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25/01/2011, 04h56
L’INTERVIEW
Philippe Candeloro: «Hélas, les patineurs sont formatés»
Image © Thierry Mamberti
Ancienne étoile du patinage, le Français Philippe Candeloro porte un regard critique sur l’évolution de son sport avant les championnats d’Europe de Berne.
Propos recueillis par Jacques Wullschleger, Paris - le 24 janvier 2011, 21h28
Le Matin
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Cette semaine, vous serez le consultant de France Télévisions aux Européens de Berne. Qu’attendez-vous de cet événement?
J’ai la conviction qu’on assistera à un très bon spectacle. Des patineurs ont pris leur retraite, Lambiel et Plushenko par exemple, mais une génération arrive, très talentueuse. Je pense notamment à Amodio qui a été champion de France en 2009. Il sera intéressant aussi de voir si ceux qui sont en place depuis un bon moment, Verner, Joubert, Brezina, Contesti et Préaubert, entre autres, sont capables de maintenir leur statut. Même sans de grandes stars, le patinage garde son pouvoir de séduction.
Vous avez arrêté la compétition en 1998. Votre tournée d’adieux a eu lieu en 2008 avec le spectacle «Hello and Good Bye». Quel regard portez-vous sur le patinage de 2011?
A cause du règlement, sa rigidité et sa froideur mathématique, c’est devenu du patinage technique; alors qu’il y a le mot artistique dans notre sport. Cet aspect n’est pas ou plus valorisé comme il se devrait. Hélas, les patineurs sont formatés. Appelons un chat un chat: du premier au dernier, on a l’impression de voir la même chose. Sur un programme long qui dure quatre?minutes, vous ne voyez qu’une addition de sauts. Si j’étais toujours en activité, je ferais plein de trucs interdits pour secouer le cocotier.
Il y a quelque temps, vous aviez lancé l’idée, attractive, de créer une autre formule de rendez-vous.
Oui. Je verrais bien se dérouler deux championnats, un technique et un artistique en y incorporant, bien sûr, quelques sauts. Ils n’ont pas besoin d’être compliqués.
Pourquoi?
Parce ce que le patineur plus artiste que sauteur ne peut pas se battre contre un athlète qui n’effectue que des quadruples et des triples. Ouvrons des portes à ce sport: en ski alpin, tu te fais ch… pendant deux heures quand tu regardes un slalom ou une descente. Ce qui plaît aujourd’hui, c’est le skicross. C’est court, c’est spectaculaire, ça intéresse les jeunes. Hélas, au patinage, on est très conservateur. Depuis plus de 50 ans, la paire de patins est en cuir et la lame, c’est de l’acier.
Où commencerait son application?
Aux JO. Dans notre sport, on est resté couillon. On est les seuls à ne pas accepter les professionnels. Avec mon projet, on verrait revenir d’anciens grands champions, pour la partie artistique. C’est le talent qu’il faut saluer et pas l’âge. Il faut différencier les épreuves et diversifier les éléments. Moi, j’ai arrêté parce que je n’étais plus capable d’effectuer douze triples sauts dans un programme de cinq?minutes. Travailler un saut, l’assurer, c’est trois heures d’entraînement par jour.
On a le sentiment que le patinage chez les messieurs devient de moins en moins masculin. D’accord?
Pas tout à fait même si, aujourd’hui, il est vrai que les hommes un peu efféminés maîtrisent mieux les sensations de leur corps. Le sujet est délicat: bien sûr, il y a des patineurs efféminés. Ceux qui l’ont écrit ou affirmé ont eu des problèmes. Ils ont été accusés de s’attaquer à la communauté gay. Le simple fait que ce sujet soit thématisé crée un scandale. Mais ces patineurs, qui ont le droit de vivre leur sexualité comme tout le monde, réussissent mieux les quadruples que les «musclors». Un temps, même les femmes patinaient comme les hommes. Maintenant, ça a changé. La plupart sont belles à regarder. Il y a de beaux petits lots.
En pratiquant la danse, des patineurs ont acquis une gestuelle particulière, non?
