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TENNIS

Roger Federer: «J’ai ressenti un feeling très spécial»


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C’est toujours un grand moment d’émotion pour Roger Federer de s’imposer sur ses terres. Et surtout sous les yeux de ses filles

Tombeur de Novak Djokovic en finale, Roger Federer a soulevé hier son quatrième trophée à Bâle, ému par la présence de ses deux filles dans les tribunes
Gaëlle Cajeux - le 07 novembre 2010, 22h28
Le Matin
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Swiss Indoors Bâle
Deux petites frimousses agitent leurs boucles brunes en tribune. Elles applaudissent, tentent d’escalader la barrière pour rejoindre, au centre du court, leur père. Roger Federer. Lui se lève pour recevoir son trophée, ému de voir apparaître sur écrans géants les bouilles de Myla et Charlene. «C’est une belle surprise. Je les ai vues avant le match, mais je n’ai jamais pensé que Mirka les prendrait avec elle sur le court central. J’en suis ravi, confie-t-il. Pouvoir lever ce trophée devant elles, et les voir ensuite toutes excitées de le toucher parce qu’il brille, c’est rigolo et sympa.»
Sous les yeux de ses jumelles de 15 mois, le Bâlois vient de remporter le 65e titre de sa carrière – un de plus que son idole d’enfance Pete Sampras. Et son quatrième chez lui, aux Swiss Indoors. Le tournoi qui, avec Wimbledon et l’US Open, lui vient directement à l’esprit lorsqu’on lui demande, en début de saison, où il aimerait triompher. «Ce tournoi me tient beaucoup à cœur. C’est ici à Bâle que tout a commencé pour moi. Et réussir à décrocher le titre après avoir perdu l’année passée, c’est magnifique. J’arrive à jouer mon meilleur tennis devant des spectateurs qui comptent beaucoup pour moi. Je vis des moments très forts ici, cette victoire est très émotionnelle.»
Cette seconde finale contre le Serbe Novak Djokovic s’est déroulée, cette fois-ci, «selon le plan» établi avec ses coaches, Séverin Lüthi et Paul Annacone. «Le scénario fut un peu similaire à celui de 2009, sauf que cette fois, j’ai bien joué à l’entame du 3e set», remarque Federer. Après la perte du second set, il s’est ainsi vite retrouvé à mener 6-4 3-6 5-1. «Et à un jeu de la victoire, j’ai ressenti un feeling très spécial. Je sentais les spectateurs derrière moi, qui me portaient. C’est magnifique de vivre ça. J’ai la chance de vivre beaucoup de moments très forts dans l’année, mais ici c’est particulier.»
Le champion dit et redit ses émotions. Car, rappelle-t-il, il ne faut pas oublier pourquoi il joue au tennis. «Parce que j’aime profondément ce sport. Je joue pour le plaisir, pour établir des records, pour affronter les meilleurs comme Novak Djokovic. Son jeu me rend encore meilleur.» Retour de gentleman. «Affronter Roger, le plus grand joueur de tous les temps, ou Rafa, sont des immenses challenges. Mais je les prends du bon côté. Ils me permettent de m’améliorer. Me motivent à travailler plus fort pour essayer de gagner», assure le Serbe qui reviendra avec plaisir à Bâle l’an prochain.
Nouveau pari à Bercy
Aujourd’hui, Novak Djokovic et Roger Federer mettent tous deux le cap sur Paris et le tournoi de Bercy. Où, étonnamment, le No 2 mondial n’a jamais fait mieux que les quarts de finale. Ce qui ne trahit pas un manque de motivation après sa semaine bâloise précise Federer. «J’ai été blessé deux ou trois fois en arrivant à Paris. Et puis j’ai toujours un peu de problème avec les dimensions du court central à Bercy. Derrière, le terrain monte et j’ai l’impression de ne pas pouvoir frapper vraiment. Mais c’est vrai que j’aurais dû aller plus loin qu’en quarts. J’espère changer ça cette année.»



