Toutes New sportives autres que la moto - Page 815

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h35

SKI ALPIN

Alta Badia: le sourire de Didier Cuche

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Hello les follos re nouvelles sportives

Dans le géant d’Alta Badia gagné encore par Ted Ligety, le skieur des Bugnenets a signé une 4e place méritée et méritoire.
Laurent Guyot - le 19 décembre 2010, 14h05
LeMatin.ch
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Cyprien Richard ne voulait pas faire 2e. Il l’avait dit, répété à l’envi mais cela ne s’est pas révélé suffisant. Sur la Gran Risa, son attaque a fini par lui coûter cher. Et Ted Ligety, toujours aussi impressionnant, s’est payé le luxe de signer son troisième succès consécutif en slalom géant. Difficile de croire que le globe de la spécialité, déjà gagné la saison passée, le quitte. Aksel Lund Svindal moins percutant lors de son second passage, c’est Thomas Fanara qui a profité de l’occasion afin de monter pour la première fois de sa carrière sur podium.
Derrière ce tiercé inédit, Didier Cuche a signé un joli retour parmi les meilleurs géantistes de la planète. Le Neuchâtelois était tout sourire dans l’aire d’arrivée. «C’est une magnifique perf au lendemain de cette 3e place en descente. Et si l’on regarde le classement de ceux qui ont effectué la semaine de Val Gardena, je suis le premier. Avec mes 36 ans, le vétéran que je suis a prouvé qu’il fallait encore compter avec lui. J’ai réussi à me débrouiller pas trop mal. Surtout si l’on sait que la piste ressemblait à une véritable patinoire.» A son aise lors des deux manches, le protégé de Roland Platzer est venu sauver les meubles pour Swiss-Ski. En effet, Carlo Janka (26e) et Sandro Viletta (27e) ont sauvé quelques points alors que Marc Berthod a connu l’élimination juste avant de signer son meilleur résultat depuis longtemps.

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h37

SKI ALPIN

Cyprien Richard pour confirmer

Image © Keystone (Archive)

Privé de victoire dans le géant de Sölden en raison du brouillard, le Français part avec les faveurs du pronostics dans la seconde manche du géant d’Alta Badia prévue à 12h45
Laurent Guyot - le 19 décembre 2010, 11h45
LeMatin.ch
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Sur la Gran Risa, verglacée à souhait, Cyprien Richard a donné le la. Le Français de 31 ans s’est même payé le luxe de devancer Ted Ligety, déjà vainqueur à deux reprises cette saison pour signer le meilleur temps de la première manche. Le podium provisoire est complété par Aksel Lund Svindal, remis de sa chute survenue dans le super-G de Val Gardena. Avant de remonter reconnaître le second tracé, Cyprien Richard a insisté sur son envie de gagner. «Je ne suis pas là pour faire 2e. Je vais attaquer encore comme un fou. Cette victoire, je la veux.»
Derrière les trois hommes, Didier Cuche a retrouvé ses marques en géant signant une méritoire 5e place malgré une faute commise sur le haut du parcours. Tout comme Carlo Janka dont la manche s’est avéré un régal pour les yeux. Finalement 7e, le Grison a parlé de son coup de poker. «Hier soir, après le ski libre sur la Gran Risa, j’ai décidé de changer en accord avec mon technicien, les réglages de mes chaussures. C’était vraiment risqué et j’aurais très bien pu me faire hara-kiri. Au final, je suis très content de l’avoir fait car la piste ressemblait vraiment à une patinoire.» Marc Berthod (15e) et Sandro Viletta (30e) seront les autres Helvètes au départ de la seconde manche.

