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Une nouvelle finale à Chennai pour Xavier Malisse


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Xavier Malisse s'est qualifié pour la finale du tournoi de tennis de Chennai, épreuve sur surface dure du circuit ATP dotée de 398.250 dollars, samedi en Inde. En demi-finales, le Courtraisien, 60e mondial et 7e tête de série, a battu le Serbe Janko Tipsarevic, 49e mondial et 6e tête de série, en trois manches: 3-6, 6-3 et 6-2, après 1h38 de jeu.

Mis en difficulté dans la 1ère manche par la perte de son premier jeu de service, Malisse ne parvint jamais à résorber cet handicap, perdant le set initial par 6-3. Le N.1 belge retint la leçon et prit l'initiative dès l'entame des deux manches suivantes. Dans la deuxième, il réussissait à breaker son adversaire dans le 8e jeu pour empocher le set 6-3 et dans la manche décisive il prenait d'entrée le service de Tipsarevic, pour ne plus être inquiété et l'emporter 6-2.

En finale, Xavier Malisse, vainqueur à Chennai en 2007, tant en simple qu'en double, sera opposé au vainqueur de l'autre demi-finale, qui opposera le Tchèque Tomas Berdych (ATP 6/N.1) au Suisse Stanislas Wawrinka (ATP 21/N.3), tombeur de David Goffin au 2e tour. Le Courtraisien disputera dimanche la 12ème finale ATP de sa carrière en simple. Il en a remporté trois, en 2005 et 2007 à Delray Beach, et en 2007 à Chennai. (belga/mb)


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Hopman Cup: la Belgique s'incline dans le double décisif


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L'équipe belge composée de Justine Henin et Ruben Bemelmans s'est inclinée par 2 victoires à 1 devant les Etats-Unis, représentée par Bethanie Mattek-Sands et John Isner, en finale de la Coupe Hopman, samedi à Perth (Aus). Alors que les deux pays se trouvaient à égalité 1 victoire partout, le duo belge a en effet perdu le double mixte en deux manches: 6-1 et 6-3 en 58 minutes de jeu.

Si le premier set, réglé en 22 minutes par Isner et sa partenaire, ne permettait pas à nos compatriotes d'entretenir l'espoir d'un premier succès belge dans cette compétition par équipes, la deuxième manche était beaucoup plus disputée. Henin et Bemelmans parvenaient à s'accrocher au score jusqu'à 3-3, avant de perdre leur service et de plier sur celui du géant américain.

Plus tôt dans la journée, Henin s'était imposée face à Mattek-Sands 7-6 (8/6) et 6-3, Isner égalisant ensuite en battant Bemelmans par 6-3 et 6-4. La Belgique devait sa place en finale au forfait de la Serbie suite à la blessure aux abdominaux d'Ana Ivanovic.

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Le Paris FC (D3) élimine Toulouse de la Coupe de France


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Le Paris FC, club de National (D3), a réussi l'exploit d'éliminer en 1/32e de finale la Coupe de France de football le club de D1 de Toulouse FC: 1-2 (mi-temps 0-1).

Les Parisiens, qui ne sont que 8e en D3, avaient déjà réalisé cette performance face à ces mêmes Toulousains (9es en L1) il y a trois ans au même stade de la compétition. Le PFC a joué les dix dernières minutes à dix après l'exclusion d'Afougou (79e) à la suite d'un 2e carton jaune. Touré (24e) et Vincent (50e) ont placé Paris sur orbite, Mansaré (65e) a réduit le marque. (belga)


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Une majorité de coureurs pour le port des oreillettes


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Une majorité de coureurs est favorable au port des oreillettes en course, affirme l'association internationale des coureurs cyclistes (CPA) qui a consulté 344 de ses membres. Selon le CPA, 207 coureurs se sont prononcés en faveur de l'utilisation des oreillettes sans aucune restriction alors que 40 prônent la suppression totale.

Les oreillettes, soupçonnées de favoriser le verrouillage des courses, sont interdites dans les catégories de jeunes et en passe de l'être dans la catégorie élite par l'Union cycliste internationale (UCI), bien que la plupart des responsables d'équipes militent pour leur maintien.

Le CPA a affirmé aussi que les solutions intermédiaires envisagées (informations limitées à la sécurité, informations identiques pour tous les coureurs, limitation à un seul coureur par équipe) ont été reçues moins favorablement que le maintien du système actuel (liberté complète).