Il y a aussi des attitudes et de l’émotion dans ce qu’ils font. Tout dépend de la manière dont les gens les interprètent. De mon temps, j’ai essayé de passer pour un homo auprès des filles, histoire de pouvoir prendre la douche avec elles. Cela ne s’est jamais produit parce qu’elles ne m’ont pas cru. Mais quand j’ai commencé le patinage on m’a dit que je pratiquais un sport de pédales. Comme en plus j’habitais un quartier sensible, j’en ai souffert.
L’aspect chorégraphique joue-t-il un rôle dans cette perception?
La chorégraphie? Il n’y en a pas. Non seulement elle n’a plus sa place avec le règlement, mais il y a de moins en moins de vrais chorégraphes. Les pseudos en revanche sont nombreux. Que voit-on du coup? Beaucoup de déhanchés, de mouvements de bras, de gesticulation.
Etes-vous toujours passionné par le monde du patinage?
Oui. Je suis tellement attaché à ce milieu que je me permets de le critiquer. J’ai passé 35 ans de ma vie sur la glace, forcément, ça crée des liens. Peut-être un jour serai-je président de la Fédération française des sports de glace. Faut faire bouger des choses ou les bousculer. C’est un univers qui mérite d’être aidé, développé et relancé dans un monde où il y a énormément d’activités. Aujourd’hui, le public se disperse et opère des choix. Il zappe continuellement. Les dirigeants n’ont pas su adapter leur sport aux circonstances. Ça roupille. En France, les anciens champions ne sont pas intégrés. Moi, j’aimerais apporter mon vécu. A bientôt 40 piges, c’est le bon moment. A 60, ça sera trop tard.
Votre actualité, c’est plutôt la comédie?
Je ne suis plus patineur, même si je me produis encore dans des galas, mais un comédien qui sait patiner. Du moins, j’essaie. J’ai créé, avec ma femme, la Candeloro Show Company, une école dont le but est de former des artistes plus que des champions. On récupère des gens qui ont raté, entre autres, leur carrière de champion. Le système a voulu qu’on mette à la rue une vingtaine d’Edith Piaf de la glace parce qu’on s’est entêté à ne vouloir former que des championnes; par exemple, Surya Bonaly. Si elle avait eu un peu plus d’atouts artistiques, elle aurait sans doute obtenu sans difficulté une médaille d’or aux JO et ferait peut-être du cinéma aujourd’hui. En ce moment, on tourne avec «Le tour du monde en 80 jours sur glace». C’est du théâtre sur glace. Il y a 15 patineurs et 5 comédiens. On joue dans des théâtres. Sur de la glace synthétique. Une surface de glisse révolutionnaire. A long terme, j’aimerais monter des comédies musicales. Mon rêve est de devenir le Robert Hossein de la glace.
On vous voit souvent à la télévision. Ça vous plaît?
Je suis un bon client. On m’invite. Je m’amuse beaucoup. Je fréquente le monde du showbiz. Ma cote de popularité, je la dois à la télé.
Il se murmure que vous pourriez monter sur les planches. On vous y verrait bien et à l’aise.
On m’a proposé de jouer en septembre au théâtre un remake de «Boeing Boeing», une pièce drôle et très célèbre. J’y réfléchis. Tout va dépendre du metteur en scène. J’aimerais jouer mon rôle de gars spontané, avec mon franc-parler et tout ce qui va avec. Si on me bride ou on me fout sur des rails, ça ne se fera pas.
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25/01/2011, 04h57
football
Ronaldo - Messi, le match des ballons d’or à Genève
Image © Philippe Dutoit
Gaetano Marotta a investi du temps et de l’argent pour faire venir les deux formations à Genève.
Prévu le 9 février à la Praille, Portugal - Argentine déchaîne déjà les passions. La présence des deux stars planétaires n’est pas étrangère à un engouement sans précédent. Budget de la soirée: 5 millions de francs.
Nicolas Jacquier - le 24 janvier 2011, 21h49
Le Matin
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Le 9 février prochain, la planète football aura les yeux rivés sur le Stade de Genève. Ce soir-là, dès 21 heures, les deux derniers Ballons d’or – Cristiano Ronaldo (couronné en 2008) et Lionel Messi (sacré en 2009 et 2010) – seront réunis sur la pelouse de la Praille, à l’enseigne d’un alléchant Portugal - Argentine déchaînant déjà les passions. A la rivalité perpétuelle opposant le joueur du Real Madrid à celui du Barça s’ajoutera le fait que les deux sélections nationales ne se sont plus affrontées depuis… 39 ans et un dernier rendez-vous remporté 3-1 par les Lusitaniens le 29 juin 1972, à Rio de Janeiro (tournoi de l’indépendance). Un succès coïncidant avec la seule victoire du Portugal sur l’Albiceleste.
