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La Suisse rend une pâle copie contre la France

Hockey sur glace | La bande à Sean Simpson bat la France en match amical pour un petit but d’écart (2-1).

© KEYSTONE | Patrik Baertschi (à g.) après son premier goal, avec son coéquipier Thibaut Monnet.



ATS | 14.12.2010 | 22:47

L’équipe de Suisse arrivera en pleine forme pour l’Arosa Challenge qu’elle disputera ce week-end à Herisau. Ce n’est en effet pas son match de préparation face à la France, remporté sans panache 1-2, qui lui pèsera dans les jambes.
Si les Français voulaient faire oublier la claque enregistrée en Ajoie il y a un an et un jour (10-1), c’est chose faite. Toujours aussi limités techniquement, les joueurs de Dave Henderson ont proposé un tout autre niveau d’engagement. Une erreur de leur portier Fabrice Lhenry leur a été fatale juste après la mi-match. La phalange de Sean Simpson, elle, devra montrer autre chose vendredi (Danemark) et samedi (Slovaquie ou Biélorussie) si elle entend remporter «son» tournoi appenzellois.
Ce sont les «Bleus» qui ont été dangereux en premier. Teddy Da Costa (7e) s’est d’abord défait de Mathias Seger avec une facilité déconcertante avant de tirer au-dessus. Les Français ont ensuite eu deux occasions de prendre les devants en supériorité numérique, mais le «box-play» helvétique a parfaitement géré la situation. De retour de pénalité, le capitaine Seger a failli trouver le fond du filet (16e) sur la seule véritable occasion suisse. Le cadeau de Lhenry Revenus avec des meilleures intentions, les joueurs à croix blanche ont enfin montré quelque chose de consistant. Daniel Steiner a d’abord été mis en échec deux fois par Lhenry (21e), avant qu’une déviation de Morris Trachsler sur un tir de Jörg Reber (27e) ne fasse parcourir un frisson dans l’assistance.
Quelques secondes plus tard, Ryan Gardner a lui aussi mis à contribution la mitaine du gardien adverse sans plus de succès (28e).
Il a donc fallu une erreur du portier tricolore pour que la Suisse parvienne enfin à passer l’épaule. Sorti de manière hasardeuse, la gardien de Rouen a égaré la rondelle devant Thibaut Monnet. Ce dernier n’avait plus qu’à offrir l’ouverture du score à Patrik Bärtschi (31e). La porte était ouverte et Steve Hirschi s’y est engouffré avec délice. Sur un tir d’Eric-Ray Blum qui est allé frapper la bande derrière le but, le défenseur de Lugano a parfaitement ajusté son envoi (36e/0-2).
Manzato sauve la baraque
La Suisse a finalement pu tirer un grand coup de chapeau à Daniel Manzato. Guère dérangé en début de partie, le cerbère des Rapperswil- Jona Lakers a été décisif lorsque la France s’est remise à y croire à la suite de la réduction du score de Jérémie Romand (50e). Stéphane Da Costa a échoué devant le Vaudois (52e), tout comme Laurent Gras parti seul (58e). Hnat Domenichelli, peu à l’aise en phase offensive, s’est quant à lui signalé... en sauvant son camp à six minutes de la sirène.
Pour sa première cape internationale, Jörg Reber a pu mesurer tout le chemin qu’il lui reste à parcourir pour espérer jouer le Mondial en Slovaquie en mai prochain. Il est vrai moyennement aidé par son acolyte de la première ligne de défense - Seger, sur la lancée de son début de saison décevant avec les Zurich Lions -, le Bernois a écopé de deux punitions et n’a pas pu apporter la même présence à la ligne bleue qu’au sein des Langnau Tigers.

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Coupe du monde Engelberg

Schlieri au tapis


Image © Keystone
Coup dur pour Gregor Schlierenzauer qui est «partagé entre la frustration et le soulagement de ne pas être plus grièvement blessé»

Schlierenzauer a chuté à l'entraînement. Victime d'une déchirure du ligament interne du genou droit, il sera absent quatre semaines
le 14 décembre 2010, 22h32
LeMatin.ch & les agences
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Gregor Schlierenzauer pourrait bien devoir renoncer à la Tournée des Quatre-Tremplins, qui débutera le 29 décembre à Oberstdorf. Victime d'une déchirure du ligament interne du genou droit, l'Autrichien est au repos forcé pour environ quatre semaines.
Le champion olympique par équipes, qui doit notamment renoncer aux concours d'Engelberg ce week-end, s'est blessé lundi en chutant à l'entraînement. En petite forme depuis le début de la saison, l'homme aux 32 victoires en Coupe du monde ne devra pas se soumettre à une opération. «Je vais bien compte tenu des circonstances. Je suis partagé entre la frustration et le soulagement de ne pas être plus grièvement blessé», explique-t-il.
Gregor Schlierenzauer connaîtra la durée exacte de son indisponibilité lorsqu'il se sera soumis à des examens plus approfondis. Le Tyrolien avait dû passer sur le billard ce printemps, après s'être blessé au même genou en mars.

