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[Norton]

Vettel et Webber s'expliquent et évacuent les tensions


Sebastian Vettel et Mark Webber se sont expliqués et ont dissipé les tensions existantes entre eux. C'est en tout cas ce que déclare le tout frais champion du monde de Formule 1. Selon Vettel, Webber et lui-même ont eu une bonne explication après le dernier Grand Prix de la saison à Abu Dhabi. "C'était quelque chose de positif pour tous les deux", a déclaré l'Allemand de 23 ans, mardi à Salzbourg.

Vettel et Webber étaient rivaux avant d'être équipiers cette saison. Les deux pilotes de l'écurie Red Bull étaient entrés en collision lors du Grand Prix de Turquie et s'étaient accusés mutuellement dans la presse. "Mais je pense que c'est normal. Quand tu prestes au même niveau, tu essayes de prendre l'avantage partout où c'est possible."

Selon Vettel, les tensions entre les deux hommes sont maintenant dissipées. "Nous nous sommes bien expliqués à ce sujet."

[Stoner27]

F1 : D’Ambrosio 10e aux essais d’Abou Dabi
Rédaction en ligne

mardi 16 novembre 2010, 19:04

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Jérôme D’Ambrosio sur Virgin a signé le 10e temps des 14 pilotes en piste. Daniel Ricciardo a été le plus rapide.

Jérôme d’Ambrosio (Photo De Coster)
L’Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) s’est montré le plus rapide des jeunes pilotes à l’honneur mardi sur le circuit Yas Marina d’Abou Dhabi, où s’est clos dimanche le Championnat du monde de Formule 1.

Jérôme D’Ambrosio de son côté sur Virgin a signé le 10e temps des 14 pilotes en piste à un peu moins de 4 secondes de Ricciardo.

Ricciardo, pilote réserve de l’écurie championne du monde cette saison, a réalisé un exceptionnel temps de 1 min 39 sec 616/1000, à peine 222/1000 plus lent que la pole position signée par Sebastian Vettel samedi (1 : 39.394).

L’Australien a toutefois bénéficié d’une piste bien plus rapide que l’Allemand, car davantage recouverte de gomme et donc plus adhérente après le GP d’Abou Dhabi de F1, qui s’est tenu dimanche sur ce tracé.

Le champion de la série GP2, le Vénézuélien Pastor Maldonado, a roulé pour Hispania, où le Vénézuélien est pressenti en 2011. Ses concurrents du GP2, les Britanniques Sam Bird et Olivier Turvey, Jérôme d’Ambrosio et Rodolfo Gonzalez, un autre Vénézuélien, ont respectivement pris les commandes d’une Mercedes, d’une McLaren, d’une Virgin et d’une Lotus.

Le Français Jules Bianchi, nommé la semaine passée troisième pilote de Ferrari pour 2011, a tourné dans la F10 (monoplace 2010). « Nous avons travaillé exclusivement à mesurer différents paramètres, sans rechercher la performance. J’apprends beaucoup », s’est félicité Bianchi.

Le vainqueur de la série GP3, le Mexicain Estaban Gutierrez, pilote réserve de Sauber l’an prochain, a roulé pour l’écurie suisse. Le Français Jean-Eric Vergne, qui s’était imposé dans le Championnat de Formule 3 britannique, a essayé la Toro Rosso.

Le Britannique Dean Stoneman, vainqueur en Formule 2, a pris le volant de la Williams, tandis que le Russe Mikhail Aleshin, sacré dans le championnat World Series de Renault, est monté dans le baquet d’une Renault.

[Norton]

