Toutes New sportives autres que la moto

[danlos]

Envoyé par medol

Bye Lance !!! Une très grande page se tourne

Ne pleure pas, Alberto Contador continuera à défrayer la chronique à la place de Lance (enfin Lance aussi, même en retraite on continuera de parler de lui)
En tout cas quoi qu'on dise sur l'homme, le coureur était quand même excellent et même s'il était chargé comme une mule ce n'était pas le seul.

[Norton]

saut à skis

Simon Ammann s’en sort bien


Image © Keystone
Simon Ammann peut être satisfait de sa performance compte tenu des conditions atmosphériques difficiles.

Dans des conditions difficiles, le Saint-Gallois obtient une bonne 4e place. Adam Malysz a dû être emmené à l’hôpital.
le 23 janvier 2011, 22h14
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires


Simon Ammann a dû laisser la vedette aux outsiders lors du 3e concours de Coupe du monde de cette fin de semaine à Zakopane. Le Saint-Gallois, victorieux la veille, a cette fois atterri au 4e rang d’une épreuve remportée par le Polonais Kamil Stoch.
Devant près de 30 000 spectateurs en extase, Stoch, à domicile, a fait oublier aux fans les malheurs de son compatriote Adam Malysz. Le champion moustachu avait chuté à la réception de son premier saut et dû être emmené à l’hôpital.
Pas impressionné, Stoch (23 ans) a gardé son sang-froid pour s’envoler à 128 m dans la deuxième manche, après avoir déjà dominé la première. Il s’impose avec 5,5 points d’avance sur le Norvégien Tom Hilde et 7,2 sur l’Allemand Michael Uhrmann, fêtant son premier succès en Coupe du monde. Il n’était même jamais monté sur un podium auparavant en 114 tentatives depuis 2004!
Ammann a tiré le meilleur parti des circonstances. Sa quatrième place le situe en effet trois rangs devant l’Autrichien Thomas Morgenstern, No 1 mondial, qui reste son principal adversaire.
Le Saint-Gallois a pâti d’avoir dû s’élancer au mauvais moment dans la 1re manche, après la chute de Malysz. L’ambiance était plombée, la tension palpable et les chutes de neige redoublaient, rendant l’aire d’atterrissage difficile. Du reste, le sportif suisse de l’année a bien failli subir la même mésaventure que Malysz, son ski droit filant dangereusement vers l’extérieur juste après la réception. Admirable de maîtrise, Ammann parvenait à éviter le pire et à limiter les dégâts (5e de la manche), et même à gagner une place à son deuxième passage.
Avant les Mondiaux, quatre étapes sont encore au programme, à Willingen le week-end prochain, puis Klingenthal, Oberstdorf et Vikersund.

[Norton]

SKI ALPIN

Didier Cuche: «Il faudra du recul pour réaliser ce que j’ai fait»


Image © Keystone
Didier Cuche brandit avec fierté et émotion le trophée reçu après son quatrième triomphe sur la Streif.

Didier Cuche se confie après son incroyable quatrième victoire sur la Streif. Il ne prend pas encore toute la mesure de ce qu’il a accompli au cours de sa carrière.
Gaëlle Cajeux - le 23 janvier 2011, 21h56
Le Matin
0 commentaires