L'association a précisé avoir sondé l'opinion des coureurs de sept nationalités différentes (italiens, français, espagnols, suisses, néerlandais, belges et portugais).

"J'espère que la voix des coureurs sera écoutée", a déclaré le président du CPA, l'ancien coureur italien des années 1980 et 1990 Gianni Bugno. "C'est plus important de laisser la liberté de choix sur le port des oreillettes plutôt que d'imposer une interdiction".

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tennis

Doha: un 67e titre pour Roger Federer


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Roger Federer a entamé 2011 comme il avait conclu 2010, en conquérant un titre. Vainqueur 6-3 6-4 de Nikolay Davydenko (ATP 22) en finale à Doha, le Bâlois a pu soulever le 67e trophée de sa carrière.
le 08 janvier 2011, 18h13
LeMatin.ch & les agences
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Le Suisse Roger Federer a placé son année 2011 sous les meilleurs auspices en s'adjugeant le 67e titre de sa carrière, à Doha, où il a battu samedi en finale le Russe Nikolay Davydenko, sacré lors de l'édition 2010, en deux sets 6-3, 6-4.
L’homme aux 16 sacres en Grand Chelem, qui avait terminé la saison 2010 en triomphant pour la cinquième fois dans un Masters, a donc fait le plein de confiance avant de disputer à Melbourne le seul tournoi majeur dont il détienne encore le titre. Il n’a concédé qu’un seul break en cinq matches à Doha, au 2e tour face à Marco Chiudinelli, alors qu’il avait perdu sa concentration en raison de la blessure au dos de son ami.

"Je n’arrive pas à croire que j’ai déjà conquis un titre en 2011 alors qu’il s’agit de la première semaine de compétition. Le plateau était relevé, avec Rafael Nadal et Davydenko notamment. Je suis impatient de poursuivre la saison", lâchait-il sur le court.

Roger Federer n’a jamais été en danger face à Nikolay Davydenko, tenant du titre à Doha et tombeur d’un Rafael Nadal diminué en demi-finale. Il ne devait ainsi pas faire face à la moindre balle de break dans cette rencontre qui ne durait que 79’, alors que le Russe est pourtant l’un des meilleurs relanceurs du circuit.

Comme la veille face à Jo-Wilfried Tsonga (ATP 13), Roger Federer prenait un départ de rêve en s’adjugeant les trois premiers jeux - avec un break réussi "blanc" - en tout juste 9’. Le Bâlois, qui aurait pu conclure plus rapidement une première manche dans laquelle Nikolay Davydenko sauva 6 balles de set à 2-5, devait patienter jusqu’au 9e jeu du second set pour forcer la décision. Il profitait alors de la fébrilité du Russe, qui craquait là aussi sans inscrire le moindre point.

Il commence bien l'année, un chtit millon avant mi-janvier.....

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foot

Roy Hodgson et Liverpool, c’est fini


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Roy Hodgson n’est plus le manager de Liverpool. Les deux parties ont convenu d’une séparation à l’amiable. Kenny Dalglish assurera l’intérim jusqu’à la fin de la saison.
le 08 janvier 2011, 13h38
LeMatin.ch & les agences
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Arrivé à Anfield Road en juillet 2010, où il prenait la succession de Rafael Benitez, Hodgson (63 ans) n’a jamais trouvé la recette pour que les Reds retrouvent le succès. Liverpool n’occupe que la 12e place du classement, avec quatre points d’avance sur la zone de relégation. Depuis la défaite à domicile contre Wolverhampton (0-1) le 26 décembre, et surtout depuis la démission des joueurs à Blackburn le 5 janvier (défaite 3-1), le sort de l’ancien sélectionneur suisse était scellé.

John Henry, propriétaire du club, a remercié Roy Hodgson pour ses efforts durant les derniers six mois. Il a expliqué que les deux parties ont pensé qu’il était dans l’intérêt du club qu’Hodgson quitte son poste.
Pour sa part, le désormais ancien manager des Reds a notamment déclaré que d’entraîner Liverpool avait constitué un grand privilège. "Ces derniers mois ont été parmi les plus difficiles de ma carrière. Je suis triste de ne pas avoir pu mettre ma patte sur l’équipe, ni d’avoir eu le temps d’amener de nouveaux joueurs et de participer à la reconstruction du club", a-t-il déclaré.

