyses effectuées récemment dans les souffleries de Ruag. Cela ne l'avait toutefois pas empêché de traverser avec succès la Manche.
Aujourd'hui, avec une aile plus petite, rigide, plus légère et plus maniable, il avance d'une case dans le jeu de son rêve éveillé. «Je suis toujours très dessin animé. Mon prochain pari, m'envoler le plus haut possible à la verticale. Mais j'aimerais posséder une pile, comme celle d'Iron Man, qui lui permet de voler pendant tout le film sans la recharger!»
Ses proches ont dû composer avec sa passion. Que ce soit sa mère - «qui savait qu'elle devait me laisser faire» - ou sa compagne, Fouzia, la première personne qu'il a appelée quand il a atterri en parachute hier à Denezy (VD). «Le nom de ma compagne signifie «succès» en arabe», se plaît-il à relever.
Dire que l'Icare suisse est prêt à raccrocher son aile, ce serait mal connaître le personnage: «J'ai toujours le projet de voler dans le Grand Canyon et de faire le tour du Cervin.» Yves Rossy n'a pourtant rien d'une tête brûlée. Ses exploits et les progrès technologiques qui entourent son aile font l'objet de plus en plus d'attention. Des collaborations avec des instituts universitaires sont actuellement en pourparlers. Jetman, le pionnier, n'en démord pas. «Peut-être que, dans quelques décennies, nos enfants iront à l'école en volant. Quand les frères Wright ont effectué le premier vol motorisé, ils ne pensaient pas qu'un siècle plus tard on traverserait l'Atlantique en quelques heures.»
Trois réussite et un échec
Intercontinental - Détroit de Gibraltar, novembre 2009
Le premier vol intercontinental qui devait relier l'Afrique à l'Europe sera un échec. A cause de turbulences, Yves Rossy ne reliera pas les 40 km qui séparent Tanger de Tarifa, en Andalousie. Un fort courant descendant va l'obliger à ouvrir son parachute. Il sera secouru par un hélicoptère.
Contre un A380 - Toulouse, août 2009
Pour les besoins d'une pub voulue par l'avionneur européen, Yves Rossy «affronte» un Airbus A380. Le plus gros des transporteurs et le plus petit sont ainsi mis en scène côte à côte au-dessus de Toulouse.
France-Angleterre - Manche, septembre 2008
L'exploit a été réalisé en dix minutes: Yves Rossy rejoint Douvres (GB) depuis Calais (F) et atterrit non loin du site où Louis Blériot effectua la première traversée de la Manche en avion en 1909. Son vol avait duré trente-sept minutes.
La grande première - Chablais, août 2004
Yves Rossy s'élance d'un Pilatus à 2500 m d'altitude. Une fois dans le vide, il lui faut sept secondes pour ouvrir son aile et accélérer grâce à ses propulseurs. Son premier vol à réaction ne va pas durer plus de quatre minutes.
L'homme volant Yves Rossy a réussi son premier looping au-dessus de Denezy, le vendredi 5 novembre 2010.
Mots-clés : jetman fusion man yves rossy homme volant breitling
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06/11/2010, 04h36
Invention
Le T-shirt du futur
Image © LDD
Les capteurs de données qui s'emboîtent dans le T-shirt permettent de mesurer près de 12 paramètres physiologiquesen même temps. Une première, selon le concepteur du produit
A Neuchâtel, des chercheurs créent un vêtement qui analyse les performances des sportifs. Révolutionnaire
Laure-Anne Pessina - le 05 novembre 2010, 22h41
Le Matin
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Bientôt fini les montres et autres gadgets pour mesurer les performances des athlètes. L'entreprise Sense, issue du Centre suisse d'électronique et de microtechnique (CSEM) de Neuchâtel, a élaboré un T-shirt de haute technologie destiné aux sportifs d'élite, a révélé hier la radio RTN. Le concept: mesurer à la fois la respiration, la température corporelle et ambiante, l'altitude, la vitesse de course et les battements du coeur de l'athlète à l'aide de deux mini-électrodes, «clippées» sur un vêtement interchangeable. Une prouesse qui a valu à Sense de figurer parmi les trois finalistes du 23e Swiss Technology Award, décerné jeudi.
