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TENNIS

Une vraie vie de patachon


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L’Open d’Australie renvoie les joueurs à leur hantise la plus inavouable: le décalage horaire. Mais aussi à l’errance, au déracinement, au choc climatique.
Christian Despont - le 16 janvier 2011, 22h34
Le Matin
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En moyenne, un joueur de tennis parcourt l'équivalent de quatre tours du monde, vacances non comprises, entre janvier et novembre. Distance approximative: 180 000 kilomètres. Tous ces kilomètres à remonter le temps, comment s’étonner que certains n’aient pas envie de le tuer? L’errance perpétuelle, accompagnée de chocs culturels et climatiques, n’est pas anodine, à peine routinière, même pour des professionnels choyés. Ce déracinement rompt un certain équilibre, celui du citoyen lambda désormais inféodé au tennis, disqualifié socialement et politiquement.
La plupart des joueurs le taisent pudiquement, ou alors reproduisent une sorte d’idéal pantouflard, au détour d’un foyer improbable, en feignant l’embourgeoisement: cet hiver, Roger Federer a fait des biscuits de Noël en écoutant des chants grégoriens, Caroline Wozniacki a monté une armoire Ikea, Juan Martin del Potro a tondu la pelouse.
Mais de toutes les affres de l’errance, la plus prévisible, dans le milieu, est aussi la plus inavouable: le décalage horaire. «C'est presque un sujet tabou, admet Andy Roddick. Nous le craignons tous, mais nous en parlons peu. Chacun possède ses petites astuces, rares sont ceux qui les partagent. Je ne connais personne qui, avant d’arriver en Australie, n’a rien prévu pour lutter contre les insomnies.»
Confession de Federer
Andy Roddick s’administre des piqûres de mélatonine, une hormone naturelle qui régule le sommeil. D’autres ont des méthodes plus artisanales: adopter sans tarder l’horaire du pays, boire un verre de vin rouge – un seul – avant de dormir, passer la première nuit sur un sofa, pour induire l’impression d’une sieste.
Selon une étude scientifique, l’horloge interne du corps humain obéit à des mécanismes désespérément classiques: elle réclame un jour d’adaptation pour chaque heure de décalage. Dans un cas aussi extrême que l’Open d’Australie, où la plupart des joueurs enjambent dix fuseaux horaires d’un coup, la médecine met en garde contre les effets pervers: fatigue permanente, troubles de la concentration et du sommeil, dérèglement du sens de l’orientation, mélancolie, capacités physiques amoindries. Parfois aussi: maux de tête et problèmes de digestion.
A 24 ans seulement, Roger Federer avait osé cette confession troublante: «Parfois, à courir le monde, je me suis heurté à mes limites physiques et mentales.» Aujourd’hui, le champion utilise un avion privé, tandis que 40% des joueurs inscrits au tableau principal voyagent encore en classe économique. Pire encore pour les smicards, occupés à courir le cachet et les points ATP en périphérie de l’excellence, dans les endroits les plus reculés de la planète: «Je prends le train, le bus, le bateau, tout», rit Marco Chiudinelli, ATP 115.
Pour exiger une parfaite coordination des facultés physiques et mentales, le tennis est l’un des sports les plus exposés aux effets du jetlag. Les fonctions essentielles d’un joueur seraient diminuées de 6 à 13% à partir de cinq fuseaux horaires.
Confirmation avec l’étude de Daniel Birrer, chercheur suisse, en marge des Jeux de Sydney: les athlètes testés avaient mis cinq jours pour retrouver un sommeil régulier, dix pour atteindre leur niveau de performance habituel. Sans surprise, tous les favoris de l’Open d’Australie sont arrivés en ville depuis longtemps, avec plein de rêves pour tuer le temps.

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Ski nordique

Ammann, insuffisant


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Simon Ammann a terminé 6e samedi et 8e hier à Sapporo. Autant dire que ses chances de conserver son globe de Coupe du monde se sont envolées.