Trois concours à Engelberg
Engelberg accueillera finalement trois concours de Coupe du monde de saut ce week-end prochain. La station obwaldienne organisera vendredi l’une des deux épreuves annulées en fin de semaine dernière à Harrachov (Tch), en plus des deux prévues samedi et dimanche

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Coupe du monde

Cuche préfère ménager son dos


Image © Keystone
A Val-d'Isère, Didier Cuche avait grimacé avant de se coucher dans l'aire d'arrivée. «J'ai senti comme une décharge électrique dans le bas du dos», avait-il expliqué. Depuis, le Neuchâtelois a effectué quelques exercices

Le skieur des Bugnenets a rallié Bolzano en... avion. Le Neuchâtelois espère encore pouvoir participer à la descente de samedi
Laurent Guyot - le 14 décembre 2010, 22h32
Le Matin
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«Je ne peux pas encore vous dire si je prendrai part au premier test sur la Saslong en vue de la descente.» Didier Cuche, comme à son habitude, se refuse à mettre la charrue avant les boeufs. Même si, hier soir, dans le cadre rustique de l'hôtel abritant les athlètes de Swiss-Ski, l'Helvète a reçu son dossard des mains de Martin Rufener, le chef alpin masculin. Sa décision, le Neuchâtelois la prendra, ce matin, au terme de son réveil... musculaire et des manches d'échauffement prévues avant le premier test chronométré fixé à 12 h 15.
Entraînement sans forcer
Rentré dimanche après-midi à son domicile, Didier Cuche a privilégié les soins et le repos. Au lendemain d'une soirée passée derrière son petit écran pour assister à l'élection de Simon Ammann comme sportif suisse de l'année, le champion du monde de super-G est allé passer une IRM histoire d'être rassuré sur la nature de sa blessure. Ce qui lui a permis, en fin de journée, d'effectuer quelques exercices de mobilité douce avec Florian Lorimier, son préparateur physique. Hier matin, le Vaudruzien s'est encore entraîné sans forcer au fitness de Boudevilliers avant de monter dans un avion direction les Dolomites. «J'aurais probablement supporté les six heures de route. Lorsque je sors de la voiture, il me faut tout de même un bon quart d'heure pour retrouver ma mobilité. Quelque 72 heures après mon clash, je dois reconnaître que les douleurs ont bien diminué. Comme il y avait une possibilité de voyager plus tranquillement, j'ai accepté cette proposition. Je suis monté dans un avion à Berne en début d'après-midi pour rallier Bolzano. Mais je vous le répète, tout dépendra de mon état physique demain ( ndlr: aujourd'hui ). Si je dois patienter un jour de plus pour éviter une rechute, je ferai l'impasse.»


Justin Murisier au contact
Justin Murisier n'a pas savouré longtemps sa superbe 8e place décrochée dans le slalom de Coupe du monde de Val-d'Isère. L'espoir valaisan (18 ans) s'est contenté de fêter en compagnie de sa famille, d'amis et de ses entraîneurs. Lundi, le Bagnard a déjà pris la route de l'Italie. Hier après-midi, le skieur de Prarreyer a terminé 10e d'un slalom géant disputé à Plan de Corones (Tyrol du Sud). «J'avais obtenu le 5e temps de la première manche. Malheureusement, une faute sur le ski intérieur s'est chargée de me pénaliser sur le second tracé», a-t-il confié. Justin Murisier a marqué des points pour une participation au slalom géant d'Alta Badia prévu dimanche.
Martin Rufener s'est refusé à dévoiler les noms des skieurs (8) prévus pour Alta Badia. «Je donnerai la sélection mercredi (ndlr: aujourd'hui). Je veux encore prendre le temps de discuter avec les entraîneurs. Bien sûr, les résultats de Plan de Corones pèseront dans notre choix. Et je vous confirme, effectivement, que Daniel Albrecht s'est entraîné ses deux derniers jours à Alta Badia.»

