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Milan tient bon en tête du Calcio


© ap
L'AC Milan restera leader de la Serie A au terme de la 13e journée. Les Rossoneri ont battu 1-0 la Fiorentina grâce à un exploit individuel de Zlatan Ibrahimovic, lequel s'est fabriqué tout seul un retourné juste avant la pause. Il s'agit de la quatrième victoire de suite pour Milan.

Samedi:
AS Rome - Udinese 2 - 0
AC Milan - Fiorentina 1 - 0
Dimanche
(12h30) Genoa - Juventus
(15h00) Chievo Vérone - Inter Milan
Brescia - Cagliari
Parme - Lazio Rome
Lecce - Sampdoria Gênes
Catane - Bari
Cesena - Palerme
(20h45) Naples - Bologne


Classement: Pts J G N P bp bc dif
1. AC Milan 29 13 9 2 2 22 11 11
2. Lazio Rome 25 12 8 1 3 15 9 6
3. AS Rome 22 13 6 4 3 17 15 2
4. Naples 21 12 6 3 3 18 13 5
5. Juventus 20 12 5 5 2 23 13 10
6. Inter Milan 20 12 5 5 2 13 7 6
7. Palerme 17 12 5 2 5 20 17 3
8. Udinese 17 13 5 2 6 13 14 -1
9. Genoa 17 12 5 2 5 10 11 -1
10. Sampdoria Gênes 16 12 3 7 2 11 9 2
11. Chievo Vérone 16 12 4 4 4 11 10 1
12. Fiorentina 15 13 4 3 6 13 14 -1
13. Catane 14 12 3 5 4 10 11 -1
14. Parme 14 12 3 5 4 8 10 -2
15. Bologne 14 12 3 5 4 11 15 -4
16. Lecce 12 12 3 3 6 8 22 -14
17. Cagliari 11 12 2 5 5 11 11 0
18. Brescia 11 12 3 2 7 10 15 -5
19. Cesena 11 12 3 2 7 8 15 -7
20. Bari 9 12 2 3 7 9 19 -10.

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Le PSG prend la tête, l'OM au finish contre Toulouse


© ap
Le PSG, vainqueur de Caen (2-1) au Parc des Princes, a à son tour pris provisoirement les commandes de la Ligue 1 samedi, profitant de la défaite de Brest à Rennes (2-1), alors que l'OM a longtemps buté sur la défense toulousaine avant de trouver la faille (1-0).

Dans une L1 au sein de laquelle les présumés "gros" peinent à trouver le bon rythme et où tout le monde semble se valoir à peu près, les leaders se suivent sans parvenir à se maintenir au sommet. Après Toulouse, Saint-Etienne et Rennes, c'est donc Brest qui abdique à son tour et cède le pouvoir au PSG. Montpellier, qui joue samedi soir à Nice, et Lille, qui reçoit Monaco dimanche, peuvent néanmoins déloger le PSG en cas de succès, lors des derniers matches de cette 14e journée. Mais comme on le pressentait depuis plusieurs semaines au fil des matches convaincants livrés en L1, en C3 et en Coupe de la Ligue, le PSG est bel et bien candidat au titre.

Souvent incapables de bien négocier les matches susceptibles de les installer tout en haut et régulièrement hésitants au Parc des Princes, les Parisiens ont cette fois-ci fait le nécessaire. Comme contre l'OM lors du clasico, les deux attaquants Hoarau et Erding, parfois en difficulté cette saison, n'ont pas failli et ont marqué. Caen, qui n'a plus gagné depuis deux mois et se retrouve relégable, a pourtant bien résisté. El-Arabi, désormais seul meilleur buteur, a même marqué en fin de match son 10e but de la saison, face à Edel, finalement titularisé dans le but parisien après huit jours de flou autour de son traitement médical.

Leaders depuis la 11e journée, les Brestois, fragilisés après un nul et une défaite, ont donc dû rendre les armes. Ils regretteront peut-être surtout d'avoir dû le faire sur la pelouse de leur voisin breton Rennes (2-1), pour le premier derby entre les deux clubs depuis 1990. Les Rennais, avec Kembo-Ekoko buteur pour la 3e fois en trois matches, disposent de la meilleure défense du championnat et ne sont devancés qu'à la différence de but par le PSG. Marseille a de son côté eu bien du mal à faire céder les Toulousains (1-0). Gignac, de retour au Stadium, a beaucoup tenté mais n'a pas marqué, Taïwo a raté un penalty et c'est finalement Andre Ayew qui a sauvé l'OM sur un excellent centre d'Azpilicueta en fin de match.