Didier Cuche, la nuit semble avoir été courte…
Ça fait partie de la tradition ici. Que ça se passe bien ou pas, il faut savourer le fait d’avoir passé cette semaine sans se blesser, sans être tombé. Et la tradition c’est un petit peu de fête. Avec du malt sous une autre façon que l’Ovomaltine. ( Il rit.)
Avez-vous pris conscience de votre exploit?
Samedi après-midi, après la descente, j’ai vu énormément de monde. Des athlètes, des entraîneurs, beaucoup ont fait une geste de félicitations. Une révérence. C’est touchant, ça gêne. Mais c’est quand même très agréable et on réalise un peu.
Avez-vous eu les hommages de Franz Klammer, dont vous égalez le record de 4 victoires sur la Streif?
Je l’ai vu à l’arrivée, il m’a dit que c’était incroyable. J’ai aussi vu Stephan Eberharter. Et Luc Alphand, il était à la table des pilotes, où j’aime passer du temps parce que nous avons le même langage. J’ai notamment discuté avec Sébastien Loeb, qui a pu faire la reconnaissance de la piste avec Luc après la course. Et il est autant impressionné de ce qu’on fait que moi de sa façon de piloter.
A vous entendre depuis samedi, vous ne semblez pas vous compter parmi les grands noms du ski?
J’espère que ce n’est pas interprété comme de la fausse modestie. Ce n’est pas que je ne me sens pas au niveau des autres, mais je garde sincèrement un œil émerveillé sur ce que les autres ont fait. Je pense qu’il me faudra passer par la retraite, quelques années de recul, pour réaliser ce que j’ai moi-même accompli. Maintenant, je suis tellement dans le truc que ça me paraît normal. Pas de gagner. Mais l’engagement et la préparation mentale sont là pour gagner. Alors quand ça arrive, c’est une grosse joie, mais pas forcément une surprise.
Que traduisaient les larmes devinées lors de la remise du trophée?
Elles ne sont pas sorties, mais elles n’étaient pas loin. J’avais la gorge serrée. C’est difficile à transmettre ce qu’on ressent au public. On parle toujours d’être entier en bas de la Streif (…). Les gens me demandent si je vais revenir l’an prochain pour essayer de gagner une cinquième fois. Alors que moi, au départ samedi, je pensais plutôt: «Mais qu’est-ce que je fous ici?»
Sérieusement?
Pas avec ces mots-là, mais oui. Marc Girardelli dit qu’au sommet de la Streif, on a l’impression de sauter d’un avion sans parachute, l’image est bonne.
Alors pourquoi y aller?
C’est un tout. Surtout le plaisir de se mesurer à ce qu’il y a finalement de plus risqué, prestigieux, de plus fou sur le circuit. Le fait d’arriver à maîtriser une piste le plus proche possible de la perfection. En bas, vous éprouvez une grosse fierté et si la perf’ est là, c’est encore meilleur.
Sur ces pistes où le corps souffre, vous évoquez le plaisir. Un brin de masochisme?
Le plaisir passe par le succès, c’est inévitable. Si tu as du succès, tu oublies la douleur en une seconde. Le seul moment où tu n’as vraiment pas de plaisir, c’est quand tu reprends la préparation au mois de mai. Les trois, quatre premières semaines sont difficiles et si je n’ai pas encore pris de décision quant à ma retraite d’ici-là, ce sera difficile de rattaquer.
Votre retraite reste donc bien au conditionnel?
J’ai de la chance d’avoir des gens autour de moi, mon frère qui planifie ma retraite avec différents sponsors. Mais personne ne me met la pression pour savoir quand j’arrête ou si je continue. C’est une situation très luxueuse car je peux avoir la tête complètement au ski. Mais pour le moment je n’ai pas de réponse.
Craigniez vous le manque de ces émotions, de cette intensité?
Quand j’arrêterai, le manque sera là, c’est clair. Je ne suis pas sûr que l’on puisse vivre ces émotions ailleurs. Donc cela va certainement peser dans la balance, au moment de décider de prendre ma retraite sportive ou non.

[Norton]

cyclisme

Armstrong: la fin


Image © Keystone
Hier, Lance Armstrong a retiré son maillot pour la dernière fois, on ne le verra plus dans les pelotons.