«La qualité des données est semblable à celle des hôpitaux», assure Alexandros Giannakis, directeur de Sense. Développée à la base par le CSEM pour l'Agence spatiale européenne, cette technologie a cela de révolutionnaire qu'elle permet de récolter près de 12 données à travers un seul système. «De nombreuses technologies, style ceinture Polar, existent depuis longtemps, reconnaît Olivier Chételaz, l'un des deux ingénieurs du CSEM à la base du concept. Mais elles se focalisent surtout sur le rythme cardiaque.»
Testé par McLaren
Avant d'être commercialisé au printemps 2011, le produit sera testé par les pilotes de l'écurie de F1 McLaren et par plusieurs prestigieuses équipes de football européennes. Le directeur de Sense n'en dit pas plus, mais des noms comme l'AC Milan circulent. Une chose est sûre, l'intérêt du milieu est vif. D'autant plus qu'il existe un type de T-shirt adapté pour chaque sport, même la natation. «Le système est waterproof, il est possible d'aller jusqu'à 5 mètres sous l'eau», précise Alexandros Giannakis.
Informé par «Le Matin» de l'existence de cette technologie, le préparateur physique de l'équipe de NE Xamax Alessandro Piazzi, après s'être renseigné, se montre lui aussi enthousiaste. «D'après ce que j'en ai vu, le concept semble très intéressant. C'est petit et cela permet d'évaluer les sportifs dans des conditions spécifiques.»
Une petite révolution se prépare donc chez les sportifs d'élite, qui pourront optimiser leur entraînement grâce à un produit suisse. Mais ils ne sont pas les seuls visés. A terme, tout le monde devrait pouvoir bénéficier de cette technologie. Le produit sera adapté pour les sportifs amateurs et, finalement, pour le domaine médical. Une manière de «prévenir les maladies cardio-vasculaires et respiratoires», prédit Alexandros Giannakis.
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06/11/2010, 04h40
Clijsters et Henin ne joueront pas le tournoi à Bruxelles
Kim Clijsters et Justine Henin ne disputeront pas la première édition du nouveau tournoi de tennis qui se jouera du 16 au 21 mai prochain à Bruxelles, annonce ce vendredi Vers l'Avenir.
"Dans une période aussi chargée que Roland-Garros et Wimbledon, il est impensable que Justine dispute un tournoi la semaine précédant l'ouverture du rendez-vous parisien", a précisé Benoît Cuisinier, le manager de la Namuroise, au quotidien.
C'est également un problème de calendrier qui est à l'origine du refus de participer de la lauréate du dernier Masters.
"La WTA m'avait proposé d'organiser ce tournoi lors de l'US Open, mais j'ai refusé car la date n'est pas bonne économiquement parlant", a pour sa part déclaré Bob Verbeeck, manager de Kim Clijstersn, et ancien organisateur des Diamonds Games d'Anvers qui ont vécu entre 2002 et 2008.
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06/11/2010, 05h13
Duel explosif entre Federer et Roddick
Swiss Indoors | Le Suisse et l’Américain se croisent pour la première fois depuis l’incroyable finale de Wimbledon en 2009. C’est aujourd’hui, en demi-finale, à Bâle.
© KEYSTONE |
Liens en relation avec l'article :
B.A. | 06.11.2010 | 00:01
Les Swiss Indoors ont accouché d’une somptueuse demi-finale, rien moins que la revanche de la finale de Wimbledon 2009. La promesse d’un spectacle de haute tenue entre l’artiste et le puncheur. Une certitude, Andy Roddick ne lâchera rien face à Roger Federer, vainqueur de Radek Stepanek, sans autre forme de procès (6-3, 6-2). Car l’Américain n’a pas encore tiré un trait sur le Masters.