L'équipe de Didier Deschamps (3e avec un match en retard contre Rennes) ne tourne toujours pas à plein régime, mais sa bonne deuxième mi-temps est encourageante à trois jours d'un déplacement décisif mardi à Moscou en Ligue des champions. Autre club engagé en C1, Auxerre a lui aussi pris un point, à Saint-Etienne (1-1). Avant un match à enjeu mardi à l'Abbé Deschamps contre l'AC Milan, les hommes de Jean Fernandez poursuivent donc leur belle série: les voilà désormais à huit matches sans défaite (six victoires et deux nuls). Pour son 300e match en L1, Pedretti est passeur décisif pour Mignot. Les Verts, eux, ne gagnent toujours pas depuis leur succès dans le derby contre Lyon (7e journée, 25 septembre).

Dans les autres matches, Nancy a bien réagi après l'injustice vécue la semaine dernière à Bordeaux (but de Wendel qui n'aurait pas dû être validé) en battant Valenciennes 2-0, alors que Sochaux, meilleure attaque à domicile, a facilement battu Lorient (2-0).

[Norton]

Dortmund poursuit sa marche en avant


Tout roule pour Dortmund, solide leader du championnat. © epa
Le Borussia Mönchengladbach, qui recevait Mayence, le second du classement, dans le cadre de la 13e journée de Bundesliga (1re div. allemande), s'est incliné de justesse sur son terrain.

Après un score de 0-0 au repos, les visités ont mené 1-0, puis 2-1, mais ont ensuite concédé deux buts dans le dernier quart d'heure. Du coup, au classement, l'équipe de Filip Daems et Igor de Camargo - présents toute la rencontre - reste avant-dernière avec 13 points. À noter que Logan Bailly n'était de nouveau pas sur la feuille de match. Statut quo en tête du classement. Dortmund, solide leader de la Bundesliga, s'est imposé sur le terrain de Fribourg alors que dans le même temps.

Nuremberg, pour sa part, s'est aussi incliné à domicile, 1-3, face à Kaiserslautern, à la différence que là, le score était déjà de 0-3 au repos. Le Diable Rouge, Timmy Simons, a disputé l'intégralité des débats au milieu du jeu à Nuremberg, qui est désormais 10e. Le Bayern Munich a quant à lui obtenu le nul à Leverkusen (1-1).

Samedi:
Hanovre - Hambourg 3 - 2
Mönchengladbach - Mayence 2 - 3
Francfort - Hoffenheim 0 - 4
Nuremberg - Kaiserslautern 1 - 3
Schalke 04 - Werder Brême 4 - 0
Fribourg - Dortmund 1 - 2
Bayer Leverkusen - Bayern Munich 1-1

dimanche
(15h30) Stuttgart - Cologne
(17h30) St Pauli - Wolfsburg

Classement: Pts J G N P bp bc dif
1. Dortmund 34 13 11 1 1 31 8 23
2. Mayence 27 13 9 0 4 22 14 8
3. Bayer Leverkusen 25 13 7 3 2 23 16 7
4. Hanovre 22 13 7 1 5 17 22 -5
5. Hoffenheim 21 13 6 3 4 26 16 10
6. Fribourg 21 13 7 0 6 19 20 -1
7. Francfort 20 13 6 2 5 20 15 5
8. Bayern Munich 20 13 5 4 3 18 13 5
9. Hambourg 18 13 5 3 5 19 20 -1
10. Nuremberg 18 13 5 3 5 18 21 -3
11. Werder Brême 15 13 4 3 6 19 31 -12
12. Wolfsburg 14 12 4 2 6 20 21 -1
13. Kaiserslautern 14 13 4 2 7 20 25 -5
14. Schalke 04 13 13 3 4 6 19 19 0
15. St Pauli 13 12 4 1 7 12 19 -7
16. Stuttgart 11 12 3 2 7 25 22 3
17. Mönchengladbach 10 13 2 4 7 23 36 -13
18. Cologne 8 12 2 2 8 13 26 -13.

