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Amélie Mauresmo en demi-finale du tournoi d'Anvers

Amélie Mauresmo a littéralement balayé Dinara Safina.

Dinara Safina n'a pas fait le poids face à la Française.

La Française Amélie Mauresmo, tenante du titre, s'est qualifiée pour les demi-finales du tournoi de tennis d'Anvers, Proximus Diamond Games, épreuve du circuit WTA dotée de 600.000 dollars, en écartant la Russe Dinara Safina, 11e mondiale et 6e tête de série, en deux manches 6-1, 6-3 vendredi au Sportpaleis.

Amélie Mauresmo, 3e mondiale et première tête de série du rendez-vous anversois, avait dû batailler près de 2 heures la veille pour venir à bout de sa compatriote Virginie Razzano en 1/8e de finale pour son entrée en lice.

Cette fois, la double tenante du titre (2005-2006) a eu nettement plus facile et n'a mis qu'une heure et 11 minutes pour écarter Dinara Safina de son chemin vers, peut-être, l'acquisition définitive de la raquette dorée sertie de diamants en cas de troisième succès dimanche.

En demi-finale, Mauresmo sera opposée à la Russe, Anna Chakvetadze (WTA-12/N.7), victorieuse en début d'après-midi de sa compatriote Nadia Petrova (WTA-7/N.3) 6-3, 6-4.

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Karlovic sauve 5 balles de match contre James Blake

Karlovic a surpris Blake à San Jose.

L'Américain James Blake, tête de série N.2, a été surpris par le Croate Ivo Karlovic, 103-ème joueur mondial, vainqueur 6-7 (4/7), 7-6 (13/11), 6-4, jeudi au 2-ème tour du tournoi de tennis sur surface dure de San Jose (Californie), doté de 416.000 dollars. Lauréat à Sydney et finaliste à Delray Beach cette année, Blake, N.6 mondial, a laissé filer le match alors qu'il a servi dans la deuxième manche pour atteindre les quarts de finale.

Mais Karlovic, 27 ans, géant (2,08 m) et serveur surpuissant (29 aces), a réussi à renverser la tendance après avoir sauvé cinq balles de match dans le tie-break du 2-ème set, pour finalement poursuivre après 2h06 de combat, sa route vers l'Américain Mardy Fish (ATP 25).

Simple messieurs - 2-ème tour

Marat Safin (Rus/N.4) bat Lu Yen-Hsun (Tpe) 6-4, 5-7, 6-4
Andy Roddick (USA/N.11) bat Sam Querrey (USA) 6-4, 7-6 (7/3)
Hyung-Taik Lee (CdS/N.7) bat Simon Greul (All) 6-2, 7-6 (7/3)
Mardy Fish (USA/N.5) bat Sam Warburg (USA) 2-6, 6-4, 6-2
Benjamin Becker (All/N.6) bat Bjorn Phau (All) 7-6 (7/4), 1-6, 6-3
Vincent Spadea (USA/N.8) bat Feliciano Lopez (Esp) 4-6, 7-5, 7-6 (8/6)
Ivo Karlovic (Cro) bat James Blake (USA/N.2) 6-7 (4/7), 7-6 (13/11), 6-4

1/4 de finales
Andy Roddick (USA/N.11) - Vincent Spadea (USA)
Andy Murray (G-B/N.3) - Hyung-Taik Lee (CdS/N.7)
Marat Safin (Rus/N.4) - Benjamin Becker (All/N.6)
Mardy Fish (USA/N.5) - Ivo Karlovic (Cro)

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Sébastien Loeb ne sera pas au départ du 24 Heures du Mans

Sébastien Loeb.

Le triple champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb, ne participera pas à la prochaine édition des 24 Heures du Mans (16-17 juin), la course d'endurance automobile dont il avait pris la 2e place en 2006, a-t-on appris cette semaine sur son site internet.