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h39

Anja Pärson

Anja Pärson: «Peut-être faudra-t-il m'arracher un bras pour que j'arrête»

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Anja Pärson a puisé sa force dans l'isolement et le froid du Nord

La Suédoise tombe le casque et dévoile la personnalité qui se cache derrière l'une des skieuses les plus titrées de l'histoire
le 18 décembre 2010, 23h02
Le Matin Dimanche
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Au lendemain de votre terrible chute dans la descente des JO de Vancouver, le corps totalement contusionné, vous avez rechaussé vos skis pour décrocher le bronze en combiné. Est-ce un bon résumé de votre personnalité?
Oui, j'ai toujours été une combattante, c'est vraiment qui je suis. Je vis en pensant: «Never give up», ne jamais baisser les bras.
D'où vous vient cet état d'esprit?
Je suis née avec, mais il est aussi dû à l'endroit d'où je viens, Tärnaby. Là-bas, tu ne peux pas grandir sans être fort, en te plaignant tout le temps.
La vie y est rude?
Elle n'est pas facile. Il y a neuf cents personnes et quasi rien d'autre à faire que du ski. On est dans la nature, il n'y a pas tellement de magasins. Donc si tu as besoin de quelque chose, tu ne peux pas seulement aller l'acheter. Tu dois le construire toi-même. Mais c'est un environnement très sain pour grandir, on garde les pieds sur terre. Vous savez, ma maison est la montagne plus que la Coupe du monde. Alors quand je rentre chez moi, j'y puise mon énergie. Cette force a fait de moi une meilleure skieuse.
Au point que rien ne semble vous ébranler.
Parfois je suis fatiguée de me battre. Le ski a été toute ma vie jusqu'à maintenant et il arrive que je le ressente dans mon corps. Ce n'est plus aussi facile de me lever le matin... Mais j'essaie de ne pas trop y penser.
N'avez-vous jamais songé à arrêter?
Oui, après les Jeux olympiques. Je me suis accordé un mois de réflexion. Mais ce n'est pas si facile de dire stop. Le ski, c'est la vie que je mène depuis l'âge de 2?ans quasiment, alors ça aurait été plus simple si une blessure m'avait contrainte à arrêter. Même si je sais que ma carrière est proche de la fin, il est difficile de savoir que faire ensuite. Je préfère ne pas y penser. Je veux juste skier le plus longtemps possible. Peut-être qu'il faudra m'arracher un bras pour que j'arrête.
Quelle est votre motivation?
Quand on me parle de mes performances, et j'y pense aussi, ce qui me vient surtout à l'esprit, c'est le chemin parcouru pour atteindre la victoire, la médaille. Comme lors des Championnats du monde en 2007. J'avais vraiment fait un mauvais début de saison et tout à coup, à Äre, j'ai bien réussi. La façon dont on s'est battus pour y parvenir est juste une histoire incroyable. C'est pourquoi je skie encore: toujours essayer d'être meilleure. Actuellement, je ne skie pas très bien, mais ça me motive aussi à m'entraîner pour voir si je peux revenir, si je peux gagner d'autres courses. Ça ne marche pas pour l'instant, mais j'essaie de ne pas m'énerver.
Votre pugnacité est génétique?
Elle me vient de ma famille dans le sens où j'ai grandi avec une grande soeur, une cousine et deux cousins plus âgés que moi. On passait tout notre temps ensemble. Mais si je voulais jouer avec eux, je devais me battre pour être à leur niveau. Juste en jouant, j'ai appris à être plus forte que les enfants de mon âge. Cela me caractérise. Je veux toujours être la meilleure dans ce que je fais. Pour peler correctement un oignon, je regarde les émissions culinaires à la télé et j'essaie de faire pareil. Pour le tennis, pareil. Je regarde les matches, j'analyse les mouvements des joueurs et j'essaie de les reproduire. Voilà qui je suis. Vous pouvez demander à mes amis, ils deviennent fous parce que je suis toujours trop efficace pour eux. Lorsqu'on sort, je suis toujours la première prête. Je suis très rapide, car j'optimise chacun de mes actes. Ça a ses bons et ses mauvais côtés, parce que je stresse lorsque ce n'est pas parfait. Alors je suis frustrée quand je ne skie pas parfaitement.
Comment gérez-vous cette frustration?
Je m'entraîne plus! (elle rit) C'est pour ma tête. Si je fais une chose à moitié, je dois compenser en réalisant quelque chose de mieux. Tout est question de mental. Sur la Coupe du monde, c'est la fille qui a la «bonne tête» le bon jour qui gagne.
Cette «tronche» est-elle le secret de votre incroyable carrière?
Oui, c'est ma force. J'ai toujours bien réussi dans les grands événements car mentalement, je sais comment gérer la pression. En fait, pour moi, elle est positive. Si les médias et les gens veulent absolument que je gagne, c'est qu'ils savent que j'en suis capable. Je le prends comme un soutien. Plus j'ai de pression, plus j'aime ça.
Les JO ont-ils changé quelque chose?
Après le crash, je savais que je pouvais surmonter la douleur, alors je suis revenue le lendemain pour prouver - et me prouver - que la piste ne m'avait pas battue. En tant qu'athlète, j'ai commis une erreur qui a ruiné mes JO. Mais en tant que personne, j'ai permis aux gens de voir ce qu'est vraiment notre sport. Je suis très fière qu'ils aient ainsi pris conscience de la façon dont on se bat tous les jours. En Suède, la réaction a peut-être été encore plus positive que si j'avais gagné cette descente. On me dit: «Tu n'as pas eu la médaille d'or, mais tu as gagné le coeur des gens.» Je pense qu'ils ont ouvert les yeux sur qui je suis et j'espère qu'ils se disent: c'est une fille plutôt cool!
Ils ne le voyaient pas avant?
Je ne le montrais pas forcément. C'est ma treizième saison en Coupe du monde et je pense que durant les dix dernières années, j'ai été une très bonne athlète, mais rien de plus. J'étais seulement une skieuse. C'était ma vie, tout ce qui me concernait avait un lien avec le ski. Mais l'été avant les Mondiaux d'Äre, j'ai eu comme un crash mental, j'ai cherché qui je voulais être, ce qui m'importait vraiment. J'ai mûri et j'ai eu envie d'une vie plus normale, d'autre chose que simplement m'entraîner et être totalement focalisée sur mon ski.
A quoi ressemble votre nouvelle vie?
Je fais des connaissances hors ski, j'assiste à des concerts, je voyage avec des amis. Je n'avais jamais pris de vacances avant car j'étais toujours à l'entraînement. Désormais, je me sens plus à l'aise. Je ne suis plus uniquement la skieuse. J'ai tellement d'autres choses à donner. J'aime aider les gens.