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LORIS FALQUET

Loris Falquet: «Sur tes skis dans la poudre, tu as l’impression d’être un superhéros»

Image © Yvain Genevain
Loris Falquet a frisé la paralysie. «Après un accident, on se pose les bonnes questions. Est-ce que ça en vaut la peine?»

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Les frères Falquet présentent leur nouveau film alors que la pratique du freeride fait débat. Le cadet donne la réplique
Gaëlle Cajeux - le 20 novembre 2010, 22h57
Le Matin Dimanche
0 commentaires


Leur prochain tournage devrait débuter en janvier, dans la vallée du Trient. Pour l’heure, Nicolas et Loris Falquet, alias Huck & Chuck, n’ont pas encore mis les skis. Les deux inséparables frangins vaudois parcourent la Suisse romande pour présenter leur dernier film, «Nomads», tourné l’hiver dernier en Engadine, aux Marécottes et dans les Pyrénées.
«On a réalisé notre «émission de télé» pour le web, en présentant des clips régulièrement, explique Loris Falquet. Le but était de ne pas montrer seulement les belles actions, mais aussi l’envers du décor, nos galères.» A commencer par cette chute qui lui a fracturé deux vertèbres.
Montrer le danger derrière le rêve, ça détonne dans le monde du freeride. Positionnement sincère ou simple moyen de vous distinguer?
Nico et moi l’avons toujours, toujours fait. Jusqu’en 2005, nous n’avions jamais eu d’accident. Et la deuxième fois où nous sommes allés en Alaska, nous avons été pris dans deux avalanches successives, à trois heures d’intervalle. Nous avons eu de la chance… Mais la question s’est posée: doit-on montrer ce genre d’images ou pas? La réponse nous semblait évidente. Déjà, c’est superimpressionnant, donc ça refroidit les gens. Et puis, ça fait partie de la chose. Pareil quand je me suis cassé le dos. On n’avait pas le droit de passer à côté. Je ne dis pas que ça va freiner les ardeurs des petits jeunes qui veulent se lancer là-dedans, mais ça fait partie de notre rôle de montrer le risque dans nos projets. D’autres ne montrent pas cet aspect. Mais nous, nous voulons être clairs.
Vous sortez des pistes. N’est-ce pas montrer le mauvais exemple?
Cette question revient constamment. Mais, avec mon frère, nous faisons tout pour prôner un bon exemple. J’estime que nous véhiculons l’image de sportifs, du dépassement de soi. Nous dissuadons les jeunes de rester dans leur canapé. Et puis, nous mettons tous les atouts de notre côté. Vous ne verrez jamais une image de Nico et moi sans casque. Nous sommes les premiers à mettre en avant le fait de porter toutes les protections possibles. Que ce soit une protection dorsale, un Barryvox, et maintenant le sac à dos avec airbag.
Reste que tout freerider professionnel donne envie à un public peu averti de l’imiter. Et de mettre sa vie, et parfois celle des autres, en danger.
