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Autres sports

Billy Twomey remporte le Grand Prix de Bâle

16 janvier 2011 18:54 Billy Twomey est heureux de sa jument. [Georgios Kefalas - Keystone]

Le Grand Prix de Bâle a vu la victoire de Billy Twomey. L'Irlandais succède au palmarès à son compatriote Cian O'Connor. Les Suisses n'ont guère brillé sur leurs terres. Werner Muff a été le plus en vue avec son 11e rang final.

Un Irlandais en chasse un autre. Le 2e Grand Prix du CSI de Bâle a en effet vu la victoire de Billy Twomey sur Tinka's Serenade, lequel succède au palmarès à son compatriote Cian O'Connor, lauréat en 2010. Le vainqueur du jour empoche au passage la coquette somme de 90'000 francs.
"C'est la plus grosse prime que j'ai jamais gagnée, s'est-il réjoui. Ma jument a énormément progressé. Au début, elle était difficile à monter. Mais maintenant, avec le temps, cela devient plus facile de la contrôler tandis qu'elle gagne en vitesse."
Il ne valait mieux pas être à la traîne pour s'imposer dimanche dans la Halle St-Jacques. La marge de Twomey sur son dauphin, le détenteur de la Coupe du monde allemand Marcus Ehning (Küchengirl), a été des plus infimes (0''30). La troisième place est revenue à la Portugaise Luciana Diniz sur sa monture As-Taro.
Une première manche sélective

Twomey n'est pas un inconnu en Suisse, puisqu'il avait notamment triomphé en 2009 dans le Grand Prix du CSIO de St-Gall. Il lui a fallu une maestria certaine pour s'imposer sur les bords du Rhin, tant le parcours de la première manche s'est avéré compliqué à négocier et très difficile techniquement. Ils n'étaient d'ailleurs que 16 en 2e manche, dont trois Suisses: Werner Muff (Quax), Martin Fuchs (Principal) et Janika Sprunger (Uptown Boy).
Le premier nommé a été le plus en vue du GP, avec son 11e rang final. Fuchs et Sprunger ont terminé à la 15e place. "Je suis content de mon 1er tour, mais moins du 2e, a expliqué Muff. Quax commet souvent une erreur. Et cela a été le cas aujourd'hui. L'année dernière, il a terminé près de 30 parcours avec 4 points. Mais il peut encore progresser."

[Jaya]

Montpellier en finale de la Coupe de la Ligue. Victoire 1-0 contre le PSG, but de Giroud à la 116e minute. Leur adversaire sera le vainqueur du match Auxerre-Marseille

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Football

Mourinho entre insolence et élégance


Image © Michel Perret
José Mourinho est un homme qui assume cet ego démesuré qui fait son personnage.