Kenny Dalglish, ancien joueur et manager légendaire de Liverpool, dirigera l’équipe dès dimanche lors du choc des 32es de finale de la Coupe d’Angleterre à Old Trafford contre Manchester United. L’Ecossais de 59 ans restera en place jusqu’au terme de la saison.

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SKI ALPIN

Les inséparables d'Adelboden


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Le mythique géant d'Adelboden a couronné un duo dépareillé: Cyprien Richard, le petit Français dont c'est le premier succès en Coupe du monde, et Aksel Lund Svindal, le géant norvégien qui a déjà presque tout gagné.

Richard et Svindal vainqueurs ex aequo du mythique géant
Gaëlle Cajeux - le 09 janvier 2011, 00h00
Le Matin Dimanche
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Le Français Cyprien Richard s'est offert son premier succès en Coupe du monde. Une victoire qu'il a partagée avec la star norvégienne. Les Suisses en retrait.


Aksel Lund Svindal domine de plus d'une tête Cyprien Richard. Simple reflet de taille, non de mérite. Car les deux hommes foulent bien la même marche de ce podium du géant d'Adelboden. La plus haute. Le Français s'y est installé le premier, à la faveur d'une seconde manche de feu où il est parvenu à convertir son 21e rang initial en numéro final: «Je me suis dit: ici tout est possible. Je me suis concentré sur moi et quand je produis mon ski, ça va très vite.» Le Norvégien l'y a rejoint peu après, alors que fiévreux et alité depuis deux jours, il hésitait encore vendredi soir à prendre le départ. «Finalement, ce matin en me levant, je me sentais un peu mieux, alors j'ai décidé de courir parce qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer...»
Cyprien Richard n'est pas rancunier et partage volontiers celle qu'il peut désormais nommer sa première victoire en Coupe du monde. «Aksel n'est pas n'importe qui. C'est très plaisant de me retrouver à côté d'un champion comme lui (ndlr: triple champion du monde et détenteur
de six globes de cristal), qui est dans une autre catégorie. Il joue le gros globe, un truc qui reste encore inaccessible pour moi. Etre à ses côtés sur la première marche d'un géant, j'en suis très fier. Mais je suis surtout content qu'il ne soit pas un centième devant...»
«Sa» Marseillaise
Habitué à entonner la Marseillaise en regardant à la télé d'autres Bleus gagner, le Haut-Savoyard a enfin pu la chanter pour lui. «A tue-tête et très faux. Un grand moment, c'est là que j'ai compris que je l'avais fait. Cette victoire, j'en rêve depuis tout petit. Maintenant elle est à moi, personne ne peut me l'enlever.» Svindal, qui engrange son 14e succès sur le circuit, se réjouit pour lui. «J'ai bientôt 32 ans, mais cela fait seulement 4 ans que je suis en Coupe du monde, remarque Richard. Les coureurs connaissent mon histoire et respectent ça.»
Comme Thomas Fanara, l'autre Français qui complète ce podium, le skieur de Morzine a eu «un parcours atypique et pas un cursus linéaire comme Svindal ou Reich, qui ont gagné très tôt.» Durant ses années Coupe d'Europe, les blessures ont souvent coupé son élan lorsqu'il franchissait un cap. «Il y a eu pas mal de moments où je me suis retrouvé tout seul, à me remettre en question. Mais cette flamme pour le ski alpin a toujours brûlé en moi, alors je me suis accroché. J'ai également effectué un gros travail avec mon coach mental. J'ai vraiment été chercher très loin dans les zones d'ombre, qu'on a tous. Et aujourd'hui je suis à l'aise avec ce que je fais et mes performances, car je sais d'où elles viennent.»
Une foule record
Cyprien Richard et Aksel Lund Svindal ont partagé leur bonheur avec quelque 29 800 spectateurs. Un record pour Adelboden, qui voit également pour la première fois deux hommes se partager la victoire. «Ici, c'est la course qu'aiment les spécialistes de géant, souligne le Français, car il y a une ambiance de folie, le public est connaisseur et encourage chaque athlète.» La foule a crié pour chacun, mais vibré pour les Suisses. Pour Carlo Janka, 2e de la première manche et encore en tête au dernier temps intermédiaire dans la seconde, avant d'échouer au treizième rang final. «Lorsque la luminosité est moins bonne, comme dans le dernier mur, Carlo ne parvient plus à être agressif, c'est une question de mental», explique l'entraîneur Martin Rufener. Pour son chouchou, Didier Cuche, onzième, et deuxième Helvète derrière Marc Berthod (7e) qui a ainsi décroché son billet pour les Mondiaux de Garmisch. «Mon sentiment, c'est un petit peu du chaud-froid, résume le Neuchâtelois. Il suffisait de peu, les écarts sont minimes. C'est dommage quand il manque 26 centièmes pour un podium et moins d'une demi-seconde pour une victoire.» Et surtout pour Daniel Albrecht, qui disputait sa première course de Coupe du monde en Suisse depuis son crash de Kitzbühel et qui est parvenu à se qualifier pour la seconde manche. «J'étais un peu nerveux avant le départ, parce que je ne savais pas comment je réagirais avec cette foule, avoue le Valaisan. Mais c'est extrêmement motivant de skier dans ces conditions, ça donne encore plus de plaisir.»