C’est peut-être gonflé de ma part, mais je ne me suis jamais senti responsable de ça. Justement parce que dès que j’ai l’occasion de mettre l’aspect sécuritaire en avant, je le fais. Après, je suis totalement contre le fait d’interdire le freeride chez les jeunes. Au contraire, il faudrait avoir les moyens de les accompagner et, ainsi, d’éviter qu’ils ne commettent nos erreurs. Avec Nico, on a fait des choses tellement bêtes au début… On avait 14 ans, nos parents possédaient un chalet à la montagne mais nous n’avions pas la culture de la montagne. On a commencé en suivant les traces des premiers films américains, de Dominique Perret. Maintenant, la prévention s’est développée – elle est même, malheureusement, devenue un petit business dans le milieu – mais à l’époque c’était les prémices de ce sport et il n’y avait pas assez de recul pour avoir de bonnes idées préventives. On est chanceux d’être encore là.
Le fait d’avoir frôlé la paralysie n’a-t-il rien remis en question?
Après un accident, on se pose les bonnes questions. Est-ce que ça en vaut la peine? Dans mon cas, je vis de ma passion.
Et vous êtes aussi père de famille.
Le fait d’avoir un enfant, et que le deuxième arrive, n’a quasi pas changé mon approche. Car je n’ai jamais voulu me blesser, me faire mal, et j’ai encore moins envie de me tuer. J’ai toujours tout fait pour l’éviter. Enfin, depuis que je suis conscient des risques.
Depuis quand en avez-vous conscience?
Au fil des ans. Mais c’est clair que l’avalanche en 2005 fut un électrochoc. Quand tu es pris là-dedans, tu comprends que tu n’es rien. Tu essaies d’enlever la neige de ta bouche et en même temps tu tournes dans tous les sens, c’est le cauchemar absolu.
Que recherche-t-on à travers la pratique du freeride?
Ça dépend à quel âge. Ado, tu as un peu un comportement ordalique, tu vas faire n’importe quoi, te jeter en bas des rochers pour dire je suis le plus fort. En tant que pros, on essaie désormais de rendre un travail à un partenaire, de faire de l’image, de communiquer sur du rêve. Plus personnellement, sur tes skis, dans la poudre, tu as un feeling incroyable, l’impression d’être un superhéros. Ce n’est pas que tu te sentes invincible, mais tu as une sensation de vitesse, de liberté. Mettre tes skis, c’est comme enfiler ta combinaison de superman. Mais un superman avec des limites. Je m’en mets de plus en plus.
Quelles sont ces limites?
Celles que mes craintes m’imposent. Avec le temps, j’arrive davantage à les écouter. Je relativise. Si j’ai peur, je me dis: est-ce que ça vaut la peine de me mettre en danger pour une image? Même si de temps en temps, il reste le syndrome Kodak. Quand l’appareil photo ou la caméra est braqué sur toi, tu pousses un peu plus. C’est ce que les jeunes ont de la peine à comprendre. Ils voient des images qui représentent 1% de notre saison. Durant les 99 autres, on skie pour le plaisir, tranquillement.
Trouvez-vous qu’il faille condamner pénalement les freeriders qui déclenchent des avalanches?
Je trouve qu’on fait beaucoup de bruit avec cette histoire, car les médias n’ont pas une grande actualité à se mettre sous la dent. Attendez que l’initiative UDC passe et plus personne ne parlera du hors-piste. Je n’arrive pas à imaginer une loi qui statuerait sur cette pratique, et l’interdirait. C’est ingérable. Avec tous les domaines skiables en Suisse, vous imaginez le nombre de policiers qu’il faudrait? Les Etats-Unis le font, mais ça ne marche pas. On est quand même libre d’aller se promener en montagne.