Le parcours du combattant passe par Bâle et Paris-Bercy, deux tournois où il peut faire le plein de points. Jusqu’à 1500 en cas de double victoire. Un doux rêve! Mais cette éventualité décuple les forces de Roddick au moment de la dernière ligne droite. «La finale du circuit ATP, c’est un objectif que je me fixe au début de chaque année, rappelle-t-il. Seulement j’ai souffert d’une mononucléose cet été, qui m’a laissé sur le flanc. Je suis étonné d’être revenu aussi vite à un bon niveau.»
Le fait est qu’Andy Roddick a joué au chat et à la souris avec David Nalbandian, hier. Un premier service chronométré à 202 km/h, un second à 205 et un troisième à 206 ont suffi à mettre au parfum l’Argentin dès le premier jeu. Le reste à l’avenant (6-4, 6-4).
Impossible de parler du rendez-vous entre Federer et Roddick sans évoquer la finale perdue par l’Américain (14-16 au cinquième set), l’an passé à Wimbledon. Jusqu’à la fin de ses jours, l’Américain ne coupera pas à cette séance de torture. «Bien sûr, j’ai eu le cœur brisé à Londres. Mais si ma vie devait s’effondrer après une défaite en tennis, où irais-je?»
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07/11/2010, 09h50
FOOTBALL
Le Bayern Munich accroché par la lanterne rouge
Image © Keystone
Schweinsteiger a manqué le 3-1 sur penalty. Dans la foulée, le Bayern a concédé le nul 3-3 sur le terrain du Borussia Mönchengladbach, dernier de Bundesliga
Dans le sud de l’Allemagne, la guerre des chefs fait rage en coulisses entre Hoeness et Van Gaal. Sur le terrain, les champions en titre trébuchent (3-3) sur la pelouse de Gladbach, dans une partie tout à fait à leur portée
Claude-Alain Zufferey - le 06 novembre 2010, 23h19
Le Matin Dimanche
Le Bayern Munich, qui n’avait plus perdu en championnat depuis trois rencontres, croyait avoir retrouvé son autorité de la saison passée. Et bien, le champion en titre est tombé de haut lors de la 11e journée en se contentant d’un 3 à 3 sur le terrain de la lanterne rouge, le Borussia Mönchengladbach. Ce nul fait désordre, car Gladbach restait sur trois défaites de rang et aligne la défense, de loin, la plus poreuse de Bundesliga. Les Bavarois ont gaspillé deux points dans une première période qu’ils ont pourtant largement dominé.
Penalty sur le poteau
Après avoir inscrit le 2-1 sur une géniale talonnade réalisée à l’aveugle, Bastian Schweinsteiger a manqué un penalty, réalisation qui aurait été synonyme de victoire quasi assurée.
Ce coup du sort a cassé la dynamique du Bayern, qui au lieu de poursuivre son effort a sombré dans la facilité. «Nous sommes passés complètement à côté des quinze premières minutes de la seconde période. Et ce n’est pas la première fois que cela nous arrive cette saison», a souligné Philipp Lahm, promu capitaine en l’absence de Mark Van Bommel. Les Bavarois ont donc été tenus en échec alors qu’ils menaient 2-1 après la première période et qu’il aurait pu, selon Lahm «rallier les vestiaires sur un score de 3-1, voire 4-1.» De son côté, l’entraîneur Louis Van Gaal a estimé que son équipe a gaspillé en dix minutes une victoire certaine: «C’est incroyable de se contenter d’un point après une première période durant laquelle nous avons joué notre meilleur football de la saison», a regretté le technicien néerlandais, qui doit toujours se passer des services de Robben, Van Bommel, Klose et Ribéry. Dans un premier temps, les dirigeants allemands avaient simplement indiqué que le milieu offensif était à court de forme. En fait, le Français a dû retourner dans sa famille à Boulogne pendant quatre jours, de vendredi à mardi dernier, après le décès d’une tante. «L’enterrement est plus ou moins la raison pour laquelle je ne l’ai pas retenu pour le match à Mönchengladbach. Il n’est pas encore en forme à mes yeux, il peut encore être mieux à l’entraînement», a commenté Van Gaal, qui prend beaucoup de précaution avec les joueurs de retour de blessure.
