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SKI ALPIN

La combinaison gagnante des Autrichiens


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Lorsque Michael Walchhofer et les Autrichiens abordent les passages de glisse, ça siffle!

Depuis le début de la saison, Michael Walchhofer, Klaus Kröll et Mario Scheiber sont plus rapides que les autres skieurs dans les secteurs de glisse. Ont-ils l’arme fatale?
Laurent Guyot - le 15 décembre 2010, 22h26
Le Matin
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Le froid vif glace les entraîneurs. Sur la portion quasi plate menant aux «bosses du chameau», les conversations tournent autour des maux de dos de Didier Cuche, auteur du meilleur temps d’entraînement. Pour tenter de ne plus penser aux –17 degrés, les coaches tapent des pieds et sautillent en attendant le passage du reste du troupeau des… 88 coureurs inscrits. Ils effectuent de grands cercles avec leurs bras. Mais les esprits s’échauffent au moment d’aborder le brûlant sujet d’actualité. A savoir celui des combinaisons qui équipent tous les descendeurs autrichiens. Homologués, vérifiés, testés par la FIS et donc laissant passer les 30 litres d’air au centimètre carré, ces vêtements procurent un avantage substantiel sur les parties de glisse. Même si Didier Cuche, relégué à 19 centièmes sur une portion de glisse de près de 13 secondes par Michael Walchhofer, peut se vanter d’être revenu dans les passages techniques.
Elles sifflent
Premier à lever le lièvre lors des entraînements de la descente à Lake Louise, Patrice Morisod persiste et signe. L’entraîneur du groupe vitesse de l’équipe de France avait déjà permis, à l’époque de son mandat au sein de Swiss-Ski, de comprendre les raisons des revers connus par les Défago, Cuche et Cie. Aujourd’hui, le citoyen de Zinal est toujours en train de vouloir percer le secret des Aigles. «Ces combinaisons sifflent contrairement aux autres. Les différentes pièces ne sont pas cousues mais collées. Il s’agit probablement d’un textile révolutionnaire mais, pour le moment, je ne peux rien vous dire de plus. Nous cherchons dans tous les sens afin de comprendre.»
Devenu responsable du groupe combiné de Swiss-Ski au départ de Patrice Morisod, Roland Platzer minimise le problème. «Quelque chose, il y a, c’est évident. Mais il ne faut pas dramatiser. Nous cherchons et nous en avons parlé avec les athlètes. Ils se battent avec leurs armes. Et le succès de prestige de Didier (Cuche), aujourd’hui, prouve que rien n’est perdu.» Observateur attentif de la Coupe du monde masculine depuis plus de vingt ans, Wolfgang Winheim, journaliste autrichien au Kurier, insiste sur le rôle de Toni Giger, ex-chef alpin masculin de l’équipe d’Autriche, à la tête d’une cellule de développement du matériel. «Nous ne savons pas grand-chose sur ce vêtement pas comme les autres. Même si la structure du tissu est probablement nouvelle, je miserais plus volontiers sur l’apport des vêtements portés entre le corps et la combinaison pour améliorer la pénétration dans l’air. Pour moi, l’effet vacuum obtenu expliquerait le sifflement entendu au passage des skieurs.»