En sets
Bâle. Davidoff Swiss Indoors. ATP 500 (indoor/1,7 million d’euros)
Finale: Federer (S/1) bat Djokovic (Ser/2) 6-4 3-6 6-1.



Roger Brennwald: «Nous sommes plus forts que jamais»
La perte de son sponsor principal et la réduction d’un million de francs de son budget pour 2011 n’altèrent pas les certitudes de Roger Brennwald. «Nous sommes plus forts que jamais, affirme le directeur des Davidoff Swiss Indoors. 2000 personnes sont concernées par l’organisation du tournoi. Près de 700 entreprises nous accompagnent, poursuit-il. Cette année, le budget se chiffre à 20 millions de francs. Je crois que nous avons atteint une certaine limite. Nous avons effectué ces dernières années les investissements que nous devions faire.» Il est donc temps pour Bâle de réduire quelque peu la voilure.
Roger Brennwald envisage de modifier son concept de sponsoring après le retrait forcé de Davidoff. «J’ai des idées. Je suis sûr qu’elles vont aboutir, lâche-t-il. La raison en est simple: il n’y pas de meilleur événement en Suisse que ce tournoi.»
Sur le plan sportif, Roger Brennwald se félicite bien sûr de la tenue, comme l’an dernier, de cette finale «idéale» entre Roger Federer, avec lequel il a un accord jusqu’en 2012, et Novak Djokovic. «Même si je n’aime pas vraiment le jeu des comparaisons, nous n’avons pas à rougir avec Valence, qui organise également cette semaine un tournoi 500. La finale est diffusée au total dans 180 pays pour être suivie par près de 100 millions de téléspectateurs.»
Roger Brennwald est, bien sûr, revenu sur la malheureuse absence de Stanislas Wawrinka. «Les Romands sont toujours les bienvenus à Bâle, glisse-t-il amusé. Mais j’ai une ligne de conduite. On se décide au mois de décembre ou au mois de janvier. Pas en juillet et en août quand tout est bouclé. Par ailleurs avec un prize money de 1,7 million d’euros, nous n’avons plus besoin d’offrir des garanties à tous les joueurs. Le label 500 se suffit à lui-même. Nous ne sommes pas le Challenger de Lugano!»
si


Rosset, 40 ans et de supersouvenirs
«Le tennis suisse est magnifiquement représenté aujourd’hui», soulignait Roger Brennwald avant le duel Federer - Djokovic. «Il y a Roger, de nouveau en finale chez lui, mais aussi deux autres champions, désormais consultants pour la TV, Heinz Günthardt et Marc Rosset. Marc fête aujourd’hui ses 40 ans, comme notre tournoi. Il mérite un hommage.»
Quelques minutes avant la finale, dans la lumière d’un central comble, le Genevois s’est donc vu remettre la médaille anniversaire des Swiss Indoors. «Je voulais surtout faire une petite fête.
Un truc assez intime. Donc à, ça va bien, il y a 9000 personnes…, a rigolé le grand blond.
J’ai de supersouvenirs de ce tournoi, avec un public fantastique. C’est ici que j’ai mis un terme à ma carrière, voilà cinq ans. Maintenant, je fête mes 40 ans, ça commence à faire une belle histoire.»
Et lorsqu’on lui fait remarquer que 2010 est également pour lui l’anniversaire de sa deuxième victoire sur Roger Federer, Marc Rosset rétorque, presque gêné: «Oui, mais il était très jeune… Je me souviens qu’il avait pleuré après cette finale à Marseille. A l’époque, je pensais qu’il gagnerait des tournois. Mais j’étais loin d’imaginer qu’il décrocherait seize Grands Chelems!»

Que dire de plus ?