Le Portugais fraîchement élu meilleur entraîneur de la planète faisait hier escale à Genève. L’occasion de parler football avec son ambassadeur le plus sulfureux. Ou pas.
Mathieu Aeschmann - le 18 janvier 2011, 22h41
Le Matin
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Rencontre
Genève
En guise de bienvenue, José Mourinho proposa une pirouette. «A la première question sur le football, je mets un terme à l’entretien.» Sourire contrit de l’organisateur, murmures déboussolés parmi les journalistes. Soit.
Après tout, les salons feutrés d’une marque horlogère n’ont jamais porté de révolte, encore moins médiatique. Place donc aux civilités d’usage, dans le plus pur respect du cérémonial diplomatique. «Le football m’a presque tout apporté, mais il me prive de quelque chose de fondamental: la liberté sociale. C’est une situation compliquée à gérer pour ma famille. Du coup, je recherche des îlots de liberté comme Genève. J’y viens au moins une fois par année, à la fin de l’été. Ici, seuls quelques autographes isolés perturbent ma tranquillité. Rien de comparable avec l’Espagne ou l’Italie.»
Seul au milieu de sa cour silencieuse et d’un immense canapé design, José Mourinho manille la corde sensible. Avec la nonchalance minimaliste qui caractérise les puissants. Le ton est monocorde, les mots s’enchaînent sans émotion. Si loin des exploits et des frasques du «Special One», cet entraîneur iconoclaste capable d’emmurer le Barça, de retourner une salle de presse ou d’éructer sa rage de vaincre à la face d’une tribune hostile. Champion du Portugal, d’Angleterre et d’Italie, «Mou» partage avec Ernst Happel et Ottmar Hitzfeld la gloire de détenir deux Ligues des champions avec deux clubs différents (Porto, Inter Milan). Moins connu mais probablement plus fort, ce motivateur hors norme n’a plus perdu un match de championnat à domicile depuis neuf saisons (Porto - Beira-Mar, en février 2002). Autant de miracles à répétition qui confèrent au Portugais le statut de première véritable icône du coaching, de célébrité majuscule bien au-delà du paysage sportif. Pense-t-il seulement tirer profit de cette aura pour basculer vers une deuxième vie, sous forme de carrière politique par exemple? «Je pourrais endosser n’importe quel costume sauf celui de politicien. Car rien en moi n’est politique, rien n’est calculé. Je porte les habits que je veux, conduis la voiture que je veux. Je dis et fais ce que je veux. Ce comportement provoque évidemment son lot de controverses. Il irrite certains, en séduit d’autres. Mais il m’assure le soutien inconditionnel des seconds. Ce soutien qui constitue une des clés de ma réussite.»
Comme réveillé par l’évocation d’un après-football, José Mourinho retrouve subitement sa verve, assume cet ego démesuré qui a façonné son personnage. «Selon moi, l’élégance tient avant tout du fait d’incarner un style propre. Je ne cherche jamais à suivre la vague. Je suis unique et j’assume ma différence. Une posture exigeante mais payante que j’applique à ma carrière.»
Adulé ou abhorré, Mourinho semble se complaire dans la division. Peut-être y puise-t-il même l’essentiel de sa légendaire détermination. Cette faculté unique à fédérer autour d’un enjeu au point, parfois, de passer pour un fossoyeur du jeu et de ses voluptés. L’image est tenace, surtout chez ses détracteurs. Elle demeure cependant réductrice. «Le sport permet une multitude d’expressions de l’élégance, peu importe la discipline. Car le corps d’un sportif en mouvement s’approche de l’art. De plus, le sport offre la possibilité à chaque joueur, à chaque coach, d’exprimer sa propre interprétation de l’élégance. Roger Federer en est l’exemple frappant. Il est la technique, le talent, la beauté en mouvement. Et quand cet art du mouvement s’accompagne de l’excellence et des résultats, cela devient superbe.»
Hier à Genève, «The Special One» ne souhaitait pas parler de football. Pari tenu. Reste que son ode à Roger Federer avait tout d’une concession. Emmené par Cristiano Ronaldo, Kaká ou Özil, son Real Madrid doit gagner. Mais avec élégance.
Le Real cherche un attaquant
Les deux points perdus ce week-end chez la lanterne rouge Almeria (1-1) sont-ils à l’origine du silence footballistique imposé hier par José Mourinho? Probable. Car plus que la mauvaise opération comptable réalisée par le Real, ce sont les choix tactiques de son entraîneur qui interpellent.
En choisissant de titulariser Kaká, Mourinho a pris le risque de placer Ronaldo en pointe, reléguant Benzema sur le banc. Mal lui en a pris puisque la Maison-Blanche, privée de point d’appui et de profondeur, a longtemps séché avant que Benzema n’offre l’égalisation à Granero en fin de match. Privé de Gonzalo Higuain blessé au dos, le Real Madrid ne compte qu’un véritable avant-centre en la personne de Karim Benzema. Du coup, son statut de remplaçant dimanche a irrité jusque dans les hautes sphères merengue, Jorge Valdano apportant un soutien public au jeune Français. José Mourinho a-t-il tenté un coup de poker pour convaincre ses dirigeants d’enrôler en urgence un attaquant (Adebayor, Klose, Tévez)? Possible. Il demeure qu’à la moitié du championnat, le Real Madrid compte déjà quatre points de retard sur Barcelone.

comme tu veux, c'est loin d'être le meilleur

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Soulier d'Or: Lukaku ou Boussoufa?


L'année dernière, Lukaku avait terminé sur la troisième marche du podium. Cette année, il est le grand favori de l'élection et on voit mal qui pourrait l'empêcher de recevoir cette récompense individuelle.
Demain/mercredi, on connaîtra le 57e lauréat du Soulier d'Or, trophée qui récompense le meilleur joueur du championnat (sur l'année civile). C'est un secret de Polichinelle, le successeur de Milan Jovanovic sera Anderlechtois. Excepté la fausse note du Partizan Belgrade, marquée par une séance de penalties gâchée, les Mauves ont survolé le championnat 2009/2010, et caracolent en tête du classement actuellement. Les principaux "architectes" de cette réussite? Mbark Boussoufa, le maître à jouer du Sporting et surtout la star en herbe du Parc Astrid et véritable phénomène, Romelu Lukaku. Biglia et Proto méritent aussi une mention spéciale. En ce qui concerne les principaux concurrents, on citera Jelle Vossen, dont l'éclosion lui a permis de gagner ses galons de titulaire en équipe nationale. Autres outsiders: Ronald Vargas (Bruges) et Mehdi Carcela (Standard).