Didier Cuche: «Bon pour la confiance»
Didier Cuche, que signifie pour vous cette victoire dans le premier test chronométré en vue de la descente de samedi?
Je vais surtout garder ça comme motivation en vue de la course. Après mon problème de dos, signer le meilleur temps est bon pour la confiance. Je ne vais pas aller trop vite en besogne. J’ai souvent tiré mon épingle du jeu à l’entraînement sans pouvoir confirmer le samedi.
Les douleurs dues à votre lumbago aigu sont-elles oubliées?
Non pas tout à fait, je ressens encore quelques maux. Je dois vraiment me soigner, procéder à des étirements. Mais je suis tout de même très content du processus de guérison. Ce matin, dès le réveil musculaire puis lors de l’échauffement, j’ai compris que je pouvais m’engager sans retenue. Je ne serais pas allé au départ sans cette sensation.
Avez-vous subi une injection en plus de vos passages quotidiens chez le physiothérapeute et l’ostéopathe?
Oui après une IRM passée à Berne, lundi après-midi, le médecin s’est chargé de me piquer dans les facettes articulaires entre les L4, L5 et S1 sur le côté gauche. Mais je n’en aurai plus besoin compte tenu du produit injecté. En revanche, je vais continuer les étirements et les manipulations auprès de Philippe Pellet, le physio, et Thomas Tritschler, l’ostéopathe.
Pouvez-vous nous expliquer pour quelles raisons le dos devient, de plus en plus, le talon d’Achille des skieurs?
Il se pourrait bien que le matériel en soit l’une des causes. Les skis devenus plus larges fonctionneraient, en fait, comme bras de levier et transmettraient beaucoup plus de force dans les genoux, les hanches et le bassin. Il suffit d’un relâchement au mauvais moment pour en arriver à ce blocage très douloureux. é
L. G.

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football

Le Barça touchera 123 287 francs par jour


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C’est pour combler un gros déficit que le FC Barcelone – ici Lionel Messi – aura une publicité sur le maillot.

Pour la première fois de son histoire, Barcelone a vendu son maillot au plus offrant.Avec la Fondation du Qatar comme premier sponsor originel, le club catalan a décroché le gros lot.
Nicolas Jacquier - le 15 décembre 2010, 21h55
Le Matin
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Jamais de toute sa riche histoire Barcelone n’avait vendu ses couleurs et son maillot à un sponsor. Jamais, depuis sa fondation le 29 novembre 1899 par un Suisse (le Bâlois Hans Gamper), le Barça n’avait arboré le signe d’une présence étrangère sur une tunique restée «vierge» de toute publicité pendant plus d’un siècle. Seule exception caritative: l’apparition, voici quatre ans, du logo de l’Unicef, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Mais pour avoir le droit de soutenir une cause aussi noble, les dirigeants du Camp Nou, agissant en tant que mécènes dans ce cas précis, doivent s’acquitter d’une redevance de quelque 3 millions de francs par an (versée à l’Unicef).
Plus que les budgets des huit clubs romands!
Or stupeur et changement radical de philosophie, on vient d’apprendre que Barcelone s’est offert au plus offrant en vendant sa célèbre tunique à la Fondation du Qatar, une institution fondée en 1995 et gérée par l’épouse de cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, l’émir du pays qui vient d’obtenir le Mondial 2022. A l’enseigne d’«Education City», plusieurs universités américaines – dont celle de Virginie et de Georgetown – y ont installé des campus. Défendant des valeurs comme l’éducation, le développement ou la recherche à travers le sport, cette fondation à but non lucratif versera, à compter du 1er janvier 2011, l’équivalent de 45 millions de francs par an. Assorti d’une prime supplémentaire de résultats (7 millions de francs), le contrat a été signé pour une durée de cinq ans. Il fait surtout du Barça le maillot le plus cher du monde en pulvérisant l’ancien record. Avec l’apport des millions du désert, le club «blaugrana» détrône sans coup férir Liverpool et Manchester United. 45 millions de francs par saison pour pouvoir figurer sur un maillot, c’est largement plus que l’addition des budgets réunis des huit clubs romands de la Swiss Football League (environ 39 millions). Plus concrètement encore, cela représente un apport quotidien de 123 287 francs et 60 centimes… Avec l’arrivée de la Fondation du Qatar, c’est néanmoins la fin d’une exception culturelle, un ultime bastion qui tombe. Mais pourquoi Barcelone en est-il venu à accepter la main tendue de Doha? S’il n’a pas pu résister longtemps à la faramineuse offre qui lui a été faite, c’est parce que sa situation financière s’avère catastrophique, avec une ardoise proche de 540 millions de francs laissée par l’ancien président Laporta. «Sans cette situation délicate, nous ne l’aurions pas fait, a assuré le vice-président, Javier Faus. Mais c’est le contrat le plus important de l’histoire du foot (…), qui ratifie la marque Barça comme la meilleure équipe du monde.»
14,3 millions pour Zidane
Ce partenariat est aussi l’occasion pour l’émirat de renvoyer l’ascenseur à Sandro Rosell, président du Barça, et à Josep Guardiola, son entraîneur, qui s’étaient personnellement investis pour soutenir la candidature du Qatar en vue de l’organisation du Mondial 2022. Comme par hasard, la signature de cet accord pour un montant record est intervenue huit jours après le vote de la FIFA. Ambassadeur de la candidature du Qatar, Zinédine Zidane a, lui aussi, été remercié à sa juste (?) valeur. En signe de reconnaissance pour les services que Zizou a rendus, l’ancien No 10 des bleus aurait ainsi reçu 11 millions d’euros (environ 14,3 millions de francs) pour son investissement.
Décidément, on ne donne qu’aux riches…



