Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Mondiaux de ski: Vonn a les clés de la médaille d'or du super-G
De Astolfo CAGNACCI (AFP) – il y a 1 heure
GARMISCH-PARTENKIRCHEN — La médaille d'or du super-G, qui ouvre mardi matin (départ à 10h00 GMT) la quinzaine des Mondiaux de ski alpin à Garmisch-Partenkirchen, est en partie suspendue à la participation de l'Américaine Lindsey Vonn, tenante du titre.
Victime d'une violente chute lors d'un entraînement de slalom géant mercredi en Autriche, la native du Minnesota a indiqué, lundi, qu'elle prendrait sa décision "au dernier moment, après l'inspection".
"On ne peut s'engager sur une piste verglacée, vraiment limite pour une compétition féminine, sans être à 100 % de ses moyens. Il faut rester concentrée du début à la fin", a expliqué Vonn. A ses côtés, la maniérée Julia Mancuso, autre star de l'US Team et également candidate au podium, a nuancé cet avis en parlant de "piste exigeante".
Les chiffres font de Vonn la grande favorite. Depuis une 8e place le 26 janvier 2009 à Cortina d'Ampezzo (Italie), la blonde de 26 ans a aligné 19 podiums en super-G, dont 13 victoires, entre Coupe du monde, Mondiaux et jeux Olympiques.
Une de ses rares faiblesses s'était traduite par une 3e place aux JO 2010, derrière l'Autrichienne Andrea Fischbacher et la Slovène Tina Maze, cette dernière diminuée par une hanche gauche douloureuse.
Au-delà de son appréhension, qui concerne surtout le bas du tracé injecté d'eau, Vonn reconnaît apprécier la piste Kandahar qu'elle connaît bien pour séjourner à Partenkirchen depuis "six ou sept ans durant la période de Nöel". Elle est alors l'invitée de la famille de Maria Riesch, avec laquelle elle partage mardi les faveurs du pronostic.
Justement, l'idole du coin a beaucoup progressé cette saison dans la discipline du jour pour combler au classement général l'écart avec Vonn, qui redevient sa rivale dès lors que la trêve des confiseurs est passée.
L'Autriche, forte de quatre filles capables de monter sur le podium -outre Fischbacher, Anna Fenninger, Elisabeth Görgl et Nicole Hosp-, constitue la principale opposition au duo Vonn-Riesch.
"C'est une course d'un jour et chacune doit aller au bout de ses possibilités. On peut alors espérer décrocher le gros lot", a indiqué un responsable de la Wunderteam. En pensant que l'Autriche peut reproduire en Bavière le coup de Fischbacher à Whistler.
Et puis il serait imprudent de ne pas mentionner les chances de la puissante Suédoise Anja Pärson, une machine à médailles.

[Norton]

Super Bowl XLV : Green Bay ramène le trophée à la maison

<DIV class=post-content>Le trophée Vince Lombardi retrouve sa terre d’origine après une finale rondement menée par Green Bay (31-25). Impeccable en défense, la franchise du Wisconsin a profité des nombreuses maladresses des Steelers pour s’adjuger un quatrième titre. Aaron Rodgers, MVP du match, a tenu la baraque malgré le poids des attentes. Retour sur cette nuit US par excellence…