Le Saint-Gallois, 8e hier, peut dire adieu à son globe de cristal.
le 16 janvier 2011, 20h56
LeMatin.ch & les agences
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Simon Ammann ne gardera pas un souvenir impérissable de son long déplacement à Sapporo. Sixième samedi sur le tremplin japonais, le Saint-Gallois a dû se contenter du 8e rang hier.
Lors des deux concours, le quadruple champion olympique est parvenu à grappiller quelques places en seconde manche. Mais cela n’a de loin pas été suffisant pour jouer le podium. Et encore moins pour rééditer sa victoire de l’an dernier sur le site des JO de 1972.
Après ce week-end décevant, le sauteur du Toggenburg a quasi perdu tout espoir de conserver son globe à la Coupe du monde. Il a même concédé sa deuxième place au classement général au profit de l’Autrichien Andreas Kofler, victorieux du concours dominical.
Morgenstern assuré de son sacre
Contrairement à Ammann, Thomas Morgenstern est parvenu à se sortir d’une situation délicate à Sapporo. Seulement 13e hier après la première manche, l’Autrichien a arraché la troisième place finale en pulvérisant la meilleure marque de la journée avec un second saut à 136,5 m.
Avec ses deux nouveaux podiums (il était 2e samedi), Morgenstern a presque le globe de cristal en poche, lui qui compte 452 points d’avance sur Kofler à neuf concours de la fin de l’hiver et 470 sur Ammann. Ce week-end nippon a aussi permis à Severin Freund de se faire un nom. A 22 ans, le sauteur allemand a remporté samedi sa première victoire en Coupe du monde, puis confirmé hier en terminant deuxième derrière Kofler.
Rendez-vous à Zakopane
Freund a également offert à son pays une victoire attendue depuis quatre ans en Coupe du monde. Le dernier lauréat allemand était Michael Uhrmann, vainqueur le 28 janvier 2007 à Oberstdorf (All).
La Coupe du monde va maintenant retourner en Europe avec une prochaine étape le week-end prochain sur le redouté tremplin de vol à skis de Zakopane (Pol).

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Eddy Merckx champion de Belgique de billard trois bandes


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Eddy Merckx a conservé son titre de champion de Belgique de billard trois bandes, dimanche à Blankenberghe, où il s'est imposé 3-2 en finale face à Frédéric Caudron.

C'est le sixième titre national pour l'Anversois de 42 ans après ceux conquis en 2000, 2004, 2006, 2008 et 2010. Eddy Merckx a aussi été vice-champion du monde en 2006 et champion d'Europe en 2007. Olivier Caudron compte lui aussi six titres de champion de Belgique, décrochés en 1994, 1996, 1997, 2003, 2005 et 2007

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Grange retrouve le sourire

Depuis sa victoire à Levi, en début de saison, Jean-Baptiste Grange n'était plus monté sur un podium en Coupe du monde. L'erreur est désormais effacée puisque le Français a terminé ce dimanche troisième du slalom de Wengen. Ivica Kostelic, vainqueur en 1'45"28, le devance de près d'une seconde sur l'ensemble des deux manches.

C'est un podium qui va lui faire du bien. En manque de confiance, Jean-Baptiste Grande s'est rassuré ce dimanche en accrochant la troisième place du slalom de Wengen. Vainqueur à Levi en tout début de saison, le skieur de Valloire n'avait plus été à pareille fête depuis deux mois. Fautif à Val d'Isère et Adelboden, absent du slalom parallèle de Munich en raison d'une luxation de l'épaule gauche, le Français avait pris une timide 12e place à Zagreb il y a dix jours. C'est donc avec un sourire franc qu'il est monté "sur la boîte" dans la station suisse.

Après la première manche, Grange s'était immiscé parmi les hommes forts du moment. Avec son troisième chrono, il s'était intercalé entre Benjamin Raich et Ivica Kostelic, Marcel Hirscher réalisant le meilleur temps. Mais la victoire ne pouvait échapper au Croate, leader du classement général et de la Coupe du monde de la spécialité. Déjà vainqueur du combiné à Wengen vendredi, Kostelic (1'45"28) a signé son quatrième succès de la saison en reléguant Hirscher à 93 centièmes. Grange était lui repoussé à 99 centièmes, mais n'avait pas à rougir de sa performance.

En l'absence de Julien Lizeroux, qui avait décidé de faire l'impasse sur le slalom de Wengen pour reposer son genou gauche douloureux, Steve Missilier était l'autre chance française. Le skieur du Grand-Bornand, 11e après le premier tracé, devait finalement se contenter de la 17e place (+1"82). Lizeroux a programmé son retour à la compétition la semaine prochaine à Kitzbühel, là où il s'était imposé en 2009. Un après le succès de Grange en Autriche. Ça promet...

