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Curling: Deux médailles de bronze pour la Suisse au Championnat d'Europe

championnat d'Europe | Les équipes de Suisse masculine et féminine ont toutes deux conquis la médaille de bronze aux Championnats d’Europe à Champéry. Elles ont remporté haut la main leur affrontement pour la 3e place, face respectivement à l’Allemagne (7-4) et la Russie (9-5).

© KEYSTONE | Christof Schwaller



ATS | 11.12.2010 | 11:05

C’est la quatrième fois ces dix dernières années que les deux formations helvétiques montent sur le podium lors des mêmes Championnats d’Europe, après 2001 (argent pour les messieurs, bronze pour les dames), 2006 (or et bronze) et 2009 (deux fois l’argent).
Face aux Russes de la skip Ludmilla Privivkova, championnes d’Europe en 2006, les Suissesses de la skip Mirjam Ott devaient se passer de Janine Greiner, blessée à une cuisse. Sa place de no 1 a été reprise par Carmen Küng, habituelle no 2, tandis que la remplaçante Irene Schori entrait comme no 2. Carmen Schäfer, en 3, et Mirjam Ott (4) ont conservé leurs positions. Ces rocades n’ont pas porté préjudice au jeu des Helvètes, qui ont au contraire pris leur revanche après leur défaite face aux Russes dans le tour qualificatif.
Les Suissesses ont fait la différence au 5e end en plaçant quatre pierres dans la maison, inversant la vapeur après avoir été menées 3- 2. Dans la foulée, elles «volaient» une pierre aux Russes pour se détacher irrémédiablement.
La partie entre les Suisses et les Allemands a été plus ouverte. Urs Eichhorn, Robert Hürlimann, Marco Ramstein et Christof Schwaller ont fait la différence au 7e end avant d’enfoncer le clou au 9e, lorsque Schwaller, à sa dernière pierre, éjectait du centre de la maison une pierre allemande pourtant bien protégée. Alors qu’ils pouvaient craindre un retour de leurs adversaires à 5-5, les Suisses s’imposaient 7-4. (SDA-ATS\/op)

Champery et ville tres sportive qui va accueillir les championnat du monde de vtt en 2011

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Champery et ville tres sportive qui va accueillir les championnat du monde de vtt en 2011

Si suis libre vais aller voir, pas loin de Lausanne

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hippisme

Kevin Staut enfin sur la plus haute marche


Image © Keystone
Numéro un mondial depuis plus de cinq mois, Kevin Staut n’avait encore jamais remporté d’épreuve de Coupe du monde