Les spécialistes nous expliquaient avant la rencontre l’importance des premières actions pour Rodgers afin de ne pas être asphyxié par la machine d’acier jaune et noire. Pour sa première participation à un Super Bowl, il a fait preuve d’une grande maitrise tout au long du match avec finalement une feuille de stats bien remplie pour un MVP : 24 passes sur 39, 304 yards, 3 TD, 0 interception, 111.5 de rating. Il rejoint le très respecté Kurt Warner pour avoir dépassé le cap des 1000 yards à la passe lors des playoffs. Green Bay a mené toute la rencontre grâce à une défense intraitable qui a fait tant de misères au pauvre Big Ben.
En effet, les Steelers se sont véritablement sabordés lors de Super Bowl. Comment espérez-vous gagner une rencontre de ce niveau avec 3 pertes de balles (2 interceptions de passes et un fumble) sanctionnées directement par 3 TD. A 21-3, ils ont enfin lâché les fauves pour revenir à 4 petits points à l’entrée du 4ème quart-temps. Mais Clay Matthews est passé par là pour permettre à Green Bay de retrouver sa dynamique. Troy Polamalu (VRP Head&Shoulders) n’a pas tenu la comparaison durant ce match, il ne fallait pas se manquer : dommage pour toi ! Il était bien difficile de croire en un final haletant lorsqu’à 2 minutes de la fin, Ben Roethlisberger devait remonter un handicap de 80 yards. Une dernière passe incomplète scella le sort de la rencontre dans un Cowboys Stadium en ébullition.
Nous retiendrons davantage l’intensité que le suspense pour ce quarante-cinquième Super Bowl. Les bookmakers ne se sont pas trompés, « la plus petite ville du pays remporte le plus grand match du monde ». Le responsable de la NFL n’est pas américain pour rien mais il a raison de souligner le statut atypique de Green Bay, ville de 100 000 habitants où les fans sont propriétaires de la franchise. Orphelins de Brett Favre, les Packers ont trouvé en Aaron Rodgers un digne successeur voir plus si continuité. Au vue de sa prestation d’hier, Vince Lombardi pourrait rester un petit moment chez lui.

[Norton]

Automobilisme

Kubica: la longue attente


Image © Keystone
Victime d’un grave accident en rallye, dimanche, le pilote polonais doit patienter quelques jours avant de savoir s’il récupérera l’usage de sa main droite.
le 07 février 2011, 22h04
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires

Formule 1
Saison 2011
Robert Kubica saura dans six jours s’il peut espérer retrouver l’usage de sa main droite. Le pilote polonais a été gravement touché dans un accident lors d’un rallye en Italie dimanche (lire «Le Matin» d’hier), et aura besoin d’au moins un an de rééducation, selon son chirurgien.
Opéré dimanche pendant sept heures, Kubica, 26 ans, a pu parler hier à ses proches et a aussi pu bouger les doigts, «ce qui est encourageant pour le reste de sa convalescence», selon son écurie, Lotus-Renault. Il a été de nouveau endormi pour 24 heures par les médecins, qui ont annoncé qu’il devrait être opéré également du coude et de l’épaule, mais dans quelques jours, et qu’une nouvelle intervention à la main serait peut-être nécessaire.
«Il faudra encore au moins six jours pour vérifier si la circulation du sang dans le membre répond comme elle doit», a dit le Pr Igor Rossello, qui a opéré Kubica à l’Hôpital Santa Corona de Pietra Ligure, près de Gênes. «La main est chaude, ce qui signifie que l’intervention s’est bien passée», a-t-il ajouté.
Senna le remplaçant?
Même si les médecins préféraient hier attendre encore 48 heures pour lever tout doute sur le pronostic vital, la question de l’avenir sportif de Kubica se pose. Lotus-Renault n’a pas donné le nom de celui qui prendra sa place pour la saison de F1, dès le GP d’ouverture de Bahreïn, le 13 mars, mais ce sera plus vraisemblablement le Brésilien Bruno Senna que le Franco-Genevois Romain Grosjean.
Ses proches sont plus optimistes. «Un an pour revenir? Il récupérera plus vite que ça, a assuré à la BBC le directeur de Lotus-Renault, Eric Boullier. Quand il y a un accident de cette gravité, les médecins donnent toujours le pire pronostic. Il est encore tôt pour savoir combien de temps cela prendra.»
«S’il y a des lésions nerveuses, c’est plus embêtant, parce que ça récupère moins bien et beaucoup moins vite, entre six mois et deux ans», a souligné Philippe Bellemère, président de la Fédération européenne des services d’urgences de la main.
Mais «la main vit, a dit le Pr Rossello. Il y a eu une amputation partielle de la main droite, en fait un tiers de l’avant-bras sur un double niveau, ça signifie que les deux os sont cassés en deux endroits, comme les tendons, les vaisseaux et les nerfs, un syndrome très complexe. Mais durant sept heures on a reconstruit cette partie du corps du mieux que l’on pouvait, en utilisant ce qui restait de sa main.»