Lukaku a plus d'une corde à son arc, mais sa puissance est sans doute son plus grand atout.

Anderlecht sera à mis l'honneur demain au casino d'Ostende.

Où serait le Club de Bruges sans les coups d'éclat de Ronald Vargas?

A 21 ans, Jelle Vossen a complètement explosé au Racing Genk. Il incarne l'avenir de notre football belge.

Carcela a éclaboussé les stades belges de sa classe, avant de connaître un creux, à l'image du Standard.


Vainqueur il y a deux ans, Mbark Boussoufa rêve de décrocher un deuxième trophée. Les statistiques du roi de l'assist sont impressionnantes: 12 buts et 12 passes décisives au deuxième tour de l'année dernière, et 9 buts et 11 assists au premier tour de cette année. Mieux encore, contrairement à 2009, "Bouss" a été décisif sur la scène européenne et a été constant sur les deux tours. Même s'il est le stratège de l'équipe, il n'est pas le grand favori de l'élection. Ce statut revient à Romelu Lukaku, qui sauf surprise, devrait l'emporter. Reste à voir si sa baisse de forme durant les playoffs lui sera préjudiciable...

"Vossen peut jouer les trouble-fête"
Lukaku affole la presse européenne. Marca lui a même consacré sa une récemment. Les spéculations autour de son possible transfert à l'étranger vont bon train. L'attaquant du Sporting joue sans doute sa dernière saison avec les Mauves, avant un lucratif départ en Premier League ou en Liga. C'est pourquoi il espère rafler la mise en guise de couronnement de sa période belge. Mettre son nom au palmarès du trophée, à côté de Paul Van Himst, Wilfried Van Moer ou Jan Ceulemans reste un rêve d'enfant. S'il triomphe, il deviendra le plus jeune lauréat (17 ans et 8 mois) depuis Paul Van Himst (17 ans et 3 mois). "A côté de 'Bouss' et Lukaku, je ne vois qu'un seul candidat qui peut venir jouer les trouble-fête: Jelle Vossen", analyse Van Himst, quadruple vainqueur du trophée.

Witsel: "Lukaku mérite le Soulier d'Or"
"Je pense que Lukaku mérite amplement le Soulier d'Or. Il a montré qu'il était présent, il a marqué des buts et il a été champion", reconnaissait Axel Witsel, vainqueur il y a 3 ans.

L'éclosion de Jelle Vossen
Revenu d'un prêt au Cercle de Bruges, Jelle Vossen a complètement explosé. L'attaquant du Racing Genk a déjà 16 roses à son compteur et s'est imposé en équipe nationale. Son éclosion est aussi le mérite de Franky Vercauteren, qui s'est relancé après son échec en équipe nationale et qui a redonné une âme à Genk.

Vargas et Perisic cités
Côté brugeois, Ronald Vargas et Ivan Perisic se sont démarqués. La perle vénézuélienne du Club est le seul motif de réjouissance pour les Blauw en Zwart, qui n'ont toujours pas digéré leur débâcle à Gand lors du match de clôture des plays-offs (6-2). Auteur de 12 buts déjà cette saison, Vargas est devenu beaucoup plus efficace. Où serait le Club sans ses coups d'éclat? Le Croate Perisic (11 buts) fait également partie des outsiders.

Carcela outsider
Pour finir, il convient de citer Mehdi Carcela, dont les dribbles déroutants ont déstabilisé plus d'une défense. Demandez à Olivier Deschacht, mangé tout cru par l'ailier belgo-marocain du Standard. Rapide, intenable, efficient, déroutant, les superlatifs ne manquaient pas pour louer les qualités du joueur. Depuis quelques mois et son choix pour le Maroc, son niveau de jeu s'est détérioré, à l'image des prestations en dents de scie du Standard.

Michaël Bouche (avec HLN)

Ballon d'or -soulier d'or - a quand le slip d'argent?

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Clijsters écrase Safina


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7S7 mise à jour Kim Clijsters s'est facilement qualifiée pour le 2e tour du simple dames de l'Open d'Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l'année, mardi à Melbourne.

La Limbourgeoise, 3e joueuse mondiale et tête de série N.3, a en effet battu au 1er tour une autre ancienne numéro un mondiale, la Russe Dinara Safina, aujourd'hui 75e au classement WTA, sur un double 6-0 en 44 minutes.

C'était la dixième rencontre entre Kim Clijsters et Dinara Safina, finaliste de l'Open d'Australie en 2009. La Belge mène désormais 8-2 dans ses confrontations face à la Russe.