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SKI DE FOND

Fin tacticien, Dario Cologna s'ouvre la voie royale


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Deuxième hier de l'avant-dernière étape, derrière Northug, le Grison s'élancera aujourd'hui dans une position confortable.

Le Grison devrait remporter son 2e Tour de ski aujourd'hui
le 09 janvier 2011, 00h00
LeMatin.ch & les agences
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Dario Cologna a, sauf accident, scellé sa victoire finale dans le Tour de ski en prenant la 2e place de l'avant-dernière étape, un 20 km en style classique à Val di Fiemme (It), remportée au sprint par le Norvégien Petter Northug. Il s'est une nouvelle fois montré brillant tactiquement.
Le Grison s'élancera pour la montée finale de 9 km vers l'Alpe Cermis aujourd'hui, une ascension avec de forts pourcentages, avec 1'18 d'avance sur Northug. Les autres fondeurs sont très loin, à l'image du Suédois Marcus Hellner, 2e jusque-là mais qui a sombré hier (23e à 1'53).
Cologna a dû rester vigilant tout au long de la journée. Northug, s'appuyant sur sa pointe de vitesse, a en effet joué son va-tout en gagnant les cinq sprints intermédiaires. Il a empoché chaque fois 15 secondes de bonifications. Mais Cologna, qui le suivait à la trace, a fini à chaque coup 2e et bien limité les dégâts.
Une nouvelle fois, le Grison a couru avec beaucoup d'intelligence, surveillant les escarmouches tout en gardant un maximum d'influx. Au sprint final, il a été devancé de 1''8 par le double champion olympique norvégien, le Canadien Devon Kershaw arrivant 3e.
Northug remporte ainsi son premier succès de la saison mais ne devrait plus être en mesure d'empêcher Cologna de fêter ce dimanche une deuxième victoire au Tour de ski, après 2009.
Même Northug n'y croit plus
«Northug n'est d'une façon générale pas si rapide en montée, a relevé son rival suisse. Je dispose d'une belle avance qui me permettra de ne pas devoir partir à fond dans la montée vers l'Alpe Cermis. Aujourd'hui, je me suis senti bien et j'ai veillé à rester devant à cause des bonifications.»
Northug s'avoue déjà vaincu: «Cologna est très fort, il va gagner. Pour moi, ce sera dur de garder la 2e place.»
Les amateurs salivent déjà à l'idée de retrouver les deux hommes aux Mondiaux d'Oslo fin février. D'ailleurs, signe que plus personne ne doute du succès final de Cologna dans ce Tour, une bonne partie des questions qui lui sont adressées portent déjà sur ces joutes: «Il y aura sans doute de nouveaux duels, et j'ai toujours plaisir à courir contre lui (Northug)», affirme Cologna.
Le champion olympique du 15 km entraîne dans son sillage son copain Curdin Perl, en passe de réussir sur ce Tour la meilleure performance de sa carrière. Le camarade de chambre de Cologna est remonté à la 5e place du général à la faveur de sa 8e place dans cette étape et des quelques secondes de bonifications récoltées en cours de route.

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SKI ALPIN

Lauberhorn, le monument du ski se niche au coeur des Alpes bernoises


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Disputées pour la première fois sur le plan international en 1930, les courses de Wengen suscitent toujours autant de convoitises. Et déchaînent les passions.