En direct dans 85 pays
A l’origine de ces retrouvailles de géants, on retrouve un homme passionné, dingue de foot: Gaetano Marotta, patron de Gama Sport & Events, la société qu’il a créée voici onze ans, spécialisée dans l’organisation d’événements sportifs. Comment a-t-il réussi à s’offrir deux Ballons d’or, dont le match dans le match va galvaniser les foules? En jouant autant de ses relations privilégiées (depuis l’an dernier, il possède les droits de l’Argentine) que de son sens éprouvé de l’organisation.
«Au départ, raconte M. Marotta dans ses bureaux montreusiens, il y a du stress pour monter l’affiche. Aujourd’hui, la machine est en route… même s’il faut continuer à tout gérer.» Initialement prévu à l’Emirates Stadium, à Londres, le match a été ensuite rapatrié sur sol helvétique. Explications du maître de cérémonie, agent UEFA et FIFA breveté: «L’Angleterre jouera au même moment à Copenhague. On a également renoncé à jouer en France car les Bleus affrontent ce jour-là le Brésil, tandis que l’Allemagne reçoit l’Italie à Dortmund.» Aussi notre interlocuteur a-t-il jugé la concurrence du match amical que la Suisse disputera le même jour à Malte moins féroce…
Budget de la soirée genevoise: 5 millions de francs, dont un colossal cachet de 1,5 million pour faire venir l’Argentine en Suisse (500 000 francs pour le Portugal). «L’Argentine coûte aussi cher que le Brésil ou les champions du monde espagnols.» Autres postes figurant dans la colonne dépenses: les déplacements, les non négligeables frais de séjour et de sécurité. Durant leur séjour, les deux équipes seront escortées par la police. De leur côté, Ronaldo et Messi, dont la présence est garantie par contrat, bénéficieront d’une protection rapprochée, avec des gardes du corps armés. De ses prestigieux hôtes d’honneur, notre interlocuteur résume ainsi leur face-à-face: «Ronaldo, c’est le play-boy, tandis que Messi symbolise plus le peuple.»
Pour s’y retrouver financièrement, l’organisateur compte principalement sur la recette de la billetterie – avec des places dont le prix s’échelonne de 58 francs à 369 francs (secteur VIP) – ainsi que les retombées liées à la publicité et aux droits TV (à l’exception des images diffusées en Argentine). «Le match est déjà assuré d’être retransmis en direct dans 85 pays.» La présence annoncée de plus de 500 journalistes contribuera aussi à donner un rayonnement universel au rendez-vous de la Praille. Valaisan d’origine italienne né à Monthey, Gaetano Marotta (39 ans) n’en est pas à son match d’essai. On lui doit notamment l’historique Argentine - Angleterre, déjà organisé au bout du lac en 2005, un savoureux Italie - Côte d’Ivoire quelques mois plus tard, le voyage de l’équipe de Suisse en Floride, qu’il avait mis sur pied en mars 2007, etc. «De par les multiples enjeux qui lui sont associés, Portugal - Argentine représente bien plus qu’un match, c’est un événement en soi. Organiser un simple match, ça, tout le monde peut le faire», résume Gaetano Marotta. Dont la société, avec sa petite dizaine d’employés, gère aussi les intérêts et la carrière d’une trentaine de joueurs, à l’image de celle d’Arnaud Bühler, le défenseur du FC Sion. Hormis l’ordinaire, constitué par une quarantaine de rencontres organisées chaque année aux quatre coins du monde, Gama supervise aussi des camps d’entraînement. Ami des stars du ballon, fan absolu de la Squadra azzurra (Del Pierro est devenu un intime de la famille), cet ancien junior du FC Monthey parcourt quelque 150 000 km par an au volant de sa voiture. «En moyenne, je dors aussi deux jours par semaine dans des avions.» Son portable, qui n’arrête pas de crépiter, enrichit l’opérateur retenu avec des factures mensuelles de «plusieurs dizaines de milliers de francs».
