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David Ferrer, le soldat inconnu


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David Ferrer est ce que le jargon a coutume d'appeler un métronome, un guerrier, un sapeur de génie

Pour sa deuxième participation, l'Espagnol passe toujours aussi inaperçu. Roger Federer l'a renvoyé à son anonymat (6-1 6-4)
Christian Despont - le 21 novembre 2010, 23h13
Le Matin
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L'homme que Roger Federer a étrillé hier, en ouverture du Masters, porte un nom d'une ressemblance confondante et, pour un peu, le même matricule (ATP 7). Mais cet homme-là ne fédère pas. Il est à peine distinct sur l'affiche du tournoi, et le fut encore moins (6-1 6-4), le soir venu, sous les projecteurs du «millenium», où la foule endimanchée l'a ignoré souverainement.
David Ferrer est ce que le jargon a coutume d'appeler un métronome, un guerrier, un sapeur de génie. Il est le soldat inconnu de la rixe tennistique: il court, il lutte, il fusille du regard; il use ses semelles aussi sûrement que ses adversaires, renvoyés à des notions élémentaires de résilience et de pugnacité.
Hier encore, il fut un adversaire sérieux, très sérieux - trop sérieux, sans doute, n'était cette tignasse qui lui donne un air voleur de poules. Il n'est pas le plus extravagant des grands maîtres réunis à Londres mais, comme toujours, il est le plus mésestimé. On le dit en retrait, il prend les devants (certes maladroitement). On le dit ringard, il est anar: qui a autant bousculé la hiérarchie ces cinq dernières années (certes poliment)?
Discrétion maladive
David Ferrer, dit «Ferru», dit «Le Poux», ne trouve rien à redire, lui. Il joue au tennis et, quand bien même il serait tenu d'en rendre compte, il ne s'est jamais senti la verve dialectique. Son anglais ferait passer la vache espagnole pour une érudite. Son sourire, ce trait d'esprit qui fendille son visage, semble indiquer qu'il a subi une ablation de la gaieté. Sa vie ressemble à la vie: «Je suis très famille. Sur les tournois, je quitte peu ma chambre d'hôtel, voilà.»
Aucune tentation périphérique ne vient le distraire de ce centre d'intérêt, la famille, sinon un goût avéré pour la lecture - maman était institutrice. David Ferrer évite les contacts avec la presse (faute d'en avoir, essentiellement) mais, s'il n'avait pas le charisme d'un pylône électrique, il revendiquerait bien quelque notoriété. Or le monde moderne, monde cruel, aime la singularité davantage que la fiabilité.
David Ferrer a lui-même très peu d'estime pour son travail. Peur de l'ambition, culte de la déception inéluctable: «J'ai une confiance limitée en mes moyens. Par conséquent, je redouble d'efforts. Mes matches, je les joue à la bagarre. Il n'existe pas d'autres façons de les gagner et je le sais.»
Spécialiste de la brique pilée
A 17 ans, cette énergie du désespoir l'abandonna. Il quitta les courts, mais son mentor l'enferma dans un cagibi de deux mètres sur deux, avec du pain et de l'eau, pour méditer sur les privilèges de sa condition. Plus tard, il sortit en boîte, mais son père l'y remit: «Si tu veux de l'argent pour t'amuser, va sur les chantiers.» David Ferrer prit un emploi de maçon. Une semaine après, il redevint un ouvrier du tennis, spécialiste de la brique pilée.
L'homme confesse une profonde admiration pour Rafael Nadal: «Tout le rend heureux. Mentalement, il nous dépasse tous.» Pourtant, Ferrer «travaille autant, ou presque», témoigne Emilio Sanchez, ancien capitaine de l'équipe d'Espagne. Au programme cet hiver: 10 et 14 kilomètres de jogging quotidiens, entrecoupés de quelques coups de raquette, histoire de garder la main. «Mon jeu repose essentiellement sur la résistance, l'endurance.» Emilio Sanchez: «David est un brave. Il pourrait mourir sur le court.»
Las, le brave a l'héroïsme fragile et, hier, sous le regard désabusé de Diego Maradona, il a ruiné toutes ses velléités de révolte (six balles de break ratées). A son premier Masters, en 2007, il était convaincu que ce serait le dernier: il a atteint la finale. Le revoilà, jailli de nulle part, avec les semelles usées, sans avoir acquis une très haute opinion de lui-même. Tant mieux, après tout: plus on tombe de haut, plus ça fait mal.