[danlos]

Les espagnols sont très forts mais bon il ne faut pas se le cacher, ils doivent bien prendre quelque chose, ça me fait rire quand j'entends "génération exceptionnelle", c'est vrai dans le cyclisme ils gagnent tout mais se font tous choper les uns après les autres...
Pour le foot, Fuentes m'a bien fait rire "Je ne peux rien dire sinon on retire la CDM à l'Espagne", il n'a rien dit mais a tout dit par la même occasion..
Après on parle en ce moment de l'athlé qui a des problèmes de dopage, comme par hasard c'est quand ils gagnent, on avait jamais entendu les espagnols dopés en athlé vu qu'il n'y en avait aucun.

Pour le Barca, ils courent tous pendant tout le match comme des fous, les Alves, Messi, Pedro qui font une 50aine d'aller retour en sprintant, bon ils sont costaud d'accord mais quand même. Et après pour Messi, je sais que certains ne seront pas d'accord avec moi mais ce gars est plus que chargé: il a pris des hormones de croissance quand il avait 14 ans pour grandir car il faisait 1m30, alors ok c'est normal pour un cas comme ça mais derrière c'est le Barca qui lui paie le traitement car il était bon au foot, en gros on lui fait bouffer des cachets pour jouer au foot dans le futur. C'est comme le cycliste qui se dope 1 mois avant le Tour, le jour du Tour il n'est plus dopé mais il a profité des traitements pris avant pour s'améliorer.

Après c'est triste à dire et ça m'embête de parler de ça mais ce n'est pas rare de voir des footeux espagnols faire des arrêts cardiaques ou même mourir. 8 fois sur 10 quand il y a un problème c'est un joueur espagnol ou qui joue en Espagne. ce n'est peut être pas un hasard...

Et les footeux sont bien obligé de se charger, ils font dans les 60 matchs par an, alors ok pour un an mais pas 4 ans consécutivement sans être blessé. On le voit avec les anglais et Lampard qui a fait 60 matchs par saison pendant 5 ans dont un très beau 164 matchs consécutifs avec Chelsea avant de déclarer forfait pour une rencontre à cause d'une gastro... Bon depuis il ne met plus un peid devant l'autre, il a 32 ans et est toujours blessé donc comme quoi ils sont fatigués par la suite.

[Norton]

Didier Cuche déjà le plus rapide à Val Gardena

15.12.2010 14:33 - mise à jour: 15:33 Le lumbago de Val d'Isère n'est semble-t-il déjà plus qu'un mauvais souvenir pour Didier Cuche. [Giovanni Auletta - Keystone]

Victime d'un lumbago lors du géant de Val d'Isère, Didier Cuche semble avoir très vite oublié sa douleur. Le Neuchâtelois s'est montré le plus rapide du 1er entraînement de la descente de Val Gardena

Didier Cuche n'a pas tardé à rebondir. Victime d'un lumbago aigu samedi lors du géant de Val d'Isère, le Neuchâtelois a gagné le premier entraînement en vue de la descente de Val Gardena de samedi.
Cuche avait reçu lundi à Berne une injection dans la zone des lombaires, ce qui lui a permis d'effectuer cet entraînement sans ressentir de douleurs.
"Cela me rassure pour le reste de la semaine", a commenté Cuche. "Le produit va faire véritablement effet dès aujourd'hui (réd: mercredi). De plus, je vais continuer d'être traité tous les jours par un ostéopathe pour libérer les tensions dans mon dos", a-t-il continué. Il a également remercié son entraîneur Martin Rufener de lui avoir organisé un déplacement en avion (via Bolzano), lui évitant de passer 6h30 dans sa voiture pour rallier Val Gardena.
Le skieur du Val-de-Ruz a devancé deux Autrichiens lors de cette session initiale, Klaus Kröll et Michael Walchhofer. Le deuxième Suisse au classement, Patrick Küng, est très loin avec sa 22e place.
Pour le première fois aligné en descente sur la "Saslong", Carlo Janka a perdu près de trois secondes et échoué au 27e rang.
Val Gardena, ou des enjeux différents pour les Suisses