http://www.lematin.ch/sports/ski/lor...erheros-351620

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TENNIS

Et dans un cri, ils ont tué le match


Image © Keystone
Roger Federer, quand il se départit de son flegme, crie fort et en trois langues: allemand, français et anglais
Le hurlement est un mode d’expression universel chez les huit qualifiés du Masters, qui commence aujourd’hui à Londres. Avec les années, ce langage s’est démocratisé. Il ne veut pas tout dire
Christian Despont - le 20 novembre 2010, 22h45
Le Matin Dimanche
0 commentaires


Quand le tennisman est en danger, il crie. Quand il a tué le match, après la balle meurtrière, il crie aussi. Toutes et tous ont ramené la dialectique à sa dimension bestiale, appropriée par le langage universel: le «vamos» de Rafael Nadal est repris dans la vraie vie par ceux qui ne sauraient commander une paella en espagnol, le «c’me on» de Lleyton Hewitt donne une portée héroïque à quantité de victoires insignifiantes – un dépassement réussi, une femme levée après un gros effort, un meuble Ikea monté sans erreur.
Le cri du tennis est à nul autre semblable: il évoque des incantations à la gloire des plaisirs charnels ou, parfois, chez l’homme, un mauvais porno bulgare, sans trahir les instincts auxquels il obéit farouchement - la peur, la pugnacité, la ruse.
Il éveille les fantasmes: et si le cri qui tue était le secret le mieux gardé de la rixe sportive, une stimulation savante de la force, du courage, ou de la concentration? L’exemple du tennis, d’un point de vue mécanique, nous apprend-il que crier en soulevant son bac à lessive rend la tâche moins lourde, ou que crier en blâmant son collègue permet de prendre le dessus dans l’échange?
Comme une femme au lit
Darren Cahill, ancien coach d’Andre Agassi, explique que le cri permet de «régurgiter l’air après une frappe, notamment un geste technique de haute précision qui, parfois, nécessite de retenir sa respiration». Un rugissement permet de délivrer toute la puissance au moment de l’impact (le cri de libération) ou de puiser un surcroît d’énergie au fond des tripes (l’apnée).
Alain Solves, entraîneur national de la Fédération française, explique dans le Temps: «Il existe aussi des joueurs, et surtout des joueuses, qui crient pour se donner du courage, un peu comme quand on a peur du noir. Et puis, il y a l’intimidation. Le joueur crie comme le coq qui hérisse sa crête, le gorille qui grogne en cognant sa poitrine, ou certains animaux qui gonflent la gorge. «Je crie, donc je suis.» Nous pouvons également tirer un parallèle avec les cris d’une femme au lit: il y a ceux qui servent à simuler, ceux qui symbolisent la libération au moment du relâchement total du corps, et le halètement d’une personne qui peine.»
Beaucoup aimeraient les étouffer. Alan Mills, chef des arbitres à Wimbledon pendant plus de vingt ans, en fit sa volonté testamentaire: «Il y a sans doute plus de grognements aujourd’hui qu’il n’y en a jamais eu. De nombreux joueurs et joueuses sont énervées par cette pollution sonore. Les autorités morales devraient intervenir.»
L’effort surjoué ou le glapissement belliqueux, au paroxysme de leur intensité, atteignent 110 décibels. Monica Seles, la première, a démocratisé ce mode d’expression primitif qu’était le râle. La Yougoslave appelait Henri désespérément – «han hi». A l’entraînement, elle n’émettait qu’un sifflement ténu. Elle a inspiré une vaste symphonie de couinements.
«J’ai commencé à crier parce que Monica était mon idole, confesse Venus Williams. C’était il y a vingt ans et je n’ai pas arrêté.»
Comme le voleur pourchassé
Les académies se défendent d’enseigner la piaillerie. Pour Nick Bollettieri, prosaïquement, le joueur de tennis ahane comme le bûcheron harassé, le voleur pourchassé, ou le mammifère en rut.
Tous les observateurs ne l’entendent pas de cette oreille: «Certains coaches incitent clairement à hurler, avoue une joueuse du top 100. Certaines filles en viennent à croire que si elles ne crient pas, elles ne cogneront pas fort.» Telle est la question: crient-elles fort parce qu’elles cognent fort, ou inversement?
Un règlement sanctionne l’onomatopée excessive et intentionnelle – il est également interdit de réciter un poème sur le court. Mais comment démontrer l’intention?
Aucun joueur n’avouera jamais qu’il gémit pour déstabiliser l’adversaire – encore moins qu’il est lui-même déstabilisé par un adversaire. En tout état de cause, il est scientifiquement prouvé que le cri ne tue pas. Même pas un match.

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Football

Championnat d'Italie: l'Inter Milan coule alors que ses rivaux avancent


Image © AFP
Le milieu de terrain de l'Inter Milan, Wesley Sneijder (D) lutte pour le ballon contre les joueurs du Chievo, le 21 novembre 2010 à Vérone

L'Inter Milan s'est enfoncé en perdant au Chievo Vérone (1-2), dimanche, quand tous ses concurrents pour le titre ont avancé, à commencer par l'AC Milan, toujours leader après sa victoire contre la Fiorentina (1-0), samedi, lors de la 13e journée du championnat d'Italie.
le 21 novembre 2010, 17h34
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires

La Lazio Rome a ramené 1 point de Parme (1-1) et reste 2e à 3 points de l'AC Milan, la Juventus Turin (3e) a gagné au Genoa (2-0), et l'AS Rome (4e) avait battu l'Udinese (2-0) samedi. L'Inter se retrouve 6e, à 9 points déjà de l'AC Milan, qui l'avait battu la semaine dernière dans le derby (1-0). Naples (5e/21 pts)) reçoit Bologne ce soir en match de clôture de la journée
A l'Inter, rien ne va plus. Après trois nuls, elle vient de concéder deux défaites de rang. Le président Massimo Moratti avait dit qu'il gardait l'entraîneur Rafael Benitez même en cas de défaite à Vérone, mais comment enrayer la chute?
Le champion d'Europe s'est incliné sur un but de Sergio Pellissier (29), qui a sauté bien plus haut que Davide Santon pour marquer de la tête, avant de se faire surprendre en contre au plus fort de sa domination par Davide Moscardelli (82).
Benitez n'est plus sauvé par Samuel Eto'o comme lors des trois premiers mois de la saison (17 buts avec l'Inter). Le Camerounais a marqué un 18e but inutile (90+2), mais a perdu ses nerfs en assénant un coup de tête +façon Zidane-Materazzi+ à Bostjan Cesar (mais moins fort), sans rien encourir de l'arbitre (38)!
Les rivaux des quintuples tenant du titre ont pu eux compter sur leur homme providentiel ce week-end. L'AC Milan a signé sa quatrième victoire de rang grâce au magnifique but de Zlatan Ibrahimovic, son 7e en Serie A cette saison, sur un retourné qu'il s'est servi tout seul, alors que la Fiorentina l'avait bousculé dans le jeu.
La Juventus Turin doit beaucoup à Milos Krasic, qui revenait après avoir manqué quatre matches de Serie A (suspendu pour tricherie puis blessé). Il a marqué un but tout en finesse (23), son 4e en Serie A (plus 5 passes décisives), qui permet à la Juve de monter sur le podium, en attendant le match de Naples qui reçoit Bologne dans la soirée et peut la doubler.
L'AS Rome elle peut remercier son meneur de jeu français, Jérémy Ménez, auteur d'un but superbe et d'une passe décisive contre l'Udinese, pour la cinquième victoire de la Roma en sept matches.
L'Inter est même rejointe par Palerme (7e), qui a gagné à Cesena (2-1), et talonné à 1 point par la Sampdoria Gênes (8e) qui s'est imposée à deux minutes de la fin à Lecce (3-2) grâce à un triplé de Giampaolo Pazzini, après s'être laissé remonter de 2-0 à 2-2.
Enfin Roberto Donadoni, engagé cette semaine, a commencé sa mission sur le banc de Cagliari par une victoire à Brescia (2-1), un rival pour le mainti

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Tennis

Andy Murray punit Söderling aux Masters de Londres


Image © Keystone


L'Ecossais a frappé un grand coup d'entrée du Masters de Londres en assommant 6-2 6-4 Robin Söderling en seulement 1h20'.
si - le 21 novembre 2010, 17h12
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires

Très incisif au service avec un total de 10 aces, Andy Murray a survolé les débats face au vainqueur de Paris-Bercy. Il n'a connu qu'une seule alerte lors de cette rencontre, une balle de 4-2 au second set qu'il effaçait en armant son huitième ace de l'après-midi.
Eliminé l'an dernier dans le Round Robin, Andy Murray a, avec cette victoire en deux sets, pris une option sur sa qualification pour les demi-finales. Son prochain adversaire sera mardi le vainqueur de la rencontre qui opposera en soirée Roger Federer à David Ferrer.
Sur une surface beaucoup plus lente qu'à Paris, Robin Soderling est apparu exrêmement vulnérable à la volée. Le Suédois fut une proie trop facile pour un Murray qui a multiplié les passings gagnants dans ce match à sens unique.

[Norton]

Sven Nys gagne la 4e manche du Superprestige


Illustration. © belga
Le champion de Belgique Sven Nys (Landbouwkrediet-Colnago) a remporté dimanche à Asper-Gavere la 4e manche du Superprestige de cyclo-cross.

Il s'est imposé de justesse au sprint devant Kevin Pauwels. Il a ainsi privé ce dernier d'un doublé, Pauwels ayant remporté samedi à Hasselt la 3e manche du Trophée GvA. Niels Albert a terminé troisième.

Sven Nys, qui signe un 7e succès en dix ans sur ce circuit, augmente son avance au classement du Superprestige.

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Le PSG prend la tête, l'OM au finish contre Toulouse


© ap
Le PSG, vainqueur de Caen (2-1) au Parc des Princes, a à son tour pris provisoirement les commandes de la Ligue 1 samedi, profitant de la défaite de Brest à Rennes (2-1), alors que l'OM a longtemps buté sur la défense toulousaine avant de trouver la faille (1-0).