Ce qu'elle pense de ...
Taymour Abdulwahab - Auteur d'un attentat terroriste à Stockholm
«Ce fut un grand choc en Suède. Cette guerre a pris une telle ampleur, elle nous concerne tous. Il est intolérable que certaines personnes terrorisent le monde.»
Nelson Mandela - Ex-président de l'Afrique du Sud
«Je viens de voir le film «Invictus», qui évoque bien son extraordinaire personnalité. La façon dont il a pardonné après avoir souffert si longtemps est une inspiration.»
Le Père Noël - Père Noël
«Je suis heureuse de voir mes neveux avec le Père Noël. Pour les enfants, c'est un peu comme une course. Tu imagines cette rencontre et, quand elle arrive, tu es tellement nerveux.»

nofoot · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h42

Citation:

Envoyé par Norton

par nofoot

Champery et ville tres sportive qui va accueillir les championnat du monde de vtt en 2011

Si suis libre vais aller voir, pas loin de Lausanne

t'a encore du temps norton c'est fin juillet il me semble

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h47

L'Inter remporte la Coupe du monde des clubs

© afp

7S7 mise à jour L'Inter, auteur d'un triplé historique sous Mourinho, a remporté le Mondial des clubs devant une équipe congolaise du Tout-Puissant Mozembé paralysée par l'enjeu, pour la première finale d'une formation africaine, les Milanais, trop forts, s'imposant 3-0 samedi à Abou Dhabi.