«Cela n’atteint pas l’escompte chez nous»
Près de 45 millions de francs par an pour figurer en tant que sponsor sur le maillot de Barcelone, la somme fait forcément rêver les dirigeants de Sion et de NE Xamax. «Comparativement, cela n’atteint même pas l’escompte chez nous!» s’exclame le président Christian Constantin. En Valais, le club de Tourbillon compte un sponsor principal (le groupe PAM), qui verserait environ 700 000 francs par an, ainsi que des sponsors maillot (Bains de Saillon), dos (les caves Rouvinez), manches (Vergères, installations sanitaires), cuissettes (Le Nouvelliste). «Il nous reste encore un emplacement à vendre sur les bas», précise Domenicangelo Massimo, directeur général du FC Sion, qui peut aussi compter sur l’apport financier de plusieurs autres partenaires. Au total, cela représente environ 3,5 millions de francs par saison.
A noter que les emplacements sont sévèrement réglementés. «Dans le dos, précise M. Massimo, la surface totale de publicité ne doit pas dépasser 300 cm2 (30 cm sur 10 cm), alors que 60 cm2 sont autorisés sur chaque manche.»
Et les prix? «Le dos est plus cher que le devant, car il s’avère que l’on voit plus souvent les joueurs de dos. Mais… cela n’enlève rien à la lisibilité du devant!»
A Neuchâtel, Xamax est soutenu par le «Groupe e» pour un montant tenu secret (contrat de 3 ans).
Le groupe Bernasconi et la marque Tissot sont les deux sponsors officiels au sein d’un package comprenant d’autres partenaires. «Pour figurer sur notre maillot, relève Alexandre Rey, responsable de la commercialisation du club, il y a une barrière financière à atteindre. On ne veut pas le solder.» Le prix d’entrée serait fixé à 250 000 francs. Les 45 millions ornant le futur maillot du Barça? «Cela fait rêver, mais le Barça déjà fait rêver. Il faut aussi voir les retombées. Cela risque d’être exceptionnel.»
N. Jr

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FOOTBALL

Classement FIFA: L’Espagne en tête, la Suisse 22e


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L'Espagne championne du monde termine à la première place pour la troisième année consécutive.

L’Espagne a bouclé 2010 à la première place du classement mensuel de la FIFA, pour la troisième année consécutive.
le 15 décembre 2010, 12h20
LeMatin.ch & les agences
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Les Pays-Bas, finalistes malheureux de la Coupe du monde face à la sélection ibérique, sont deuxièmes, juste devant l’Allemagne, demi-finaliste en Afrique du Sud, qui prend la place du Brésil (4e) sur le podium.
Au sein du top 10, le seul autre changement concerne l’Egypte (9e), qui gagne une place aux dépens de la Croatie. La Suisse a, elle, perdu un rang au mois de décembre et se retrouve à la 22e place.
Classement FIFA au 15 décembre: 1. (mois précédent 1.) Espagne 1887 points. 2. (2.) Pays-Bas 1723. 3. (4.) Allemagne 1485. 4. (3.) Brésil 1446. 5. (5.) Argentine 1338. 6. (6.) Angleterre* 1195. 7. (7.) Uruguay 1152. 8. (8.) Portugal 1090. 9. (10.) Egypte 1078. 10. (9.) Croatie 1075. 11. (11.) Grèce 1016. 12. (12.) Norvège 995. 13. (13.) Russie 982. 14. (14.) Italie 965. 15. (16.) Chili 950. 16. (17.) Ghana 908. 17. (15.) Slovénie 897. 18. (24.) Etats-Unis et France (21.) 867. 20. (18.) Slovaquie 854.
Puis: 22. (21.) Suisse 841. 25. (26.) Monténégro* 824. 49. (45.) Bulgarie* 555. 112. (111.) Pays de Galles * 261.
* = adversaires de la Suisse dans les qualifications à l’Euro 2012.