Seule crainte avouée (hormis une blessure): la neige – un invité redouté que Gaetano Marotta n’espère voir tomber pour rien au monde dans quinze jours, à l’occasion d’un match de gala pour lequel 26 000 places ont déjà trouvé preneur. C’est dire qu’il reste environ 3000 billets à se partager.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
25/01/2011, 04h59
tennis
Rezaï menacée par son père?
Image © Keystone
Aravane Rezaï a des problèmes.
Un membre de la famille de la joueuse française est interdit de stade
le 24 janvier 2011, 22h26
LeMatin.ch & les agences
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Open d’australie
La police australienne a ouvert une enquête sur un incident ayant entraîné l’interdiction de stade par la WTA d’un membre de la famille d’Aravane Rezaï (Fr). Selon plusieurs publications, il s’agirait du père de la joueuse, Arsalan, qui est aussi son entraîneur. Il se serait montré violent avec sa fille.
La relation présumée de la 22e joueuse mondiale avec un membre d’une des instances du tennis international, âgé d’une trentaine d’années, serait la cause de la colère paternelle. Cette liaison, que le sulfureux entraîneur ne supporterait pas, l’aurait fait sortir de ses gonds quand il croisa sa fille avec son ami dans les travées du Melbourne Park, le 17 janvier. Déboussolée par cette vive altercation, la tête de série No 17 s’était ensuite inclinée assez piteusement face à Barbora Zahlavova Strycova (0-6 6-3 5-7) avant de se montrer très énigmatique en conférence de presse: «Je ne veux pas me chercher d’excuses, mais j’ai eu un gros souci ce matin.»
Sécurité en jeu
L’incident a été qualifié de «problème sérieux de sécurité» par les instances du tennis féminin. Ce problème «a été porté à l’attention de la WTA et a entraîné la suspension pour une durée indéterminée d’un membre de la famille d’Aravane Rezaï de toutes les compétitions organisées par la WTA, jusqu’à la fin des investigations. La santé et le bien-être de nos joueuses sont la priorité numéro un pour la WTA», a conclu l’association.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
25/01/2011, 05h01
Kim Clijsters en quart de finale de l'Open d'Australie
© epa
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© reuters
© reuters
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Kim Clijsters s'est qualifiée lundi pour les quarts de finale de l'Open d'Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l'année, à Melbourne. La 3e joueuse mondiale, tête de série N.3, s'est imposée en deux sets, 7-6 (7/3) et 6-2 face à la Russe Ekaterina Makarova, 49e mondiale. Le partie a duré 1 heure et 28 minutes de jeu.
Face à Makarova, 22 ans, tombeuse de la Serbe Ana Ivanovic (WTA 20) au 1er tour et de la Russe Nadia Petrova (WTA 15) au 3e tour, Clijsters démarrait la partie en trombe avant d'alterner le bon et le moins bon. Elle débutait par un jeu blanc sur son service, puis prenait facilement celui de la Russe. Réalisant le contre-break dans le jeu suivant, Makarova s'appuya bien sur son service pour égaliser à 2-2, avant que les deux joueuses ne remportent leurs mises en jeu jusqu'au jeu décisif. Makarova devait néanmoins s'employer à sauver au passage deux balles de set à 6-5 pour Clijsters. Dans le tie-break, Clijsters s'échappait à 4-1 pour empocher le premier set par 7 points à 3, en 56 minutes.
Prenant le service de son adversaire dans le 3e jeu de la seconde manche, la numéro un belge prit rapidement l'ascendant pour confirmer sa domination en la breakant à nouveau dans le 7e jeu et mener 5-2. Enfin libérée, Clijsters n'avait aucune difficulté à remporter son service à suivre et clôturer les débats par 6-2, après 32 minutes.
En quart de finale - un stade de la compétition qu'elle atteint pour la 6e fois de sa carrière à Melbourne (la 18e en Grand Chelem) - Clijsters sera opposée à Agnieszka Radwanska (WTA 14), qui s'est de son côté débarrassée de la Chinoise Peng Shuai (WTA 54), par 7-5, 3-6 et 7-5. Clijsters, 27 ans, et la Polonaise de six ans sa cadette, ne se sont rencontrées qu'une seule fois, lors des 8èmes de finale du tournoi de Wimbledon en 2006, avec un succès (6-2, 6-2) de la Limbourgeoise à la clé.