Ce succès de prestige, grâce à des buts de Pandev (13e), Eto'o (17e) et Biabiany (85e), va apporter un peu de réconfort et de répit à l'Espagnol Rafael Benitez, très critiqué depuis qu'il a pris la succession de José Mourinho. Après un début de saison raté, son équipe n'occupe, en effet, que la 7e place du Championnat d'Italie, à 13 points de l'AC Milan, le leader. Même avec un match en retard à disputer, les Nerazzurri auront du mal à revenir sur les équipes de tête.

Si l'Inter a enlevé samedi son cinquième trophée en 2010, après le Calcio, la Coupe d'Italie, la supercoupe d'Italie et la Ligue des champions, il n'a pas totalement convaincu par son jeu. Mais il s'est montré d'un grand réalisme et a profité au maximum des errements défensifs des champions d'Afrique.

Ainsi, après une entame de match marquée par l'intrusion d'un spectateur sur le terrain, l'Inter a tué tout suspense en cinq minutes.

Eto'o en forme
Samuel Eto'o, deuxième meilleur marqueur du Calcio, servait Goran Pandev dans le dos de la défense de Mazembe, le Macédonien n'avait plus qu'à marquer d'un pointu à ras du sol (13e). Quatre minutes plus tard, Javier Zanetti effectuait un débordement sur la droite de la surface avant de centrer en retrait pour Pandev qui prolongeait le ballon jusqu'à Eto'o.

En dépit de deux défenseurs, le Camerounais doublait la mise, également à ras du sol.

La partie était dès lors quasiment terminée.

Au retour des vestiaires, les double champions d'Afrique sont sortis de leur torpeur et auraient mérité de marquer au moins un but comme à la 65e minute où Julio Cesar avait dû boxer un ballon fuyant venu de la droite, ou à la 74e quand Kaluyituka, seul devant le portier de l'Inter, avait trop poussé son ballon. Mais la meilleure occasion de Mazembe survenait à la 79e quand une reprise à bout portant de Kaluyituka avait été repoussée d'une belle parade par Julio Cesar.

En contre, le Français Jonathan Bianiany, entré un quart d'heure plus tôt, est allé battre avec plein de culot et pour la troisième fois Muteba Kidiaba après une superbe ouverture de Dejan Stankovic (85e).

Les Milanais, vainqueurs en 1964 et 65 de la Coupe intercontinentale, l'ancêtre du Mondial des clubs, ramènent en Europe le trophée pour la quatrième fois après l'AC Milan (2007), Manchester United (2008) et le FC Barcelone (2009). (belga)

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h49

L'AS Rome relance sa saison et le championnat à Milan

© afp

L'AS Rome s'est relancée dans la course au titre en gagnant à l'AC Milan 0-1, samedi, et a donné l'occasion aux poursuivants immédiats du leader de revenir à 3 points s'ils s'imposent dimanche dans leur match de la 18e journée du championnat d'Italie.

La Juventus Turin (2e) joue à Vérone, Naples (3e) reçoit Lecce et la Lazio Rome (4e) accueille l'Udinese, dimanche.

C'est Marco Borriello, transféré du Milan au tout début de la saison, qui a marqué contre ses ex-coéquipiers, sur un bon centre de Jérémy Ménez, encore une fois passeur décisif (64e).

La Roma revient à 7 longueurs de la 1ère place, et a affirmé ses prétentions dans ce choc entre candidats au titre. Le Milan, en revanche, s'est incliné pour la deuxième fois à domicile dans un match au sommet, après sa défaite contre la Juventus Turin (1-2) le 30 octobre. Fâcheux pour le favori.

Sa vedette, Zlatan Ibrahimovic, n'était pas dans un bon jour et a gâché plusieurs occasions, seul devant Doni (35e) ou en frappant au-dessus de la transversale (66e).

D'abord plutôt repliée, l'AS Rome a mis le nez à la fenêtre à l'heure de jeu pour se créer ses meilleures occasions, jusqu'au but de Borriello.