Le numéro un mondial devant le champion olympique: final royal dans le Grand Prix Coupe du monde à Palexpo.
Sophie Deller - le 12 décembre 2010, 23h38
Le Matin
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CHI-W Genève
Le podium du saut
1. Kevin Staut (Fr)
2. Eric Lamaze (Can)
3. Rolf-Göran Bengtsson (Su)
«C’est fou ce que le niveau du sport aujourd’hui, ce que les chevaux et les cavaliers peuvent faire, la vitesse à laquelle ils sont capables d’aller. Et tant qu’il y en a encore un à venir en piste après vous, vous pouvez être battu.» Quoi qu’il en dise, Eric Lamaze n’en revient toujours pas. Auteur d’un barrage à couper le souffle avec un «Hickstead» à l’explosivité exacerbée, le champion olympique a dû en effet imaginer, ne serait-ce que l’espace d’un instant, que ses quatre poursuivants au barrage ne feraient pas mieux que lui.
Le public, en tout cas, le pensait. D’autant que Meredith Michaels Beerbaum et Rolf-Göran Bengtsson, partis juste après lui avec une évidente, et légitime, intention de victoire, ne réussissaient pas à le menacer, «Quintero- La-Silla», 3e, et «Shutterfly», 4e, concédant 23 et 63 centièmes de seconde à leur illustre, charismatique et olympique rival. Puis vinrent Kevin Staut et «Silvana-de-Hus». Le Français a le vent en poupe. Champion d’Europe en 2009, vice-champion du monde par équipe cet été, numéro un mondial depuis plus de cinq mois, à 30 ans, il ne s’était toutefois pas encore imposé en Coupe du monde.
Occasion à saisir
L’occasion était rêvée. Il s’en est fallu d’un rien, 15 centièmes, mais il ne la laissait pas passer. En y mettant en plus la manière, dans cette quête avouée de progresser, encore et toujours: «Il y a deux ans, je n’étais que 100e mondial. J’aime ce monde, cette vie, ce sport, et j’ai encore beaucoup à apprendre, une équitation à peaufiner, des chevaux à faire progresser. Jusqu’à pouvoir monter, et gagner, avec la perfection d’équitation que je recherche. Et devenir alors, vraiment, numéro un mondial.» Kevin Staut? Des jambes, des mains, et une tête qui fonctionnent sacrément bien.
Dans le camp suisse, on attendait bien sûr Steve Guerdat. Mais au surlendemain de son triomphe dans la finale du Top 10, le Jurassien et sa «Jalisca-Solier» ont failli, par deux fois. Laissant cette fois la palme à ces dames. Christina Liebherr d’abord, 9e et première non qualifiée pour le barrage, Dehlia Œuvray Smits ensuite, 16e. Une faute pour chacune d’entre elles, avec la complicité de «L.B.-Casanova» et «Cerano-von-Hof CH», tous deux très «faciles», et tout, tout près du sans-faute. Et de l’exploit. Avec le premier, la Fribourgeoise obtenait là son meilleur résultat depuis son 4e rang en finale de Coupe du monde à Las Vegas au printemps 2009. Le second offrait à la Jurassienne, dont c’était le premier GP Coupe du monde depuis 2003, de «supersensations», laissant augurer le meilleur pour la suite. Un bien beau cadeau. Qui tombait bien, son fils Bryan fêtant hier ses 5 ans.

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Lyon s'impose, Lille conserve la tête du championnat


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Lille a conservé ce week-end la tête de la Ligue 1 grâce à un but dans le temps additionnel à Arles-Avignon (1-0), le podium étant complété par le PSG et Lyon, également vainqueurs, alors que la mauvaise affaire de cette 17e journée a été réalisée par l'OM, tenu en échec à Auxerre (1-1).

© afp

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"Ca a tout d'un match piège", avait prévenu Rudi Garcia avant le déplacement des siens en Provence. L'entraîneur lillois ne s'était pas trompé et la meilleure attaque du championnat (33 buts) a longtemps semblé enrayée face à une courageuse équipe d'Arles-Avignon.

Mais Tulio de Melo a fini par trouver l'ouverture, après trois minutes de temps additionnel, laissant les joueurs de Faruk Hadzibegic à leur frustration, le capitaine Fabien Laurenti dénonçant des arbitres "bidons".

Facile pour Nenê
L'attaque de lille n'est pas la seule à avoir eu du mal à se mettre en route, puisqu'à la mi-temps des six premiers matches de cette 17e journée samedi, aucun but n'avait été inscrit! Il faut dire que tout le monde n'a pas la chance d'avoir Nenê. Grâce à son doublé sur la pelouse de Valenciennes (2-1), le PSG reste sur les talons de Lille (deuxième à un point).

Le Brésilien a d'abord ouvert la marque sur une passe de Hoarau (pour le premier but de cette frileuse soirée, à la 48e minute !), avant d'offrir la victoire aux siens d'une exceptionnelle frappe du gauche pour son 11e but de la saison. Avec "Monsieur Nenê", comme l'a appelé Antoine Kombouaré, Paris, invaincu depuis 11 matches toutes compétitions confondues, peut voir loin.

Lyon va mieux
Dimanche, c'est Lisandro, un autre homme en forme, qui a mis Lyon sur la voie d'un succès très convaincant en ouvrant le score face à Toulouse (2-0), pour son 7e but de la saison. Lyon va mieux et sa très belle série (sept victoires et trois nuls depuis le derby perdu face à Saint-Etienne le 25 septembre) lui vaut une place sur le podium.