Dans une L1 au sein de laquelle les présumés "gros" peinent à trouver le bon rythme et où tout le monde semble se valoir à peu près, les leaders se suivent sans parvenir à se maintenir au sommet. Après Toulouse, Saint-Etienne et Rennes, c'est donc Brest qui abdique à son tour et cède le pouvoir au PSG. Montpellier, qui joue samedi soir à Nice, et Lille, qui reçoit Monaco dimanche, peuvent néanmoins déloger le PSG en cas de succès, lors des derniers matches de cette 14e journée. Mais comme on le pressentait depuis plusieurs semaines au fil des matches convaincants livrés en L1, en C3 et en Coupe de la Ligue, le PSG est bel et bien candidat au titre.

Souvent incapables de bien négocier les matches susceptibles de les installer tout en haut et régulièrement hésitants au Parc des Princes, les Parisiens ont cette fois-ci fait le nécessaire. Comme contre l'OM lors du clasico, les deux attaquants Hoarau et Erding, parfois en difficulté cette saison, n'ont pas failli et ont marqué. Caen, qui n'a plus gagné depuis deux mois et se retrouve relégable, a pourtant bien résisté. El-Arabi, désormais seul meilleur buteur, a même marqué en fin de match son 10e but de la saison, face à Edel, finalement titularisé dans le but parisien après huit jours de flou autour de son traitement médical.

Leaders depuis la 11e journée, les Brestois, fragilisés après un nul et une défaite, ont donc dû rendre les armes. Ils regretteront peut-être surtout d'avoir dû le faire sur la pelouse de leur voisin breton Rennes (2-1), pour le premier derby entre les deux clubs depuis 1990. Les Rennais, avec Kembo-Ekoko buteur pour la 3e fois en trois matches, disposent de la meilleure défense du championnat et ne sont devancés qu'à la différence de but par le PSG. Marseille a de son côté eu bien du mal à faire céder les Toulousains (1-0). Gignac, de retour au Stadium, a beaucoup tenté mais n'a pas marqué, Taïwo a raté un penalty et c'est finalement Andre Ayew qui a sauvé l'OM sur un excellent centre d'Azpilicueta en fin de match.

L'équipe de Didier Deschamps (3e avec un match en retard contre Rennes) ne tourne toujours pas à plein régime, mais sa bonne deuxième mi-temps est encourageante à trois jours d'un déplacement décisif mardi à Moscou en Ligue des champions. Autre club engagé en C1, Auxerre a lui aussi pris un point, à Saint-Etienne (1-1). Avant un match à enjeu mardi à l'Abbé Deschamps contre l'AC Milan, les hommes de Jean Fernandez poursuivent donc leur belle série: les voilà désormais à huit matches sans défaite (six victoires et deux nuls). Pour son 300e match en L1, Pedretti est passeur décisif pour Mignot. Les Verts, eux, ne gagnent toujours pas depuis leur succès dans le derby contre Lyon (7e journée, 25 septembre).

Dans les autres matches, Nancy a bien réagi après l'injustice vécue la semaine dernière à Bordeaux (but de Wendel qui n'aurait pas dû être validé) en battant Valenciennes 2-0, alors que Sochaux, meilleure attaque à domicile, a facilement battu Lorient (2-0).

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Liverpool reçoit 540.000 € pour la blessure de Gerrard


© epa
La fédération anglaise de football (FA) versera un demi-million de livres (540.000 euros) au club de Liverpool comme dédommagement pour la blessure survenue à Steven Gerrard mercredi dans le match contre la France. Liverpool s'était accordé avec la FA pour que Gerrard joue au maximum durant 60 minutes lors du match amical contre la France.

Mais le sélectionneur Fabio Capello a titularisé Gerrard et l'a laissé sur le terrain la dernière demi-heure de jeu. À cinq minutes de la fin du match, le capitaine de Liverpool est sorti du jeu à cause d'une blessure aux adducteurs. Il sera absent des terrains pendant au moins quatre semaines.

Dans un communiqué la fédération a reconnu que l'arrangement n'avait pas été respecté et que par conséquent un dédommagement allait être accordé aux Reds.Du n'importe quoi........