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Federer et Murray n'ont pas traîné


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Roger Federer et Andy Murray ont passé sans encombre leur première journée au Masters de tennis, dimanche à Londres. Dans le deuxième simple du groupe B, le Suisse, 2ème joueur mondial, a dominé en deux manches l'Espagnol David Ferrer (N.7), 6-1 et 6-4, après un peu moins d'une heure et trente minutes de jeu.

Avant lui, Andy Murray (N.5) avait également fait une entrée convaincante dans le Masters en balayant le récent vainqueur du tournoi de Paris-Bercy, le Suédois Robin Soderling (N.4), aussi en deux sets: 6-2, 6-4. Lundi, Dick Norman et son partenaire sud-africain Wesley Moodie, têtes de série N.8 du tournoi de double, feront leur entrée en lice. Il seront opposés pour leur premier match dans le groupe B au Canadien Daniel Nestor et au Serbe Nenad Zimonjic (N.2). (belga/mb)




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Lille prend la tête de la Ligue 1, un Hazard "exceptionnel"


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Avec des buts de Frau et d'Obraniak, Lille qui a fait le spectacle sur sa pelouse, s'est imposé devant Monaco (2-1) et pris la tête de la L1 à la faveur de sa meilleure différence de buts face à Montpellier, dimanche lors de la 14e journée.

Cette première place est la récompense de la bonne série actuelle des Lillois qui ont signé leur troisième succès de rang après Brest (3-1) et Caen (2-5). Mais elle est apparaît aussi comme anecdotique, d'autant plus que Rennes et Marseille, à un et deux points derrière, doivent s'affronter en match en retard. Cette position ne change pas les objectifs. Alors qu'il n'a que deux défaites au compteur à Lyon (3-1) et devant l'OM (1-3), les vrais prétendants dixit Rudi Garcia, Lille vise encore le top cinq.

Même si, dit le technicien, "il n'est pas interdit de rêver" à une consécration après 1954 et 1946. Plus que le classement, c'est le succès en tant que tel qui marque la nouvelle maturité des Lillois. Depuis son éphémère place de leader en août 2006, ils avaient eu des opportunités. Mais à chaque fois, ils avaient manqué la marche qu'ils ont grimpée et maintenant devront confirmer à Bordeaux. Pour Monaco, après la légère éclaircie du succès à Nancy (0-4), le ciel s'assombrit davantage.

Les nuls à domicile contre Bordeaux (2-2) et Arles-Avignon (0-0) étaient déjà insuffisants. Voilà, les Monégasques qui recevront Nice samedi pour un derby très chaud, à nouveau au bord du précipice. Pour éviter leur quatrième défaite de la saison, Lacombe avait pourtant mis en place un système en 4-1-4-1 avec six joueurs à vocation défensive. Un système que Lacombe a fait évoluer après la pause avec les entrées de Gakpe et Haruna soit un attaquant supplémentaire puisqu'Aubameyang était sorti. La force de Lille, c'est donc sa philosophie et son attaque, la meilleure du championnat.

Ce constat valable depuis la saison dernière s'est une nouvelle fois vérifiée, même si parfois, à l'image de Gervinho (12, 49, 61, 62), les Dogues ont manqué de précision dans le dernier geste. L'efficacité en revanche, c'est Frau qui l'a connue. Après une talonnade géniale de Hazard, il a controlé, dribblé et tiré du droit. Le ballon frappé entre la pointe et l'extérieur du pied a eu une curieuse trajectoire et pris Ruffier à contre-pied (1-0, 39). Hazard a été encore exceptionnel.

Le lutin belge, après un relais avec De Melo a adressé un centre en retrait à Obraniak. La reprise du gauche du remplaçant de Gervinho (72) a permis au LOSC d'asseoir une victoire (2-1, 78) qui, avec les échecs de Sow et Gervinho, se refusait à lui. Car Lille avait pour la 8e fois de suite encaissé un but. Et l'ASM, plus en jambes en deuxième période alors qu'elle avait été longtemps inoffensive, était revenue. Sur un coup-franc de la droite de Mangani, Frau a détourné et Adriano au deuxième poteau a placé une magnifique bicyclette (57). (afp/mb)



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[Tigroon46]

Présent sans interruption aux 24 Heures du Mans entre 2001 et 2009, Luc Alphand a décidé de raccrocher son casque.