Avant la pause de Noël, la Coupe du monde messieurs s'offre son traditionnel crochet par les Dolomites. Avec, au programme, un super-G et une descente à Val Gardena (vendredi et samedi), ainsi qu'un géant à Alta Badia (dimanche).
Au sein de l'équipe de Suisse, les objectifs divergent. Requinqué par une 4e place samedi à Val d'Isère, Carlo Janka doit monter en puissance durant cette tournée italienne. Objectif: se replacer au général. Actuellement septième, le tenant de la Coupe du monde ne compte certes que 62 points de retard sur le leader Aksel Lund Svindal. Mais il serait bien inspiré de ne pas laisser filer son rival no1 norvégien.
Sur la "Saslong" de Val Gardena, Janka n'a jusqu'ici disputé que deux super-G, bouclés sur une 11e place en 2008 et une 2e l'an dernier. En revanche, la descente de samedi constituera un baptême du feu pour le coureur d'Obersaxen. Dimanche à Alta Badia, Janka devra redorer son blason de géantiste: champion du monde et olympique dans la discipline il n'a jamais fait mieux que 15e (en 4 participations) sur la "Gran Risa", lors d'un des deux plus prestigieux géants du circuit avec celui d'Adelboden.
Albrecht pour une confirmation

Pour Didier Cuche, les enjeux concernent autant le général que sa santé. Certes, le lumbago du Neuchâtelois semble particulièrement bien maîtrisé (injection et traitement quotidien par un ostéopathe). Mais le skieur des Bugnenets (36 ans) est régulièrement en délicatesse avec son dos depuis plusieurs mois.
L'an dernier, Cuche avait déjà dû serrer les dents lors de la tournée italienne, lui qui s'était cassé une côte le week-end précédent en Savoie. A noter également que si le skieur du Val-de-Ruz a déjà triomphé en super-G à Val Gardena (en 2007), il n'a jamais épinglé la descente, une des rares qui manque à son palmarès.
Daniel Albrecht sera, lui, uniquement en lice à Alta Badia. Après avoir bluffé son monde pour son retour à la compétition à Beaver Creek (21e), le Valaisan devra confirmer. Cela ne sera pas facile, le géant italien étant autrement plus exigeant que celui disputé dans le Colorado. Il n'empêche que le coureur de Fiesch garde de bons souvenirs avec la piste "Gran Risa". Il s'y était imposé en décembre 2008, un mois avant sa terrible chute de Kitzbühel.
Encore des surprises ?

Que ce soit Janka, Cuche, Albrecht ou un de leurs coéquipiers, tout pronostic pour l'équipe de Suisse reste toutefois aléatoire pour cette tournée italienne. En cause, l'habitude prise par les hommes de Martin Rufener d'aligner les surprises depuis le début de saison. Qui, en effet, aurait imaginé que Tobias Grünenfelder décroche à 33 ans sa première victoire en Coupe du monde à Lake Louise ?
Ou que Daniel Albrecht revienne si fort à Beaver Creek après 22 mois d'absence ? Ou que le slalom helvétique, moribond depuis plusieurs hivers, place quatre représentants dans le top-15 à Val d'Isère ? Reste à savoir qui créera la surprise dans les Dolomites...

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Val d'Isère-Descente (D): Marchand-Arvier 3e du premier entraînement

C'est parti à Val d'Isère! Après les hommes ce week-end, les femmes se retrouvent dans la station savoyarde pour un Super-G vendredi, une descente samedi et un super-combiné dimanche. Lors du premier entraînement de descente ce mercredi, c'est l'Autrichienne Maria Riesch qui s'est montré la plus rapide, devançant l'Américaine Lindsey Vonn et la Française Marie Marchand-Arvier. A noter que, pour son retour sur le circuit Coupe du monde, Ingrid Jacquemod s'est classée sixième, devançant une autre Française, Marion Rolland. Sandrine Aubert, en préparation pour le super-combiné, a, elle, réalisé le 19e chrono.