Dans l'après-midi, Cesena a marqué 3 points précieux dans la course au maintien en battant Cagliari (1-0) grâce à Gimenez (18e). Les promus sont toujours relégables, avec un match en retard à disputer contre l'Inter Milan, devenu champion du monde pendant ce temps-là (3-0 contre Mazembe). (belga)

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 19/12/2010, 15h52

Vonn fait coup double

Mots clés : ski
Florian Egly(Sport24.com)
19/12/2010 | Mise à jour : 14:55 Réagir

Lindsey Vonn a réussi son week-end à Val d'Isère Crédits photo : Panoramic
Après sa victoire en descente samedi, Lindsey Vonn a remporté le Super Combiné de Val d'Isère. L'Américaine en profite pour reprendre la tête de la Coupe du Monde.

Lindsey Vonn a parfaitement rentabilisé son week-end à Val d'Isère. Deux courses, deux victoires et les commandes du classement général de la Coupe du Monde qui s'ouvrent à l'Américaine. La skieuse de Vail réalise le carton plein. Après sa victoire en descente samedi, elle a dominé le premier Super Combiné de la saison dimanche. Meilleur temps du Super G, la belle Américaine a assuré en slalom (6e temps) pour décrocher sa 36e victoire en Coupe du Monde. La championne olympique de descente commence à se sentir comme chez elle dans la station de la Haute-Tarentaise, y comptant désormais sept succès (5 en Coupe du Monde, 2 aux Championnats du Monde 2009).
Vonn repasse devant Riesch
Elle devance un trio d'Autrichiennes (Goergl-Hosp-Fennniger) qui l'ont bien aidé dans sa reconquête du dossard rouge puisque sa grande rivale Maria Riesch se contente de la 5e place. Et encore, l'Allemande a bien sauvé les meubles après un Super G très moyen (16e), identique à sa descente la veille (24e). L'ascendant est peut-être en train de changer de camp, même si Vonn ne possède que trois points d'avance au classement général de la Coupe du Monde. Côté français, pas grand-chose à noter. Margot Bailet termine meilleure Tricolore (17e comme en descente) devant Marie-Marchand Arvier (20e), Sandrine Aubert (24e), Marion Pellissier (27e) et Anémone Marmottan (29e).
Résultat du Super Combiné :
1. Vonn (EU) 2'07''80
2. Goergl (Aut) + 0''46
3. Hosp (Aut) + 0''69
...
17. Bailet (Fra) + 3''03
20. Marchand-Arvier (Fra) + 3''21
24. Aubert (Fra) + 3''87
27. Pellissier (Fra) + 3''93

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 20/12/2010, 07h00

COUPE DU MONDE

Sur la piste OK, Vonn met tout le monde K.-O.

Image © Keystone
Lindsey Vonn a maîtrisé à merveille la piste Oreiller-Killy, que ce soit dans le super-G ou dans le slalom