Hier, en Australie, le Texan a mis un terme à sa carrière.
le 23 janvier 2011, 21h47
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires


Lance Armstrong (39 ans) a mis fin, hier, à l’issue du Tour Down Under en Australie, à une carrière jalonnée notamment de sept victoires sur le Tour de France entre 1999 et 2005 et marquée par les accusations répétées de dopage. «Je pars en sachant que j’ai donné le meilleur de moi-même et n’ai nullement besoin qu’on pose une plaque ou que l’on m’érige une statue», avait affirmé le Texan avant la course. Son activité sportive devrait se poursuivre par quelques courses, aux Etats-Unis, et dans des épreuves de VTT et de triathlon.
«J’ai gagné sept fois le Tour de France parce que je crois qu’on a changé l’approche de notre sport, avait-il déclaré. On a révolutionné la manière de s’entraîner, la force mentale dans une équipe, la façon de préparer les courses et de les courir, et la façon de vendre le sport, de raconter les histoires au monde entier.»
L’Américain, champion du monde en 1993, a marqué l’histoire du cyclisme avec ses sept victoires d’affilée dans le Tour entre 1999 et 2005, peu après une parenthèse de plus d’un an pour soigner un cancer des testicules.
Lance Armstrong s’était retiré des pelotons après sa victoire sur le Tour en 2005. Son retour, en janvier 2009, avait attiré les foules. L’Américain, moins dominateur, avait pris la troisième place du Tour 2009, puis terminé 23e en 2010.
Accusations de dopage
Avec ce médiatique come-back, les accusations de dopage avaient ressurgi. Le coureur a toujours démenti. La plus retentissante est celle de Floyd Landis, vainqueur du Tour 2006 déchu après un contrôle positif à la testostérone et ancien équipier dans la formation US Postal entre 2001 et 2004, qui affirme avoir vu Armstrong se doper «de multiples fois».
Ses déclarations répétées ont abouti à une enquête fédérale, actuellement en cours aux Etats-Unis. Si suffisamment d’éléments sont réunis, Armstrong pourrait être mis en cause pour fraude à une entreprise publique: la Poste américaine étant financée par de l’argent public.
Cette semaine, le magazine américain Sports Illustrated a publié de nouvelles accusations de dopage durant les années 1990 à l’époque où il courait pour la formation Motorola. Son ancien équipier Stephen Swart l’accuse d’avoir été «l’instigateur» d’un dopage organisé.
Malgré ces zones d’ombre, Armstrong continue de fasciner des millions de supporters pour sa vie sportive et sa vie privée. La naissance de son cinquième enfant en octobre dernier, le deuxième avec sa compagne actuelle, Anna Hansen, avait nourri la rubrique people des magazines, comme sa relation avec la chanteuse Sheryl Crow quelques années plus tôt.
Formidable pôle d’attraction pour le cyclisme, Armstrong continuera à mettre sa notoriété au profit de courses de charité notamment.

[Norton]

Brest, Bordeaux et Lyon au tapis


© afp

© photo news


Les clubs de Ligue 1 ont limité les dégâts lors des 16e de finale de la Coupe de France, vendredi, samedi et dimanche, même si trois d'entre-eux, Brest, Bordeaux et Lyon, restent sur le carreau.

Il n'y aura que sept clubs de l'élite les 1er et 2 février à l'occasion des 8e de finale, mais cela ressemble à un moindre mal après des 32e de finale meurtriers (10 éliminés).

Après la qualification 2-1 de Sochaux vendredi face au Paris FC (3e division), la journée de samedi avait pourtant mal commencé pour les "gros".

C'est d'abord Brest qui subissait la loi de Chambéry (5e division), vainqueur aux tirs au but après avoir réussi à égaliser à trois minutes de la fin de la prolongation (1-1). C'est le deuxième exploit d'affilée pour les Savoyards, qui avaient déjà renversé Monaco, aux tirs au but également, en 32e de finale.

Sochaux, qui affrontera Chambéry en 8e de finale, est prévenu.
Bordeaux, qui vit décidément une saison terrible, est également allé au tapis. Au bout d'un très faible match, les Girondins se sont inclinés 1-0 à Angers, modeste 15e de la L2. La crise est bien là au Haillan.

Le dernier éliminé de L1 a plus d'excuses: il s'agit de Lyon, battu dimanche 1-0 a.p. par Nice, autre club de L1, au stade du Ray. Mais Lyon, éliminé sur un but de François Clerc, l'un de ses anciens joueurs, a déçu.