Samedi prochain, les funambules du cirque blanc s'élanceront sur la plus longue descente du calendrier. Frissons garantis
Gaëlle Cajeux et Laurent Guyot - le 08 janvier 2011, 23h42
Le Matin Dimanche
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Sa réputation n'a d'égal que le panorama qu'il propose aux courageux qui, dans le portillon de départ, poussent avec rage sur leurs bâtons. A 2315 mètres d'altitude, le Lauberhorn constitue un point de vue incomparable au coeur des Alpes bernoises.
Un coup d'oeil dont ne se privent pas les descendeurs du cirque blanc, avant qu'ils se lâchent, qu'ils tentent de dompter toutes les difficultés proposées par ce légendaire tracé.
Du «saut de Russi» au schuss final, en passant par la «Tête-de-Chien» et le «Hanegg», il faut avoir le coeur bien accroché pour s'élancer sur cette piste. Sur un tracé qui ne correspond certes plus aux caractéristiques des descentes modernes, mais qui demeure une belle carte de visite que les Walchhofer, Russi, Miller, Innerhofer et autres Janka et Kröll ont rêvé un jour d'épingler à leur palmarès.
Un certain 28 novembre 1929
Le 28 novembre 1929, Ernst Gertsch (1900-1986), le père spirituel du Lauberhorn, était bien loin d'imaginer le succès futur de sa descente et de ses épreuves internationales. Ce jour-là, il signe avec les cofondateurs du Ski-Club Académique Suisse (SAS) l'acte de fondation de la course.
Une année plus tard, ce polyglotte, professeur de tennis, de patinage et de ski, gagne le slalom, alors que son ami - il est aussi guide de montagne -, Christian Rubi, enlève la première d'une longue série de descentes.
Premier épisode d'un véritable feuilleton que les Karl Molitor, Heinz von Allmen ou Hans et Oskar Gertsch, Jost Brunner, Frédy Fuchs et finalement Viktor Gertsch, son fils, ont réussi à écrire, non sans connaître soucis et tumultes.
Des difficultés mythiques
Prévue dès vendredi prochain avec un super-combiné, une descente et, bien sûr, le slalom dominical, la 81e édition des courses du Lauberhorn s'annonce prometteuse. Avec, comme d'habitude, cette descente de 4455 mètres qui suscite des convoitises, qui déchaîne les passions.
Dans quelques jours, plus de 25 000 personnes rallieront par train, air et remontées mécaniques, qui le départ, qui la «Tête-de-Chien», qui l'aire d'arrivée. Pour applaudir et ovationner le successeur de Carlo Janka et Didier Défago, vainqueurs respectivement en 2009 et 2010, faire la fête à celui qui viendra à bout d'une série de difficultés pas comme les autres.
Le «saut de Russi», d'abord, qui conditionne la longue partie de glisse menant à ce virage à droite qui n'en finit pas, histoire de ralentir les descendeurs prêts à sauter dans le vide: la si fameuse «Tête-de-Chien». Puis il y a cet enchaînement entre la «bosse à Minsch» et la sortie du «S à Kernen», marqué par la courbe du «coin des Canadiens», qui permet d'emmener la vitesse pour la partie de super-G du «Langentrejen» et le «schuss du Hanegg».
Arrive alors le saut du «Silberhorn»; il s'agit de mobiliser ses dernières forces pour négocier les portes du carrousel qui surplombe le mur final. C'est là que les cuisses de tous ces athlètes d'exception brûlent. Ils ne sont pourtant pas encore tout à fait au terme de leur pensum, puisqu'il leur faut encore se faire violence... pour s'arrêter avant de finir dans les matelas de protection.
Que de grands noms
Légende bien vivante du calendrier de la Coupe du monde de ski alpin, le Lauberhorn ne s'est que rarement offert au premier venu. Le vainqueur se doit d'être prêt, non seulement à souffrir, mais à trouver les réglages pour glisser tout en maîtrisant les nombreux virages.
Pas étonnant donc que le palmarès de la descente comporte tous les grands noms d'hier et d'aujourd'hui: Toni Sailer, Karl Schranz, Jean-Claude Killy, Marc Girardelli, Roland Collombin, Franz Klammer, Lasse Kjus, Hermann Maier, Bode Miller, Daniel Mahrer, William Besse, Bruno Kernen, Didier Défago, Carlo Janka.