L’Américaine a réussi le doublé (descente et combiné) sur la piste Oreiller-Killy (OK). Elle souffle ainsi la première place du classement mondial à sa copine Maria Riesch qui a vécu un week-end noir à Val-d’Isère
Gaëlle Cajeux - le 19 décembre 2010, 21h27
Le Matin
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Le slalom à peine terminé, elles ont couru prendre leur hélicoptère. Attendue par la télévision française, Lindsey Vonn s’est envolée pour Courchevel, tandis que Maria Riesch mettait le cap sur l’Allemagne, où elle devait participer hier soir à l’élection de la meilleure athlète de l’année. Directions et expressions opposées sur le visage des deux amies.
Sourire radieux pour l’Américaine, auteure d’un doublé descente-super-combiné sur la OK, la piste Oreiller-Killy, et regard sévère, fermé pour l’Allemande qui a vécu un week-end cauchemardesque à Val-d’Isère. Elle qui s’était montrée irrésistible en ce début de saison, s’installant en tête du classement général de la Coupe du monde, n’a jamais trouvé ses marques sur cette neige trop fraîche au goût de ses skis. 24e de la descente samedi, la skieuse de Garmisch n’a réussi que le 5e temps du super-combiné. Et la voilà détrônée, pour trois petits points (578 contre 581 pour Vonn). Une évocation comptable qui a le don d’agacer Maria Riesch. «La saison est encore longue. Regardez le nombre de courses devant nous et faites le calcul. Vous verrez combien de points il reste à distribuer.»
Retrouvailles à Noël
Après la course, les deux femmes se sont juste croisées. «J’ai souhaité bonne chance à Maria pour l’élection. Elle était déçue de son week-end, mais c’est la compétition, remarque Lindsey Vonn. Je me réjouis de la voir à Noël, de passer du temps dans sa famille.» Avec ses deux victoires, elle assure avoir son «plus beau cadeau». «Les conditions étaient difficiles avec toute cette nouvelle neige, mais les organisateurs ont réalisé un excellent travail. De mon côté, j’ai fait le mieux que je pouvais.» Elle a impressionné lors de la descente en «se récupérant» après une grosse erreur sur le haut du parcours. Une reprise de vitesse dont elle a le secret, et une victoire célébrée en croquant dans un hamburger. Puis le super-combiné. Un super-G dominé, un slalom maîtrisé. «Pourtant je ne me suis pas beaucoup entraînée en slalom depuis Aspen. Au départ, j’étais très nerveuse, alors je me suis montrée un peu prudente sur les premières portes. Ensuite j’ai repoussé mes limites pour aller plus vite.»
La love story avec Val-d’Isère se poursuit pour celle qui y avait glané deux titres mondiaux en 2009. Elle s’était alors vu offrir une vache. «Et aujourd’hui elles sont cinq, rit Lindsey Vonn. C’est beaucoup de boulot, mais je ne suis pas souvent là pour m’en occuper. Alors je suis un peu comme une grand-mère avec elles. Lorsque je les vois, je les gâte, je leur donne des petites douceurs pour qu’elles m’aiment bien…»
La reine, de retour sur son trône, affirme ne pas trop regarder le classement. «Bien sûr, ça aide d’avoir ces points maintenant, mais il est encore très tôt dans la saison.». Vise-t-elle des records? «Je veux juste améliorer ce que j’ai réussi l’an dernier. J’avais décroché onze victoires.»

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 20/12/2010, 07h02

COUPE DU MONDE LA CLUSAZ (FR)

C'est le jour de gloire

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Curdin Perl n’a pas eu besoin de sprinter: il a donc pu finir son relais un drapeau suisse à la main.

Le relais helvétique réalise un monumental exploit en remportant le 4 x 10 km devant la Russie et la Norvège
le 19 décembre 2010, 20h35
LeMatin.ch & les agences
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Les relayeurs suisses Toni Livers, Dario Cologna, Remo Fischer et Curdin Perl ont écrit une page historique du fond helvétique. A La Clusaz, ils ont magistralement remporté le 4 x 10 km.
Il s’agit du premier succès d’un relais suisse en trente ans d’histoire de la Coupe du monde. Et, en 1972, le relais suisse avait décroché le bronze aux Jeux olympiques de Sapporo.
Perl fait le trou
A fin novembre, les Suisses avaient manqué de peu un premier podium en terminant quatrièmes. Perl était tombé dans l’avant-dernier virage lors du sprint final pour la troisième place face à Sjur Roethe. Mais, cette fois-ci, les relayeurs suisses n’ont pas joué le podium, mais bien la victoire.
Toni Livers est parti le premier et a pu revenir sur les plus forts avant le premier relais. Il a parfaitement lancé Dario Cologna, qui a livré un duel homérique avec le Russe Alexander Legkov, qui l’avait dépossédé samedi de la tête de la Coupe du monde.
En style libre, Remo Fischer a non seulement tenu en échec le Russe Pedr Sedov, il l’a même lâché dans la montée. Dernier partant (avec 11’’ d’avance), Perl a aussi profité de cette montée pour se bâtir un solide avantage: il termine avec un avantage d’une demi-minute.