[Stoner27]

et la Belgique on est où la dedans?

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Envoyé par Stoner27

et la Belgique on est où la dedans?

je trouve pas...........

A oui en dernière pageVlà pour toi mon copain....

La Belgique a progressé de cinq places au classement mondial publié mercredi par la Fédération internationale de football (FIFA). Les Diables Rouges, qui se sont imposés 0-2 en Russie le 17 novembre, sont passés du 62e au 57e rang.
L'Espagne, championne d'Europe et du monde en titre, conserve la 1e place devant les Pays-Bas, finalistes du Mondial 2010. L'Allemagne, un des adversaires de la Belgique en qualifications pour l'Euro 2012, dépasse le Brésil pour s'installer à la 3e place. Le Brésil recule en 4e position. Suivent l'Argentine, l'Angleterre, l'Uruguay, le Portugal, l'Egypte et la Croatie.
Les autres adversaires des Diables Rouges en qualifications de l'Euro 2012 sont presque tous en recul. La Turquie, 31e, a perdu deux places. L'Autriche en a quant à elle gagné trois (de 49 à 46). L'Azerbaidjan recule de la 90e à la 98e position mais reste dans le top 100 et le Kazakhstan, 138e, perd une place.
Le prochain classement FIFA sera publié le 12 janvier 2011.

[Stoner27]

5 place de mieux, bah on va vite les reperdre

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Lacourt dans tous ses états

Drôle d'imbroglio à Dubaï. Deuxième de la finale du 100m dos, Camille Lacourt a été disqualifié. Mais après une réclamation de l'équipe de France, le Marseillais a finalement récupéré sa médaille d'argent. Alain Bernard et Fred Bousquet se sont qualifiés pour la finale du 50m nage libre.

Camille Lacourt a tout connu jeudi après-midi à Dubaï. La joie, la frustration puis le soulagement. L'essentiel est là. Venu aux Emirats pour décrocher sa première médaille mondiale, le Marseillais a rempli son contrat dès sa première course en obtenant l'argent sur 100m dos dans le bassin de 25 mètres de Dubaï. Mais pendant quelques minutes, Lacourt n'avait plus rien. Disqualifié, il n'apparaissait plus sur le podium. Le jury de course reprochait au dossiste tricolore une sortie de coulée trop longue... mais il s'était en fait trompé de nageur, la fautif étant le Japonais Ryosuke Irie.

Il a fallu un quart d'heure d'imbroglio et de palabres pour que la réclamation déposée par le clan français soit entendu. Finalement, Lacourt a récupéré son bien, après quelques émotions dont il se serait bien passé. Cette deuxième place constitue une vraie satisfaction pour le triple champion d'Europe, car sur cette distance, le Russe Stanislav Donets apparaissait intouchable. Il l'a effectivement été. En 49"07, Donets a survolé cette finale. Camille Lacourt, comme tous les autres, visait surtout l'argent. Cette course-là, Lacourt l'a gagné, en 49"80, nouveau record de France (loin devant la marque précédente de Benjamin Stasiulis, 50"25), avec une marge confortable sur l'Espagnol Aschwin Wildeboer.

Bernard et Bousquet pour l'argent?