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SKI ALPIN

Lara Gut est punie


Image © Keystone
Pour Lara Gut, «Mauro Pini n’a pas le niveau». Cette déclaration parue dans la «Gazzetta» n’a pas du tout été appréciée.
Swiss-Ski a suspendu la jeune Tessinoise, une mesure disciplinaire suite aux critiques qu’elle a exprimées dans la presse à l’encontre du chef du ski féminin, Mauro Pini.
Gaëlle Cajeux - le 15 décembre 2010, 23h29
Le Matin
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17 h 15, hier dans le lobby de l’hôtel où loge l’équipe de Suisse féminine à Val-d’Isère. Alors que coaches et athlètes visionnent et analysent le premier entraînement effectué dans la matinée en vue de la descente de samedi, Lara Gut et son père rejoignent le chef entraîneur, Mauro Pini. Puis le suivent à l’écart. Chacun tente d’afficher un sourire. Mais l’ambiance semble à la sérieuse mise au point.
Près de trois heures plus tard, Swiss Ski rend officiel le résultat de leur entretien.
«Lara Gut est suspendue pour les compétitions de Coupe du monde de Semmering, les 28 et 29 décembre (ce qui aurait dû être la première compétition après dix jours de repos pour la jeune femme). Par cette mesure disciplinaire, Swiss-Ski réagit, entre autres, aux fortes critiques exprimées par l’athlète à l’encontre du chef entraîneur, Mauro Pini, dans plusieurs médias nationaux et internationaux.» Fin du communiqué. Les propos tenus par la Tessinoise dans la presse dominicale en résumé – «Mauro était un bon entraîneur, mais c’est un mauvais chef.» – ont déclenché la polémique le week-end dernier.
Interpellé dans l’aire d’arrivée, à la fin du slalom géant de Saint-Moritz, Mauro Pini avait pourtant affirmé: «Pour moi, il n’y a pas de polémique.»
Pourquoi donc réagir a posteriori? «Je ne comprenais pas pourquoi les médias étaient aussi insistants dimanche, car je n’avais pas vu les journaux. Mais ensuite, j’ai lu dans la Gazzetta que Lara disait: «Mauro n’a pas le niveau», explique celui qui fut l’entraîneur privé de la skieuse de Comano. «Je ne peux pas accepter une chose comme ça. C’est pourquoi j’ai porté la chose chez mes supérieurs.» Hier après-midi, Mauro Pini a mené l’audition de Lara Gut – entendue sans son père, car «une athlète de 20 ans est capable d’assumer seule ses propos» – avec Dierk Beisel, le chef du sport de compétition. «Nous n’acceptons pas qu’une athlète blâme le chef entraîneur et s’exprime de façon aussi déplacée à son propos en public et, tout particulièrement, dans les médias», a commenté ce dernier, dans le communiqué. Ajoutant que la punition faisait également suite à «des manquements répétés de l’athlète aux directives vestimentaires de la fédération et une attitude sans respect à son encontre lors de l’audition. Malgré plusieurs avertissements oraux, Lara Gut a continué de ne pas respecter les directives, bien qu’elle se soit engagée par écrit à s’y conformer, comme tous les autres athlètes membres du team. Une ligne de conduite claire s’impose, par respect à l’égard des autres athlètes, ainsi que des sponsors et partenaires de Swiss-Ski.»
Dans le clan Gut c’est «no comment»
Lara Gut, qui a signé, hier matin, le meilleur chrono helvétique lors de l’entraînement pour la descente (9e rang) de samedi, ne disputera donc pas le géant et le slalom de Semmering. Comment réagit-elle à cette punition? «No comment», répond-on dans son clan. Mauro Pini, lui, assure que la décision n’a pas été facile à prendre. «Emotionnellement, je suis très touché. Je n’aurais jamais imaginé me retrouver dans une telle situation. Nous l’avons expliquée aux entraîneurs et aux filles. Tout le monde est un peu choqué, comme moi d’ailleurs.»

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ANALYSE

Un hockeyeur sur deux «se dope» à la nicotine


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Un match de la NHL (ligue professionnelle nord-américaine).

Une bonne moitié des hockeyeurs sont utilisateurs actifs de la nicotine. Certains en prennent tellement qu’il est probable qu’ils le font pour se doper, selon une étude menée par le Laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) lors des championnats du monde 2009 en Suisse.
le 16 décembre 2010, 07h29
Le Matin
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Les chercheurs du LAD, lequel dépend du Centre universitaire romand de médecine légale, ont analysé 72 échantillons d’urine prélevés après tous les matches sur deux joueurs de chaque équipe. Des traces de nicotine ou de ses métabolites ont été trouvées dans tous les échantillons.
Dans 82% des cas, les résultats suggéraient une exposition à la nicotine dans les trois jours précédant la rencontre. Chez plus d’un joueur sur deux (53%), les taux indiquaient que la consommation avait eu lieu immédiatement avant, voire pendant le match.
Enfin, deux échantillons affichaient de tels niveaux de nicotine qu’une utilisation de tabac sans fumée - à chiquer ou à priser - aux fins de dopage est qualifiée par les chercheurs de vraisemblable, ainsi qu’ils l’écrivent dans le «Journal of Chromatography A».