[Norton]

Benzema sauve le Real Madrid


© ap

© epa

© ap

© reuters


Le Real Madrid, grâce à un but de Karim Benzema, a péniblement battu dimanche Majorque (1-0) dans son antre du Santiago Bernabeu pour rester à quatre longueurs du FC Barcelone, qui avait la veille dominé Santander (3-0), lors de la 20e journée du championnat d'Espagne.

Avec ce but, son deuxième en Liga cette saison, Benzema a répondu à certaines critiques émanant notamment de son entraîneur José Mourinho, qui avait estimé samedi que l'attaquant de l'équipe de France manquait "d'un instinct de tueur devant le but et qu'il n'était pas normal qu'il ait marqué moins de buts en championnat que Ramos et Carvalho, deux de ses défenseurs".

Si le Real a conservé son invincibilité à domicile, il n'a toutefois pas apporté une réponse rassurante après le nul concédé une semaine plus tôt à Almeria (1-1), notamment en attaque, qui manque encore d'efficacité. Barcelone (55 pts) et le Real (51) conservent leur confortable avance sur les poursuivants immédiats.

Villarreal, qui s'est défait de la Real Sociedad (2-1) dimanche en soirée, reste 3e, avec 42 points. Les joueurs du "sous-marin jaune" ont renversé la tendance après avoir été mené par un but d'Aranburu (30e). Le sauveur s'appelle Giuseppe Rossi. L'Italien a réussi un doublé (41e et 47e) pour offrir une victoire totalement méritée. Le FC Valence, vainqueur de Malaga (4-3) samedi, est 4e avec 40 points. (belga/mb)


© ap

[Norton]

Kim Clijsters en lice ce lundi


© belga

© photo news


Kim Clijsters (WTA 3/N.3) disputera son huitième de finale du simple dames de l'Open d'Australie de tennis, lundi soir à Melbourne, soit en fin de matinée en Belgique. Elle est programmée en dernier macth sur la Rod Laver Arena, après le huitième de finale du simple messieurs de Rafael Nadal contre le Croate Marin Cilic qui débutera à 9h30.

S'il n'y a plus d'autres Belges en simples (chez les seniors), Dick Norman est toujours présent en double mixte. Associé à la Taïwanaise Chia-Jung Chuang, le Waregemois doit rencontrer au 2e tour la paire tchéco-autrichienne Barbora Zahlavova Strycova et Oliver Marach (N.8) en 4e match sur le court N.2.

Les juniors Joris De Loore, chez les garçons, et An-Sophie Mestach, chez les filles, joueront également leur premier tour du double respectivement en compagnie du Croate Mate Delic et de la Néerlandaise Demi Schuurs.

- Programme de la 8e journée de l'Open d'Australie lundi:
. Rod Laver Arena (à partir de 01h00 belge)
Robin Soderling (Suè/N.4) - Alexandr Dolgopolov (Ukr)
Jurgen Melzer (Aut/N.11) - Andy Murray (G-B/N.5)
pas avant 9h30 belge)
Rafael Nadal (Esp/N.1) - Marin Cilic (Cro/N.15)
*** Ekaterina Makarova (Rus) - Kim Clijsters (Bel/N.3)

Hisense Arena (à partir de 01h00 belge)
Petra Kvitova (Tch/N.25) - Flavia Pennetta (Ita/N.22)
Iveta Benesova (Tch) - Vera Zvonareva (Rus/N.2)
Milos Raonic (Can) - David Ferrer (Esp/N.7)
Maragaret Court Arena (pas avant 9h30 belge)
Shuai Peng (Chn) - Agnieszka Radwanska (Pol/N.12)
Court 2 (4e match)
- Double mixte 2e tour:
*** Chia-Jung Chuang/Dick Norman (Taï/BEL) -
Barbora Zahlavova Strycova/Oliver Marach (Tch/Aut/N.8)
Court 8 (4e match)
- Double jeunes gens (juniors) (1er tour):
Karim Hossam/Miki Jankovic (Egy/Ser) -
*** Joris De Loore/Mate Delic (BEL/Cro/N.4)
Court 14 (5e match)
- Double jeunes filles (juniores) (1er tour):
Aliaksandra Sasnovich/Natallia Vavulina (Blr) -
*** An-Sophie Mestach/Demi Schuurs (BEL/P-B/N.6

