Toutes New sportives autres que la moto

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TENNIS

Masters: Federer reste invaincu avant les demi-finales


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Roger Federer poursuit son parcours sans faute au Masters.

FLASH Roger Federer a gagné son troisième match du Round-Robin en battant le Suédois Robin Soderling. Le Bâlois s'est imposé en deux sets (7-6) (6-3).

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FORMULE 1

Vettel vaut entre 2 et 5 millions d’euros


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Sebastian Vettel peut espérer signer des contrats de partenariat et de publicité en Allemagne d’un montant total compris entre 2 et 5 millions d’euros (2,6 à 6,5 mio de francs), selon un institut spécialisé.
le 25 novembre 2010, 15h14
LeMatin.ch & les agences
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Toutefois, Michael Schumacher, seulement 9e du championnat de F1 2010 remporté par Vettel, gagne «encore facilement le double», a rappelé la société Sport+Markt.
«Nous avons calculé une somme comprise entre deux et cinq millions d’euros de rentrées annuelles si on devait vendre son image en Allemagne. Il ferait déjà partie des sportifs de tout premier plan», a expliqué Marcel Cordes, président de Sport+Markt.

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FOOTBALL

Enquête disciplinaire ouverte contre le Real Madrid


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José Mourinho

L’UEFA a annoncé l’ouverture d’une enquête disciplinaire à l’encontre du Real Madrid «pour mauvaise conduite» lors du match de Ligue des champions à Amsterdam mardi (victoire 4-0).
le 25 novembre 2010, 17h47
LeMatin.ch & les agences
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Les hommes dans le collimateur de l’instance sont José Mourinho, Xabi Alonso, Sergio Ramos, Iker Casillas et Jerzy Dudek.
«L’UEFA a confirmé qu’une enquête disciplinaire avait été ouverte à l’encontre du Real Madrid CF pour la mauvaise conduite de son entraîneur José Mourinho et des joueurs Xabi Alonso, Sergio Ramos, Iker Casillas et Jerzy Dudek», a indiqué la Fédération européenne sur son site internet.
Selon des médias espagnols, Xabi Alonso et Sergio Ramos, prévenus depuis le banc de touche du Real, se sont volontairement fait exclure contre l’Ajax pour arriver en 8e de finale avec un casier disciplinaire vierge, après un dernier match de poules sans enjeu contre Auxerre.
Alonso et Ramos ont été exclus en fin de match à Amsterdam, les deux après avoir reçu un second carton jaune pour avoir mis trop de temps à jouer un coup de pied arrêté.
Des images diffusées en Espagne ont montré plusieurs conversations entre joueurs du Real Madrid: d’abord entre l’entraîneur José Mourinho et le gardien remplaçant Jerzy Dudek, puis entre Dudek et le gardien Iker Casillas et, enfin, entre Casillas et Sergio Ramos.
L’UEFA a également décidé d’ouvrir une enquête disciplinaire à l’encontre du CFR Cluj pour «la mauvaise conduite» de son entraîneur Sorin Cârtu à Bâle, qui a valu au technicien le licenciement. «Les deux affaires seront examinées par l’Instance de contrôle et de discipline de l’UEFA le mardi 30 novembre», a précisé l’UEFA.

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voile

Alinghi renonce à la 34e Coupe de l’America


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Alinghi a perdu son trophée en février 2010 à Valence.

On l’attendait, la nouvelle était dans l’air: Alinghi a annoncé hier qu’il ne participerait pas à la 34e Coupe de l’America en 2013.
le 25 novembre 2010, 23h15
Le Matin
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Deux fois vainqueur du prestigieux trophée, le team suisse ne se lancera pas à nouveau dans l’aventure, après sa défaite face à Oracle en février dernier. Après examen du protocole et des conditions posées par le défenseur américain, Alinghi a estimé que sa participation n’est pas possible. Le team annonce qu’il veut se concentrer sur l’Extreme Sailing Series, compétition de catamarans. L’équipe précise que la Coupe de l’America l’intéresse toujours à moyen terme, même si son futur immédiat la pousse vers d’autres objectifs de course.

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saut à skis

Les dames prennent leur envol


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Bigna Windmüller est la seule Suissesse en mesure de sauter au plus haut niveau actuellement.