Dans les coulisses, le Batave doit également faire face à d’autres problèmes. Il n’a toujours pas digéré les critiques de son président Uli Hoeness sur sa gestion de certains joueurs et ses rapports avec ses dirigeants. Même si officiellement les deux hommes ont fait la paix avant le match de Ligue des champions de mercredi. «Ce n’est bien sûr pas vrai que tout est redevenu comme avant. Comme je suis quelqu’un de professionnel, je peux vivre avec, mais humainement, je suis blessé», a regretté le Van Gaal à qui Hoeness a également reproché de diriger son équipe comme s’il s’agissait d’un «one-man-show, sans écouter l’avis des autres.»
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/11/2010, 09h53
TENNIS
Federer: «Je me sens explosif et je suis bien mentalement»
Image © Keystone
«Contre Djokovic, ça ne va pas se jouer au physique», constate le Bâloi
Le Bâlois a su se remettre en question et faire évoluer son jeu vers l’offensive. Il vise aujourd’hui un quatrième titre dans son jardin, sous le regard de ses filles
Gaëlle Cajeux - le 06 novembre 2010, 23h15
Le Matin Dimanche
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Quand, enfant, il jouait au football avec les autres membres du Centre national de tennis de Bienne, il faisait parfois preuve d’un tel mauvais caractère que les grands l’attrapaient pour le passer sous la douche froide. Ce n’est pas une indiscrétion échappée de son clan, ou de la bouche de l’un de ses anciens «tortionnaires». C’est Roger Federer lui-même qui rapporte cette anecdote. L’homme ne manque jamais de se moquer de lui. Le champion a la sagesse du recul. En dehors, comme sur le court.
«Ce n’est pas facile, quand on domine comme lui le tennis, de se remettre en question saison après saison. Mais Roger l’a fait, applaudit l’ancien tennisman Marc Rosset, consultant pour la TSR durant les Swiss Indoors. Je pense qu’il a senti que s’il voulait regagner des Grands Chelems – et il va le faire, forcément et reconquérir cette place de No 1 mondial il devait peut-être en faire un peu plus. Il a fait appel à Paul Annacone, signe de sa volonté de progresser. C’est la preuve qu’il n’y a pas de lassitude chez lui et que ce n’est pas parce qu’il a atteint le sommet qu’il croit détenir la vérité. Voilà, il est humble.»
Roddick défait pour la vingtième fois
Ainsi, après avoir infligé sa vingtième défaite à l’Américain Andy Roddick, en demi-finale du tournoi de Bâle, Roger Federer remarque: «J’ai livré un très bon match, même si j’ai commis quelques erreurs sur les services, fait un ou deux mauvais choix, ce que je ne faisais pas en début de semaine.» Mais si sa finale contre Novak Djokovic, réplique de celle de l’an dernier, s’annonce serrée, le Bâlois rassure. «J’ai zéro problème pour demain (aujourd’hui) et ça ne va pas se jouer au physique contre Djokovic. Je suis trop en forme et la confiance m’aidera à oublier la fatigue, s’il devait y en avoir. En ce moment, je me sens très explosif et je suis bien mentalement. C’est déjà bon signe.»
Affûté, détendu avant les matches, superconcentré et très appliqué lorsqu’il rentre sur le terrain. Voilà comment Marc Rosset perçoit le Federer actuel. «Ce qui me plaît, je ne sais pas si c’est l’apport d’Annacone, les discussions avec Séverin Lüthi ou les trois ensemble, mais je trouve qu’il se montre beaucoup plus offensif. Notamment sur les retours de service. Avant il avait un peu tendance à engager le point. Là, il prend des risques, frappe son revers lifté sur les retours, sert plus fort. Je suis vraiment heureux de le voir jouer comme ça.»
Deux admiratrices de plus
De ses deux entraîneurs, le Bâlois dit qu’ils «lui apportent beaucoup». Il est «content de voir comment ça marche depuis Wimbledon». D’autant qu’il compte désormais deux admiratrices de plus, présentes hier dans les loges de la halle St Jacques. «Mes filles sont déjà venues sur plusieurs tournois. A Indian Wells par exemple ou à Stockholm. Du coup, elles commencent à me reconnaître quand elles voient un de mes matches à la télé ou des affiches publicitaires. C’est sympa», confie-t-il.