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25/01/2011, 05h57
Open d'Australie
Robin Soderling, premier favori au tapis
24.01.2011 08:27 - mise à jour: 14:53 Le Suédois a laissé passer sa chance, lui qui avait un set et un break d'avance. [Dennis M. Sabanga - Keystone]
Surprise à Melbourne Park ! La tête d'un premier sérieux prétendant est tombée. Dans le rôle du bourreau, l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov a mis au tapis Robin Soderling 1-6 6-3 6-1 4-6 6-2 et défiera Andy Murray en quarts de finale.
Le Suédois Robin Soderling a vécu un jour sans lundi à l'Open d'Australie où il a été éliminé dès les 8es de finale par le surprenant ukrainien Alexandr Dolgopolov 1-6 6-3 6-1 4-6 6-2.
Après s'être offert le scalp de Jo-Wilfried Tsonga au 3e tour, Dolgopolov, 46e joueur mondial, poursuit son épopée. A 22 ans, son quart de finale face à la tête de série no5 Andy Murray sera de loin le match le plus important de sa carrière.
Grande déception pour Soderling
Pour Soderling (no 4), la déception est grande, après avoir atteint en 2010 la finale de Roland-Garros, les quarts à Wimbledon et l'US Open, puis s'être imposé à Paris-Bercy. Il avait pourtant rapidement pris la mesure de son adversaire, réputé pour être capable du meilleur comme du pire, dans un 1er set expédié en 21 minutes. Le Suédois était bien aidé par l'Ukrainien qui ne passait que trois premières balles dans toute la manche, soit seulement 23% de réussite.
Dolgopolov se reprenait cependant lors des deux manches suivantes. Il améliorait son rendement au service et surtout réussissait trois fois plus de coups gagnants que Soderling, écoeuré à certains moments par la patte du jeune homme. En même temps, le no4 mondial perdait peu à peu son efficacité, commettant davantage de fautes et se montrant bien moins en verve au service.
L'Ecossais n'a toujours pas lâché le moindre set. [Keystone] Tout bénef' pour Murray
Il retrouvait un peu d'allant, en dépit de nombreuses ampoules aux pieds, en début de 4e set. Il faisait le break d'entrée et poursuivait sur sa lancée, à grand renfort de cris et poings rageurs. Inlassable relanceur puis soudain très agressif avec quelques traits de génie, "Dolgo" ne rendait pas les armes. Au contraire, il creusait de nouveau l'écart au 5e set pour mener 4-1, et très solidement, concluait sur la mise en jeu du Suédois, à sa quatrième balle de match.
" J'ai lutté durant tout le match", a commenté le Suédois. " J'ai gagné le premier set mais pas parce que je jouais bien. Lui (Dolgopolov) n'y était pas au départ. Puis il a commencé à bien mieux jouer, contrairement à moi. Il a un très bon revers et il se déplace très bien. C'est un grand contreur. Il a de bonnes chances de réussir, je pense. Le premier mois de l'année ne me réussit pas d'habitude. Là, j'ai gagné un titre (à Brisbane) et je suis parvenu jusqu'en 8e, c'est déjà mieux que les années précédentes."
Le succès du fils de l'ancien coach d'Andreï Medvedev fait, bien sûr, l'affaire d'Andy Murray. Entre Dolgopolov et Soderling, l'Ecossais a sans doute gagné au change. Il abordera ce quart de finale contre l'Ukrainien en pleine confiance. Victorieux 6-3 6-1 6-1 de l'Autrichien Jürgen Melzer (no 11), le finaliste de l'an dernier n'a pas encore lâché un set depuis le début de la quinzaine.
Une jeunesse passée sur les courts
Le jeune Alexandr Dolgopolov est âgé de 22 ans et il en a presque passé autant sur le circuit professionnel, où il s'affirme comme l'une des grandes révélations du tournoi. Car Alexandr Dolgopolov n'est pas le premier du nom à écumer les courts et les tournois.
Son père Alexandr Dolgopolov Sr., donc a lui-même eu une modeste carrière, autour de la 500e place mondiale, avant de se distinguer en entraînant l'ancien no4 Andrei Medvedev, parvenu en finale de Roland-Garros 1999. Depuis sa naissance, le petit est donc emporté dans les valises de son père et peut commencer sa formation, dès l'âge de trois ans, avec quelques grands noms.