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Open d'Australie

Federer et Nadal se font des courbettes à Melbourne

16.01.2011 08:48 - mise à jour: 21:50 Nadal et Federer se sont (enfin) lâchés pendant l'exhibition pour les victimes des inondations. [Barbara Walton - Keystone]

Roger Federer et Rafael Nadal se renvoient aussi bien la balle sur un court de tennis qu'en conférence de presse, chacun voyant dans son adversaire le favori de l'Open d'Australie! Interview des deux meilleurs joueurs du monde.

Comment s'est déroulée votre préparation ?
ROGER FEDERER: Elle a été bonne. J'ai essayé de me relaxer après une fin d'année chargée et un début de saison tout aussi plein, avec des exhibitions. Ces dernières semaines, j'ai essayé de me préserver des blessures, de rester frais et motivé, parce que j'ai tant joué jusqu'à la toute fin d'année. Après l'Open d'Australie, je vais prendre du temps de repos. A ce moment-là, je penserai à la suite de ma saison.
Comment jugez-vous votre tableau, qui semble plus difficile que celui de Nadal au début?
ROGER FEDERER: J'entends toujours plein de trucs mais à la fin, si le meilleur joue le mieux, normalement ça devrait passer. On ne sait jamais ce qui peut arriver au 1er ou 2e tour, c'est mieux d'éviter des joueurs dangereux. Heureusement, je me suis entraîné avec Lacko (ndlr: son adversaire slovaque au 1er tour) la semaine dernière à Doha, donc j'ai pu voir un peu comment il jouait. Cela aurait pu être pire, j'aurais pu choper Del Potro, Hewitt ou Karlovic au premier tour.
Federer aborde l'Open d'Australie en toute décontraction. [Keystone] "Je ne lis pas beaucoup la presse"

Vous avez gagné quatre fois ici, c'est un tournoi que vous affectionnez spécialement?
ROGER FEDERER: Pour moi, l'Open d'Australie est toujours un grand événement. J'ai eu des entraîneurs qui viennent d'ici, je suis venu en vacances ici et j'ai toujours vécu de bons moments. Je n'ai jamais eu un seul mauvais tournoi en Australie. J'ai évidemment de grands souvenirs, des matches épiques, en Coupe Davis (2003) contre Lleyton (Hewitt), les finales, comme celle contre Rafa (2009), ou la demie contre Safin (2005) que j'ai perdue. C'est aussi ici que je suis devenu no1 mondial en 2004.
Rafael Nadal était fiévreux la semaine dernière, pensez-vous qu'il est en pleine possession de ses moyens?
ROGER FEDERER: J'ai beaucoup vu Rafa, à Zurich, Madrid, lors des matches que nous avons joués pour nos fondations, puis à Abou Dhabi. Il allait bien. Mais j'ai vu que son kiné était malade à Abou Dhabi, et ce n'est jamais bon quand un type qui travaille près de toi est malade. Qu'il ait attrapé quelque chose n'est donc pas une surprise. Mais je suis sûr qu'il va être prêt.
Le no2 mondial est apparu affûté sur le plan physique. [Keystone] Est-ce difficile pour vous de voir que l'attention se porte davantage sur Nadal que sur vous?
ROGER FEDERER: Je ne lis pas beaucoup la presse donc je ne sais pas sur quoi elle porte son attention en ce moment. J'espère que c'est sur lui. Il le mérite, il est no1 et il est en lice pour gagner quatre tournois du Grand Chelem à la suite. J'ai toujours su qu'il ferait la Une, tout comme le fait que je suis le champion en titre, comme le fait de suivre les performances de Samantha Stosur ou le retour de Del Potro.
"J'aimerais me donner une opportunité de redevenir no1"

Est-ce vous ou Nadal le favori?
ROGER FEDERER: C'est incroyable tout ce que Rafa a été capable d'accomplir. Cela le place en favori du tournoi. Il a fait un parcours merveilleux entre Roland-Garros, Wimbledon, l'US Open. Ce sera bien sûr dur de continuer mais je suis sûr qu'il est prêt à le faire. Je vais suivre ça de très près et, si j'en ai l'occasion, j'espère pouvoir le stopper. Mais ça ne me pose aucun problème de ne pas être le favori.
Vous visez toujours la place de no1 mondial?
ROGER FEDERER: J'aimerais me donner une opportunité de le redevenir. C'est ce que je fais depuis Wimbledon. Je prends beaucoup de plaisir, je m'entraîne bien, je ne fais que des bonnes choses. Je peux continuer comme ça. Gagner l'Australie, cela aiderait mes affaires. Mais je ne suis pas en train de tout calculer. Sinon, j'aurais joué tous les tournois possibles.