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ESCRIME

Dans un décor de rêve


Image © Keystone


C’est sous la verrière du Grand Palais, à quelques centaines de mètres du domicile de Sophie Lamon, que se déroulent les Mondiaux. Le lieu impressionne les athlètes.
Bernard Morel - le 07 novembre 2010, 20h53
Le Matin
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Mondiaux
Jamais encore les championnats du monde d’escrime n’avaient eu droit à un tel décor. En choisissant le Grand Palais comme théâtre des compétitions, sous la très impressionnante verrière, la Fédération française d’escrime a fait fort, très fort. Au point de faire exploser le budget des Mondiaux – on évalue à quelque 800 000 francs les seuls frais de chauffage pour la semaine. Au point aussi, peut-être, d’avoir mis une pression énorme sur les escrimeurs français. Après les épreuves de sabre (samedi) et de fleuret (dimanche), tant chez les hommes que chez les dames, les athlètes tricolores n’ont toujours pas remporté la moindre médaille.
Certes, établir une relation de cause à effet à propos des Français est peut-être aller un peu vite en besogne. «Le lieu est impressionnant, mais tous les athlètes sont à la même enseigne», fait remarquer Sophie Lamon. La Valaisanne installée à Paris est une de ceux qui connaissent le mieux l’endroit puisqu’elle habite au Champ-de-Mars, à quelques centaines de mètres du Grand Palais. Elle est heureuse de pouvoir pratiquer son sport dans un décor si majestueux. «C’est une magnifique vitrine pour l’escrime, continue-
t-elle. D’habitude, on évolue devant des tribunes à peu près vides. C’est la première fois qu’on a autant de monde pour un championnat du monde. On ne va surtout pas se plaindre.»
Ce matin, Sophie Lamon et Tiffany Géroudet devront faire abstraction du décor pour se concentrer sur l’essentiel: gagner leur premier duel. Pour la première, la tâche ne sera pas aisée face à la Roumaine Simona Alexandru. Avec la Canadienne Joanna Guy, la seconde aura une adversaire à sa portée. Côté masculin, Max Heinzer et Fabian Kauter ont aussi les moyens de franchir le premier tour.

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Athlétisme

Surprise à New York


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Röthlin a abandonné, comme le favori Gebreselassie. Gebremariam s’impose.
le 07 novembre 2010, 20h51
LeMatin.ch & les agences
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Marathon New York
Le 41e Marathon de New York a déjoué les pronostics en consacrant deux athlètes de l’ombre, l’Ethiopien Gebre Gebremariam et la Kényane Edna Kiplagat. Le champion d’Europe en titre, l’Obwaldien Viktor Röthlin, et le recordman du monde Haile Gebreselassie (Eth) ont abandonné.
Röthlin, qui avait suivi une préparation écourtée, a jeté l’éponge vers le 15e km, après avoir été lâché vers le 10e. Gebreselassie devait pour sa part sortir vers le 25e, vaincu par la douleur. L’Ethiopien, qui avait semblé très à l’aise jusque-là, s’était plaint avant le départ d’une inflammation à un genou. C’est le premier gros coup dur subi par Röthlin en compétition depuis 2005. Depuis cette année-là, marquée par une 7e place sur ce même parcours new-yorkais, le recordman de Suisse avait répondu présent à tous ses grands rendez-vous (2e aux Européens 2006, 3e aux Mondiaux 2007, 6e aux JO en 2008, champion d’Europe 2010).
En tête, un Gebre en a remplacé un autre… Pendant que Gebreselassie abandonnait (son 4e abandon sur la distance pour 9 victoires), son compatriote Gebre-egziabher Gebremariam, 26 ans, s’en aller empocher les 130 000 dollars dévolus au vainqueur.
Chez les dames, la Kényane Edna Kiplagat a lâché ses rivales dans Central Park pour fêter son deuxième grand succès de l’année sur la distance, après Los Angeles.