Le saut féminin aura bientôt sa Coupe du monde et a de bonnes chances d’être admis aux JO de Sotchi en 2014.
Bernard Morel - le 25 novembre 2010, 22h01
Le Matin
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S’il est un sport dans lequel la disparité entre hommes et femmes est encore très marquée, c’est bien le saut à skis. Mais le fossé se réduit. On se souvient du combat mené par Lindsay Van – première championne du monde de saut féminin en février 2009 à Liberec – et ses paires jusque devant un tribunal civil pour tenter de faire admettre leur discipline aux JO de Vancouver. Elle ont échoué, mais leur combat a permis de faire avancer leur cause.
Sitôt la décision du tribunal connue, Jacques Rogge, président du CIO, s’était empressé de dire que la porte du dialogue était ouverte pour les JO de 2014 à Sotchi. Cela s’est confirmé il y a un mois lors de la réunion de la commission exécutive du CIO à Acapulco. Elle s’est déclarée favorable à l’inscription d’une épreuve de saut à skis féminin en 2014. Dans cette perspective olympique, la Fédération internationale de ski (FIS) est sur le point de lancer une Coupe du monde de saut féminin dès la saison 2011-2012. Le conseil de la FIS doit encore donner son aval.
Peu pratiqué en Suisse
Le saut à skis féminin se fait donc petit à petit une place. «Il y a davantage de pratiquantes et de pays, relève Pipo Schödler, entraîneur des sauteuses suisses. Cette année, on a vu arriver des Roumaines, des Estoniennes et des Chinoises.» La hiérarchie y est certes très marquée. L’écart entre les meilleures et les plus faibles est considérable. «C’est vrai, on retrouve presque toujours les quatre mêmes devant, en particulier, l’Autrichienne Daniela Iraschko, incontestable No 1».
En Suisse, le saut est peu pratiqué du côté féminin. Seules deux filles font partie du cadre nationale de Swiss Ski, les sœurs Sabrina et Bigna Windmüller (23 et 19 ans). «Nous n’avons que 14 filles qui ont une licence, dont 4 ont plus que 16 ans, reprend Pipo Schödler. Et sur ces quatre, trois sont actuellement blessées. Seule Bigna Windmüller peut sauter actuellement. Sa sœur est absente encore un mois, Salomé Fuchs a un problème ligamentaire alors que la Vaudoise Malika Schupbach, qui a été plusieurs fois blessée ces dernières années, a décidé de faire un break cet hiver pour mieux récupérer. Avec Bigna, nous avons un petit espoir de médaille aux Mondiaux juniors. Pour ceux d’Oslo, une place dans les 10 serait magnifique.»

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Masters de Londres: Murray qualifié

Tennis | Andy Murray a rejoint Roger Federer parmi les qualifiés pour les demi-finales du Masters de Londres.

© AFP | Andy Murray

Liens en relation avec l'article :

• Masters de Londres: troisième victoire de Federer, qualifié pour les demi-finales

ATS | 25.11.2010 | 23:03

Andy Murray a rejoint Roger Federer parmi les qualifiés pour les demi-finales du Masters de Londres. L’Ecossais devait gagner un set contre David Ferrer pour valider son ticket. Il a enlevé le premier 6-2 avant de remporter le second sur le même score.
Battu deux fois cette année par le Valencien, sur terre battue à Rome et à Madrid, Andy Murray a connu une entame de match laborieuse. Il a, en effet, cédé son service au deuxième jeu. Sa réaction fut cinglante: six jeux de rangs gagnés pour se hisser pour la deuxième fois de sa carrière dans le dernier carré du tournoi des Maîtres.
Murray rencontrera samedi le vainqueur du groupe A. Un vainqueur qui devrait se nommer en toute logique Rafael Nadal.