cyclisme

Affaire Contador: L’AMA ne croit pas le coureur


Image © AP
L’Agence mondiale antidopage (AMA), se basant sur un rapport d’experts, ne croit pas à la thèse de la contamination alimentaire avancée par Alberto Contador pour expliquer un contrôle «anormal» dans le Tour de France 2010, affirme mercredi le journal El Pais.
le 17 novembre 2010, 15h11
LeMatin.ch & les agences
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Le rapport, auquel le quotidien espagnol a eu accès, révèle que l’AMA a envoyé des experts à Irun (nord de l’Espagne) pour analyser la viande incriminée par le coureur espagnol, vainqueur du Tour de France en juillet.
«Aucune trace de clenbutérol (bêta-stimulant qui stimule la fonction pulmonaire mais possède aussi des effets anabolisants, ndlr) n’a été trouvée dans les recherches et les analyses effectuées sur les échantillons de viande», écrit El Pais.
En outre, le rapport, que l’AMA aurait transmis à la Fédération espagnole (RFEC) par l’intermédiaire de l’Union cycliste internationale (UCI), fait référence à une étude de l’Union européenne menée en 2008 sur près de 300’000 analyses de viande.
«Dans seulement un cas (sur les 300’000) il existait la possibilité d’un recours au clenbutérol» pour augmenter la masse musculaire, souligne El Pais.
Des traces infimes de clenbutérol ont été trouvées dans les analyses de Contador lors d’un contrôle antidopage subi le 21 juillet à Pau pendant la seconde journée de repos du Tour de France qu’il allait finalement remporter.
L’UCI a annoncé le 8 novembre qu’elle demandait à la RFEC d’ouvrir une procédure sur ce résultat qualifié d’»anormal».
Dès la révélation de l’affaire, le 30 septembre, Contador a expliqué ces traces par une contamination alimentaire.
Vainqueur à trois reprises du Tour de France (2007, 2009 et 2010), l’Espagnol encourt notamment le risque de perdre le bénéfice de sa dernière victoire s’il n’est pas innocenté.

[Norton]

Football

«Ça fait du bien quand on t’applaudit»


Image © Michel Perret
Doublé. Alexander Frei reprend à la volée le coup franc tiré par Hakan Yakin.

Auteur de deux buts, Alex Frei est sorti en recevant une belle et émouvante ovation. Du coup, il ne parle plus d’arrêter. Du moins pas maintenant.
Christian Maillard - le 17 novembre 2010, 23h19
Le Matin
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Match amical
Genève
Forcément, il y a eu quelques inévitables sifflets. D’ailleurs, il s’y attendait. Peut-être parce que ces pseudo-supporters étaient venus uniquement pour ça. A Bâle ou à Saint-Gall, il avait été atteint. Là, pas du tout. Des énergumènes ont même déployé une petite banderole où il était écrit: «On t’attend au foot golf!» Ce n’était pas bien méchant. Mais ce n’est pas encore d’actualité. Car le buteur n’est pas fini. On a aussi, surtout, entendu de chaleureux applaudissements, des encouragements, qui lui auront certainement réchauffé le cœur. «Alex, garde confiance, n’abandonne pas.» Alexander Frei, qui a pris de la valeur sous le maillot grenat, aime Genève. Cette ville est magique pour lui. Récit d’un retour remarquable où il a remarqué.
19 h 05 Le car de l’équipe de Suisse, qui est resté bloqué dans les bouchons de l’aéroport, arrive enfin au Stade de Genève. Alex Frei, qui était assis à l’arrière, sera le dernier à sortir du bus, en compagnie de Hakan Yakin, son ami, son compère de l’attaque. Un duo qui valait 60 buts en équipe nationale avant ce rendez-vous.
20 h 02 Le capitaine de l’équipe nationale est accueilli sur la pelouse de la Praille par les deux mascottes ukrainiennes de l’Euro 2012. Les reverra-t-il dans deux ans du côté de Kiev?
20 h 06 Le speaker du Stade de Genève vient de prononcer, à l’heure de la présentation des deux formations, le nom d’Alexander Frei. Dans le public, certains ont sifflé, mais c’est surtout les vivats qui ont pris le dessus.
20 h 11 Il est le premier à sortir du tunnel.
20 h 17 Poignée de main avec Anatoliy Tymoschuk, le capitaine ukrainien du Bayern Munich. Il va bientôt le recroiser, avec le FC Bâle.
20 h 19 Premier coup franc, côté gauche, pour les Helvètes. Alex se contente d’une passe en retrait pour Reto Ziegler.
20 h 26 Premier coup de coin. C’est également lui qui le tire de la gauche. C’est devenu une habitude. Mais contrairement à ses dernières sorties, le Bâlois ne recule pas. Il demeure un poison en pointe de l’attaque.
20 h 56 Pirmin Schwegler obtient un bon coup franc sur la gauche. C’est pour lui, il le sait. Cette 40e minute sera la bonne, son 41e but en équipe nationale. Cela faisait depuis le 9.9.09, depuis exactement un an, deux mois et huit jours qu’il attendait ce moment-là. Cette fois le public genevois ne se trompe pas. Il n’y a plus de sifflet.
21 h 02 Il rejoint les vestiaires avec le sourire. Veut-il toujours prendre sa retraite?
21 h 36 On joue la 62e minute. Johan Djourou obtient un coup franc sur la droite. Il est tiré par Hakan Yakin. Il a vu, au deuxième poteau, son pote de toujours, qui ne manque pas l’occasion. En vieux renard, il inscrit son 42e but. Il a droit, cette fois-ci, à une ovation du public. On est peu de chose!