[Tigroon46]

Auto - ILMC - Zhuhaï Montagny-Sarrazin s'imposent

Partie de la pole-position, la Peugeot 908 HDi-FAP de Stéphane Sarrazin et Franck Montagny a remporté dimanche les 1000 km de Zhuhaï, 3e et dernière manche de l'Intercontinental Le Mans Cup (ILMC). Les deux Français ont devancé de moins de cinq secondes, après 232 tours, l'Audi R15 TDI du Danois Tom Kristensen et de l'Ecossais Allan McNish. La deuxième Audi, celle de Dumas-Capello, a pris la troisième place, devant la deuxième Peugeot, pilotée par Bourdais et Pagenaud.
Cette victoire est cependant sujette à controverse, car la R15 de de Kristensen a été ralentie par la 908 de Bourdais alors que Sarrazin effectuait son dernier arrêt aux stands. Il est difficile de dire si la R15 aurait pu doubler la 908 si elle n'avait pas été ralentie, mais McNish n'a pas vraiment apprécié la manoeuvre : «C'est une pillule amère à avaler pour conclure une belle saison de compétition.»
Le classement

1. Sarrazin-Montagny (FRA/Peugeot 908 HDi-FAP) 232 tours
2. McNish-Kristensen (GBR-DEN/Audi R15 TDI) à 4"826
3. Dumas-Capello (FRA-ITA/Audi R15 TDI) 49"302
4. Bourdais-Pagenaud (FRA/Peugeot 908 HDi-FAP) 3 tours
5. Nicolet-Da Rocha-Lafargue (FRA/Pescarolo-Judd) 26 tours (1re LMP2)
6. Bergmeister-Long (GER-USA/Porsche GT3 Hybrid) 27 tours
7. Müller-Werner (GER/BMW M3) 30 tours
8. Lieb-Lietz (GER-AUT/Porsche 997) 30 tours
9. Zacchia-Zhang-Lee (SUI-CHN-TAI/Oreca FLM) 31 tours
10. Bruni-Vilander-Melo (ITA-FIN-BRA/Ferrari F430) 33 tours

[medol]

ah quelqu'un d'autre ici !!

[medol]

Vettel remporte le Grand Prix du Brésil

Le pilote allemand s'est imposé à Interlagos, devant Mark Webber et Fernando Alonso. Les trois hommes se disputeront le titre à Abu Dhabi. Lewis Hamilton garde une infime chance.
Si Red Bull craignait le début du Grand Prix du Brésil en raison de la pole position de Nico Hülkenberg, les deux hommes de Milton Keynes n’ont pas été longtemps gênés par le jeune Allemand. En effet, dès les premiers virages de course, Hülkenberg a cédé devant Sebastian Vettel puis Mark Webber, permettant au duo de s’échapper.

En revanche, Fernando Alonso (Ferrari), quatrième derrière le champion 2009 de GP2, a dû patienter jusqu’au 7e tour pour passer son rival et se hisser au troisième rang. L’Espagnol, à ce stade de la course, avait déjà perdu dix secondes sur les deux pilotes Red Bull, qui ont solidement pris les commandes de la course.

Nico Hülkenberg ayant formé une procession durant les premiers tours, Jenson Button (McLaren) a alors tenté un premier arrêt très tôt, gagnant de nombreuses places à cette occasion. A l’issue de la salve de ‘ravitaillements’, le Britannique s’est replacé en cinquième position, derrière Lewis Hamilton (McLaren).

En revanche, les arrêts au stand des prétendants au titre de Champion du Monde n’ont pas bouleversé le classement de la course. Chaque pilote a repris sa place en pneus durs : Vettel devant Webber, Alonso à dix secondes de l’Australien, Hamilton à même distance d’Alonso et Button encore plus loin.

Tonio Liuzzi (Force India), en détruisant sa monoplace au 51e tour, a toutefois relancé le suspense de la course, en raison de l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Les pilotes McLaren en ont profité pour tenter un pari, les deux hommes chaussant un train de pneus neufs : gommes dures pour Hamilton, super tendres pour Button.

Mais l’entrée en piste de la safety car n’a finalement pas modifié les positions en tête, les pilotes McLaren perdant rapidement du terrain sur Fernando Alonso. Quant à Sebastian Vettel, il a repris sa marche en avant, augmentant son avance sur Mark Webber à cinq secondes, à dix tours de l’arrivée.