Du haut de leurs 15 mois, Charlène Riva et Myla Rose ne peuvent se souvenir qu’en 2009 leur papa s’était incliné contre Djokovic, qu’il retrouve aujourd’hui pour tenter de décrocher son 4e titre à domicile. Alors il leur raconte. «J’avais mal commencé le troisième set et derrière il a déroulé. Je n’ai pas pu réagir. La meilleure chose à faire cette fois est de ne pas me remettre dans cette situation. Mais je pense que je joue un tout petit peu mieux que l’année dernière. Je suis offensif sur les retours, j’arrive à jouer tous les coups que je veux. On verra si ça marche aussi contre Novak.»
Après la demi-finale hier contre Andy Roddick, Roger Federer affronte Novak Djokovic en finale aujourd’hui.
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07/11/2010, 09h56
ATHLÉTISME
Röthlin attendu à New York
Image © Keystone
Viktor Röthlin
L’Obwaldien vise une place dans les cinq premiers lors du mythique marathon de la Grosse Pomme aujourd’hui.Mais le grand favori reste l’Ethiopien Haile Gebreselassie
le 06 novembre 2010, 22h34
Le Matin Dimanche
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L’Ethiopien Haile Gebreselassie était au centre de l’attention à New York à l’approche du marathon d’aujourd’hui, mais l’Obwaldien Viktor Röthlin captait aussi l’intérêt des initiés. La confrontation entre celui qui passe pour le meilleur coureur de fond de tous les temps et le champion d’Europe ne manquera pas de piquant.
Interrogé par la NBC, Röthlin a constaté que la plupart des questions qui lui étaient posées tournaient autour de Gebreselassie. Mais il n’en prenait pas trop ombrage. Le Suisse se sait en forme. Son dernier test effectué mardi sur tapis roulant lui montre que son niveau actuel se situe autour des 2h08’ sur parcours plat, a-t-il confié sur place. Soit l’équivalent de 2h10’ pour un tracé comme celui de New York. De quoi sereinement envisager une place dans les cinq premiers dimanche.
Röthlin entend partir prudemment pour émerger en fin de parcours, dans la partie difficile de Central Park. Ce marathon, son deuxième à New York après sa 7e place en 2005, lui indiquera ce que vaut vraiment son titre européen, face à la crème mondiale. Le champion d’Europe est actuellement sans doute le seul coureur né hors d’Afrique à pouvoir espérer s’illustrer face aux coureurs des hauts plateaux. Reste à savoir jusqu’à quel point.
Première pour Gebreselassie
Gebreselassie disputera pour la première fois New York. «Quand vous êtes marathonien, comment pouvez-vous arrêter votre carrière sans avoir couru ici?» a-t-il lancé, désireux, à 37 ans, d’ajouter cette épreuve à son formidable palmarès, garni notamment par 27 records du monde.
L’Ethiopien se satisferait du record du parcours (2h07’43 par son compatriote Tesfaye Jifar). Tout autre résultat qu’une dixième victoire pour son 13e marathon serait largement considéré comme une sensation. Mais la course – sans lièvre – s’annonce tactique, ce à quoi «Gebre» n’est pas habitué. Gare donc aux Kényans comme James Kwambai (2h04’27 sur la distance), Abel Kirui, champion du monde en titre, et Emmanuel
Mutai! Chez les dames, l’Ethiopienne Derartu Tulu (38 ans), 2e à l’Escalade à Genève en 2009, remet sa couronne en jeu, face à l’étoile montante du Kenya Mary Keitany.
Le départ sera donné à 15h10 (heure suisse) pour les dames et à 15h40 pour les messieurs.
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07/11/2010, 10h03
AUTOMOBILISME
Peter Sauber: «Fermer aurait été catastrophique»
Image © Keystone
Peter Sauber: «Les employés ont donné une partie de leur vie pour la société, je ne pouvais pas les laisser tomber.»