Kim Clijsters affrontera au 2e tour soit l'Espagnole Carla Suarez Navarro (WTA 62) soit l'Américaine Christina McHale (WTA 110).

La Sportive belge de l'année n'a jamais affronté l'Espagnole, alors qu'elle s'était imposée 6-1, 6-1 dans son unique duel face à l'Américaine, l'année dernière à Cincinnati. (belga)

c'est un mec cette nana

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Elle casse sa raquette en retournant (vidéo)


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Un événement insolite a marqué la rencontre entre Agnieszka Radwanska Date Krumm. Lors d'un service, la joueuse polonaise a littérallement brisé sa raquette. (chds)

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Giroud propulse Montpellier au stade de France


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Dix-sept ans après la dernière finale de son histoire, Montpellier a arraché mardi dans la prolongation son billet pour celle de la Coupe de la Ligue devant le Paris SG à l'issue d'un match acharné (1-0) à la Mosson.

Une tête de Giroud à la 116e a propulsé le club héraultais, encore en L2 en 2008-2009, au stade de France. Il faut remonter à 1994 et une finale de Coupe de France - perdue - devant Auxerre pour trouver trace d'un évènement similaire pour le club de Louis Nicollin. Paris, réduit à 10 juste avant la prolongation, est loin d'avoir démérité. Il a simplement laissé filé le train au gré d'occasions manquées, notamment d'Hoarau.

Pas franchement favori au vu de l'ensemble de l'oeuvre du PSG cette saison, Montpellier a vendu très cher sa peau de "petit provincial", comme avait ironisé son entraîneur René Girard. Un brin lâché en championnat (7e), il jouait il est vrai une partie de sa saison sur ce match. Tout autant affamé de titre, Paris mettait d'abord la défense sudiste à l'épreuve dans un début de match tout à son avantage et irrespirable pour la Mosson, dont le groupe de supporteurs de La Butte Paillade, menacé de dissolution, avait décidé une grève partielle des encouragements. Makelele s'avérait là précieux à la récupération et dans sa capacité à couper les trajectoires.

Mais les hommes de Girard reprenaient progressivement de l'air en même temps que les initiatives pour retourner la situation pendant les 2/3 de la première période. Exploitant mieux les côtés, trouvant en Belhanda, positionné en milieu offensif, son percutant chef d'attaque, ils semaient un sacré danger dans l'arrière-garde parisienne. Sans un cafouillage de Giroud, l'ouverture du score aurait été méritée (21), tout comme sur une belle reprise de volée du lucide Estrada que Coupet repoussait en corner (33). Sur un contre de Jallet, souvent dans les bons coups, Hoarau, croisant trop sa frappe, avait cependant failli anéantir ces efforts... Paris revenait animé de meilleures intentions après la pause.

Plus proche de ses attaquants, Giuly illustrait cette envie de mieux faire, là où Nenê, remplacé par Clément, avait brillé par son absence... L'ancien Barcelonais levait pourtant trop sa frappe (65) aux abords de la surface, alors que le stade retenait son souffle. Il le retrouvait dans une fin de mi-temps toute en débauche d'énergie des deux côtés. La fatigue libérait les espaces, suscitant une pluie d'occasions. Le généreux Camara ne transformait pas la sienne, s'embourbant dans la surface (71), idem pour Aït-Fana joliment lancé par Giroud mais peinant à redresser son tir (74).

Et que dire de ce contre d'Hoarau, orchestré par Chantôme, qui se faisait reprendre au dernier moment par El Kaoutari, auteur d'un geste d'école (79)... Vint donc la prolongation que ne disputait pas Chantôme, exclu pour un tacle sévère sur Bocaly (88). Hoarau y manquait encore l'inmanquable, seul face à Pionnier sur un service de l'alerte Maurice (100), déjà en situation deux minutes plus tôt.Le Réunionnais alertait encore Pionnier (110), dans une fin de match électrique où l'arbitre oubliait un penalty sur une faute de main de Sakho. Mais Giroud, au bout d'un centre de Dernis, plantait la tête vengeresse (1-0, 117), avant que Maurice, à la 120e, ne trouve le poteau, à l'issue d'un vrai match de coupe. (afp/mb)



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Floyd Landis jette l'éponge


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Cette fois c'est bel et bien fini pour Floyd Landis (35 ans). L'Américain a lui même révélé mardi à la chaîne sportive ESPN qu'il avait décidé d'arrêter le cyclisme.
Landis, dont la victoire au Tour de France 2006 a été rayée du palmarès de l'épreuve à la suite d'un contrôle anti-dopage positif à la testostérone, n'a trouvé aucune équipe disposée à l'accueillir, et en a tiré les inéluctables conséquences.