21 h 51 Alors que l’Ukraine vient d’égaliser, c’est le moment que choisit Ottmar Hitzfeld pour sortir son No 9. Alex Frei, remplacé par Nassim Ben Khalifa, a fait un triomphe. Ce n’est pas hier soir qu’il a passé le relais. Il a remis son brassard à Hakan Yakin, tout un symbole. Ce duo vaut désormais 62 buts.
22 h 22 C’est l’heure de l’interview d’un homme qui revit. Morceaux choisis. «Je ne doutais pas mais… je me posais des questions, oui! Plus maintenant. Ce n’est pas un moment particulier. Ça le sera peut-être quand j’arrêterai. Là, je n’y pense pas. Ce match, mes deux buts, ça m’a fait du bien. Ça fait aussi du bien quand le public t’applaudit. On ne va plus attendre 14 mois maintenant. J’ai joué au Servette et les gens savent que je suis attaché à la Suisse romande, que j’ai passé presque la moitié de ma vie en parlant français…»
Alex Frei sera de retour samedi au Stade de Genève. Avec Bâle, cette fois-ci, en Coupe contre Servette. Il y aura quelques sifflets. Forcément. Mais plus comme avant.

C'est un bon Frei même si beaucoup ne l'aime pas......

[Norton]

Lukaku et les Diables donnent la leçon à Dick Advocaat


© belga

Auteur d'une belle prestation, Lukaku a inscrit ses deux premiers buts avec les Diables. © belga

Dick Advocaat serre François De Keersmaecker dans ses bras. La hache de guerre est enterrée. © belga

Eden Hazard a répondu de la plus belle manière aux critiques: deux assists et un grand abattage. © belga

Jean-François Gillet était titulaire dans les buts, avec la réussite qu'on connaît: la Belgique n'a pas pris de goal. © belga

Titulaire en Russie, Steven Defour a marqué des points auprès de Leekens. © belga

Après de multiples péripéties, le voyage en Russie en valait finalement la peine pour Leekens et les siens. Le capital confiance des Diables augmente encore. © belga

Seul ombre au tableau de l'excellent match joué à Voronezh, la sortie en civière de Moussa Dembele. On ne connaît pas encore la gravité de sa blessure. © photo news


7S7 mise à jour Les Diables Rouges l'ont emporté 0-2 en Russie lors du match amical disputé à Voronezh contre l'équipe de l'ex-sélectionneur belge, Dick Advocaat. Les deux buts belges ont été inscrits par Romelu Lukaku (2e et 72e).

Zéro derrière
Satisfactions non-négligeables: les Diables Rouges ont tenu le zéro derrière - avec un bon Jean-François Gillet dans le but - après les quatre buts encaissés contre l'Autriche. Les Belges se sont créés plusieurs belles possibilités via Vertonghen, Fellaini, Hazard et Defour. À 0-2, les Russes se sont créés plusieurs occasions mais ils ne les ont pas concrétisées.

Bourde d'Akinfeev
Arrivés à Voronezh seulement quatre heures avant la rencontre, suite à des problèmes de transport, les Diables Rouges sont bien rentrés dans la partie. À l'inverse d'Akinfeev le gardien russe qui, après deux minutes, dégage le ballon dans les pieds de Hazard lequel trouve Lukaku qui conclue dans un but vide.

Gillet impeccable
Les Belges poursuivent sur leur lancée et ont une belle possibilité de doubler la mise mais Vertonghen trouve cette fois Akinfeev sur le chemin de sa reprise, à la 10e. Les Russes, via Arshavin tentent alors d'imposer leur jeu mais l'organisation défensive belge n'est pas mise à mal jusqu'au repos. Gillet est impeccable dans le but.