Au début de l’année, le Zurichois est sorti de sa retraite pour reprendre les commandes de l’écurie qui porte son nom. Par respect pour ses anciens employés
Luc Domenjoz - le 06 novembre 2010, 21h55
Le Matin Dimanche
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Les années ou les difficultés semblent n’avoir aucune prise sur Peter Sauber. D’une gentillesse désarmante, le Zurichois mène son écurie à travers le monde avec un flegme qui ne cesse d’étonner. Et qu’il puise sans doute dans son détachement face à un sport automobile qui n’a jamais été sa franche passion.
Alors que les autres patrons d’écurie rivalisent de yachts ou de jets privés, Peter Sauber ne possède aucun de ces jouets et leur préfère son tranquille appartement de la banlieue zurichoise. Il avait d’ailleurs décidé d’y goûter une retraite bien méritée, en 2005, lorsqu’il a vendu son écurie à BMW. Ce n’est que le retrait soudain de la marque bavaroise, à la fin de la saison dernière, qui l’a contraint à reprendre du service, afin d’éviter que des centaines d’employés ne se retrouvent sur le carreau. Un beau geste de la part d’un homme que ses employés adorent.
Pourquoi avoir choisi de reprendre l’écurie et de sortir de votre retraite cette saison?
Oh, je n’avais malheureusement pas le choix. En juin 2005, j’avais pris la bonne décision en vendant l’équipe à BMW pour assurer son avenir. A l’époque, il était impossible de prévoir qu’ils laisseraient tout tomber quatre ans plus tard. Ils ont cherché un repreneur pendant des mois, puis ils sont venus me voir en me disant que si je ne faisais pas d’offre, ils fermaient l’usine! J’ai beaucoup réfléchi. C’était une situation très désagréable, parce que j’étais heureux d’être à la retraite, et reprendre la direction de l’équipe constituait un gros risque financier. Mais il n’y avait aucune alternative, alors je l’ai fait. Il faut comprendre que dans cette écurie, il y avait de très nombreux employés qui y travaillaient avec moi depuis des années, parfois plus de 20 ans. Vous comprenez, ces gens ont donné une partie de leur vie pour la société, je ne pouvais pas les laisser tomber… Tout fermer aurait été une vraie catastrophe. J’ai donc décidé de racheter l’équipe. Si je ne l’avais pas fait, d’ailleurs, je me le serais toujours reproché…
Mais que va-t-il se passer désormais? Quand pensez-vous retrouver la tranquillité de votre retraite?
J’ai toujours dit que je ne voulais pas me voir à 70 ans sur le mur des stands avec mon casque sur les oreilles! ( Ndlr: Il rit. Peter Sauber vient d’avoir 67 ans.) Je maintiens ce que j’ai dit. Mais je vais devoir rester au moins jusqu’à ce que nous ayons pu stabiliser l’écurie sur un plan financier.
Comment comptez-vous y parvenir? Cette année, vos monoplaces restent désespérément blanches, vierges du moindre sponsor…
Oui, j’ai pris un gros risque, mais en connaissance de cause. Je savais pertinemment que nous ne trouverions pas de sponsor cette saison. BMW nous a légué une voiture entièrement blanche, ce qui rend les choses difficiles… Mais rassurez-vous, l’an prochain nous aurons des sponsors, sans quoi ce serait intenable ( ndlr: les voitures devraient afficher les couleurs de la compagnie mexicaine Telmex, qui soutient Sergio Perez, l’un des deux pilotes de l’équipe en 2011 ).
La F1 actuelle n’est-elle pas trop difficile pour les écuries privées comme la vôtre?
Vous savez, quand je me suis lancé en F1, en 1993, je savais à quoi m’attendre. Je l’avais beaucoup observée au cours des années précédentes. J’ai décidé d’y aller tout de même, je pense donc que je ne dois pas me plaindre. Il faut garder un œil critique, bien sûr, mais il ne faut pas tout démolir. Il y a de nombreux éléments qu’on pourrait pointer et que l’on peut contester, comme le règlement des moteurs, le format des week-ends, etc. Mais il faut garder à l’esprit la globalité de la discipline. En 17 ans, la F1 a beaucoup évolué. En 1993, c’était une sorte de cirque, mais aujourd’hui, c’est devenu un spectacle mondial sans équivalent. L’an prochain, nous aurons 20 grands prix partout dans le monde, en Chine, en Inde, dans tous les pays importants. C’est fantastique.