Au passage, les hommes de Claude Puel dépassent Marseille, qui n'a pris qu'un point à Auxerre (1-1) alors que toutes les autres équipes de haut de tableau ont gagné. L'OM ne gagne plus depuis trois matches et se retrouve légèrement décroché (quatre points derrière Lille). Surtout, Didier Deschamps a perdu M'Bia, expulsé, et Cissé et Brandao, blessés. L'équipe marseillaise pourrait avoir une allure inhabituelle dimanche prochain lors du choc contre Lyon...

Saint-Etienne aussi
Dimanche, Saint-Etienne a enfin retrouvé le goût de la victoire en battant Monaco (2-0) à Louis II. Les Verts n'avaient plus gagné depuis le derby contre Lyon et gagnent quatre places. Quant aux hommes de Guy Lacombe, ils courent après un succès depuis le 7 novembre et sont toujours 17e.

En bas de tableau, Lens va très mal, comme l'a montré sa nette défaite à Lorient (3-0), qui s'est de son côté bien remis de la gifle infligée la semaine dernière par Lille (6-3). "Aujourd'hui, ce n'est pas Jean-Guy Wallemme qui est menacé, c'est le Racing Club de Lens", a asséné le président Gervais Martel.

Nancy a mis fin à la belle série de Sochaux (trois victoires et deux nuls) grâce à un but d'Andre Luiz à l'issue d'un énorme cafouillage. Caen-Nice s'est terminé sur un triste 0-0 qui "transpirait la peur", selon Franck Dumas. Mais les Normands prennent un point après six défaites d'affilée. Brest et Montpellier ne se sont pas non plus départagés (0-0). En clôture de cette 17e journée, Rennes aura l'occasion de retrouver le podium en cas de succès à Bordeaux (coup d'envoi à 21H00).

[Norton]

Six suspects, dont le Dr Fuentes, inculpés dans l'opération Galgo


© epa
Six personnes interpellées jeudi en Espagne dans le cadre d'une vaste opération antidopage ont été inculpées dimanche de délit contre la santé publique et trafic de substances illicites par un juge d'instruction de Madrid. Ces six suspects ont été laissés en liberté.

Quatorze personnes au total avaient été interpellées lors de ce coup de filet, baptisé Opération Galgo, mené par la Garde Civile à travers le pays. La plus connue d'entre elles est Marta Dominguez, championne du monde 2009 du 3000 m steeple, qui est enceinte et devrait comparaître lundi devant un juge d'instruction de Palencia (nord de l'Espagne), où elle vit.

Les six personnes entendues dimanche sont Cesar Perez, l'entraîneur de Marta Dominguez, l'athlète Alberto Garcia, l'ex-cycliste Alberto Leon, le préparateur physique Manuel Pascua Piqueras, et José Alonso Valero, un ancien athlète et agent, selon des sources judiciaires et les médias espagnols.

La sixième, selon ces sources, est le docteur Eufemiano Fuentes, l'homme au coeur d'une importante opération antidopage menée en 2006, l'Opération Puerto.

[Norton]

Rogge : "Pas de panique" pour Annecy





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13.12.2010, 14h38
Le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a déclaré que les responsables de la candidature d'Annecy n'avaient "pas de panique à avoir" au lendemain de la démission de leur directeur général, Edgar Grospiron. "Il y a encore six mois et demi et le travail qui a été fait n'est pas perdu. Tout ce qui a été expliqué aux membres du CIO n'est pas perdu, il n'y a donc pas de panique a avoir", a indiqué M.
Rogge, à Genève. Il y a déjà eu "des changements de leaders dans des candidatures par le passé. Pour d'autres candidatures qui ont été remplies de succès", a-t-il ajouté avant d'évoquer son "gros respect pour le travail qui a été fait par Edgar Grospiron".

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UFC 124: St-Pierre défait facilement Koscheck

MONTRÉAL - Georges St-Pierre a défendu avec succès son titre chez les poids mi-moyens en disposant par décision unanime des juges de Josh Koscheck dans le cadre du UFC 124, présenté samedi au Centre Bell.