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Les stars s'amusent pour la bonne cause

Les rivalités avaient été laissées au vestiaire pour l'occasion. [Keystone] Les as de la raquette ont joué pour le bonne cause à la veille de croiser le fer à Melbourne. Ils ont disputé quelques balles au profit des victimes des inondations dans l'Etat voisin du Queensland, qui ont fait au moins 17 morts. Répartis en deux équipes, Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Roddick, Novak Djokovic ou encore Kim Clijsters ou Caroline Wozniacki, ont fait le spectacle devant près de 15'000 spectateurs, multipliant les pitreries dans une ambiance décontractée.
"Je pense que cela montre vraiment l'esprit du monde du tennis, avec tout ces joueurs impliqués", a souligné l'Australienne Samantha Stosur, no 6 mondiale. Le but était de réunir de l'argent pour les Australiens qui subissent les pires inondations depuis près de 40 ans. Dimanche, l'Etat du Victoria, où se trouve Melbourne, était à son tour touché, avec 13'000 habitations inondées et 3'000 personnes évacuées.
Comme l'an dernier pour les sinistrés de Haïti, Roger Federer a pris l'initiative de "monter" cette exhibition avec l'aide de la Fédération australienne. Les 15.000 places de la Rod Laver Arena ont été vendues en moins de deux heures vendredi.
afp/rou

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Open d'Australie

Attention mesdames, Justine Henin est rétablie

16 janvier 2011 09:26 La hargneuse Justine Henin a toujours soif de victoires. [Tony McDonough - Keystone]

L'Open d'Australie est le théâtre d'un nouveau retour de Justine Henin. La Belge, qui avait en 2010 brillamment renoué avec la compétition à Melbourne après 18 mois de retraite, fait cette année son retour de blessure.

La Belge Justine Henin, éloignée des courts pendant près de six mois en raison d'une blessure, retrouve avec appétit la compétition à partir de lundi à l'Open d'Australie, où elle avait atteint la finale l'an dernier pour son retour de retraite anticipée.
"Cela va être une grosse bataille, il y a beaucoup de concurrence", souligne l'actuelle no13 mondiale. Dans un circuit WTA très ouvert, Henin, 28 ans, fait figure de sérieuse prétendante à Melbourne, tournoi qu'elle a remporté en 2004. "Il y a encore la vieille génération, dont je fais partie, avec Kim (Clijsters) et Venus (Williams)", répond-t-elle, lorsqu'on l'interroge sur les favorites en Australie.
Une nouvelle surprise d'après Noël ?

"La nouvelle génération arrive. Mais beaucoup de surprises peuvent aussi se produire en Grand Chelem". La jeune garde, incarnée par la no1 mondiale Caroline Wozniacki, peut en effet se méfier de ses aînées. Si la Danoise est en quête d'un premier titre majeur, qui apporterait enfin un joyau à sa couronne, la Belge pourrait bien entraver ses plans, dès les quarts de finale où le chemin des deux joueuses pourrait se croiser.
Et puis, Henin semble particulièrement affectionner les surprises d'après Noël, apportées dans l'été austral. Ancienne N.1 mondiale, avec sept titres du Grand Chelem à son actif, la Belge était sortie de 18 mois de retraite sportive l'an dernier pour retrouver directement la lumière, en enchaînant une finale à Brisbane, puis à l'Open d'Australie.
Malgré la défaite face à Serena Williams, elle avait endossé avec une facilité déconcertante son ancien costume de patronne, balayant à la suite Dementieva, Wickmayer ou encore Petrova. Elle avait ensuite enchaîné avec deux sacres, à Stuttgart et Bois-le-Duc, engrangeant 24 succès en autant de matches, pour devenir, avec Venus Williams, la joueuse la plus titrée en activité, avec 43 victoires.
Henin se sent "plutôt en confiance"