Quels sont vos principaux problèmes de patron?
Oh, c’est toujours la même chose. Le problème No 1, c’est de trouver les moyens d’être assez rapides. Parce que dans notre sport, plus vous avez d’argent, plus vous allez vite: vous pouvez développer plus de pièces, faire plus de simulations. Pour l’instant nous avons 270 personnes chez Sauber, et nous n’avons pas les moyens d’en engager davantage.
L’un de vos deux fils travaille désormais dans l’équipe. Pensez-vous un jour lui en déléguer le commandement?
Non, ce n’est vraiment pas notre intention. Diriger cette équipe constitue une telle responsabilité qu’un père ne peut pas souhaiter la confier à l’un de ses fils! Alex pourrait devenir patron du marketing s’il le souhaitait, mais ce ne sera pas ma propre décision… Cela dit, j’avoue que je suis heureux qu’il soit avec moi aujourd’hui…
Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier?
(Il réfléchit.) Quand je me suis lancé en sport automobile, je n’avais pas pour but de remporter les 24 Heures du Mans. Ma motivation, c’était la manière de faire, le chemin à suivre pour atteindre la victoire. J’ai commencé très petit pour aboutir ici aujourd’hui, c’est cette évolution qui a été passionnante.
Quand on dirige une écurie, que fait-on de ses loisirs?
En fait, je travaille tellement que je n’ai pas beaucoup de temps libre. Tenez, je trouve que les yachts ancrés dans le port de Monaco sont magnifiques, ça me plaît bien, mais je n’ai vraiment pas de temps pour m’y intéresser.
A votre âge, n’est-ce pas un peu triste? N’avez-vous pas envie de profiter de votre succès?
Ah! mais ces quatre dernières années, pendant ma retraite, j’ai eu beaucoup de temps libre! Je lisais beaucoup, et j’ai même commencé à jouer au golf avec ma femme. Mais, franchement, on y a renoncé. Ça prend trop de temps, même pour un retraité! J’ai constaté quelque chose de marrant, d’ailleurs: quand vous êtes à la retraite, vous devenez très inefficace, la moindre chose prend un temps fou! Alors, dans un sens, je suis content d’avoir repris le travail: aujourd’hui, j’ai retrouvé toute mon efficacité!
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
07/11/2010, 10h06
Hülkenberg en pôle, surprise à Interlagos
Nico Hülkenberg salue la foule sous le regard amusé de Sebastian Vettel. © reuters
7S7 mise à jour L'Allemand Nico Hülkenberg (Williams-Cosworth) a provoqué une véritable sensation en s'emparant de la pole position à l'issue des qualifications du Grand Prix du Brésil de Formule 1 qui se déroulera dimanche sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo.
Selon le jeune Allemand qui dispute sa 1e saison de Formule 1, "une pilotage sans faute et des pneus slicks" sont à l'origine de son temps exceptionnel. Il a en effet repoussé tous les ténors de la F1 à plus d'une seconde. "Ce fut pour moi aussi une complète surprise. Je ne sais pas trop quoi dire mais une première pole dans une carrière c'est quelque chose de spécial", a déclaré le champion GP2 en 2009, âgé de 23 ans.
"Lorsque le circuit a commencé à sécher, la bonne décision fut de chausser des slicks. J'ai fait un super dernier tour sans faute. J'espère à l'avenir pouvoir continuer dans ce sens", a ajouté l'Allemand dont le meilleur résultat en qualification était jusqu'ici une 5e place (en Malaisie). Hülkenberg n'occupe que la 15e place au championnat du monde avec 18 points. Son meilleur classement à l'arrivée est une 6e place (en Hongrie). (belga)
© reuters
© epa
06/11/10 18h19
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