"Cela fait cinq ans que cela dure et je n'en peux plus", avoue-t-il. "Le stress n'est supportable que s'il en vaut la peine. Ce n'est plus le cas en ce qui me concerne. Maintenant je veux vivre, et tant pis si ce sera sans le cyclisme. Je ne prendrai plus jamais le départ d'une course... C'est fini".

Landis, qui avait finalement avoué le dopage l'année dernière, après avoir dépensé une fortune pour tenter de démontrer le contraire devant les tribunaux, a publié un livre blanc où il dénonce le dopage organisé dans ses anciennes équipes. Il a ainsi "mouillé" son compatriote Lance Armstrong, à présent dans le collimateur du ministère public américain.

Landis ne s'est toutefois pas montré très optimiste à ce sujet dans son interview à ESPN. "Je suis pratiquement sûr que ce sport ne peut pas être guéri", conclut en effet le vainqueur de Paris-Nice 2006. "De toute façon ce n'est ni mon job, ni mon combat...".

Floyd Landis avait débuté sa carrière en 1999 chez Mercury, avant de rejoindre l'US Postal en 2001, puis Phonak en 2005.

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Elena Baltacha n'aura pas de respect pour Henin


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"Comme joueuse de tennis, vous n'avez qu'une poignée de chance de pouvoir jouer une légende du sport alors quelque soit le résultat, jouer contre Justine Henin sur le Rod Laver Arena sera une expérience incroyable", Elena Baltacha, 55e joueuse du monde et première joueuse britannique sera l'adversaire de Justine Henin (N.11), 13e mondiale, au 2e tour de l'Open d'Australie, première épreuve du Grand Chelem de l'année, mercredi.

Mais comme elle le souligne sur le site de la BBC, Elena Baltacha, 27 ans, oubliera contre qui elle joue au moment de monter sur le court un peu après 1 heure du matin mercredi (heure belge) pour ne penser qu'à une chose: battre l'adversaire qui est en face d'elle.

"Je suis sûre que presque personne ne pense que j'ai une chance contre Henin. Je ne leur en veux pas. Elle a gagné 7 titres du Grand Chelem, dont un Open d'Australie. J'ai un immense respect pour sa carrière. Elle est l'un des plus grandes joueuses de la décennie, mais quand je vais jouer contre elle, ce ne sera qu'un adversaire comme une autre et je le traiterai comme tel. Il n'y aura plus aucun respect une fois le match entamé. Si je joue contre la réputation plutôt que contre la joueuse qui est en face de moi, là je prendrai une raclée. Si je pense que je n'ai aucune chance, je reste à l'hôtel, je loue un DVD de Billy Connolly et je ne monte même pas sur court."

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Nadal assure à l'aise, les favoris l'imitent


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L'Espagnol Rafael Nadal, N.1 mondial, s'est qualifié sans combattre mardi pour le 2e tour de l'Open d'Australie, face au Brésilien Marcos Daniel rapidement contraint à l'abandon, lors d'une 2e journée, où les favoris ont tenu leurs rangs.

Nadal a ainsi conservé toute ses forces pour son prochain match, face à son compatriote Daniel Gimeno Traver ou à l'Américain Ryan Sweeting, issu des qualifications.

Si les spectateurs de la Rod Laver Arena s'attendaient à une démonstration de l'Espagnol, la fête a rapidement été gâchée par la blessure au genou du 93e mondial, alors mené 6-0, 5-0. Les têtes de série engagées mardi ne déploraient aucune perte en début d'après-midi.

Le Russe Mikhaïl Youzhny, 10e mondial, comme le Croate Marin Cilic, N.15, ont battu en trois sets leurs adversaires, respectivement l'Américain Donald Young et le Turc Marsel Ilhan. Youzhny affrontera au prochain tour le qualifié slovène Blaz Kavcic et Cilic, demi-finaliste l'an passé, le Colombien Santiago Giraldo ou le Portugais Rui Machado.

Jurgen Melzer, 11e mondial, n'a lui non plus pas perdu de temps pour venir à bout du qualifié français Vincent Millot, 160e mondial, 6-2, 6-4, 6-2.

Chez les dames, la N.2 mondiale Vera Zvonareva a expédié en 59 minutes l'Autrichienn Sybille Bammer 6-2, 6-1. A ce concours de vitesse, l'Australienne Samantha Stosur, tête de série N.5, s'est montrée la plus rapide: 53 minutes pour se débarrasser de l'Américaine Lauren Davis, 6-1, 6-1