Encastré dans un rail
Au lendemain de l’accident, les circonstances étaient plus claires. Jacub Geber, le copilote, a raconté: «Après l’embardée, la voiture est allée taper contre le rail de sécurité, qui s’est tordu, puis elle s’est encastrée dans le rail suivant. C’est lui qui a déchiré la voiture, l’a traversée en entier. C’est absurde, ce rail de sécurité interrompu...»
«La lame d’acier sortait par le hayon, une vision horrible», a commenté le pilote italien Mauro Moreno, qui suivait Kubica et est arrivé le premier sur le lieu de l’accident.

[titou]

Envoyé par Norton

La main droite de Kubica est dans un triste état

Formule 1 | Le Polonais, victime d’un terrible accident lors d’un rallye, saura dans six jours s’il retrouvera l’usage de son membre



Bernard Andrié etMario Luini avec AFP Mario Luini avec AFP | 07.02.2011 | 18:49

Au lendemain de son terrible accident lors d’un rallye en Italie, le pilote de F1 Robert Kubica se remet lentement de ses multiples blessures. Il saura dans six jours s’il retrouvera l’usage de sa main droite. Son état de santé – il devrait encore être opéré du coude et de l’épaule dans quelques jours – a nécessité une intervention chirurgicale de sept heures. Une seule certitude, malgré l’optimisme béat de l’écurie Lotus-Renault, le Polonais restera sur la touche pendant une année au moins et ne participera pas au championnat du monde de F1, qui débutera le 13 mars à Bahrein.
Les circonstances de l’accident sont désormais plus claires. «Après l’embardée, la voiture est allée taper contre le rail de sécurité, qui s’est tordu, raconte Jacub Geber, le copilote. Puis elle s’est encastrée dans le rail suivant. C’est lui qui a déchiré la voiture, l’a traversée en entier…» La lame d’acier sortait par le hayon, c’était une vision d’horreur à entendre le pilote italien Mauro Moreno, qui suivait Robert Kubica. Et le premier a porté secours au blessé.
Une opération délicate
A la lumière de ces explications, on comprend mieux la gravité des blessures à la main droite de Robert Kubica. Blessures détaillées par le professeur Igor Rossello, un as de la chirurgie réparatrice de la main: «J’ai pratiqué une amputation partielle de la main droite, en fait un tiers de l’avant-bras sur un double niveau. Ça signifie que les deux os sont cassés en deux endroits, comme les tendons, les vaisseaux et les nerfs sont sectionnés. Mais durant sept heures, on a reconstruit cette partie du corps du mieux que l’on pouvait, en utilisant ce qui restait de sa main. Kubica devra patienter un an, dans le meilleur des cas, avant d’être complètement rétabli.»
Chez Lotus-Renault, Eric Boullier, directeur de l’écurie, se veut beaucoup plus optimiste. «Douze mois pour revenir? Robert récupérera plus vite que ça, a-t-il assuré à la BBC. Les pilotes auto sont des gens à part. Les médecins noircissent toujours le tableau. Il est encore tôt pour évaluer la durée de son absence.»
Mais pourquoi diable, Renault a-t-il autorisé son pilote No 1 à courir ce rallye? «Kubica aime profondément cette discipline, c’est vital pour lui. C’est une question d’équilibre personnel, explique Eric Boullier. Il connaissait les risques du métier. Nous aussi.» Qui va le remplacer? «S’il s’agit d’un court intérim, on peut l’envisager avec un de nos pilotes de réserve, explique encore le patron de Lotus-Renault. Mais si l’absence de Kubica doit se prolonger pendant un an, nous devrons envisager une autre option.»
Et si Raikkonen…
La nouvelle Renault avec laquelle Kubica a signé le meilleur temps des essais de Valence, la semaine dernière, dispose d’une astuce aérodynamique difficile à copier, qui peut lui permettre de jouir d’un avantage certain sur la concurrence. On voit donc mal Renault promouvoir son actuel No 2 Vitaly Petrov – à sa 2e saison en F1 – et encore moins lui adjoindre l’un des deux 3e pilote, Bruno Senna ou Romain Grosjean, qui ont aussi tout à prouver.
Reste une courte liste de pilotes déjà montés sur un podium de F1 et actuellement sans volant, comme Nick Heidfeld et Pedro de la Rosa, ou encore Kimi Raikkonen. Il y a potentiellement une belle place à prendre, pour une saison complète avec une voiture a priori compétitive, et avec encore trois séances d’essais avant le premier Grand Prix de la saison. Sera-ce suffisant pour convaincre le Finlandais – déjà en contact pour prendre la place de Petrov, l’automne dernier – de lâcher le championnat du monde des… rallyes?