La Belge s'était blessée au coude à Wimbledon face à sa compatriote Clijsters. [Keystone] Stoppée par l'Australienne Stosur en 8e de finale à Roland-Garros, son tournoi fétiche où elle s'est imposée à quatre reprises, la Liégoise s'était ensuite blessée au coude droit à Wimbledon, lors du 4e tour contre sa compatriote Kim Clijsters. Diagnostic: rupture partielle des ligaments et fin de saison.
"C'était dur, six mois après être revenue, d'être éloignée pour une si longue période", a-t-elle soulignée samedi. Hormis les séances de rééducation, la joueuse en a profité pour déménager à Bruxelles sa première expérience de vie en ville et s'occuper de ses différentes académies de tennis, en Belgique et en Chine.
"J'ai essayé d'utiliser ce temps pour faire d'autres choses et j'en étais heureuse", a-t-elle assuré. Si elle estime qu'il lui faut "probablement encore quelques mois pour ne plus ressentir de douleurs dans le coude", elle dit aussi être "plutôt en confiance" à la veille de se relancer, face à une qualifiée, au 1er tour. Car pour cette compétitrice hors norme, "les objectifs restent toujours les mêmes": "Essayer de gagner tous les matches que je dispute."
afp/rou

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Le Barça s'envole en tête de la Liga


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Le FC Barcelone, facile vainqueur dimanche de Malaga (4-1) lors de la 19e journée, a profité du faux-pas du Real Madrid, qui a concédé le nul chez la lanterne rouge Almeria (1-1), pour se détacher en tête du Championnat d'Espagne.

Le Barça, qui a offert une nouvelle démonstration offensive, compte désormais quatre points d'avance sur les Madrilènes, qui ont laissé échapper leurs premiers points en Championnat depuis le clasico perdu à Barcelone (5-0) le 29 novembre.

Avec ce succès, le Baça bat le record de points inscrits lors d'une phase aller avec 52 unités, battant son propre record, qui était de 50 points inscrits lors de la première saison de Pep Guardiola sur le banc en 2007-2008.

Les Catalans ont débuté pied au plancher, multipliant les occasions. Andres Iniesta a ouvert le score d'une magnifique frappe du droit sans contrôle à l'entrée de la surface (8e). Dix minutes plus tard, David Villa réussissait le break en glissant le ballon entre les jambes d'Asenjo sur un bon service de Lionel Messi (18e).

Les joueurs de Pep Guardiola ont encore affiché une maîtrise du match de tous les instants, avec une possession de balle de 70 %. Pedro a inscrit le troisième but après une frappe d'Iniesta repoussée par Asenjo (36e). Les joueurs de Malaga n'ont pas pesé lourd malgré leurs cinq recrues hivernales, alignées (Demichelis, Baptista, Maresca, Asenjo, Camacho). Ils ont tout de même sauvé l'honneur sur un joli coup franc de Duda à l'entrée de la surface (68e).

Mais une nouvelle fois bien servi par Xavi, David Villa héritait d'un face à face conclu parfaitement pour donner plus d'ampleur à l'écart (74e), qui aurait pu être plus sévère avec un peu plus de réussite en fin de match. (afp)

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Les deux Manchester au coude à coude


Ryan Giggs et Manchester United n'ont su s'imposer sur le terrain de Tottenham. Les Reds partagent la tête du championnat avec leur voisin de City. © ap

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Les deux Manchester sont au coude à coude en tête du Championnat d'Angleterre après le nul blanc de United à Tottenham dimanche, et le succès de City sur Wolverhampton (4-3) samedi. Mais les "Red Devils" restent les vrais patrons, ayant joué deux matches de moins que leurs rivaux.

Au classement, United et City mènent la course au titre avec deux points d'avance sur les "Gunners", sept sur les "Blues" et huit sur les "Spurs". A White Hart Lane, le choc attendu n'a pas tenu toutes ses promesses à cause de la solidité des défenses, celle de MU en particulier. Les Londoniens ont dominé dans l'ensemble, surtout en deuxième période, et encore plus dans le dernier quart d'heure après l'exclusion du jeune latéral brésilien Rafael. Mais ils n'ont presque jamais réussi à déstabiliser l'axe Ferdinand-Vidic.