Des échanges avec Marc Rosset
" J'ai vraiment vécu des bons moments", se remémorait-il lundi. " Thomas Muster jouait souvent avec moi, Marc Rosset aussi. J'ai rencontré pratiquement tous les joueurs car, quand vous êtes enfant sur le circuit, tout le monde veut bien taper la balle avec vous."
"Dolgo" a gagné 83 places en 2010 au classement ATP. [Keystone] Surtout, il suit de près l'ascension du fantasque Medvedev, meilleur joueur ukrainien de tous les temps et qui a parfois eu une relation tumultueuse avec ses entraîneurs. " J'étais toujours avec Andrei, je l'encourageais dans tous ses matches", s'est souvenu le 46e mondial. Tout naturellement, à dix ans, ce fils de sportif sa mère était gymnaste, médaillée aux Championnats d'Europe augmente les doses d'entraînement avec son père.
Une ascension fulgurante
Leur collaboration dure neuf ans, le temps que "Junior" se hisse au plus haut niveau. " C'était dur. Nous étions un peu fatigués l'un de l'autre car nous étions sans arrêt ensemble. C'est compliqué que d'être père et coach", observe-t-il. Il s'attache alors les services de l'entraîneur australien Jack Reader pour améliorer son physique et son mental. Son ascension est fulgurante: il gagne 83 places au classement en 2010, soit la 2e meilleure progression de l'année, pour terminer au 48e rang.
Joueur atypique, infatigable relanceur, le joueur au catogan et au visage encore adolescent est réputé sur le circuit autant pour sa patte et ses traits de génie que sa capacité à rater des coups immanquables. " C'est un joueur assez attractif, rigolo jusqu'au moment où tu te retrouves en face de lui", analysait le Français Jo-Wilfried Tsonga, deux jours avant de se faire éjecter au 3e tour par l'Ukrainien, plutôt dans un bon jour.
Ainsi, contre Soderling lundi, Dolgopolov a illustré son inconstance par un taux incroyablement médiocre de première balle au premier set (23%) pour finir à plus de 70% au 5e. Mercredi, contre le Britannique Andy Murray, il ne pourra pas se permettre plus d'erreurs. En tout cas, il assure qu'il continuera à " jouer relax". " Vous savez, j'aime le tennis alors je ne me crispe pas trop", souligne celui qui, pendant son temps libre, aime concevoir des jeux vidéos et conduire sa voiture. " Je joue librement et parfois, cela paye". Soderling, écoeuré et frustré, ne dira pas le contraire.
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25/01/2011, 05h59
Open d'Australie
Rafael Nadal impitoyable vec Marin Cilic
24.01.2011 12:20 - mise à jour: 15:09 Le "taureau de Manacor" a passé 2h31' sur le court. [Rungroj Yongrit - Keystone]
Rafael Nadal n'a pas laissé flotter le moindre doute sur la Rod Laver Arena. L'Espagnol a facilement pris la mesure d'un Marin Cilic en demie teinte (6-2 6-4 6-3) et se frottera à son compatriote David Ferrer en quarts de finale de l'Open d'Australie.
Le no1 mondial Rafael Nadal n'a toujours pas concédé le moindre set à l'Open d'Australie, où il s'est qualifié lundi pour les quarts de finale grâce à sa nette victoire contre le Croate Marin Cilic, demi-finaliste l'an dernier, 6-2 6-4 6-3.
Cilic, présent pour la 4e année consécutive à ce stade de la compétition, n'a jamais vraiment fait illusion sur la route de Nadal, que l'on dit encore convalescent du virus grippal contracté au début du mois à Doha. Le grand serveur, bien en-deçà de ses capacités avec seulement 49% de 1ère balle lors de la première manche, a rapidement concédé sa mise en jeu et n'a ensuite jamais revu son adversaire.
Un quart 100% espagnol
S'il augmentait ensuite son rendement, Nadal en faisait de même, en dépit d'une deuxième balle parfois défaillante. Le Majorquin convertissait une de ses quatre balles de break pour enlever la 2e manche L'Espagnol creusait l'écart au 7e jeu de la 3e manche, en bénéficiant d'une des 47 fautes directes de Cilic contre seulement 21 à Nadal un revers dans le filet. Il s'adjugeait ainsi en 2h31 son billet pour les quarts, stade de la compétition auquel il avait dû abandonner l'an dernier à Melbourne en raison d'une blessure au genou droit.