«Snus» suédois
La fumée étant en effet incompatible avec le sport à haut niveau, les joueurs de hockey utilisent de préférence le «snus», une poudre de tabac humide à chiquer en provenance de Suède. Elle est vendue principalement sous forme de petits sachets à placer entre la gencive et la lèvre supérieure.
La nicotine produit un effet stimulant, en augmentant le pouls et la pression artérielle, mais aussi la libération de sucre dans le sang et d’adrénaline. Elle a en outre des effets relaxants, en réduisant le stress, tout en renforçant la vigilance et améliorant la fonction cognitive.
Ainsi, le tabac «aiguise le regard», aux dires d’un ex-joueur interrogé par l’ATS. Enfin, il contribue à abaisser le poids corporel. Consommer de la nicotine sans fumée peut donc «clairement améliorer les performances d’athlètes de différentes manières», écrivent les scientifiques. Addiction et cancer
Selon François Marclay, principal auteur de l’étude, «les risques liés à la consommation régulière de snus sont multiples. La nicotine va induire une dépendance qui peut par exemple favoriser une consommation dans le cadre privé, voire l’utilisation subséquente de tabac fumé», a-t-il indiqué.
«En outre, sur le long terme, le snus augmente fortement le risque de cancer du pancréas ou celui de la cavité buccale, ainsi que les problèmes associés à celle-ci, comme le déchaussement des dents», précise le spécialiste.
«L’interdiction de substances n’a pas seulement un but répressif, mais aussi un but préventif, notamment pour l’éducation des jeunes générations de sportifs», souligne M. Marclay.

Utilisation «massive»
Selon le LAD, l’utilisation de tabac sans fumée est «massive» dans les sports d’hiver, et pas seulement dans le hockey sur glace, où ce sont les joueurs scandinaves qui ont fait école. Les chercheurs citent le ski, mais aussi le football ou le basketball ainsi que l’escrime ou le tir. Or seules de vagues estimations de ces modes de consommation sont disponibles.
«Le cas de la nicotine est actuellement discuté au sein de l’Agence mondiale antidopage mais elle n’apparaît pas dans la liste des interdictions ni des substances surveillées», ajoute M. Marclay. «Étant considérée d’abord comme une drogue sociale, son cas est ambigu».
Trois critères
Les trois critères d’inclusion d’un produit à la liste des interdictions sont l’amélioration potentielle de la performance, les risques pour la santé et la contradiction avec l’esprit sportif. La nicotine répond donc au moins aux deux premiers, selon les chercheurs lausannois.
Mais avant d’envisager d’inclure la nicotine dans l’une ou l’autre de ses listes, l’Agence mondiale antidopage demande des études à plus large échelle, ainsi que le développement de moyens techniques pour distinguer l’usage récréatif de la pratique dopante.

C'est grave docteur? Un sport de plus......

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FOOTBALL

Celestini a touché du bois


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Adriano, le père de Fabio, les fans, Kasami et l’entraîneur lausannois, Martin Rueda, ont salué la dernière performance de Celestini sur le terrain lausannois.

Pour son dernier match, le capitaine lausannois fut à deux doigts de marquer. Le No 17 de Martin Rueda a réalisé un match de bonne qualité. Il a quitté le terrain de jeu applaudi par le public debout.
Jacques Wullschleger - le 15 décembre 2010, 23h14
Le Matin
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Avant la partie, dans la cour du stade où des plaques de glace se sont invitées, Adriano Celestini, papa de qui vous savez, est là. «Il y aura beaucoup d’émotion, de fierté. Pour ce que Fabio a fait et ce qu’il fera.»