Hazard-Lukaku: 0-2
La Belgique n'est pas davantage mise en danger à la reprise. A la 60e, Hazard, esseulé, hérite même d'une belle possibilité de doubler la mise mais manque sa reprise sur le centre de Fellaini. Le Lillois se reprend à la 73e et trouve Lukaku en profondeur qui, au milieu de deux défenseurs, trouve encore le chemin des filets.

Deuxième victoire
Il s'agit de la seconde victoire de la Belgique en six rencontres depuis l'arrivée de Georges Leekens. Une victoire qui fait du bien au moral des Diables Rouges, dont le prochain match est programmé le 9 février 2011 contre la Finlande. La Belgique se déplacera en Autriche le 25 mars 2011 pour la suite des matches qualificatifs à l'EURO 2012.

À Voronezh - Central Stadium
Russie - Belgique: 0-2 (mi-temps: 0-1)

Les équipes:
Russie: Akinfeev - Shishkin, V. Berezutski (46e Vasin), Ignashevich (63e Semshov), Zhirkov - Zyryanov (63e Mamaev), Shirokov, Bilyaletdinov (74e Bukharov), Dzagoev - Arshavin, Pogrebnyak
Sélectionneur: Dick Advocaat

Belgique: Gillet - Ciman, Van Buyten, Kompany, Vertonghen - Simons, Defour, Fellaini - Hazard (91e Pocognoli), Dembele (89e Vadis Odjidja), Lukaku (75e Vossen).
Sélectionneur: Georges Leekens.

Les buts: Lukaku (2e, 72e)

Arbitre: M. Kazik (Est)

Cartes jaunes: Hazard (48e), Simons (85e)

Assistance: 30.000 spectateurs.

Christophe Durant (avec belga)


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Carlos Moya annonce sa retraite professionnelle


L'Espagnol Carlos Moya, vainqueur de Roland-Garros en 1998, a annoncé mercredi à Madrid sa "retraite professionnelle" à la fin de la saison. "Je tiens à communiquer officiellement ma retraite professionnelle", a déclaré Carlos Moya, très ému, lors d'une conférence de presse dans la capitale espagnole.

Carlos Moya, 34 ans, n'a jamais réussi à se remettre totalement d'une blessure à un pied, qui lui a gâché les dernières années de sa carrière. "Il était difficile de continuer", a-t-il assuré.

"Maintenant je vais me reposer, passer du temps à la maison", a-t-il ajouté.

S'il le peut, Moya prendra sa retraite sur les courts, lors du Masters national de Séville, du 9 au 11 décembre. "L'idée est d'arrêter sur le court", a-t-il indiqué.

Professionnel depuis 1995, Carlos Moya, grand spécialiste de la terre battue, a remporté Roland-Garros en 1998 et a été N.1 mondial en mars 1999. Il a également remporté la Coupe Davis avec l'Espagne en 2004

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Les Spirou dominent le Real Madrid en Euroleague


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Après quatre défaites face à ses quatre premiers adversaires du groupe B, Charleroi a signé son premier succès en Euroleague de basket mardi soir au Spiroudôme. Les champions de Belgique ont battu le prestigieux club espagnol du Real Madrid 67-49. Au repos, les Spirou menaient déjà 33-25.

Face à un adversaire qui n'avait perdu qu'un seul match dans cette compétition (le premier à l'Olympiakos 82-66) qui est entraîné par le prestigieux coach italien Ettore Messina, les hommes de Giovanni Bozzi ont remporté les quatre périodes (15-12, 18-13, 19-12, 15-12) démontrant qu'ils ont largement mérité ce succès.

La défense carolo a limité les Madrilènes à 29 pc de réussite, malgré une domination de ces derniers aux rebonds (35-43). A l'inverse, Charleroi a rentré 66 pc de ses tirs, Greene inscrivant 14 points, Wright et Mallet 11 chacun.

Charleroi jouera sa prochaine rencontre d'Euroleague le 25 novembre toujours à domicile contre Malaga. (belga)

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Les Bleus terrassent le Lion anglais


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L'équipe de France de Laurent Blanc a passé avec brio son premier grand test et s'est offert un succès de référence en Angleterre (2-1), mercredi en amical, rééditant son exploit de 1999 dans la mythique enceinte de Wembley grâce à une maîtrise technique rarement entrevue ces dernières années.