"Mon truc principal, ça reste quand même le rallye et cette saison est très importante. J'ai failli ruiner ma saison précédente pour une connerie, alors je ne prendrai pas de risque inutile. En plus, par rapport à mon bras, le proto est beaucoup plus exigeant", explique le Français sur son site.

Il y a moins de six mois, une chute en VTT, fin septembre, a fait manquer à Loeb les quatre derniers rallyes de 2006 et il n'a conquis son troisième titre mondial qu'avec un point d'avance sur le Finlandais Marcus Grönholm. "La priorité, c'est la C4 et ça l'a toujours été. On a un nouveau défi, des essais importants de prévus, un beau challenge à remporter et je m'y consacre pleinement", ajoute Loeb.

Actuellement en tête du classement du Championnat du monde des pilotes, Loeb a emmené la Citroën C4 à la victoire en janvier, lors du rallye Monte-Carlo, pour sa première sortie officielle. Il participe ce week-end au rallye de Norvège, après avoir pris la 2e place du rallye de Suède dimanche dernier.

Loeb a pris sa décision après avoir fait l'inventaire des candidats à la victoire au Mans en juin: "a priori, il y aura trois Audi, deux Peugeot et une Pesca qui sera très rapide. Ca fait quand même six voitures potentiellement plus rapides que nous et donc il y a peu de chance de faire mieux que notre 2e place de 2006".

"J'éprouve beaucoup de plaisir à piloter un proto, mais ce qui est surtout plaisant, c'est de se battre pour la victoire. Les deux fois où j'ai couru le Mans, j'ai eu des chances de victoire avec la Pesca. Alors pourquoi courir pour une dixième place avec les risques que cela comprend", conclut Loeb.

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Dopage: Gatlin fait appel de sa suspension

LOS ANGELES (AFP)

Le Jamaïcain Asafa Powell savoure sa victoire sur 100 m en finale du Tour Mondial d'athlétisme à Stuttgart, le 9 septembre 2006© AFP/DDP/Arch. Norbert Millauer Le champion olympique du 100 m Justin Gatlin a fait officiellement appel de sa suspension de huit ans pour avoir subi un deuxième contrôle antidopage positif en avril dernier, a-t-on appris vendredi auprès de l'Agence américaine antidopage (USADA).
L'athlète américain sera entendu par une cour d'arbitrage, composée d'experts qui restent à déterminer. Une fois que ce sera fait, ce panel aura trois mois pour se réunir et entendre Gatlin, contrôlé positif à la testostérone.
Le champion du monde 2005 du 100 m et du 200 m n'a pas contesté les résultats du contrôle, mais a affirmé n'avoir "jamais pris de substances interdites en toute connaissance de cause."
Il encourait théoriquement la suspension à vie, mais l'USADA a tenu compte des circonstances exceptionnelles de son premier contrôle positif alors qu'il était encore juniors. Sa sanction pourrait être réduite s'il accepte de collaborer avec les instances, en clair qu'il donne des noms. Les pratiques de son entraîneur Trevor Graham, qui a conseillé une dizaine d'athlètes contrôlés positifs, intéressent particulièrement les responsables de la lutte antidopage.
Les athlètes de Graham, déjà boycottés l'an dernier par la réunion de Berlin, pourraient de nouveau être déclarés persona non grata cette année par les directeurs de réunions européennes. La quintuple médaillée des Jeux de Sydney, Marion Jones, est également concernée, même si elle a été blanchie par la contre-expertise l'an dernier après que des traces d'EPO eurent été retrouvées dans son échantillon A aux Championnats des Etats-Unis.