St-Pierre a démontré une fois de plus l'ampleur de son talent en maîtrisant d'un bout à l'autre Koscheck. Le combat a rapidement basculé en faveur du Québécois, comme pouvait en témoigner le visage tuméfié de l'Américain.

Il s'agissait d'un deuxième combat de championnat entre le combattant de Saint-Isidore et l'Américain Koscheck. St-Pierre avait savouré une victoire par décision unanime des juges lors du UFC 74, présenté en août 2007.

«Je n'ai pas atteint mon but ce soir, a déclaré St-Pierre. Mon but ultime était de mettre mon adversaire hors de combat, mais il est resté très combatif.»

Le Québécois a ainsi porté sa fiche à 21-2 en carrière au sein du circuit UFC, tandis que Koscheck a glissé à 17-5. Il y avait environ 23 000 personnes de massées dans les gradins du Centre Bell pour ce gala d'arts martiaux mixtes.

Koscheck, âgé de 33 ans, a été battu par les coups de poing de St-Pierre, plus particulièrement après que l'oeil droit de l'Américain eût été passablement amoché.

Koscheck a appelé St-Pierre «un vrai champion» après le combat et a finalement reçu des applaudissements lorsqu'il a remercié la ville de Montréal pour avoir organisé un évènement aussi extraordinaire.

St-Pierre a dominé Koscheck dès le début du match, mais ce dernier ne s'est pas laissé abattre.

Koscheck a surmonté deux autres projections au sol et a même réussi à envoyer le Québécois au tapis à la fin du premier round.

Au deuxième round, la foule s'est mise à chanter le fameux «Olé, Olé, Olé» alors que St-Pierre continuait à distribuer les coups droits et que l'oeil de son adversaire commençait à se fermer. Le médecin a d'ailleurs longuement observé l'oeil de Koscheck après le troisième round.

LIEN

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championnat d'angleterre

C'est Manchester United le patron


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Wayne Rooney a manqué le k.-o. sur penalty (74e) contre sa «cible» préférée (8 buts au total)
Les Red Devils s'imposent 1-0 contre Arsenal et reprennent la tête du classement
le 13 décembre 2010, 23h31
LeMatin.ch & les agences
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MANCHESTER UNITED - ARSENAL 1-0 (1-0)
Manchester United a remporté le choc de la 17e?journée de Premier League contre Arsenal (1-0) grâce à une réussite chanceuse de Ji-Sung Park de la tête (41e). Toujours invaincus cette saison, les Red Devils se sont propulsés à la première place du classement.
Djourou sur le banc
Avec Djourou sur le banc, Arsenal se présentait à Old Trafford dans la peau du leader. Trop laxistes et en manque total d'inspiration, les «Gunners» ont eu un mal fou à se créer des occasions de but dans un match décevant, entaché par une pluie d'erreurs techniques. L'unique formation à avoir volé deux points aux protégés d'Alex Ferguson cette saison sur leur pelouse reste donc West Bromwich.
Rooney manque le k.-o. sur penalty
Auteur d'un match en demi-teinte, Wayne Rooney a manqué le k.-o. sur penalty (74e) contre sa «cible» préférée (8 buts au total). A noter que, pour remplacer Manuel Almunia (blessé au coude), Arsène Wenger a fait confiance à son 3e gardien, Wojciech Szczesny (20 ans) dont c'était la 1re apparition en Premier League. Jusque-là, le portier polonais n'avait disputé qu'un seul match officiel, en Carling Cup, avec Arsenal.