Une décision amère mais sage, que lui a largement recommandée le Docteur Saillant. L’an dernier, l’ancien skieur avait été victime d’un grave accident de moto qui avait failli lui coûter la vie. Touché mais pas abattu, le sportif souhaite maintenant se tourner vers un nouveau sport.
Après la vente des locaux du Technoparc à Oak Racing, l’avenir de son équipe semble aujourd’hui incertain. En dix participations, le groupe managé par Philippe Poincloux a décroché trois podiums aux 24 Heures du Mans (2006, 2009, 2010) et deux titres Le Mans Series (2008, 2009). Progressivement, la structure mancelle s’était immiscée parmi les meilleures, et la troisième place acquise au cœur du duel Corvette-Aston Martin en 2006 avait ouvert les portes d’un partenariat privilégié avec General Motors.
Lucho restera dans la mémoire collective des paddocks pour son invariable bonne humeur.
Julien Hergault

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TENNIS

Maman les accompagne sur le chemin des courts


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Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray sont suivis à Londres par leurs mères respectives, comme d’habitude.
Christian Despont - le 22 novembre 2010, 22h10
Le Matin
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MASTERS ATP
Quand les certitudes vacillent, il existe dans le tennis une posture absolue, quasi hiératique: ne pas bousculer ses habitudes. La routine est le dernier allié des conquérants, «elle rassure», avoue Roger Federer, dont les journées suivent un protocole monomaniaque.
Mais quand les habitudes semblent intenables, quand les certitudes restent fragiles, il existe dans le tennis une valeur refuge, quasi ultime: maman. A Londres, comme presque partout ailleurs, Lynette Federer, Dijana Djokovic et Judy Murray ont retrouvé leur place, la première, dans la sphère intime des champions surentourés.
A l’époque, Björn Borg était le premier à voyager avec un coach, quand ses contemporains ne voyaient pas la nécessité de s’encombrer. Au Masters, l’entourage de Roger Federer compte une douzaine de personnes, dont les parents, Lynette et Robert, associés aux succès de manière implicite, comme les membres honoraires d’une filiation prospère.
Omniprésente Lynette
Le couple suit les matches à distance respectable car, dit-on, Robert est très nerveux, et ne supporte pas les commentaires de son épouse. Lynette, elle, est omniprésente. Elle accompagne son fils jusque dans ses pérégrinations mondaines, aux Laureus Awards, dans les banquets, aux matches du FC Bâle. Sans ingérence, elle offre une égide confortable, un rempart contre les interférences cartellaires (agents, sponsors, directeurs de tournoi).
Dans son besoin de stabilité, Roger Federer a toujours privilégié un management de proximité. Ses rivaux ne sont pas différents. Judy Murray, ancienne joueuse, exerce une influence inavouable sur les choix d’Andy, tandis que Dijana Djokovic est la caution jusqu’au-boutiste de Novak, avec une hardiesse caractéristique: c’est elle qui, après une victoire sur Federer, s’était écriée «le roi est mort».
Chaque défaite, en soi, est aussi la défaite des mères. Mais elle est la promesse que, à la fin, tout redeviendra comme avant.
JUDY MURRAY
Cette amatrice éclairée (grande photo) a tenté sa chance dans les années 1970, vite rattrapée par le mal du pays et quelques doutes existentiels. Aussi a-t-elle entrepris d’instruire ses deux fils, éperonnés avec semblable vigueur, éveillés à l’impérieuse complexité du tennis moderne. Andy, l’aîné, a surclassé Jamie. Pour beaucoup (à tout le moins pour certains), l’intelligence de son jeu est l’œuvre d’un cerveau fécond, celui d’une femme.
En 2005, à Wimbledon, Judy fut surprise à filmer le futur adversaire de son fils, George Bastl, et devint «the spy mum» (la mère espionne). Elle est désormais partout, rieuse
et teigneuse, mère poule ou maman ourse, forcément abusive, totalement mégacool. Quand Andy oublie d’emporter ses chaussures en Floride, elle prend l’avion aussitôt. En Angleterre, elle est devenue un exemple, un symbole, la figure suprême de la matrone. En bon français: une people.
DIJANA DJOKOVIC
La famille a grandi sur les hauteurs de Kopaonik, dans un restaurant de montagne où des promoteurs égarés, un matin, sont venus construire des courts. Dans cette rudesse pastorale, Novak Djokovic a esquivé la guerre et appris la combativité. Sa maman, Dijana, pense que le tennis les a sauvés: «Sans cette échappatoire, nous aurions passé nos journées dans la terreur, les yeux rivés vers le ciel, à écouter nos fenêtres trembler.»
Novak avait 12 ans quand il est entré dans une grande académie allemande. Depuis ses débuts professionnels, Dijana, poings serrés et mâchoire conquérante, s’érige en autorité bienveillante, farouchement patriarcale. En Australie, elle loge toute sa multitude dans le même appartement: «Quand nous sommes si loin de la maison, Novak est nostalgique. Très nostalgique. Nous devons lui offrir notre soutien, c’est notre volonté à tous.»
LYNETTE FEDERER
Dès les premières effervescences, Lynette a abandonné un poste de direction dans l’industrie pharmaceutique pour accompagner son fils, dont elle a assumé l’image et la bonne éducation: «Roger a grandi dans un environnement normal, avec deux parents qui travaillent. Nous lui avons enseigné de ne jamais oublier d’où il vient, de traiter tout le monde avec le même respect, de la star au garçon d’étage.»
Lynette et Robert ont soutenu les choix, sans les instiguer. Ils n’ont eu qu’un postulat de départ: «Fais ce que tu veux de ta vie, mais fais-le bien.» Aujourd’hui encore, Lynette s’émeut des dimanches soir où, à 14 ans, Roger reprenait le train pour Ecublens, à destination du centre d’entraînement. «Pour nous aussi, ces séparations étaient déchirantes.»
Profondément attaché aux racines sud-africaines de sa maman, Roger Federer a acquis un terrain à Knysna, ancien repaire des footballeurs français. Lynette, peu à peu, s’est rendue célèbre dans le monde entier, où elle signe des autographes et pose pour des touristes japonais. Avec la presse, selon le désir péremptoire de son fils, elle décline poliment les interviews: «Désolé, mais je vais encore passer mon tour.»