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Vonn: un phénomène au sommet de son art


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Lindsey Vonn n'a, encore une fois, pas fait dans le détail, ne laissant que des miettes à la concurrence.

L'Américaine a décroché sa 20e victoire en descente
Laurent Guyot Zauchensee - le 08 janvier 2011, 23h42
Le Matin Dimanche
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Grâce à des skis réservés à la gent masculine, à son toucher de neige et à un protège-dents, la skieuse de Vail reste intouchable. Quatre Suissesses dans le top 12.
Elle a tout compris, Lindsey Vonn. Et tout appris très vite pour devenir la reine de la descente. A 26 ans, l'enfant du Minnesota partie apprendre à skier dans le Colorado surfe sur son nuage depuis des années. Depuis sa première victoire à Lake Louise, le 3 décembre 2004, l'Américaine enfile les succès comme des perles sur un collier. Sur la plus difficile et la plus belle des pistes de descente de Coupe du monde proposée aux dames, la championne olympique n'a laissé que des miettes à la concurrence. Pour fêter un 20e succès qui ne souffre pas la moindre discussion. Même si Anja Pärson peut être fière de sa 2e place à 43 centièmes. Et que tant Lara Gut (6e) que Dominique Gisin (7e) prétendent pouvoir contester sa suprématie. Les faits sont là. Celle qui garde les pieds sur terre et reste un exemple de professionnalisme à tous les niveaux (disponibilité, serviabilité, mais aussi méticulosité et rigueur) possède encore une bonne longueur d'avance sur ses pairs. Ce qui ne l'empêche pas de la jouer modeste. «Je suis très fière d'avoir gagné. Cela n'a pas été aussi facile que vous pouvez le penser. J'ai commis pas mal de fautes, comme lors de ma sortie très large dans le virage du Panorama. Ma chance, c'est que je ne perds pas ma concentration pour un rien. Je cherche à laisser glisser les skis dans ces moments pour le moins délicats.»
Comme un mec
Lindsey Vonn possède d'autres atouts pour dominer outrageusement celles qui rêvent de l'imiter. Avec ses 72 kilos de muscles pour son 1,78 m, la belle Américaine demeure la seule sur le circuit féminin à pouvoir faire façon et «tourner» des skis réservés, en principe, aux mecs. Et, comme son toucher de neige s'avère aussi l'un des meilleurs, l'addition prend vite de l'ampleur. Sans compter que la skieuse de Vail apprécierait beaucoup les vertus d'un protège-dents un peu spécial. Un accessoire, utilisé par de nombreux athlètes de la NBA mais aussi le nageur Michael Phelps, qui, à l'image des bracelets ou colliers en titane, lui donnerait plus de force, d'endurance, moins de stress et surtout un temps de réaction plus court. La citoyenne du Colorado le met en bouche depuis maintenant deux ans pour tous ses entraînements et compétitions.
Pas invincible
Sans sourire, Lara Gut, honnête 6e, insiste sur le principal atout de la reine de la descente. «Elle sait très bien laisser ses skis glisser sur l'extérieur. Elle commet des fautes en raison de sa vitesse supérieure, ce qui ne l'empêche pas de lâcher les appuis pour repartir de plus belle. Je ne fais aucun complexe, mais je ne pourrai jamais l'imiter. J'ai d'autres atouts, comme cette possibilité qui m'est offerte de plus couper dans les virages.»
Pointée seulement à deux centièmes de sa compatriote, Dominique Gisin (7e) refuse de croire à l'invincibilité de Lindsey Vonn. «Elle n'est pas invincible. La preuve? C'est que, du côté de Lake Louise en novembre dernier, Maria Riesch l'a battue par deux fois. Mais il est vrai que c'est un sacré phénomène. Il ne faut pas chercher trop loin les raisons de son succès. Lindsey dispose d'une confiance à nulle autre pareille. La peur ne l'a jamais atteinte. Malgré le fait que, à ses débuts, elle s'est retrouvée plus souvent qu'à son tour prise dans les filets. Par chance, elle n'a jamais connu de blessures graves. Quand elle pousse sur ses bâtons au départ, elle est convaincue qu'il ne lui arrivera rien. Personnellement, je ne peux pas en dire autant (rires).»