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Ski nordique

Coupe du monde de fond: Cologna chute mais se relèvera sans peine


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Dario Cologna

Dario Cologna n’a pas pu défendre ses chances jusqu’au bout lors du sprint en style classique à Kuusamo, 2e étape de la Coupe du monde. Le Grison a chuté dans le dernier virage de son quart de finale et se classe 25e, un rang qui ne compromet pas cependant ses chances pour la suite de ce mini-Tour de Ski disputé sur trois jours en Finlande.
le 26 novembre 2010, 13h44
LeMatin.ch & les agences
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Le champion olympique est tombé sur une plaque de glace, alors qu’il avait viré en tête et semblait lancé vers une qualification pour les demi-finales. La victoire est revenue au Norvégien John Kristian Dahl, devant le Kazakh Alexeï Poltaranin et le Finlandais Sami Jauhojärvi.
Chacune des trois courses à Kuusamo (sprint, 10 km en classique samedi et poursuite sur 15 km style libre dimanche) donne droit à la moitié des points distribués sur une étape normale de Coupe du monde, soit 50 points pour la victoire. Le succès final à l’addition des temps des trois étapes vaudra 200 points, en plus de ceux glanés sur chaque tronçon. Soit un maximum possible de 350 points.
Spécialiste de ce genre d’épreuves sur plusieurs jours - il avait remporté le Tour de Ski et les finales de la Coupe du monde en 2009 - , Cologna n’a pas fait une trop mauvaise opération comptable malgré sa chute. Sa qualification pour les quarts de finale lui permettra d’aborder le 10 km de samedi en 25e position, à 52’’ de Dahl.
La plupart des autres candidats au général de la Coupe du monde ont fini assez loin, à l’image du Suédois Marcus Hellner, vainqueur en ouverture le week-passé à Gällivare, seulement 63e. Sami Jauhojärvi, 3e tout en étant à l’aise également dans les courses de distance, sera cependant à surveiller pour Cologna. «De très bonnes sensations»
«Une chute peut toujours arriver, je skie avec peu de carres», a relevé le fondeur du Val Müstair, dont la gamelle n’était pas sans rappeler celle survenue dans la dernière ligne droite du 50 km aux JO de Vancouver. «Dommage que je n’aie pas pu vraiment profiter de la défaillance des autres favoris de ce mini-Tour. Mais tout reste ouvert et je ne suis pas trop déçu, car j’avais de très bonnes sensations.»
Chez les dames, la Norvégienne Marit Björgen, triple championne olympique, s’est imposée de façon souveraine devant la Croate Petra Majdic et sa compatriote Astrid Jacobsen. La Scandinave de 30 ans avait déjà gagné sur 10 km le week-end passé à Gällivare.
La Fribourgeoise Doris Trachsel (41e) n’a pas passé le cap des qualifications, pas plus que ses collègues masculins Curdin Perl (45e), Remo Fischer (68e) et Toni Livers (111e).

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Saut à skis

Dernière saison? Simon Ammann laisse planer le doute


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Le Suisse Simon Ammann, le 20 mars 2010 à Planica en Slovénie

Même s'il a conquis en 2010 deux médailles d'or olympiques, le globe de No1 mondial et un titre planétaire, le Suisse Simon Ammann ne sait pas trop où il en est avant la nouvelle saison qui s'ouvre samedi à Kuusamo (Finlande).
le 26 novembre 2010, 14h05
LeMatin.ch & les agences
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L'intersaison a été chargée pour "Simi": il s'est marié et est devenu en Suisse l'égal ou presque de Roger Federer.
Le quadruple champion olympique est ainsi devenu le visage --souriant bien sûr, comme il est en compétition-- d'une compagnie d'assurance, d'une banque et d'un voyagiste.
Comme en 2002 après son doublé à Salt Lake City, comme beaucoup d'autres avant lui, Ammann, 29 ans, a aussi eu l'impression d'"être tombé dans un trou" après les JO.
La motivation est revenue, mais des pépins physiques (douleurs au dos) ont perturbé sa préparation estivale et les changements dans le règlement (diminution de la longueur des skis) l'incitent à la plus grande prudence.
"Il ne faudra pas comparer mes résultats avec ceux de l'an dernier (...) Les premières compétitions doivent me servir à trouver les bons réglages et la constance", a-t-il prévenu dans la presse helvétique
Ammann sera surtout attendu au tournant de l'année lors de la prestigieuse tournée des Quatre tremplins, le seul titre qui manque encore à son palmarès.
"Je ne peux pas cacher que gagner la tournée aurait une sacrée signification pour moi", a-t-il admis alors qu'il s'était classé 5e en 2010.
Un succès pourrait peut-être même l'inciter à prendre sa retraite, d'autant qu'il bouclerait le mois suivant la boucle lors des Mondiaux d'Oslo, là où il avait signé en 2002 son premier succès en Coupe du monde.
"Peut-être que j'arrêterais en fin d'année", a-t-il ainsi déclaré au quotidien populaire Blick.
Depuis Vancouver où ils ont dû se "contenter" du titre par équipes, les Autrichiens fourbissent leur revanche à l'image de Gregor Schlierenzauer qui avait survolé la saison 2008-09.
Les Finlandais, entraînés désormais par Pekka Niemela qui a fait quelques miracles en France, ont enregistré le renfort d'Anssi Koivuranta, ancien N.1 mondial du combiné nordique, et comptent toujours sur l'inusable Janne Ahonen, quintuple vainqueur de la tournée des Quatre tremplins.
La Norvège et l'Allemagne doivent, elles, recoller au peloton de tête.