[Norton]

Entre Federer et Wawrinka, l’heure n’est plus aux cadeaux

Tennis | Stratosphérique contre Roddick, Wawrinka retrouve Federer en quart. Pour une première suisse historique De notre envoyé spécial
Olivier Breisacher (Melbourne) | 24.01.2011 | 00:01

Invités parfaits, Roger Federer et Stanislas Wawrinka savent respecter les coutumes locales. Comme celle de ne pas empiéter sur «l’Australia Day», jour de la fête nationale, agendé au mercredi 26 janvier. Par chance, c’est, mardi, avec 24 heures d’avance, que le «Swiss Day» sera célébré à Melbourne. Avec le premier quart de finale de l’histoire du Grand Chelem entre deux champions helvétiques, hommes et femmes confondus.
En 2006, à Melbourne déjà, mais dans deux tableaux, Martina Hingis, Patty Schnyder et Roger Federer s’étaient tous les trois hissés à ce stade de la compétition. Voici neuf mois à Roland Garros, Federer et Wawrinka s’étaient affrontés en huitième de finale. Place au feu d’artifice. Le «maître» partira favori (comment pourrait-il en aller autrement?). Le Vaudois lance «que lorsque vous affrontez Federer, c’est lui qui détient la plupart des cartes en main».
Robredo et Roddick écartés
Pourtant, une odeur de soufre plane sur ces Internationaux d’Australie. Dimanche, Roger Federer a assuré l’essentiel face à Tommy Robredo (6-3 3-6 6-3 6-2), sans jamais trembler malgré un léger passage à vide au deuxième set. Egalant au passage le record de Jimmy Connors avec 27 quarts de finale de Grand Chelem consécutifs.
En soirée, «Stanley» (comme s’évertue à l’appeler Roger) sortait la (très) grosse artillerie face à Andy Roddick (6-3 6-4 6-4). «L’un des meilleurs matches de ma carrière», avouera-t-il. Même beaucoup mieux: une entreprise de démolition en bonne et due forme. Des services de plomb (26 aces!) contre «A-Rod», réputé l’un des meilleurs artificiers du circuit. Des revers le long des lignes, dignes de figurer dans les manuels. Des approches au filet d’une limpidité absolue. Dans la Rod Laver Arena, certains ont cru apercevoir un extraterrestre…
Federer contre Wawrinka, le choc déchaîne les passions bien au-delà des frontières suisses. «Sur le court, ce sera chacun pour soi, prévient le Vaudois. Nous nous entendons très bien, mais cela ne veut rien dire lors d’un match.»
Amis ou collègues?
A chacun sa vision, entre deux hommes, déjà vainqueurs d’un tournoi cette année (Doha pour Federer, Chennai pour Wawrinka), toujours invaincus en 2011 et qui, chacun à son niveau d’excellence, a retrouvé le sommet, avec un nouvel entraîneur: Paul Annacone et Peter Lundgren. Le cliché de l’empoignade entre le maître de 29 ans et l’élève de 25 ans a vécu. Plus question non plus d’évoquer le duel du «Suisse qui gagne» contre «celui qui perd». Inutile de se commémorer la médaille d’or glanée conjointement en double aux JO de Pékin. Les deux potes s’apprécient, se respectent, mais vivent chacun leur carrière. «Si nous nous croisons, nous nous parlons avec plaisir», précise Stan.
A Melbourne, ce fut le cas lors de rencontres souvent fortuites. Pas lors de rendez-vous agendés. Petit rappel: ni «Rodgeur», ni «Stan» n’ont invité leur pote à leurs mariages respectifs. Au moment d’enrôler Peter Lundgren, le No 19 mondial, comme pour marquer son indépendance, avait précisé n’avoir pas appelé Federer pour lui demander conseil sur son ex-entraîneur.
«Lorsque j’affronte Wawrinka en match officiel, c’est émotionnellement plus facile à gérer que face à Michael Lammer ou Marco Chiudinelli, des amis que je connais depuis l’âge de 8 ans, souffle Roger Federer. Avec Stan, on s’est fréquenté plus tard. Nous n’avons pas le même vécu hors des courts.» Leurs chemins pourraient se croiser plus souvent. Côte à côte, en défendant la patrie. Ou face à face…