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TENNIS

Masters: facile victoire de Djokovic sur Berdych


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Le Serbe Novak Djokovic a facilement battu le Tchèque Tomas Berdych en deux sets 6-3, 6-3, pour son entrée en lice dans le Masters, lundi à Londres, lors de la deuxième journée.
le 22 novembre 2010, 17h08
LeMatin.ch & les agences
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Le No 3 mondial a pris d’entrée le service de son adversaire dans les deux manches et a tranquillement contrôlé la suite des événements grâce à sa solidité du fond du court.
Insuffisant au service (48% de premières balles), Berdych a commis trop de fautes en tentant de refaire son retard (28, dont 14 en coup droit).
C’était la troisième rencontre de l’année entre les deux hommes, le Tchèque ayant remporté la première en demi-finale de Wimbledon et le Serbe la deuxième en demi-finale de la Coupe Davis.
Le second match du groupe A opposera le No 1 mondial Rafael Nadal à l’Américain Andy Roddick dans la soirée.

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Tennis Messieurs

Rafael Nadal revient de nulle part

23 novembre 2010 00:39 Le Majorquin a dû faire preuve de ténacité pour obtenir un premier succès. - Kirsty Wigglesworth [Keystone]

Rafael Nadal a connu une entrée en matière délicate au Masters de Londres. Longtemps malmené par un très bon Andy Roddick, le no1 mondial s'est finalement imposé sur le fil 3-6 7-6 6-4 après plus de 2h30 de jeu.

Rafael Nadal est revenu de nulle part lors de son premier match au Masters 2010 de Londres. Le no 1 mondial a, en effet, accusé un set et un break de retard face à Andy Roddick avant de renverser le cours de la partie.
Rafael Nadal s'est imposé 3-6 7-6 (7/5) 6-4 pour ouvrir enfin son compteur au Dôme du millénaire après les trois défaites en deux sets qu'il avait concédées l'an dernier. Mais pendant plus d'une heure, le Majorquin a été bousculé par un Roddick très incisif. Seulement, l'Américain s'est finalement brisé devant les passings de son adversaire. Son pourcentage de réussite au filet fut, ainsi, tout juste supérieur à 50 % (17 points sur 33).
Roddick n'a pas su saisir ses opportunités