Changement d'atmosphère
Après s'être fait la main face à des nations mineures du continent, les Bleus ont effectué une véritable démonstration contre leur vieux rival et marqué les esprits. 2010 avait débuté par une humiliation à domicile face aux futurs champions du monde espagnols (2-0) avant de se poursuivre par le cauchemar du Mondial. Mais l'arrivée de Blanc a changé l'atmosphère et c'est par un festival et un grand motif d'espoir que les Bleus ont mis fin à une année à oublier au plus vite.

Certes, cette victoire doit être relativisée, Fabio Capello ayant dû faire face aux forfaits de joueurs majeurs (Rooney, Lampard, Terry, Ashley Cole). Mais après des débuts en dents de scie, Laurent Blanc, qui enregistre son 4e succès d'affilée, se voit conforté dans ses choix et peut continuer à s'ateller sans pression à son travail de reconstruction avant de recevoir le Brésil, le 9 février.

Benzema ouvre le score
Comme un symbole, l'ouverture du score est venue des pieds de Karim Benzema, qui a ainsi marché sur les pas d'Anelka, le héros de 1999. En manque criant de temps de jeu, l'attaquant du Real Madrid a profité d'un une-deux avec Malouda pour tromper Foster et concrétiser la supériorité technique manifeste des Français (16e). Ce 11e but en 32 sélections n'a fait que confirmer le statut d'incontournable au sein de cette nouvelle équipe de France de Benzema, déjà buteur en Bosnie (2-0) et contre le Luxembourg (2-0) sous l'ère Blanc.

Le deuxième but, l'oeuvre de Valbuena après une belle action collective (55e), a ensuite parachevé la débâcle anglaise. Plus globalement, le sélectionneur a su gagner la bataille tactique alors que Capello devait se débattre avec une équipe bâtie de bric et de broc en raison des nombreuses défections ayant touché le camp anglais.

Avec un système résolument offensif (4-3-3), et un duo Nasri-Gourcuff à la manoeuvre, les Bleus ont fait courir une formation aux Trois Lions privée de ballon et obligée de réhabiliter le bon vieux kick and rush avec de longues transversales vers le géant Carroll. Contrairement à son prédécesseur, Blanc a toujours clamé son souci de monter une équipe capable de prendre le jeu à son compte et de dominer techniquement ses adversaires. Avec un Nasri percutant comme à Arsenal et un Gourcuff retrouvé, les Bleus ne pouvaient rien craindre des Anglais, mercredi.

Avenir plus serein
Autre satisfaction pour Blanc, le retour en grande forme de Malouda. Le Guyanais restait sur plusieurs matches sans saveur avec l'équipe de France. Grâce à une première période pleine, couronnée d'une passe décisive pour Benzema, le joueur de Chelsea a remis les pendules à l'heure. En tête de son groupe de qualification à l'Euro-2012, débarrassée du climat délétère ayant suivi le Mondial, la France peut désormais voir l'avenir avec plus de sérénité. La page de la Coupe du monde est bel et bien en train d'être tournée. (afp

[Stoner27]

Richard Branson en hôtesse de l'air à cause d'un pari perdu


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L'écurie Virgin ayant terminé derrière Lotus au classement constructeurs du Championnat de F1, son propriétaire, le magnat Richard Branson, a perdu le pari qui l'opposait à Tony Fernandes, patron de Lotus, et devra donc réaliser un vol pour la compagnie aérienne de ce dernier habillé en hôtesse.

"Maintenant, il est temps pour Richard de se préparer pour un dur moment et la douleur des talons hauts. Nous nous sommes mis d'accord dimanche soir; nous ferons un vol de charité entre Kuala Lumpur et Londres" à cette occasion, a révélé Tony Fernandes lundi.

"Nous donnerons l'occasion aux fans et aux équipes d'être sur ce vol", a-t-il précisé, ajoutant que la date de l'évènement serait communiquée ultérieurement.

Ni Lotus ni Virgin F1, arrivée dans la discipline cette année, n'ont marqué de point cette saison. Mais le Finlandais Heikki Kovalainen a terminé 12e du GP du Japon pour Lotus ce qui permet à l'écurie malaisienne de terminer 10e du classement général, devant la structure britannique. (belga)

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Matches amicaux - Rouge de honte

Humiliée au Portugal (4-0), l'Espagne s'est réveillée jeudi avec la gueule de bois. Après la claque déjà subie en Argentine (4-1), la presse critique le manque d'envie de la Roja. Gagner un match amical est une question de prestige pour un champion, rappelle-t-elle. Del Bosque, lui, ne se cache pas.