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«Berthod et Albrecht skient sur un nuage», constate Vidal

SKI ALPIN Le champion olympique de Salt Lake City fait l’éloge des skieurs helvétiques avant le slalom d’aujourd’hui.
GRÉGOIRE SURDEZ / ARE
Publié le 17 février 2007

FAVORI Marc Berthod «a toujours été talentueux», estime le Français Jean-Pierre Vidal, qui ne s’avoue guère surpris par la belle présence helvétique lors de ces Mondiaux d’Are. A confirmer aujourd’hui, avec le slalom. / AFPJean-Pierre Vidal a rangé ses skis de slalomeur à la fin de la dernière saison. Depuis, le champion olympique de Salt Lake City a pris place dans la cabine de commentateur d'Eurosport. Le Français, qui place les suisses au rang de favoris avant la course de ce soir, n'est pas surpris par la résurrection de l'équipe helvétique lors de ces Mondiaux d'Are.- Pour votre première saison en tant que consultant sur Eurosport, vous êtes aux premières loges pour assister à la renaissance du ski suisse. Comment analysez-vous le phénomène?

- Il y a un très bon travail qui est fait depuis de nombreuses années à la fédération. Les jeunes n'ont pas cessé de progresser. Daniel Albrecht et Marc Berthod, pour ne parler que d'eux, je les connais puisque je skiais encore avec eux la saison passée. Ils ont toujours été talentueux. C'est deux garçons qui ont toujours mis beaucoup d'intensité dans leur façon de skier. Au début, ça n'a pas forcément payé. Mais, sur une quinzaine de portes, on voyait qu'ils étaient rapides.

- Désormais, ils arrivent en bas…

- L'engagement, ils l'ont toujours eu. La grosse différence, c'est que maintenant, les grosses fautes, ils ne les font plus. C'est pour ça qu'aujourd'hui ils font partie des favoris du slalom. Car en plus ils sont capables d'aligner deux manches en skiant à plus de 100%.

- Quelles sont les qualités naturelles que doit posséder un slalomeur?

- La première, c'est de posséder une bonne vitesse de pieds. La seconde, c'est d'avoir cette capacité à prendre un maximum de risques tout maîtrisant son ski.

- L'éclosion des «jumeaux» est tout de même surprenante, non?

- Moi, ça ne m'étonne pas. Ce qu'ils ont fait ici, je l'ai connu à Salt Lake City, où j'avais gagné le titre Olympique. Ça avait peut-être surpris pas mal de monde, mais je sortais d'une saison excellente. Marc Berthod a quand même gagné à Adelboden. Bien sûr, ils ne faisaient pas partie des grands favoris. Mais depuis le début de la saison, ils sont en constante progression. Et s'ils sont là, ce n'est pas par hasard.

- Mais de là à briller en géant…

- C'est sûr que c'est la grosse surprise. Albrecht, Cuche sur le podium, on ne s'y attendait pas vraiment. Mais ça, c'est la force d'une équipe qui marche. Quand les jeunes poussent, un gars comme Didier Cuche est obligé d'aller dans ses derniers retranchements, de prendre encore plus de risques. Il y a une saine émulation dans cette équipe de Suisse.

- Champion olympique en 2002, vous aviez su parfaitement maîtriser la pression liée à ces courses d'un jour. Un conseil pour nos skieurs?

- Il faut arriver au départ avec un maximum de confiance. Le plus important, c'est de jouer sa carte à fond, sans penser à l'enjeu. C'est exactement ce que font Albrecht et Berthod depuis le début des Mondiaux. Ils skient sans se demander si, une fois en bas, ils auront une médaille ou pas.

- On a l'impression qu'ils sont en état de grâce…

- Ils skient sur un nuage. On voit qu'ils sont un peu dans un état second. Dans ma carrière, j'ai connu deux ou trois moments comme ça. C'est là où tu as le plus de sensations.

- Cet état second, est-ce qu'on le ressent sur le moment?

- Pas vraiment. On s'en rend compte une fois en bas. Et surtout le jour où ça va moins bien. Il faut donc en profiter au maximum.