Andy Roddick peut nourrir certains regrets après cette défaite face au no1 mondial. [Keystone] Le tournant de ce premier affrontement en indoor pour les deux hommes s'est situé au quatrième jeu du deuxième set. Roddick, qui venait de ravir le service de Nadal pour mener 2-1, commettait une double-faute à 30-30 avant de sortir un coup droit sur le point suivant. Au bord du gouffre quelques secondes plus tôt, Rafael Nadal retrouvait la vie avec le gain de ce premier break. Dans le jeu décisif, il a dû encore retourner une situation critique quand Roddick a mené 3-2 avec deux services à suivre.
Le troisième set fut plus paisible pour Rafael Nadal. Le no 1 mondial a signé le break au cinquième jeu pour s'imposer après 2h35' de match. Il affrontera mercredi Novak Djokovic alors que Roddick tentera de rester dans la course à la qualification pour les demi-finales en s'imposant contre Tomas Berdych.
Absent des courts pendant six semaines, Rafael Nadal est désormais "lancé". Il ne sera peut-être que plus dangereux alors qu'il n'avait pas pu masquer un certain désarroi en début de rencontre en raison de son absence de repères.. Mais sa grande force est de ne jamais renoncer même si tout se ligue contre lui: la valeur de l'adversaire et une surface qu'il n'affectionne guère avec un rebond trop bas.
si/alt

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Ligue des champions

L'Inter pour se relancer, le Barça pour confirmer


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L'Inter Milan, mal barré en championnat, veut se refaire une santé avec la Ligue des champions.

L'Inter Milan doit battre mercredi Twente afin de se qualifier pour les 8es de finale et éloigner ses tourments actuels. Parallèlement, le FC Barcelone dispose de plusieurs cas de figure pour prendre son billet.
le 23 novembre 2010, 14h14
LeMatin.ch & les agences
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Groupe A:
Inter Milan - Twente: Les nuages s'accumulent dans le ciel de l'Inter et les Milanais auraient tout intérêt à empocher leur qualification dès mercredi soir. Le scénario est simple: une victoire et c'est gagné. Le billet pour les 8es de finale permettrait d'oublier les contre-performances qui s'enchaînent dans le Calcio, dont la dernière en date, une défaite peu reluisante contre le Chievo Vérone (2-1). Ce revers a par ailleurs été assorti d'un geste d'énervement d'Eto'o qui a asséné un coup de tête façon Zidane-Materazzi sur la poitrine de Cesar, défenseur du Chievo.
Tottenham - Werder Brême: Les Spurs vivraient une semaine de rêve s'ils se qualifiaient dès mercredi. Pour Tottenham, le calcul est simple: une victoire et c'est fait. Cette qualification pour les 8es surviendrait alors cinq jours après le succès contre le voisin londonien honni, Arsenal, battu 3-2 samedi.
Groupe B:
Schalke 04 - Lyon: Alors qu'il suffisait d'un nul lors de la précédente journée pour décrocher son billet pour les 8es, Lyon s'est incliné au Portugal face au Benfica 4-3 ! A la mi-temps, l'OL était mené 3-0 et a au moins eu le mérite de réagir. C'est bien là le problème de l'équipe de Claude Puel qui joue "à mi-temps" en ce moment, incapable d'évoluer au même rythme pendant 90 minutes. Si elle ne perd pas, l'équipe du président Aulas sera qualifiée. Même une défaite, conjuguée avec celle, improbable, de Benfica, débouchera sur la même issue. Attention dans tous les cas à Raul, qui vient de s'offrir un triplé ce week-end en Bundesliga contre le Werder Brême (4-0).
Hapoël Tel-Aviv - Benfica: L'enjeu du Benfica est simple: pour disputer une "finale" lors de la dernière journée dans leur stade de la Luz contre Schalke, les Portugais doivent ramener quelque chose d'Israël, chez une équipe définitivement éliminée. Ceci afin de rester à portée des Allemands quel que soit leur résultat.
Groupe C:
Glasgow Rangers - Manchester United: Un petit point enverrait MU en 8es de finale, alors que Glasgow a absolument besoin d'une victoire pour rester dans la course. L'attraction sera aussi le retour en C1 de Rooney, entré en jeu pour les 25 dernières minutes contre Wigan (2-0) samedi. "Il jouera contre les Rangers mercredi, c'est l'occasion idéale pour lui de pouvoir jouer 90 minutes", a dit son entraîneur, Alex Ferguson. Ca tombe bien, le pilier de la défense écossaise, Bougherra, est forfait.
Valence - Bursaspor: Les Espagnols prendront leur billet pour les 8es s'ils font mieux que les Rangers. Certains joueurs précédemment touchés se sont entraînés normalement lundi (Topal, Mata), contrairement à David Navarro et Miguel, incertains. Le club turc marquera-t-il le premier but et arrachera-t-il le premier point de son histoire dans la compétition ? Sur ses six derniers matches toutes compétitions confondues, Bursaspor ne l'a emporté qu'une fois...
Groupe D:

Rubin Kazan - Copenhague: Les Danois sont en position de force: ils se qualifieront en cas de victoire, mais aussi s'ils ne perdent pas et que dans le même temps le Panathinaikos ne bat pas le Barça. Les Russes doivent pour leur part décrocher leur première victoire dans la poule pour y croire encore. Pas évident pour une équipe actuellement abonnée aux nuls (huit sur ses dix derniers matches, toutes compétitions confondues).
Panathinaïkos - FC Barcelone: Plusieurs scénarios s'offrent au Barça pour se qualifier: une victoire, un nul à Athènes ou encore une défaite (qui n'annule pas le bénéfice du match aller remporté 5-1) couplée à une défaite ou un nul de Rubin Kazan. Le Barça pourra ainsi se préparer au clasico de lundi prochain avec la réception du Real Madrid. D'où l'objectif qualification, mais aussi zéro blessure. Pep Guardiola pourrait du coup faire tourner son effectif. Le Pana subira-t-il alors le feu catalan comme Almeria, fessé 8-0 à domicile en championnat ? Les Grecs, déjà battus 5-1 au Camp Nou, seront en outre privés de leur milieu Karagounis, suspendu.

[Norton]

SKI ALPIN

Didier Défago: «J’apprends la patience»


Deux mois après son opération du genou, le Valaisan tire un bilan très positif. Mais ne cache pas que l’intensité sportive lui manque.
Gaëlle Cajeux / Sion - le 23 novembre 2010, 13h31
LeMatin.ch
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Opéré il y a huit semaines pour reconstituer son ligament croisé antérieur, Didier Défago se dit aujourd’hui «très satisfait de la façon dont évolue mon genou». Le champion olympique de descente a pu poser «les cannes et l’attelle» et marche désormais sans boiter et, surtout, sans douleur. «J’ai pu recommencer à faire un peu de vélo et j’entame le travail proprioceptif (travail de l’équilibre)», explique-t-il. En avouant tout de même: «Au niveau sportif, il me manque l’intensité. Ce n’est pas évident lorsqu’on a l’habitude de vivre à un rythme effréné. J’apprends la patience.»
Entre les nombreuses sollicitations de ses sponsors, le Valaisan profite de sa convalescence pour passer un maximum de temps en famille. «J’ai de la chance, mon épouse est magnifique et me soutient beaucoup. Et je vois mes enfants grandir.»
Après des vacances à la mer en fin d’année, Didier Défago reprendra l’entraînement en janvier, «à 200 à l’heure». Son objectif: «Retrouver les membres de l’équipe nationale en mai 2011 pour la phase de condition physique, puis remettre les skis en juillet et être à leur niveau.»

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Tennis

Coupe Davis: la France avec Monfils, Simon, Llodra, Gasquet et Clément


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Les grands espoirs de titre reposeront sur les épaules de Gaël Monfils (au centre).

L'équipe de France de Coupe Davis sera composée de Gaël Monfils, Gilles Simon, Michaël Llodra, Arnaud Clément et Richard Gasquet pour aller défier la Serbie en finale du 3 au 5 décembre à Belgrade.
le 23 novembre 2010, 11h32
LeMatin.ch & les agences
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C'est une sélection sans surprise dans la mesure où Jo-Wilfried Tsonga et Julien Benneteau sont tous deux forfaits sur blessure.
Cette formation n'est cependant pas encore définitive puisque le capitaine Guy Forget doit encore retrancher un nom de cette liste de cinq joueurs - quatre titulaires et un remplaçant - le jour du tirage au sort prévu à la veille de la finale, le jeudi 2 décembre à Belgrade.