Oui, mauvaises nouvelles...........

ça je doute !! et c'est bien dommage d'ailleurs. Raikkonen ne reviendra pas cette année. il s'auto finance sa saison en wrc donc c'est cuit....

[Pasky]

Envoyé par Norton

Kubica: la longue attente

Encastré dans un rail
Au lendemain de l’accident, les circonstances étaient plus claires. Jacub Geber, le copilote, a raconté: «Après l’embardée, la voiture est allée taper contre le rail de sécurité, qui s’est tordu, puis elle s’est encastrée dans le rail suivant. C’est lui qui a déchiré la voiture, l’a traversée en entier. C’est absurde, ce rail de sécurité interrompu...»
«La lame d’acier sortait par le hayon, une vision horrible», a commenté le pilote italien Mauro Moreno, qui suivait Kubica et est arrivé le premier sur le lieu de l’accident.

Ce qui est surtout absurde, c'est que cet accident s'est produit en liaison, et que vraissemblablement, les "limites autorisées" (comme on dit) ont été dépassées pour mettre la voiture chiffon et Kubika dans cet état.

[danlos]

Envoyé par Pasky

Ce qui est surtout absurde, c'est que cet accident s'est produit en liaison, et que vraissemblablement, les "limites autorisées" (comme on dit) ont été dépassées pour mettre la voiture chiffon et Kubika dans cet état.

On parle de liaison sur tout les sites mais c'était bien une spéciale, j'ai vu une vidéo du concurrent qui suivait Kubica et il était bien en pleine spéciale, on le voit partir et il attaque vraiment.

[danlos]

Semaine capitale pour Annecy 2018

La commission d’évaluation du CIO entame ce mardi en Savoie son inspection des trois villes candidates (Pyeongchang et Munich) à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2018. Bien qu’outsider, le projet français a encore une belle carte à jouer. Les enjeux d’une semaine décisive.







Il y a du léger mieux pour la candidature française depuis quelques semaines, indépendamment des péripéties liées au changement de leadership interne. Pyeongchang (Corée du Sud), candidate malheureuse en 2010 (Vancouver) et 2014 (Sotchi), est toujours donnée en tête, mais l’écart tend à se réduire, la faute à des scandales de corruption répétés. Selon les derniers chiffres de BidIndex, outil statistique du site en ligne GamesBids.com faisant référence, Annecy a en partie refait son retard avec 55.03 points (+3.59) sur l’Allemande Munich 61.64 (-0.85), plombée par les contestations de ses agriculteurs, et PyeongChang 62.40 (-0.22). Ce léger mieux depuis la dernière étude du printemps montre que la candidature savoyarde a tiré les leçons de ses erreurs passées. Pointé du doigt par le CIO en juin, en raison d’infrastructures trop éclatées, le dossier français a recentré son projet autour de la cité haute-savoyarde et de Chamonix.