Commentaire de Bernard Morel

L’exploit historique d’un groupe
La magnifique victoire d’hier à La Clusaz est venue pourtant rappeler qu’il n’est pas le seul skieur de fond de talent dans notre pays.
Cet authentique exploit, osons même le qualifier d’historique, est celui d’un groupe. On savait que, aux côtés de Cologna, Toni Livers, Remi Fischer et Curdin Perl avaient un certain potentiel et que cela pouvait valoir de belles satisfactions dans un relais 4 x 10 km. Mais, pour que cela fonctionne, on ne peut pas se permettre d’avoir le moindre point faible. Tant aux Mondiaux de Liberec en 2009 qu’aux JO de Vancouver en février dernier, il y en avait eu un à chaque fois.
Cet été, lors d’un camp d’entraînement du côté des Verrières, on a senti le groupe soudé, désireux de réussir un truc ensemble. Le résultat d’hier est venu comme une confirmation.
On se réjouit d’ores et déjà du relais 4 x 10 km des Mondiaux de Holmenkollen début mars.
Depuis deux ans, on a tendance à penser que le ski de fond suisse, c’est d’abord et avant tout Dario Cologna. C’est vrai que le skieur du val Müstair a accaparé presque toute l’attention par ses brillants résultats.

Norton · **Re : Toutes New sportives autres que la moto -** 20/12/2010, 07h04

SLALOM GÉANT

Didier Cuche, vétéran compétitif

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Didier Cuche était très content de sa performance sur une piste très verglacée.

Juste derrière l’intouchable Ligety et le duo français Richard - Fanara, le Neuchâtelois de 36 ans s’est offert une bonne 4e place
Laurent Guyot - le 19 décembre 2010, 20h23
Le Matin
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L’Autriche et l’Italie qui pleurent. Les Etats-Unis et la France qui rigolent. Au bas de la piste mythique de la Gran Risa, le public, venu bien moins nombreux depuis la fin des années Tomba, se frotte les yeux. Reste coi en revoyant la vidéo du nouveau festival donné par Ted Ligety lors de ce troisième géant de la saison. Au sommet de son art, le citoyen de Park City enfile les succès (le troisième consécutif) comme des perles pour réaliser un collier. Martin Rufener, chef alpin masculin de Swiss-Ski, le compare au Carlo Janka de la saison passée. «Il surfe sur son nuage. La technique, la confiance, les skis, les chaussures, tout lui sourit.» Le Bernois, tout en se réjouissant de la bonne 4e place de Didier Cuche, refuse de tirer à boulets rouges sur ses autres protégés. «Il ne faut pas trop noircir le tableau. Aujourd’hui, les conditions étaient un peu particulières. La pause de Noël fera du bien à tout le monde.»
Condition physique au menu
Du repos, Didier Cuche n’en prendra pas beaucoup. «Je vais m’astreindre à un gros travail de condition physique cette semaine. J’aimerais vraiment arriver à ne plus connaître de pépins d’ici au printemps. J’espère juste que mes muscles du dos se débloqueront grâce aux massages. Ce matin, mes deux gros lombaires étaient contractés. Je ne sais pas si j’ai pris froid après la course ou si c’est les conséquences de la descente.»
Avant de se refaire une santé, le Neuchâtelois s’est réjoui du ski présenté sur une piste où son meilleur résultat (3e) datait de décembre 2004. «C’est une magnifique perf’! Si l’on regarde le classement des skieurs présents toute la semaine à Val Gardena, je suis même le premier. Avec ses 36 ans, le vétéran ne se débrouille pas trop mal.»
Pointu au niveau de l’analyse, le meilleur Helvète du jour a insisté sur la difficulté à maîtriser la Gran Risa. «C’était une gageure d’avoir une accroche très propre et de tenir sa ligne car la piste était une vraie patinoire. Pour parvenir à mes fins, et en accord avec mon technicien Chris Krause, nous avons choisi de reprendre les skis et les chaussures de mon sacre en géant au terme de la saison 2008-2009. Avec l’arrivée de Ligety, de Svindal et de Jansrud chez Head, nous disposons de plusieurs modèles de référence. Mais là je crois ne pas m’être trompé.»