C’est une étoile de l’Est, Sarka Zahrobska, qui a surgi dans la nuit



G. SZ

SURPRISE Sarka Zahrobska a su résister à la pression pour conserver sa première place. / AFPIls attendaient tous Anja Pärson. Une délégation avait même fait le déplacement de Tärnaby, ce petit village d'irréductibles champions niché dans le nord de la Suède. Mais c'est une étoile venant de l'Est qui a surgi dans la nuit, signant, à la pointe de ses skis, un succès flamboyant d'un Z qui veut dire Zahrobska.

La Tchèque n'a pas craqué sous la pression. Première à l'issue de la manche initiale, elle a résisté aux retours de Marlies Schild, grande dominatrice de la saison en slalom, et d'Anja Pärson. Ce premier titre mondial offert à son pays n'est pas à classer au rayon des surprises. Sarka Zahrobska est plutôt du genre précoce. Lors de sa première apparition en Coupe du monde, elle n'avait que 17 ans lorsqu'elle s'était classée 5e d'un slalom k.-o. Elle s'était véritablement révélée en 2005, lors des Mondiaux de Bormio, en glanant le bronze le jour de ses 20 ans. Deux ans plus tard, elle s'offre, avec une semaine de retard, le plus beau des cadeaux d'anniversaire.

Pour Schild, en revanche, gagnante de cinq slaloms sur six cet hiver, la pilule sera difficile à avaler. Son tempérament de gagnante ne saurait se contenter de cette médaille d'argent. Tout le contraire d'une Anja Pärson ravie de grimper pour la quatrième fois sur le podium lors de «ses» mondiaux. La Suédoise ne semblait même pas déçue de manquer l'or pour 16 petits centièmes.

Dans le camp helvétique, Sandra Gini, 15e, décroche le meilleur résultat en slalom de sa carrière. Elle était là pour apprendre. Elle a trois ans de plus que Zahrobska…

[Mattia75]

SKI:
C'est pas la fête chez les Suisses, hein Norton?

[Norton]

T'as raison Mattia, c'est la fessée





Loeb perd 8 minutes en plongeant dans un mur de neige


Le Français Sébastien Loeb a planté sa Citroën C4 dans un mur de neige et perdu plus de 8 minutes dans la 12e épreuve spéciale, alors qu'il était 3e du rallye de Norvège, à 41 secondes du leader, le Finlandais Mikko Hirvonen, a-t-on appris samedi auprès de Citroën Sport.

"Seb est reparti", a-t-on indiqué chez Citroën Sport, au parc d'assistance d'Hamar. L'ES12, longue de 5 km, avait pour cadre le parc olympique de Lillehammer, site des jeux Olympiques de 1994.

Cette sortie de route a fait plonger au classement la C4 et son équipage, jusqu'à la 11e place, à 8 minutes et 47 secondes d'Hirvonen, suivi par Marcus Grönholm à 21 secondes, sur les deux Ford Focus officielles.

[Norton]