Du mieux avec Beigbeder ?
On ne peut pas reprocher au fondateur de Poweo d’avoir endossé le costume de son prédécesseur. Nommé début janvier à la place d’Edgar Grospiron, Charles Beigbeder a apporté une dimension parisienne et un tant soit peu « bling-bling » à une candidature longtemps cantonnée à Annecy et à la Haute-Savoie. Faisant de la communication le vecteur de ses idées, il a installé Havas au cœur du projet savoyard. Entrepreneur, il joue de ses réseaux pour convaincre de nouveaux partenaires (Caisse des dépôts et de consignation) de rejoindre une candidature au budget minimaliste (21 millions d’euros contre 35 pour Munich et 135 pour PyeongChang). Fantasque, il discute avec le DJ David Guetta pour porter la candidature à l’international. Depuis 10 jours, Parisiens et « Montagnards » préparent leur grand oral en répétant leurs gammes en anglais, face à un panel d’experts internationaux jouant le rôle de « shadow commission ».

Des politiques enfin au diapason
Sept ministres seront passés au gril des questions-réponses par les 11 membres du CIO. Outre Christine Lagarde (Economie), Brice Hortefeux (Intérieur), Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie, Transports), Chantal Jouanno (Sports), François Baroin (Budget), Frédéric Lefebvre (Tourisme) et Nora Berra (Santé), le Premier ministre François Fillon est attendu mardi et le président de la République Nicolas Sarkozy vendredi. L’implication du Chef de l’Etat avait été souhaitée par Charles Beigbeder, mais on imaginait mal le Président français faire l’impasse à l’occasion de ce rendez-vous capital après la reprise en main du projet par Paris. Les amitiés de l’ancien candidat à la présidence du Medef avec certains membres influents de l’UMP (Jean-François Copé, Bernard Accoyer) n’ont pu qu’accentuer cette tendance.


C'est marrant ça avance mieux depuis qu'il y a les potes de Sarko
Dommage pour ceux qui se sont investis dans cette candidature depuis 2 ans et qui sont aujourd'hui oubliés...

[Pasky]

Envoyé par danlos

On parle de liaison sur tout les sites mais c'était bien une spéciale, j'ai vu une vidéo du concurrent qui suivait Kubica et il était bien en pleine spéciale, on le voit partir et il attaque vraiment.

Envoyé par Norton

Kubica gravement blessé dans un accident en rallye

Kubica rejoignait la ligne de départ de l'une des dernières épreuves spéciales chronométrées, au volant de sa Skoda Fabia S2000 de l'équipe DP Motorsport, quand il est sorti de la route à pleine vitesse, à 4,6 km du départ, et a percuté le mur d'une petite église. L'accident a eu lieu dans la localité de San Lorenzo, sur la commune de Testico.

J'ai trouvé l'info ici même sans voir qu'il y avait une contradiction 3 lignes plus bas...
Merci de l'info

[Norton]

Ski Alpin

Görgl remporte le super-G, Lara Gut au pied du podium


Image © keystone (archives)
Lara Gut a pris la quatrième place du super-G.

L'Autrichienne Elisabeth Görgl est championne du monde de super-G à Garmisch, en Allemagne. Lara Gut échoue, elle, au pied du podium en décrochant la quatrième place.
Rédaction online - le 08 février 2011, 11h35
LeMatin.ch & les agences
0 commentaires