Dans le froid, le directeur sportif du FC Renens lâche le mot entraîneur. Fabio, entraîneur à Renens? «Pour cela, il y a des diplômes à avoir. Or il n’en a pas. Même si Renens fait partie du football des talus, on est heureux d’y être et pour être coach ici, il faut aussi des papiers.»
Le président Forgione aimerait que le FC Renens soit de nouveau un grand club. Avec Celestini? «Je n’en sais rien. La décision appartient à Fabio. Je n’interviendrai pas», ajoute le papa, qui se rend prestement au Bloc G de la tribune Nord.
Dans le stade, une ou deux banderoles seulement. Les gens préfèrent s’exprimer ou donner leur avis sur les sites. C’est plus facile. C’est moins courageux. Ils utilisent des pseudonymes. Se renvoient la balle, souvent maladroitement, sans poésie.
Le public hier? Frigorifié. Le terrain? Gelé et même plus par endroits. Le match de Celestini fut bon. De toute la rencontre, le capitaine toucha 49 ballons (30 en première période, 19 dans l’autre) et il effectua, en tout, 4 mauvaises passes (2 et 2). Il quitta le terrain, ayant joué 86 minutes et 19 secondes. Il était 20 h 43 en ce 15 décembre 2010. Le public se leva et l’applaudit. Le premier joueur qu’il embrassa fut Kasami, le Suisse de Palerme, champion du monde avec les moins de 17 ans. Après, il tomba dans les bras de Sonnerat, de Roux, de Rueda, le coach. Le staff du LS lui exprima également de la chaleur.
Voilà son match.
Morceaux choisis:
33e seconde: Fabio Celestini touche son premier ballon.
8e minute: Le capitaine conteste un corner. Il est chaud, en plein dans la partie.
22e minute: Steuble – l’ombre de Marazzi a plané sur les balles arrêtées – botte un coup franc. Celestini se replie en défense. Il veille sur Maccarone, l’homme chauve et dangereux de Palerme.
30e minute: Faute sur Katz. Corner. Celestini n’est pas d’accord, dit ce qu’il pense à l’arbitre.
33e minute: Il tombe suite à un choc avec Kasami. Petite tape de Celestini sur la tête du Suisse.
51e minute: Coup franc pour Palerme. Dangereux. Le capitaine place ses camarades. Un match nul est dans l’air, possible, alors il faut soigner les détails.
53e minute: Tosi pique la balle à Celestini qui allait adresser une passe. Tosi se retourne et il s’excuse pour ce larcin.
68e minute: Des 22 mètres, Celestini adresse un bon tir. Le ballon s’écrase sur la transversale. Le numéro 17 de Rueda se prend la tête dans les mains. Deux minutes plus tard, il glisse près de sa cage, a pris des risques. Maccarone est à deux doigts de tromper Favre. Le capitaine s’excuse.
85e minute: But de Munoz de la tête. Sur le corner, Favre était en train de placer sa défense. Fabio Celestini a peut-être vu une faute. Il demande des comptes, de loin, au 4e ou 5e arbitre, sis près de la cage.
87e minute (86’19’’). Fabio Celestini quitte le terrain, remplacé par Roux. Il salue le public et plein de monde. Il vient de mettre un terme à sa carrière de joueur. L’émotion est palpable. Elle doit être forte chez Martin Rueda, entraîneur, ami de Celestini avec lequel il buvait le café le matin. Désormais, le coach sera tout seul.


Fabio Celestini: «Je n’ai pas encore réalisé ce qui se passe»
Quand il a quitté le terrain, il s’est rendu compte que c’était fini. «Mais je n’ai pas encore réalisé très bien ce qui se passe», dit Fabio Celestini, longtemps après le coup de sifflet final de l’arbitre bulgare.
«J’ai vécu ici cinq mois extraordinaires. Ils figurent parmi le top five de ma carrière», ajoute le capitaine, qui a épinglé quelque part son brassard. «Une page se tourne. Celle de joueur. Je suis triste de quitter le LS, le terrain, les joueurs. Ils m’ont remis des cadeaux. Je ne m’y attendais pas. Il y avait des larmes accompagnant ces gestes.»
Il ajoute, sourire en coin: «Je n’ai pas une aussi sale gueule qu’on le dit, ou qu’on le pense. J’ai du caractère, mais je ne suis pas quelqu’un de mauvais. Les gens qui pensent ça ne me connaissent pas.»
Il parle du parcours du LS. «Si on est 2e en championnat, c’est grâce à la Coupe d’Europe. En cinq mois, j’ai appris beaucoup de choses. Les trois derniers jours avec mes camarades ont été extraordinaires. Au niveau humain, je n’ai jamais vécu des moments aussi forts durant toute ma carrière. Le LS offre ça. Le haut niveau que j’ai côtoyé très longtemps – Marseille, Getafe notamment –, c’est chacun pour soi. Quand on gagne on est ensemble. Quand on perd, c’est très différent, difficile à vivre.»
Et maintenant? Fabio Celestini va souffler. Le LS, lui, est à la recherche de joueurs. D’un attaquant qui réalise et d’un milieu de terrain, style Celestini ou de quelqu’un de légèrement différent. «On regarde à l’étranger car le marché suisse propose peu de joueurs ou quasi aucun», dit le président Collet. La piste brésilienne est privilégiée. A ce qu’il paraît, des joueurs ont été visionnés sur YouTube. «On recevra les cassettes vidéo plus tard», ajoute le patron du club. Le LS a besoin de vrais renforts. Dans ce contexte, les connaissances de Martin Rueda ne seront pas de trop.
J. W.