Le rythme a été élevé, mais les occasions rares: une reprise de Crouch à côté, quelques tentatives pas assez tranchantes de Rooney.
Le bout du tunnel semble encore loin à Liverpool, où Kenny Dalglish a pris son premier point depuis son arrivée grâce à un match nul assez décevant (2-2) à domicile dans le derby contre Everton. Gérard Houllier se trouvait lui dans une situation intenable jusqu'à l'égalisation de Collins (73) pour Aston Villa, là aussi dans un derby contre Birmingham (1-1). Les "Villans" remettent le nez hors de la zone de rélégation à la différence de buts. Enfin Sunderland (avec Mignolet sur le banc) a égalisé à la 90e (+4), 1-1, contre Newcastle.

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Marseille s'impose face à Bordeaux


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Marseille s'est imposé dimanche au Vélodrome face à Bordeaux (2-1) et reste 5e dans un classement toujours aussi serré et toujours dominé par Lille, un leader fort d'un match en retard à jouer mercredi contre Nancy qui pourrait peser lourd. A l'issue de la 20e journée, qui marque la reprise après la trêve hivernale, la lecture du tableau de la L1 laisse toujours indécis pour la suite.

Lille, vainqueur à Nice (2-0), est toujours en tête, avec un point d'avance sur un trio inchangé Paris SG, Rennes et Lyon, qui eux, possèdent deux points d'avance sur un OM qui jouait gros dimanche. L'année 2011 n'avait pas commencé sous les bons auspices pour Marseille, éliminé sans gloire en 32e de finale de Coupe de France contre Evian (L2) dimanche dernier. En Championnat, avant dimanche soir, l'OM restait sur cinq matches sans victoire. Le peuple marseillais en veut plus. Plus de buts surtout. Gignac, plein de bonnes résolutions, était venu en début de semaine faire son mea culpa devant la presse. Encore fallait-il passer de la parole aux actes.

Gagné ! Il a inscrit son premier but au Vélodrome (son 2e en L1) et a lancé l'OM sur la voie du succès. A Bordeaux, 10e, qui n'avait plus perdu depuis 9 matches de L1, c'est la déprime ! Alou Diarra s'impatiente, réclamant plus de moyens financiers pour le recrutement. Les "pistes" envisagées s'étiolent. Gameiro (Lorient) ne viendra pas. Djibril Cissé (Panathinaïkos) hésite à quitter un championnat où il est prince. Mais qui sera champion ? Lille est toujours aussi solide. Certes, les Dogues ont été aidés par des arbitres qui ont refusé l'ouverture du score niçoise pour un hors-jeu peu évident.

Mais Gervinho et Sow, auteur de son 15e but et toujours meilleur buteur de la L1, ont mené une meute lilloise maîtresse de son sujet. Et les hommes de Rudi Garcia pourraient bien écoeurer la concurrence avec leur match en retard mercredi contre Nancy. Ils pourraient, en cas de victoire, creuser un petit écart de quatre points sur le Paris SG, Rennes et Lyon. Le PSG, lui, confirme une première partie de saison saisissante. Les Parisiens ont même fait preuve d'un mental à tout épreuve contre Sochaux qui avait ouvert la marque avant de s'incliner 2 à 1 au Parc des Princes. Le club de la capitale est le seul à être encore en lice sur quatre tableaux (Championnat, Coupe de la Ligue, Coupe de France et Europa League).

Rennes, qui avait fini 2010 corseté dans un jeu hermétique, montre un nouveau visage en 2011: après le 7-0 infligé à Cannes (Nat) en Coupe de France, les Bretons ont pulvérisé la lanterne rouge Arles-Avignon (4-0): 11 buts en 2 matches ! Lyon, lui aussi n'a pas fait dans la dentelle contre Lorient, battu 3 à 0. Tous les yeux étaient braqués sur Yoann Gourcuff, qui n'avait pas retrouvé le terrain depuis le 24 novembre. Mais c'est Bafétimbi Gomis qui a crevé l'écran avec un doublé, son troisième de la saison. Dans le bas du tableau, Monaco a changé d'entraîneur, appelant Laurent Banide, a décroché un nul à Auxerre (1-1) mais a... reculé d'un cran au classement, passant de la 17e à 18e place.

La faute à Caen, sorti de la zone rouge après avoir donné la leçon à Brest (3-1). Lens a aussi changé d'entraîneur, avec Laszlo Bölöni à la barre. Premier pari gagné avec une victoire arrachée 2 à 1 contre Saint-Etienne. Mais les Sang et Or ne décollent pas, toujours 19e. Lens a toutefois encore un match en retard à jouer samedi prochain à domicile contre Caen. (afp)