Le pilote allemand s’est alors dirigé vers une victoire lui permettant de se replacer dans la course au titre. Sebastian Vettel, grâce aux 25 points de sa victoire, compte désormais 231 points et ne compte plus que 15 points de retard sur Fernando Alonso, toujours leader du Championnat du Monde de Formule 1. Mark Webber, deuxième, a huit points de retard sur Alonso et sept points d’avance sur Vettel. Lewis Hamilton, quatrième, compte 24 points de retard sur Alonso et reste, mathématiquement, en course pour le titre. Quant à Jenson Button, cinquième à 47 points d’Alonso, il est désormais éliminé de cette course au titre. Il ne conservera donc pas sa couronne acquise en 2009. Pour la première fois depuis cinq ans, les pilotes quittent Interlagos sans connaître l’identité du Champion du Monde.

En revanche, le titre de Champion du Monde des constructeurs est désormais assuré à Red Bull Racing. Le team de Milton Keynes, grâce à son quatrième doublé de la saison, s'est assuré la première place définitive de ce classement. C'est la première récompense mondiale pour l'équipe de la marque de boisson énergisante, qui avait échoué derrière Brawn GP en 2009.


Les S de Senna avec Vettel déjà en tête, suivi de Hülkenberg.

Le rookie Allemand sort large et Webber en profite !

Le pilote Williams fait bouchon et derrière, Hamilton s'impatiente en compagnie d'Alonso !

Plus loin, deux champions du monde au coude à coude, à l'avantage de Button.

[medol]

Vettel : « Si la Ferrari pouvait fumer... »


Le sort de Sebastian Vettel dans la course au titre reste étroitement lié aux performances de Fernando Alonso à Abu Dhabi mais le pilote Red Bull n'a pas abandonné tout espoir de coiffer sa première couronne mondiale.

Vettel est revenu à quinze longueurs du leader du championnat dimanche dernier grâce à sa victoire au Brésil et même s'il doit bénéficier de circonstances favorables, il y croit toujours.

« Je crois, oui. » a assuré l'Allemand lorsqu'on lui a demandé si un retournement de situation était envisageable. « Ce serait impossible avec 26 points, mais c'est possible avec 16. Je ne lui souhaite rien de mal mais ça ne me gênerait pas si de la fumée s'échappait de la Ferrari... »

« Mais blague à part, nous sommes tous là pour faire la course, nous sommes tous à la limite. Je dois me concentrer sur moi-même, comme je l'ai fait ici, en essayant de faire de mon mieux comme hier et aujourd'hui, nous devons essayer de remporter la course puis nous verrons où il [Alonso] termine. Dans une semaine, nous saurons. »

ça va être chaud bouillant dimacnhe !!!!

[medol]

Alonso a assuré l’essentiel

Fernando Alonso a terminé derrière les deux Red Bull, perdant un minimum de points sur ses rivaux dans la course au titre.
Fernando Alonso, cinquième sur la grille de départ du Grand Prix du Brésil, peut se satisfaire de sa troisième place finale. L’Espagnol a rapidement pris la mesure de Lewis Hamilton (McLaren), avant de buter sur Nico Hülkenberg (Williams), vite dépassé par les pilotes Red Bull mais resté plusieurs tours en troisième position. Après avoir dépassé l’Allemand, Alonso s’est retrouvé à plus de dix secondes de Vettel et Webber. Sa troisième place finale lui permet de garder les deux hommes à distance au classement général du championnat, avant la dernière course.

« Tout bien considéré, je suis content de ce résultat. Je n’ai perdu que trois points sur mon plus proche rival. Etant donné comment les choses se sont déroulées en qualifications, j’aurais signé tout de suite pour un tel résultat ! », explique le natif d’Oviedo, qui a également une pensée pour ses adversaires. « Je souhaite féliciter Red Bull et Renault pour le titre des constructeurs. Atteindre le top niveau en seulement quelques années est une grande performance. »

S’il a terminé troisième, Alonso pense qu’il aurait pu avoir une opportunité de rattraper les pilotes Red Bull. « Quand la voiture de sécurité est entrée en piste, nous pensions que c’était une bonne occasion pour attaquer. Malheureusement, il y avait trop de retardataires entre Mark et moi et ça a été trop long de les passer. C’est dommage car, à ce moment là, la voiture était très compétitive. »

[medol]

Hülkenberg a tout donné


Nico Hülkenberg a tenté de défendre bec et ongles sa pole position signée la veille mais sa Williams ne lui a pas permis de résister bien longtemps face aux cadors du plateau.