[Stoner27]

Envoyé par Norton

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Un hockeyeur sur deux «se dope» à la nicotine


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Un match de la NHL (ligue professionnelle nord-américaine).

Une bonne moitié des hockeyeurs sont utilisateurs actifs de la nicotine. Certains en prennent tellement qu’il est probable qu’ils le font pour se doper, selon une étude menée par le Laboratoire suisse d’analyse du dopage (LAD) lors des championnats du monde 2009 en Suisse.
le 16 décembre 2010, 07h29
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Les chercheurs du LAD, lequel dépend du Centre universitaire romand de médecine légale, ont analysé 72 échantillons d’urine prélevés après tous les matches sur deux joueurs de chaque équipe. Des traces de nicotine ou de ses métabolites ont été trouvées dans tous les échantillons.
Dans 82% des cas, les résultats suggéraient une exposition à la nicotine dans les trois jours précédant la rencontre. Chez plus d’un joueur sur deux (53%), les taux indiquaient que la consommation avait eu lieu immédiatement avant, voire pendant le match.
Enfin, deux échantillons affichaient de tels niveaux de nicotine qu’une utilisation de tabac sans fumée - à chiquer ou à priser - aux fins de dopage est qualifiée par les chercheurs de vraisemblable, ainsi qu’ils l’écrivent dans le «Journal of Chromatography A».

«Snus» suédois
La fumée étant en effet incompatible avec le sport à haut niveau, les joueurs de hockey utilisent de préférence le «snus», une poudre de tabac humide à chiquer en provenance de Suède. Elle est vendue principalement sous forme de petits sachets à placer entre la gencive et la lèvre supérieure.
La nicotine produit un effet stimulant, en augmentant le pouls et la pression artérielle, mais aussi la libération de sucre dans le sang et d’adrénaline. Elle a en outre des effets relaxants, en réduisant le stress, tout en renforçant la vigilance et améliorant la fonction cognitive.
Ainsi, le tabac «aiguise le regard», aux dires d’un ex-joueur interrogé par l’ATS. Enfin, il contribue à abaisser le poids corporel. Consommer de la nicotine sans fumée peut donc «clairement améliorer les performances d’athlètes de différentes manières», écrivent les scientifiques. Addiction et cancer
Selon François Marclay, principal auteur de l’étude, «les risques liés à la consommation régulière de snus sont multiples. La nicotine va induire une dépendance qui peut par exemple favoriser une consommation dans le cadre privé, voire l’utilisation subséquente de tabac fumé», a-t-il indiqué.
«En outre, sur le long terme, le snus augmente fortement le risque de cancer du pancréas ou celui de la cavité buccale, ainsi que les problèmes associés à celle-ci, comme le déchaussement des dents», précise le spécialiste.
«L’interdiction de substances n’a pas seulement un but répressif, mais aussi un but préventif, notamment pour l’éducation des jeunes générations de sportifs», souligne M. Marclay.

Utilisation «massive»
Selon le LAD, l’utilisation de tabac sans fumée est «massive» dans les sports d’hiver, et pas seulement dans le hockey sur glace, où ce sont les joueurs scandinaves qui ont fait école. Les chercheurs citent le ski, mais aussi le football ou le basketball ainsi que l’escrime ou le tir. Or seules de vagues estimations de ces modes de consommation sont disponibles.
«Le cas de la nicotine est actuellement discuté au sein de l’Agence mondiale antidopage mais elle n’apparaît pas dans la liste des interdictions ni des substances surveillées», ajoute M. Marclay. «Étant considérée d’abord comme une drogue sociale, son cas est ambigu».
Trois critères
Les trois critères d’inclusion d’un produit à la liste des interdictions sont l’amélioration potentielle de la performance, les risques pour la santé et la contradiction avec l’esprit sportif. La nicotine répond donc au moins aux deux premiers, selon les chercheurs lausannois.
Mais avant d’envisager d’inclure la nicotine dans l’une ou l’autre de ses listes, l’Agence mondiale antidopage demande des études à plus large échelle, ainsi que le développement de moyens techniques pour distinguer l’usage récréatif de la pratique dopante.

C'est grave docteur? Un sport de plus......

Je suis la compétition NHL assez régulièrement. Quand tu vois le nombre de Matchs disputés, les déplacements en avion, bus, train et autre, et le niveau physique requis pour être au niveau, il est certain que sans aides extérieures, cela n'est pas possible.