Ce podium est de très bon augure pour Camille Lacourt, d'autant qu'il est encore loin de son meilleur niveau, comme on avait pu le voir à Chartres il y a 10 jours. Romain Barnier, son entraîneur, estimait d'ailleurs qu'il n'était pas en mesure de descendre sous les 50 secondes à Dubaï, compte tenu de sa charge d'entraînement insuffisante avant ces Mondiaux. Son protégé l'a fait mentir. Il le fallait pour aller chercher le podium. C'est la troisième médaille française dans ces Mondiaux en petit bassin en deux jours de compétition, et la première en individuelle. Après l'or et le bronze des deux relais mercredi, la natation française garde donc le rythme.

Et ce n'est sans doute pas fini. Jeudi, Alain Bernard et Frédérick Bousquet ont passé sans encombre les deux premiers tours du 50m nage libre pour atteindre la finale. Solides aussi bien en séries qu'en demi-finales, ils peuvent légitimement briguer le podium. Mais pour l'or, ce sera compliqué, tant Cesar Cielo parait un ton au-dessus de tout le monde. Déjà monstrueux dans le relais 4x100m la veille, le Brésilien a claqué un impressionnant 20"61 en demies. Loin, très loin devant tous ses rivaux, relégués à au moins une demi-seconde. Bousquet a signé le 3e temps (21"17) et Bernard le 6e (21"26). Un peu comme pour Lacourt, le podium sera ouvert. Surtout pour l'argent...

Eurosport - L.V.

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Audi présente sa R18

Audi a dévoilé vendredi soir à Ingolstadt sa R18, appellée à défendre ses couleurs sur les pistes d'Endurance à partir du printemps 2011.

Audi tourne la page. Et elle est visible. La firme aux anneaux a révélé vendredi soir dans son Sportpark d'Ingolstadt sa R18, premier proto couvert depuis son arrivée dans le monde de l'Endurance, en 1999, si l'on excepte le projet Bentley de 2003. Cette machine, animée par un V6 de TDI de 3.7 litres, succèdera à la R15 TDI, dont la version "Plus plus" sera rangée au musée après les 12 Heures de Sebring, en ouverture de l'Intercontinental Le Mans Cup, le 19 mars.

L'ère de la R18 commencera donc le 24 avril, lors de la journée de Test au Mans, et passera ensuite par les 6 Heures de Spa-Francorchamps, le 8 mai, avant la classique mancelle proprement dite, les 11 et 12 juin. Dans la Sarthe, la R18 sera présente en trois exemplaires engagés par Team Joest pour la suite du duel avec Peugeot, avec les mêmes pilotes que lors des 24 Heures 2010. Deux R18 courront les manches 4, 5, 6 et 7 de l'Intercontinental Le Mans Cup sur des épreuves de 6 Heures à Imola (3 juillet), Silverstone (11 septembre), Road Atlanta (1er octobre) et en Chine (12 novembre).

"A l'avenir, l'efficacité aérodynamique sera plus importante au Mans que par le passé", a commenté Wolfgang Ullrich, directeur d'Audi Motorsport. "Une voiture fermée présente un net avantage de ce point de vue. Nos simulations informatiques l'ont confirmé en soufflerie ainsi que le baptême de la piste", a-t-il ajouté. En voyant le règlement technique 2011, Audi n'a donc pas hésiter à abandonner son concept de barquette, huit fois victorieux de 2000 à 2010, pour se ranger à la solution de toit adoptée par Peugeot en 2007.

Audi a précisé que sa monocoque en carbone ne forme qu'une pièce - et n'était pas l'assemblage de demie-coques - afin d'économiser du poids et gagner en rigidité. Le développement de la R18 a débuté mi-2009, son V6 TDI a tourné au banc à partir du printemps 2010, et le bolide a pris la piste pour la première fois en novembre, avec Allan McNish au volant.

Eurosport - Stéphane VRIGNAUD

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Tom Walkinshaw est mort

Tom Walkinshaw est décédé d'un cancer à l'âge de 64 ans, a annoncé dimanche le club de rugby de Gloucester dont il était le propriétaire. Au début des années 90, l'Ecossais avait été l'un des hommes qui avaient recruté Michael Schumacher chez Benetton.