"Rafa" monte petit à petit en puissance au Melbourne Park. [Keystone] " Aujourd'hui, je me suis senti vraiment bien. Je n'ai pas transpiré comme les autres jours. La meilleure nouvelle c'est que j'ai joué un bien meilleur tennis que les autres jours", s'est réjoui Nadal. " J'ai joué avec une forte intensité, un très bon rythme et plus à l'intérieur du court. Le service a mieux marché aujourd'hui. J'ai joué mon meilleur match de loin. Contre David (Ferrer, son adversaire en quarts) ce sera différent. Nous nous connaissons parfaitement. Nous nous sommes affrontés de nombreuses fois. Nous nous entraînons souvent ensemble. Il est très bon. En quarts de finale il ne peut pas y avoir de match facile."
Nadal se dirige vers un match 100% espagnol en écho au duel suisse Federer-Wawrinka mardi contre le no7 mondial David Ferrer, face auquel il mène 11-3 dans leurs confrontations. Cependant, sur dur, le bilan est un peu plus équilibré entre le Majorquin de 24 ans et le Valencien de 28 ans: 3-2 pour le cadet. Lundi soir, sur la Rod Laver Arena, l'Espagnol a équilibré aussi les comptes avec le Croate, qui l'avait sèchement battu à Pékin en 2009 lors de leur seule rencontre.
Belle occas' pour Ferrer
Titré il y a dix jours à Auckland, le Valencien a tracé sa route à Melbourne avec une très grande autorité. En huitième de finale, il a, ainsi, laissé sagement passer l'orage contre l'espoir canadien Milos Raonic (ATP 152) pour s'imposer en quatre sets (4-6 6-2 6-3 6-4).
Ferrer a déjà battu son cadet à trois reprises mais il sait aussi qu'il a perdu leurs sept derniers duels. A Melbourne sur une surface qui semble convenir parfaitement à son jeu, le soldat Ferrer bénéficie d'une belle occasion de "tuer" à nouveau le petit frère, comme il y a trois ans et demi à New York et au Masters de Shanghaï.
agences/lper
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25/01/2011, 06h01
Open d'Australie
Pas de sensation, Federer balaie Wawrinka
25 janvier 2011 05:27 Roger Federer console Stanislas Wawrinka. Ce n'est pas cette fois que le Vaudois sortira le "Maître"... [Shuji Kajiyama - Keystone]
Roger Federer reste bien l'incontournable no1 helvétique, malgré la très bonne forme actuelle de Stanislas Wawrinka. Le Bâlois a dominé le Vaudois 6-1 6-3 6-3 en 1/4 de finale de l'Open d'Australie.
Il n'y a malheureusement pas eu de match ! Comme au printemps dernier à Roland-Garros, Roger Federer s'est montré impitoyable devant Stanislas Wawrinka. Le Bâlois s'est imposé 6-1 6-3 6-3 pour hisser pour la 8e fois d'affilée en demi-finale de l'Open d'Australie.
Le no2 mondial affrontera jeudi soir le vainqueur de la rencontre qui doit opposer Novak Djokovic (no 3) à Tomas Berdych (no 6) et reste bien évidemment en course pour un 5e titre à Melbourne, ce qui constituerait un record.
Les spectateurs suisses étaient nombreux au rendez-vous de cette affiche 100% helvétique. [Keystone] Malgré tous les progrès qu'il a accomplis ces derniers mois sous la férule de Peter Lundgren, Stanislas Wawrinka a subi un ascendant psychologique très marqué lors de ce quart de finale. Ce fut patent en début de rencontre. Federer l'a attaquée pied au plancher en ne perdant que deux points lors des trois premiers jeux.
Mené 3-0 en moins de dix minutes, Stanislas Wawrinka n'a jamais été en mesure de poser vraiment son jeu, de contraindre son adversaire à jouer dans la diagonale des revers. Roger Federer était beaucoup trop fort mardi après-midi pour tomber dans ce piège. Le tenant du titre a livré son meilleur match depuis le début de la quinzaine. Il a varié énormément, cherchant toujours à désorienter un Wawrinka qui ne savait plus vraiment sur quel pied danser.