[Norton]

AUTOMOBILISME

Ils l'ont fait pour Louis Chevrolet


Image © DR
Alain Menu avait pourtant bien commencé le championnat mais la suite ne s'est pas passée comme il l'espérait et il a dû se mettre au service de ses deux équipiers, pour assurer le titre constructeur

Dominateurs du championnat du monde des voitures de tourisme, le Français Yvan Muller, le Britannique Robert Huff et le Genevois Alain Menu se sont retrouvés hier à Porrentruy. Un retour aux sources, en quelque sorte
Jean-Claude Schertenleib - le 13 décembre 2010, 23h24
Le Matin
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WTCC PORRENTRUY (JU)
Un homme né le jour de la Noël ne pouvait qu'avoir un destin exceptionnel. Ainsi en fut-il de Louis Chevrolet, venu au monde le 25 décembre 1878 à La Chaux-de-Fonds, deuxième enfant de Joseph Félicien et Marie-Anne Angéline. Originaire de Bonfol, village proche de la Métropole horlogère, Joseph Chevrolet avait, deux ans plus tôt, déménagé sa petite famille dans la ville, où le travail ne manquait pas. Ouvrier horloger, il y avait trouvé un emploi de planteur d'échappement, un élément important des montres mécaniques. Montres, échappement: le destin de Louis n'était pas encore dessiné, mais on en devinait déjà quelques contours.
Plutôt doué de ses doigts, Louis Chevrolet est rapidement confronté aux réalités de l'époque: apprentissage à 11 ans, déménagements, Beaune, Paris, Québec, puis Detroit, la capitale mondiale de l'automobile. Un mythe est né, qui connaîtra la gloire et la douleur, la fortune et la famine, la popularité et la solitude. Aujourd'hui, Louis Chevrolet, l'un de ses frères et son fils reposent dans un cimetière d'Indianapolis. Et dans le Jura où il a vu le jour il y a 132 ans, on célèbre fièrement le triomphe de son nom: Chevrolet a dominé cette année le championnat du monde des voitures de tourisme, obtenant le titre pilote (le Français Yvan Muller), la troisième (le Britannique Robert Huff) et la sixième place finale (le Genevois Alain Menu), ainsi que le titre constructeur.
Menu, l'artisan frustré
L'un des artisans de ce triomphe est le Genevois Alain Menu, une valeur référence dans la discipline. Qui a terminé cet exercice 2010 avec des sentiments partagés: «Bien sûr que pour l'équipe, la saison a été formidable. Personnellement, ce fut plus dur», confie le Genevois, qui avait pourtant entamé l'exercice de manière brillante à Curitiba, au Brésil: «J'étais mieux préparé que jamais, tout a bien marché en Amérique du Sud, mais, malheureusement, j'ai connu deux week-ends beaucoup plus difficiles ensuite (Marrakech et Monza)». Le titre, déjà, venait de s'envoler pour Menu, obligé de se mettre rapidement au service de ses deux équipiers, pour assurer la mise. Un contrat que le Genevois a rempli, en bon professionnel qu'il est, mais sa frustration n'a fait qu'aiguiser encore son appétit pour le prochain exercice. En 2011, tout sera nouveau. La réglementation technique change - au lieu des actuels moteurs atmosphériques de 2000 cm³, les voitures seront équipées de moteurs turbocompressés de 1600 cm³ - et il est impossible, à ce stade de l'hiver, d'imaginer à quoi ressemblera l'échelle des valeurs.
Même si Menu ne rêve que de prendre sa revanche sur Muller, qui sait que Huff a les dents de plus en plus longues. Encore un sacré casse-tête en perspective pour le patron de l'équipe, Eric Nevé: «D'avoir trois pilotes de ce niveau, c'est un beau problème», rigole le Belge. A voir sur la piste dès le 20 mars prochain.

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L'UCI veut étendre à quatre ans les suspensions pour EPO


Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale Wielerunie (UCI), estime, dans un entretien accordé à L'Equipe, que les coureurs contrôlés positifs à l'EPO devraient être suspendus quatre ans, au lieu de deux actuellement.

L'Irlandais, président de l'UCI depuis 2005, est par contre favorable à des peines réduites pour des produits plus "légers". "Il faut distinguer produits légers et produits lourds. L'EPO, c'est grave, ça doit être quatre ans. La ventoline, par exemple, ça peut-être six ou neuf mois", déclare Pat McQuaid, qui évoque aussi la radiation à vie des coureurs dopés. "Personnellement, j'y suis favorable. Mais comme président de l'UCI, je sais aussi que les difficultés juridiques sont trop importantes pour appliquer cette mesure", dit-il.