L'ancien pilote puis patron d'écurie de Formule 1, l'Ecossais Tom Walkinshaw, est décédé d'un cancer à l'âge de 64 ans, a annoncé dimanche le club de rugby de Gloucester dont il était le propriétaire. Pilote automobile de bon niveau, Walkinshaw avait remporté deux fois les 24 heures de Spa (1981, 84) avant de passer de l'autre côté de la barrière en fondant le Tom Walkinshaw Racing (TWR) qui avait permis à Jaguar de s'imposer deux fois aux 24 heures du Mans (1988 et 1990).

Très présent dans le monde de la F1 avec des responsabilités chez Ligier et Arrows dans les années 1990, il avait été l'élément moteur de l'arrivée chez Benetton du futur septuple champion du monde Michael Schumacher. Walkinshaw était aussi depuis 1997 le propriétaire du club de rugby de Gloucester et avait présidé le championnat entre 1998 et 2002.

Eurosport - AFP

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Loeb n'est plus intouchable

Citroën Racing n'hésitera pas à mettre Sébastien Loeb au service de Sébastien Ogier en 2011, s'il le faut.

Récipiendaire lundi soir à Versailles d'un Volant d'or de la Fédération française du sport automobile pour son exceptionnelle saison 2010, Sébastien Loeb avait une fois de plus prédit que Sébastien Ogier "se battra pour le titre" l'an prochain. Contre lui évidemment, dans l'hypothèse où la Ford Fiesta ne surclasserait pas Citroën DS3. Invité à ses côtés à s'exprimer sur la perspective d'un 8e titre de l'Alsacien, Olivier Quesnel, directeur de Citroën Racing, avait poliment abondé : "Oui, bien sûr, ce serait formidable. C'est l'objectif." En bas de l'estrade, dans la pénombre, Sébastien Ogier serrait les dents, en silence. Momentanément le grand oublié de la parité promise, annoncée par l'équipe de Satory.

C'est une loyale certitude : Sébastien Loeb, bientôt 37 ans, n'attaquera pas une nouvelle saison avec le statut de N.1 du Double chevron. De toute façon, il n'avait pas eu vraiment besoin de cette étiquette les années passées par rapport à Dani Sordo, parti voir chez Mini sans la moindre victoire au compteur en quatre ans d'usine. En revanche, l'as aux 61 victoires avait quand profité l'an dernier des circonstances de l'alternance au volant de la C4 N.2 et de la prééminence de Citroën WRT sur Citroën Junior. Sébastien Ogier, 27 ans le 17 décembre, avait pu se lâcher au Portugal et en Nouvelle-Zélande face à son aîné, avec une victoire à la clé en Algarve, mais avait quand même globalement été prié de ne pas trop en faire.

En 2011, Sébastien Loeb devra se battre à égalité de matériel et de considération et, c'est une nouveauté, devra être prêt à s'effacer. "Si Ogier est dans une bonne position (ndlr : au championnat) comme Sébastien Loeb l'était cette année, nous demanderons alors à Sébastien [Loeb] de faire ce que nous avons demandé à ses équipiers dans le passé", prévient Sven Smeets, le team manager de Citroën WRT, dans les colonnes du magazine Autosport. Les équipiers en question s'appellent Carlos Sainz (2004 et ponctuellement 2005), François Duval (2005), Dani Sordo (2007-2010) et Sébastien Ogier (2010).

"Les chances de Dani Sordo (pour le titre) étaient si minimes en juillet et août derniers que nous avons du faire des choix. J'espère que nous ne trouverons pas Sébastien Loeb dans cette position l'an prochain. Si c'est le cas, cela signifiera qu'il aura fait un début de saison catastrophique", poursuit Smeets. "Bien sûr, s'il n'y a que 15 points ou quelque chose comme ça entre eux, nous ne ferons rien, mais ils savent comment ça marche : ils sont sur un pied d'égalité au départ et nous regardons comment ça évolue dans l'année. Si nous devons demander à Loeb de le faire, nous lui demanderons."

Eurosport - Stéphane VRIGNAUD