Rallye de Norvège: Hirvonen en tête, Loeb chute à la 18e placeLe Finlandais Mikko Hirvonen a conservé la tête du rallye de Norvège, juste devant son compatriote Marcus Grönholm sur l'autre Ford Focus officielle, à l'issue d'une 2e étape complètement folle qui a fait plonger le Français Sébastien Loeb (Citroën C4) de la 3e à la 18e place.
AFP AGENCE FRANCE-PRESSE.17:41 17.02.07Première originalité de cette journée délirante, c'est un pilote norvégien de 17 ans, Andreas Mikkelsen, qui ouvrait la route sur sa Ford Focus, ou plutôt qui faisait la trace dans la neige poudreuse tombée pendant la nuit.
Comme tous les autres, vikings ou pas, Mikkelsen a galéré toute la journée pour trouver la bonne trajectoire sur les six épreuves spéciales au menu du jour, toutes plus piégeuses les unes que les autres.
Certains ont payé plus cher que d'autres leur manque d'expérience, à commencer par Dani Sordo, 23 ans, parti juste derrière Mikkelsen, dont la Citroën C4 s'est arrêtée contre un arbre à la moitié de l'ES9 (Elverum 1), la plus longue du rallye (44 km).
"C'était probablement la spéciale la plus difficile de ma carrière", a dit le Suédois Daniel Carlsson. "C'est l'une des plus dures de tout le championnat", a ajouté le Finlandais Jari-Matti Latvala. Autres victimes de marque, le Finlandais Toni Gardemeister (Mitsubishi) et l'Australien Chris Atkinson (Subaru).
Le temps scratch dans l'ES9 a été réalisé par Hirvonen, impressionnant d'efficacité, devant Grönholm et Loeb, à 14 secondes. Le triple champion du monde français s'est vengé tout de suite en claquant le meilleur chrono dans l'ES10 (Terningmoen), devant Grönholm, et en reprenant quatre secondes à Hirvonen... qui en a repris 14 dans l'ES11 (Mountain 1).
A ce moment-là, l'écart était conséquent -41 secondes- mais Loeb n'avait pas encore renoncé. C'est alors qu'est arrivé le tournant du rallye, raté par le triple champion du monde dans l'ES12, longue de 5,98 km, au beau milieu du parc olympique de Lillehammer, site des Jeux Olympiques de 1994.
"C'est une épreuve spéciale un peu spectacle, tracée au chasse-neige. Seb est arrivé un peu vite sur son freinage", a raconté Guy Fréquelin, le patron de Citroën Sport. "Quand il a vu qu'il allait prendre le mur de neige de face, il a mis un coup de frein à main, pour protéger le radiateur, et la voiture est entrée latéralement dans le mur de neige".
"On pensait qu'on allait perdre deux secondes et on est resté scotchés pendant huit minutes", a ajouté Daniel Elena, le copilote de Loeb. "Impossible de décoller la C4, comme dans les jeux de fléchettes avec des bandes velcro. Il n'y avait pas de spectateur et il a fallu sortir la pelle à neige".
Re-mur de neige dans la spéciale suivante (ES13): "On est partis le couteau entre les dents et on a encore fait une petite faute, comme on aurait pu la faire en se battant pour le podium", dixit Elena. Encore 9 minutes de perdues, notamment pour enlever la neige qui obstruait le radiateur et faisait monter la température du moteur.
Bilan de cette journée "à oublier", selon Loeb: 18e place provisoire, à 17 minutes 54 secondes d'Hirvonen. Le principal bénéficiaire, une fois n'est pas coutume, est le Norvégien Petter Solberg (Subaru), récompensé pour sa prudence par un podium provisoire, loin derrière Marcus Grönholm et juste devant son frère Henning (Ford Focus). Mais le rallye n'est pas fini.
Classement général provisoire du rallye de Norvège, 3e manche du Championnat du monde des rallyes (WRC), après les six épreuves spéciales (ES9 à ES14) de la 2e étape disputées samedi dans la région d'Hamar:
1.Mikko Hirvonen-Jarmo Lehtinen (FIN/Ford Focus RS)2 h 33:45.22.Marcus Grönholm-Timo Rautiainen (FIN/Ford Focus RS)à 19.33.Petter Solberg-Philip Mills (NOR-GBR/Subaru Impreza)3:48.34.Henning Solberg-Cato Menkerud (NOR/Ford Focus RS)3:58.25.Jari-Matti Latvala-Miikka Anttila (FIN/Ford Focus RS)5:16.96.Manfred Stohl-Ilka Minor (AUT/Citroën Xsara)6:11.17.Gigi Galli-Giovanni Bernacchini (ITA/Citroën Xsara)6:21.78.Xevi Pons-Xavier Amigo (ESP/Mitsubishi Lancer)8:01.89.Daniel Carlsson-Denis Giraudet (SWE-FRA/Citroën Xsara)8:23.310.Jan Kopecky-Filip Schovanek (CZE/Skoda Fabia)9:43.1...18.Sébastien Loeb-Daniel Elena (FRA-MON/Citroën C4)17:54.9
Vainqueurs des spéciales: Loeb 6 (ES2, ES4, ES6, ES7, ES8, ES10), Hirvonen 4 (ES1, ES3, ES9, ES11), Grönholm 3 (ES12, ES13, ES14), Latvala 1 (ES5)