L'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, n'aime rien d'autre que la compétition. Elle avait déjà perdu son dernier match amical en date, en Argentine (4-1) et arraché un match nul au Mexique dans les arrêts de jeu (1-1). Mercredi, elle s'est encore lourdement inclinée face au Portugal (4-0). Une humiliation face au voisin et rival lusitanien. "Le Portugal a douché la Roja", déplore jeudi matin El Mundo Deportivo. "Estocade ibérique", s'exclame en Une le quotidien As. Dans leur nouveau maillot, floqué de l'étoile des champions du monde, les Espagnols ont été méconnaissables. "C'était la Roja ?", se demande d'ailleurs Marca qui s'interroge : "Iniesta, Xavi, Casillas et compagnie jouaient ou c'étaient des sosies ?". "C'est la gueule de bois ou cela y ressemble. Après l'échec face à l'Argentine, cette fois la sélection a reçu un claque avec le pire match de l'Espagne depuis de nombreuses années", commente encore Marca. Enfin, le quotidien généraliste El Mundo estime ironiquement qu'il y avait sur le terrain mercredi soir à Lisbonne "beaucoup d'étoiles" mais "peu d'intensité.

De son côté, Vicente Del Bosque ne se cache pas. "L'Espagne a été inférieure au Portugal. Nous n'avons pas d'excuse car nous leur avons laissé trop d'espaces. Nous ne pouvons pas faire pire, a grogné le sélectionneur espagnol. Ils se sont sentis à l'aise et nous ont fait très mal en contre-attaque." Les Espagnols n'ont pas su se montrer dangereux et ont surtout manqué de vitesse, alors que les Portugais, à l'image de Nani et Cristiano Ronaldo, en avaient à revendre. "Je suis dégoûté car c'était un match important mais ça n'était pas notre jour", a-t-il ensuite regretté alors que la rencontre se disputait dans le cadre de la promotion de la candidature commune des deux pays pour le Mondial 2018. A l'image de Cesc Fabregas, les joueurs ont "demandé pardon aux supporters". "Ce n'est pas le moment pour les excuses ou pour défendre l'équipe, lui a répondu indirectement Del Bosque. Contre l'Argentine, j'avais dit que nous avions joué de manière digne. Mais, aujourd'hui, je dois dire que nous n'avons pas été bons, ni sur le terrain, ni sur le banc".

"Nous ne pouvons pas faire pire"

L'étoile de champions du monde est-elle trop lourde à porter ? L'Espagne, chambrée par le public du stade de Luz, est devenue l'équipe à battre, rappelle As. "Le champion ne joue pas des matches amicaux" mais "défend sa couronne", explique ce quotidien. Le quotidien El Pais rappelle lui aussi qu'il n'y a pas de match amical face à de récents champions du monde : "Gagner sur des champions est bien plus qu'un match amical". El Pais ajoute que les rouges étaient, mercredi soir, bien "trop pâles" face à cette même équipe portugaise qu'ils avaient éliminée en huitième de finale du Mondial d'Afrique du Sud (1-0). "Mauvais, mauvais, mauvais, on ne peut jouer au foot avec ce manque d'enthousiasme", critique encore AS : "L'Espagne a joué sans âme et sans envie".

Pour l'occasion, Vicente del Bosque avait pourtant choisi d'aligner tous les joueurs titulaires en finale du Mondial face aux Pays-Bas, excepté Pedro, remplacé par Silva. "Nous ne pouvons pas recréer le triomphe du Mondial", a rappel le sélectionneur. Les joueurs, pourtant auteurs d'un sans faute en éliminatoires de l'Euro 2012 (trois victoires en trois matches), devront donc montrer autre chose. Et ils le savent. "C'est une soirée à oublier, a ainsi estimé Fernando Llorente. Nous avons été désastreux dans tous les aspects. Nous avons été lâches et ça ne peut pas passer. Ça me fait mal à l'âme, il faut éviter ça". Car, comme le souligne El Mundo Deportivo, même s'il n'y avait mercredi soir "aucun point en jeu", c'est de "prestige" dont il s'agit, "et cela, quelquefois est beaucoup plus important".

A.P. (avec AFP) / Eurosport

Le plus dure reste a faire pour les espagnols, garder l'envie.