Wawrinka avait prévenu que son service serait la clé: effectivement, avec 54% de réussite sur sa première balle, il ne pouvait pas espérer grand chose du premier set...
Une seule ouverture pour Stan...
Stanislas Wawrinka n'a bénéficié que d'une seule ouverture durant les 107 minutes de ce match. Au deuxième set, il s'est procuré une balle de 4-2. Seulement, il la perdait en tentant un revers gagnant le long de la ligne. Au jeu suivant, Roger Federer signait le break pour prendre le large dans cette deuxième manche et s'envoler vers la victoire.
Et une raquette cassée pour Stan! Un geste qui lui aura permis de se libérer quelque peu... [Keystone] A deux sets à rien, seul un miracle pouvait sauver Stanislas Wawrinka. Federer n'a, en effet, jamais perdu une rencontre dans un tournoi du Grand Chelem après avoir gagné les deux premières manches. Il en est désormais à 169 victoires après avoir mené deux sets zéro...
Roger Federer enfonçait ensuite le clou en réussissant le break au deuxième jeu du troisième set. Wawrinka perdait ce jeu sur une faute en revers avant de fracasser de rage sa raquette. Un geste qui lui a permis d'évacuer en partie sa frustration et pour offrir dans les derniers jeux une meilleure réplique.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
25/01/2011, 10h04
Citation:
Envoyé par Norton
Un temps, même les femmes patinaient comme les hommes. Maintenant, ça a changé. La plupart sont belles à regarder. Il y a de beaux petits lots.
En pratiquant la danse, des patineurs ont acquis une gestuelle particulière, non?
Il y a aussi des attitudes et de l’émotion dans ce qu’ils font. Tout dépend de la manière dont les gens les interprètent. De mon temps, j’ai essayé de passer pour un homo auprès des filles, histoire de pouvoir prendre la douche avec elles. Cela ne s’est jamais produit parce qu’elles ne m’ont pas cru.
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J'adore ce mec qui dit ce qu'il pense à l'antenne, ça ne vole jamais très haut mais c'est de mon niveau
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
25/01/2011, 12h16
Citation:
Envoyé par danlos
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Je le trouve vraiment sympa..........
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
25/01/2011, 19h46
tennis
Open d'Australie: Djokovic rejoint Federer en demi-finale
Image © KEYSTONE
Novak Djokovic
Comme Stanislas Wawrinka contre Roger Federer, Tomas Berdych (no 6) a dévoilé ses limites. Battu 6-1 7-6 6-1 par Novak Djokovic, le Tchèque a manqué de constance pour mériter un autre sort.
le 25 janvier 2011, 13h34
LeMatin.ch & les agences
1 commentaire
A deux points de perdre le deuxième set, Nole a su serrer sa garde dans les moments chauds de cette rencontre. Avec cette qualification pour les demi-finales, une performance qu'il n'avait pas réalisée ces deux dernières années, le Serbe s'inscrit en faux contre une théorie qui fleurit dans l'hexagone et qui assure qu'il est impossible de briller à Melbourne en janvier après une finale de Coupe Davis jouée en décembre !
L'heure de Na Li
Cet Open d'Australie peut entrer dans l'histoire en sacrant pour la première fois dans un tournoi du Grand Chelem une Chinoise. Victorieuse de Kim Clijsters en finale du tournoi de Sydney, Na Li (no 9) se profile, en effet, comme la joueuse à battre à Melbourne. Li accède, comme l'an dernier, au dernier carré. Elle n'a pas lâché un set en cinq rencontres. Face à l'Allemande Andrea Petkovic (no 30), elle est passée en force 6-2 6-4.
Na Li sera la favorite de la demi-finale qui l'opposera jeudi à Caroline Wozniacki. La no 1 mondiale n'a pas convaincu face à Francesca Schiavone (no 6). Menée 6-3 3-1, elle s'est finalement imposée 3-6 6-3 6-3 face à une adversaire qui avait encore dans les jambes son incroyable match de l'avant-veille contre Svetlana Kuznetsova. Plus puissante dans ses frappes, plus offensive aussi, Li a toutes les cartes en mains pour se hisser en finale.
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