[Norton]

Dépêche

CM : Grange et la confiance retrouvée

© panoramic

Rédaction Sport365





dimanche 23 janvier 2011 - 23h01
Vainqueur du slalom de Kitzbühel, Jean-Baptiste Grange est revenu sur les difficultés qu'il a rencontrées ces dernières semaines. Mais le skieur de Valloire s'estime de reour.


« Le plein de confiance est fait, et ça fait beaucoup de bien. C'est ce que j'aime dans le sport de haut niveau, il faut toujours se remettre en question. Je ne me sentais pas capable de faire ça sur les deux week-ends (ndlr : 3eme à Wengen, 1er à Kitzbühel), donc c'est bien. Je reste sur une période qui n'a pas été évidente. C'est la première fois que je sortais (ndlr : du tracé) autant. Les trois premiers géants, je n'ai pas marqué (de points). En slalom, je n'ai marqué que la moitié du temps. Ca ne m'est pas arrivé souvent. J'avais à cœur de me montrer que j'étais toujours capable d'être au plus haut niveau, et c'est ce que j'ai fait. Mon ski est de retour, et sans avoir des sensations de « malade », je suis capable de gagner une course, c'est bien. »

[Norton]

Tennis

Open d'Australie: Nadal passe l'obstacle Cilic sans forcer


Image © keystone


Le No 1 mondial s'est qualifié lundi pour les quarts de finale en venant facilement à bout du Croate Marin Cilic sur le score de 6-2 6-4 6-3.
le 24 janvier 2011, 12h08
LeMatin.ch & les agences
9 commentaires

Le No 1 mondial Rafael Nadal n’a toujours pas concédé le moindre set à l’Open d’Australie, où il s’est qualifié lundi pour les quarts de finale grâce à sa nette victoire contre le Croate Marin Cilic, demi-finaliste l’an dernier, 6-2, 6-4, 6-3.
Nadal se dirige vers un match 100% espagnol - en écho au duel suisse Federer-Wawrinka mardi - contre le N.7 mondial David Ferrer, face auquel il mène 11-3 dans leurs confrontations.
Cependant, sur dur, le bilan est un peu plus équilibré entre le Majorquin de 24 ans et le Valencien de 28 ans: 3-2 pour le cadet.
Lundi soir, sur la Rod Laver Arena, l’Espagnol a équilibré aussi les comptes avec le Croate, qui l’avait sèchement battu à Pékin en 2009 lors de leur seule rencontre.
Cilic, présent pour la 4e année consécutive à ce stade de la compétition, n’a jamais vraiment fait illusion sur la route de Nadal, que l’on dit encore convalescent du virus grippal contracté au début du mois à Doha.
Le grand serveur, bien en-deçà de ses capacités avec seulement 49% de 1re balle lors de la première manche, a rapidement concédé sa mise en jeu et n’a ensuite jamais revu son adversaire.
S’il augmentait ensuite son rendement, Nadal en faisait de même, en dépit d’une deuxième balle parfois défaillante. Le Majorquin convertissait une de ses quatre balles de break pour enlever la 2e manche.
L’Espagnol creusait l’écart au 7e jeu de la 3e manche, en bénéficiant d’une des 47 fautes directes de Cilic - contre seulement 21 à Nadal - un revers dans le filet.
Il s’adjugeait ainsi en 2h31 son billet pour les quarts, stade de la compétition auquel il avait dû abandonner l’an dernier à Melbourne en raison d’une blessure au genou droit.