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Ski: Jean-Baptiste Grange sauve l'honneur français aux Mondiaux









ARE, Suède (Reuters) - Jean-Baptiste Grange a sauvé samedi l'honneur de l'équipe de France de ski alpin, qui a failli rentrer une nouvelle fois bredouille des championnats du monde.
Grange, 22 ans, en décrochant du bronze dans le slalom messieurs, la dernière épreuve individuelle, évite une débâcle complète lors de cette quinzaine suédoise à Are.
Le mérite du skieur de Val d'Isère est d'autant plus grand que cette épreuve a été marquée par une hécatombe, 49 concurrents ne parvenant pas à finir.
"Conclure avec cette médaille est extraordinaire", a dit Grange, troisième à 2"21 de l'Autrichien Mario Matt qui a lui aussi sauvé l'honneur des siens.
L'Italien Manfred Mölgg a pris la médaille d'argent.
"C'est vrai que beaucoup de gens me disaient que j'avais les moyens de faire beaucoup mieux que ce que j'ai fait jusqu'à présent", a dit le skieur français. "Je l'ai démontré dans les épreuves combinés où il y a un petit peu moins de pression."
Le palmarès de Grange en Coupe du monde est pour l'instant totalement vierge.
"Il était important de démontrer aux autres et à moi-même que, même quand il y avait plus de pression, j'étais capable de skier à 100 pour cent", a-t-il ajouté.
Le dernier Français médaillé dans des Mondiaux était Frédéric Covili avec du bronze dans le slalom géant de Saint-Anton en 2001.
"C'est super de succéder à Fred. Cela faisait deux championnats du monde sans médaille. Même s'il y en avait eu une aux Jeux olympiques."
Antoine Deneriaz avait triomphé dans la descente olympique des Jeux de Turin en 2006.
Les prochains Mondiaux auront lieu en 2009 chez Grange, à Val d'Isère. Une perspective à laquelle il n'a pas encore eu le temps de réfléchir.
"Peut-être faut-il que je vise plus haut maintenant. J'ai 22 ans et nous allons accueillir les championnats du monde. Cela peut être prometteur avec cette médaille en poche."
"J'avance doucement, un pas après l'autre. D'abord je terminais dans les 15 premiers puis dans les 10. Je savais qu'il me manquait encore quelques petites choses, mais cela a marché et c'est génial."

[Norton]

Matt champion du monde du slalom messieurs

Mario Matt.

L'Autrichien Mario Matt, six ans après sa victoire à St Anton, est redevenu champion du monde de slalom de ski alpin samedi à Are, en devançant l'Italien Manfred Moelgg et le Français Jean-Baptiste Grange.

Matt, 28 ans, meilleur temps dans chacune des deux manches, a écrasé la course pour infliger des écarts d'autres temps, reléguant Moelgg et Grange à 1 sec 81/100 et 2 sec 21/100. Le vainqueur, originaire de l'Arlberg près de St Anton, où il avait gagné l'or aux Mondiaux 2001, avait connu une longue éclipse après plusieurs opérations à l'épaule droite.

Un seul des trois Belges engagés, Kai Alaerts, est arrivé en bas de la pente à l'issue de la première manche, avec le 37e chrono. Bart Mollin et Jeroen Van Den Bogaert, comme beaucoup d'autres il est vrai, n'ont en effet pas été en mesure de franchir toutes les portes. Alaerts s'est finalement classé 23e.