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MASTERS ATP

Rafael Nadal fonce pas à pas


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Rafael Nadal travaille sans cesse pour évoluer. Il est même parvenu à dompter les surfaces rapides, lui dont la seule spécialité fut longtemps la terre battue

A l’opposé de Roger Federer, le numéro un mondial suit une démarche graduelle, rivée sur l’instant présent. Décryptage
Christian Despont - le 26 novembre 2010, 23h05
Le Matin
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Pour ce type de situations, la sémantique sportive foisonne de lieux communs: penser point après point, match après match, step by step. Tous les joueurs le répètent doctement mais un seul, en réalité, semble capable d’une telle insouciance, au plus haut degré de l’intensité émotionnelle: Rafael Nadal.
«Je crois que c’est ma qualité principale, évalue prudemment l’Espagnol. Je mets beaucoup d’intensité sur chaque point, sans calculer. Avec moi, le rythme est élevé car j’avance pas à pas.» Le voilà premier de son groupe, jamais inquiété, sur un revêtement dont il avait tout à craindre. Sans calculer.
«A quoi reconnaît-on un compétiteur», s’interroge un vieux professeur d’Oxford, cité par la BBC. Il y a bien sûr cette manière de crier «vamos», de plaquer un poing sur le front à la manière du Penseur de Rodin, sans la pensée. Mais il y a surtout cette manière d’avancer point par point, dans l’épanouissement personnel comme dans la conduite d’un match. «Perdre ou gagner n’est parfois qu’une question de circonstances. Je n’ai toujours pensé qu’à un seul objectif: progresser», explique Rafael Nadal.
Sans pensées parasitaires
En match, sa force de conviction reste circonscrite à l’instant présent, sans arrière-pensée liée au bilan comptable ou à l’enjeu existentiel. «Si Rafa est mené 5-0 et qu’il marque le point suivant, il s’estime en reconquête», sourit Alex Corretja, actuel conseiller d’Andy Murray.
La démarche est graduelle, totalement affranchie des notions de carrière, d’enjeu ou de sanction. Chaque point est vécu comme s’il était le dernier, à Roland-Garros comme à Estoril. Il n’y a pas de pensées parasitaires, uniquement un sentiment d’urgence. Il n’y a pas d’éléments perturbateurs – la pluie, les retards, les mauvais rebonds – mais que des points à jouer. «Le mental est une affaire d’éducation et d’envie de progresser, estime Toni Nadal. Le résultat importe moins que le processus.» Il n’y a pas de chemin vers le bonheur, le chemin est le bonheur (proverbe japonais enseigné à Oxford).
Des témoins ont vu Toni Nadal gronder son neveu, au retour des vestiaires, après un titre à Roland-Garros: «Tu as gagné, bravo, mais tu as joué n’importe comment.» Rafael Nadal n’en prend pas ombrage. A des aptitudes éternellement sous-estimées, il subordonne une curiosité, une soif d’apprendre, dont ne s’encombrent pas volontiers ses semblables, enclins à l’optimisation des compétences. Il était le meilleur de tous les temps sur terre battue, il a fait de Wimbledon une idée fixe. Il détenait le meilleur coup droit du monde, il a passé des mois à reproduire le revers slicé de Federer. Il était presque imbattable dans les rallyes, il a travaillé inlassablement son service, pour abréger les échanges.
Rafael Nadal n’est pas un laborieux, il est un enfant de bonne famille, issu d’un milieu aisé, élevé dans l’idée fondatrice du mérite. «Je ne lui ai jamais demandé de marquer l’histoire, ironise Toni. Chaque jour, Rafa devait juste être meilleur que la veille.»
Insensible au prestige
Dans la biographie «Le monde de Rafael Nadal», signée Luca Appina, le patriarche raconte qu’après une grande victoire il avait inscrit son neveu dans un tournoi de province, aux confins d’une terre poussiéreuse, pour que sa motivation ne soit jamais liée au prestige. «Tu dois disputer chaque balle avec une égale intensité.»
La démarche de Roger Federer est plus contemplative, elle analyse et met en perspective. Pour avoir tout gagné, le Bâlois n’envisage pas d’autres horizons que le firmament, pas d’autre transport que la course aux records. Rafael Nadal, lui, avance pas à pas – et n’en est pas moins un modèle de précocité. Quand un journaliste lui demande s’il convoite les seize Grand Chelem de son aîné, il s’empourpre et sourit confusément: «Je suis incapable de me projeter aussi loin, désolé. Cette question est absurde.»