Les Mondiaux de Garmisch (All) ont débuté dans l'amertume pour l'équipe de Suisse. Lors du super-G gagné par Elisabeth Görgl (Aut), Lara Gut a terminé au 4e rang, ce qu'il est coutume d'appeler "la pire des places".
En Coupe du monde, ce résultat aurait fait le bonhneur de Lara Gut. Mais aux Mondiaux, cette quatrième place prend une toute autre signification. A 23 centièmes près, la skieuse de Comano aurait ainsi pu s'emparer de la médaille de bronze.
La course a aussi été marquée par la déconvenue de Lindsey Vonn. La tenante du titre et grande favorite a échoué au 7e rang, elle qui restait sur... 17 podiums de suite en super-G. A sa décharge, la skieuse de Vail n'avait pas pu se préparer de manière optimale après avoir été victime d'une légère commotion cérébrale la semaine dernière.
La contre-performance de Vonn a fait le bonhneur de l'Autrichienne Elisabeth Görgl, mais aussi de l'Américaine Julia Mancuso (argent) et de l'Allemande Maria Riesch (bronze). Victorieuse avec 5 centièmes d'avance, Görgl s'est offert un premier titre mondial, douze jours avant de fêter ses 30 ans. La médaille d'or de Görgl récompense aussi sa constance lors des grands rendez-vous, elle qui était notamment deux fois en bronze aux JO de Vancouver.
Derrière leur leader Lara Gut, les Schwyzoises Fabienne Suter (8e) et Nadja Kamer (13e) ont livré des courses correctes, mais sans parvenir à se transcender.
De son côté, Dominique Gisin a été coupable d'une erreur d'inattention. Dans le coup sur la Kandahar, l'Obwaldienne a été éliminée à... deux portes de la ligne d'arrivée. La skieuse d'Engelberg avait déjà connu l'élimination, tant aux Mondiaux de Val d'Isère en 2009 qu'aux JO de Vancouver l'an dernier.
Sans médaille dans leur discipline no 1, les Suissesses devront rapidement rebondir si elles ne veulent pas rentrer bredouilles de Garmisch. Elles abattront leur deuxième (et sans doute dernière) carte dimanche en descente.

[Norton]

Ski - ChM (F)

Görgl sous les feux de la rampe

L'Autrichienne Elisabeth Goergl remporte le premier titre à Garmisch devant l'Américaine Julia Mancuso et l'Allemande Maria Riesch. Lindsey Vonn est 7e, Ingrid Jacquemod 17e.



L'Autrichienne Elisabeth Goergl championne du monde de super-G.(REUT)


Lundi soir, ''Lizzi'' a fait son show lors de la cérémonie d'ouverture en chantant l'hymne officiel des championnats du monde. Mardi midi, la même Elisabeth Goergl est toujours au centre des applaudissements après son titre mondial en Super-G. Talent polyvalent, l'Autrichienne a complété sa collection de médailles (après le bronze en descente et géant à Vancouver) en dominant la première épreuve des Mondiaux de Garmisch. Sur la glace et dans un tracé tortueux dessiné par le coach autrichien, Goergl a allié technique et engagement pour s'imposer de cinq centièmes face à l'Américaine Julia Mancuso (déjà 4 médailles mondiales et 3 aux JO) et de 21 centièmes face à l'Allemande Maria Riesch. Dans la discipline où elle est sûrement le moins à l'aise, cette dernière a prouvé qu'elle ne craignait rien à skier devant son public.


Vonn n'y était pas

Tenante du titre, l'Américaine Lindsey Vonn n'a pas jamais été au niveau qui est le sien dans la discipline, elle qui n'a plus quitté les podiums de Super-G depuis plus de deux ans. Seulement septième de l'épreuve (à 0''84), elle a payé les séquelles de sa chute mercredi dernier à l'entraînement : «Je n'y étais pas. Je ne pouvais pas skier comme j'ai l'habitude de le faire. Je perdais ma concentration. C'est très frustrant». Au point de rester incertaine pour le super-combiné et la descente.

Les Françaises étaient moins attendues mais elles n'ont pu sortir de leur statut de grandes outsiders. Si la jeune Margot Bailet a livré une première partie de course pleine d'engagement avant de commettre une grosse erreur (25e), Ingrid Jacquemod (17e à 2''09), Marie Marchand-Arvier (20e à 2''15) et Marion Rolland (21e à 2''21) n'ont pu trouver l'engagement suffisant pour oublier un hiver décevant. «C'était une course très difficile. C'était un combat, il fallait se battre. Moi, je me suis donnée, ça tapait vraiment, a commenté MMA, médaillée d'argent aux derniers Mondiaux. Pour être la meilleure, il fallait être un cran plus en avant, plus engagée». C'est la recette miracle à trouver d'ici la descente qui devrait être disputée dans des conditions semblables. - A. T.-C., à Garmisch-Partenkirchen