L'Allemand a dégringolé en huitième position mais réalisé un résultat grosso modo conforme à ses attentes. Un résultat qui permet à Williams de chiper enfin la huitième place du classement constructeurs à Force India.

Nico Hülkenberg : 8e

Je suis heureux de ce résultat parce que j'ai tout donné aujourd'hui ; il ne me restait plus rien ! J'ai eu beaucoup de difficultés avec la voiture, elle n'était pas vraiment simple à piloter, mais je suis resté tout le long devant Kubica. L'équipe a réalisé de très bons arrêts et opté pour la bonne stratégie ; nous avions simplement besoin d'un peu plus de vitesse. Même si nous sommes partis en pole, je m'attendais à terminer entre la cinquième et la dixième place, c'est donc bien d'être huitième et nous sommes désormais sixièmes du championnat constructeurs.

Rubens Barrichello : 14e

Un de nos arrêts ravitaillement s'est mal déroulé et nous devrons analyser ça. J'étais néanmoins content de mon rythme. Malheureusement, suite à une manœuvre de dépassement sur Alguersuari, il m'est rentré dedans et a endommagé mon pneu avant, ce qui signifie que j'ai dû repasser par les stands. Je me suis arrêté trop de fois pour espérer marquer des points. Je suis désolé pour les Brésiliens qui étaient venus ici en espérant assister à une autre performance. Tout ce que je peux dire est que j'ai donné mon maximum jusqu'à la fin.

Bonne course de l'Allemand !

[medol]

Renault, moteur Champion du Monde

Après Wiliams, Benetton et Renault, Red Bull est la quatrième écurie à triompher au Championnat du Monde des constructeurs avec un moteur Renault.
Renault, après huit titres mondiaux en tant que motoriste, a ajouté une neuvième ligne à son palmarès. Williams (1992, 93, 94, 96 et 97), Benetton (1995), Renault (2005, 06) avaient déjà triomphé avec le moteur de la firme au Losange, c’est désormais Red Bull Racing qui triomphe avec le bloc de Viry-Châtillon. En effet, grâce au doublé des Red Bull-Renault au Brésil, le titre mondial est assuré pour le team de Milton Keynes.

« C’est un jour historique pour Red Bull-Renault, confie Fabrice Lom, en charge de l’exploitation du moteur Renault chez Red Bull Racing. Nous remportons ce premier titre pour l’équipe, c’est une énorme récompense pour tout le travail effectué. Félicitations à tout le monde chez Red Bull, à l’usine Renault de Viry-Châtillon, et tout le monde chez Mecachrome, qui nous ont aidé à remporter le titre. »

« Félicitations à Red Bull Renault pour leur titre mondial, décroché aujourd’hui, et surtout à nos ingénieurs qui travaillent pour cette équipe, déclare de son côté Rémi Taffin, responsable d’exploitation moteur pour Renault F1 Team. Toute la base de Viry, y compris nos partenaires et sous-traitants, peuvent être une nouvelle fois fiers d’avoir démontré que nous sommes capables de concevoir et d’exploiter un moteur champion du monde. »

Renault aura l’occasion de remettre son titre en jeu puisque l’an prochain, trois écuries rouleront avec le moteur de la firme au Losange : Red Bull Racing et, quelque soit leur futur appellation, les actuelles Renault F1 Team et Lotus Racing. Six voitures seront propulsées en Grand Prix par le moteur de Viry, ce qui n’était plus arrivé depuis 1986, avec Lotus, Ligier et Tyrrell.