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ski alpin

Carlo Janka seulement 11e


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Carlo Janka trouve que «la piste est moins difficile que les autres» malgré tout

Les Suisses étaient à la peine lors de l’entraînement en vue de la descente de Lake Louise. Les Autrichiens sont devant
le 26 novembre 2010, 23h00
Le Matin
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Les Autrichiens ont dominé de la tête et des épaules, le dernier entraînement avant la descente d’aujourd’hui (19h30), à Lake Louise (Can). Carlo Janka, meilleur Suisse a réalisé le 11e temps juste devant Didier Cuche.
Malgré une visibilité médiocre, Klaus Kröll (Aut) a signé le meilleur temps (1’50’’43) devant ses compatriotes Michael Walchhofer et Mario Scheiber. En définitive, on trouve six Autrichiens dans les dix premières positions.
Albrecht progresse
Les Suisses Carlo Janka et Didier Cuche n’ont pas réussi à faire mieux qu’une onzième et douzième place, à plus d’une seconde et demie du leader. Vainqueur de l’épreuve la saison dernière, le Neuchâtelois a été surpris par une piste très rigide. «Je ne me souviens pas avoir skié sur un tracé aussi dur. Je ne parvenais pas à trouver mes appuis», a expliqué Cuche.
Auteur du 69e temps (1’54’’80), à égalité avec le Norvégien Espen Lysdahl, Daniel Albrecht monte dans les tours. Pour sa deuxième descente d’entraînement à Lake Louise, le Valaisan estime avoir réalisé ce qui était prévu au programme. «J’ai tout de même commis deux ou trois erreurs et il reste des réglages à faire», a révélé Albrecht.
Concernant l’épreuve, le Valaisan a expliqué que «la piste est bien moins difficile que d’autres». Toutefois, il n’est pas encore certain de participer à l’épreuve de ce samedi. La décision sera prise après avoir analysé ses performances avec son entraîneur.


Les chronos
Lake Louise, Alberta (Can)
Deuxième et dernier entraînement: 1. Kröll (Aut) 1’50’’43. 2. Walchhofer (Aut) 0’’42. 3. Scheiber (Aut) 0’’43. 4. Fill (It) 0’’98. 5. Svindal (Nor) 1’’24. 6. Streitberger (Aut) 1’’29. 7. Innerhofer (It) 1’’30. 8. Puchner (Aut) 1’’36. 9. Franz (Aut) 1’’38. 10. Guay (Can) 1’’42. 11. Janka (S) 1’’43. 12. Cuche (S) 1’’45.
Puis les autres Suisses: 30. Hoffmann 2’’70. 34. Küng 2’’85. 37. Grünenfelder 2’’92. 38. Zurbriggen 2’’96. 40. Viletta 3’’01. 60. Gisin 3’’90. 65. Spescha 4’’27. 69. Albrecht 4’’37. 70. Oreiller 4’’48. 85 athlètes classés.